Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 16.1 et suivants. En effet, le roi selon la chair est mis de côté dans les pensées de Dieu, bien que son règne se prolonge encore un certain nombre d’années. Et un autre roi est introduit, celui dont Samuel avait dit: « L’Éternel a recherché pour Lui un homme selon Son cœur » (ch. 13 v. 14 1s 13.13-14). C’est David, dont le nom signifie « Bien-aimé », type de Christ, celui qui est parfaitement selon le cœur de Dieu. Samuel n’était pas préparé à le reconnaître, car, malgré l’expérience faite avec Saül, il regardait encore « à l’apparence ». Nous ne sommes que trop portés à juger d’après ce que nous voyons, et à nous laisser impressionner par les qualités – et les défauts – extérieurs. Or «Dieu n’a pas égard à l’apparence de l’homme», répète Galates 2:6 gl 2.6-10. Il regarde au cœur! Et que voit-il dans mon cœur? Que voit-Il dans le tien? Toutes les apparences de piété, par lesquelles nous pouvons nous tromper et tromper les autres, ne sauraient Le tromper Lui.

Samuel visite cette famille d’Isaï. Et c’est le jeune berger qu’on avait négligé d’appeler à la fête qui sera oint « au milieu de ses frères » comme roi pour l’Éternel. Cette onction d’huile – figure du Saint Esprit – nous rappelle comment le Bien-aimé du Père fut désigné au Jourdain à Jean le Baptiseur: « Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre, et s’arrêter sur lui, c’est celui-là qui baptise de l’Esprit Saint » (Jean 1:33 j 1.32-34; voir fin du v. 12). Ici commence l’histoire du vrai roi selon Dieu, celle du roi selon la chair étant virtuellement terminée par son rejet définitif. Ce chapitre, comme nous allons le voir, nous donne une idée générale de la position de David avant de s’asseoir sur le trône. Mais auparavant nous considérerons certains détails, très importants pour nous, du caractère de Samuel.

Quand il s’agit des pensées humaines même d’un juge et prophète, nous trouvons qu’elles ne sont pas meilleures que chez tout autre homme, et la Parole nous en offre bien des exemples. Ce n’est pas qu’il s’agisse ici de manquements positifs, mais Samuel trahit, par sa manière de penser, un état qui n’est pas celui d’une vraie communion avec Dieu. Saül ayant été rejeté, Samuel continue à mener deuil sur lui, au point que Dieu doit le reprendre: « Jusques à quand mèneras-tu deuil sur Saül? » Puis, au lieu de se réjouir de ce que Dieu a trouvé « un roi pour Lui », il répond: « Comment irai-je? Dès que Saül l’entendra, il me tuera ». Comment irai-je? quand Dieu lui dit d’aller! N’en avait-il pas été de même pour son serviteur Moïse (Ex. 4) qui, devant les ordres de l’Éternel, soulevait des objections basées en apparence sur l’humilité (Ex. 3:11), sur la défiance des hommes (4:1) et de soi-même (4:10), mais qui, sous des dehors estimables, cachaient en somme l’incrédulité et la défiance du cœur naturel!

Comme David, il est « un homme de guerre » et s’il est vrai qu’il viendra à Sion, humble comme jadis et monté sur un âne et sur un poulain, le petit d’une ânesse (Zach. 9:9), il est tout aussi vrai qu’il ceindra son épée sur son côté, homme vaillant, dans sa majesté et sa magnificence, et que sa droite lui enseignera des choses terribles (Ps. 45:3, 4), qu’il sera assis en vainqueur sur le cheval blanc, suivi des armées du ciel et frappant les nations avec l’épée à deux tranchants qui sort de sa bouche (Apoc. 19:11-16).

Comme David encore, il a « l’intelligence des choses », car « Dieu l’a oint de l’Esprit Saint et de puissance » (Actes 10:38), et « l’Esprit de l’Éternel repose sur lui, l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel » (És. 11:2). Enfin, comme « l’Éternel était avec David », à bien plus forte raison est-il avec Christ. Oui, « Dieu était avec lui » (Actes 10:38).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Samuel oint David comme roi d’Israël :

-Gn 45.8 Ce n’est donc pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Dieu; il m’a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d’Égypte.

-1 S 2.7 L’Éternel appauvrit et il enrichit, Il abaisse et il élève.

-2 S 7.8 Maintenant tu diras à mon serviteur David: Ainsi parle l’Éternel des armées: Je t’ai pris au pâturage, derrière les brebis, pour que tu fusses chef sur mon peuple, sur Israël;

-1 R 14.7 Va, dis à Jéroboam: Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël: Je t’ai élevé du milieu du peuple, je t’ai établi chef de mon peuple d’Israël,

-Ps 75.8 Mais Dieu est celui qui juge: Il abaisse l’un, et il élève l’autre.

De tout ce qui précède, nous notons que la providence de Dieu amène David à la cour du roi, mais il faudra, avant qu’il règne, que sa foi soit mise à l’épreuve par toutes sortes de souffrances. Il lui faudra être l’homme dépendant, l’homme humilié, méprisé, haï, persécuté; il fera au milieu de cette vie de renoncements et de combats, l’expérience que son Dieu suffit à tout. L’oint de l’Éternel sera ainsi éprouvé pendant de longues années, pour manifester aux yeux du peuple toutes les qualités de la grâce qui constituent, selon Dieu, les droits de David au trône d’Israël et à la gloire. Cette grâce triomphe dans ses sentiments à l’égard de Saül, son ennemi acharné. À peine David est-il appelé au trône que l’état moral de Saül change entièrement. Jusqu’à ce jour, l’Esprit de Dieu était avec le roi selon la chair et cela explique chacun des succès de Saül contre les ennemis d’Israël. Maintenant l’Esprit de l’Éternel saisit David et se retire d’avec Saül, laissé en la puissance d’un « mauvais esprit envoyé par l’Éternel ». C’est un jugement de Dieu, un châtiment sur le roi qui devient dès lors dans cette histoire, ce qu’il n’était pas auparavant, le type de l’Antichrist. Dieu montre en même temps, que son Esprit seul est capable de conjurer et de chasser le mauvais esprit, lorsque David prend la harpe pour jouer de sa main devant Saül. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le Philistin Goliath défie l’armée d’Israël. »1 S.17

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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