Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S 14.1 et suivants. En effet, au ch. 13 nous avons considéré ce que la chair peut faire, ou plutôt ne peut pas faire: attendre l’instant voulu de Dieu. En contraste, notre chapitre va nous montrer ce que la foi est capable d’accomplir. Les ressources humaines sont toutes du côté de Saül. Officiellement le pouvoir en Israël est là, sous le grenadier de Guibéa. Mais la foi, une foi individuelle, est du côté de Jonathan et de son compagnon. Pour eux, le secours est en Dieu, connu comme Sauveur. Double tableau qui nous fait penser à la chrétienté d’aujourd’hui. Les grandes religions dites chrétiennes prétendent détenir à elles seules l’autorité spirituelle et se considèrent comme des intermédiaires nécessaires entre Dieu et les âmes. Mais le Seigneur connaît ceux qui sont siens et Il leur accorde à la fois son appui, l’intelligence de Ses pensées, et la jouissance de Sa présence, en dehors des organisations contrôlées par les hommes. Humainement, l’expédition de Jonathan était une folle aventure. Les Philistins en force occupaient les points stratégiques. Jonathan compte sur Dieu, attendant de Lui un signe pour aller de l’avant. Encore une fois, quel contraste avec son propre père précédemment, et quel exemple pour nous!

De leur poste fortifié au sommet de la dent de rocher, les guetteurs philistins ont aperçu tout en bas les deux jeunes gens d’Israël. Et ils ne se privent pas de se moquer d’eux. « Montez vers nous », crient-ils avec mépris, sans se douter qu’ils donnent ainsi aux deux hommes vaillants le signal que ceux-ci attendent de la part de l’Éternel: le signal de leur propre destruction.

Or la foi, non seulement sait attendre, mais elle sait aussi s’avancer et combattre quand Dieu lui en a donné l’instruction. Pleins de hardiesse, nos deux combattants escaladent le rocher et prennent pied à son sommet. Ils ne pensent pas au danger couru, mais à la puissance divine. Et celle-ci fait tomber devant eux les ennemis d’Israël. Les moqueries de l’instant précédent ont fait place à l’épouvante qui de proche en proche gagne tout le camp des Philistins. Ces derniers, dans une folie aveugle, se mettent à s’entre-détruire pendant que les Hébreux dispersés reprennent courage et se rassemblent à nouveau. Ainsi un petit commencement, quand c’est la foi qui le produit, peut avoir un grand résultat et de même, si nous sommes fidèles, Dieu pourra se servir de nos petites victoires pour encourager et affermir les chrétiens qui nous entourent.

La déroute des Philistins est totale. Le peuple s’est rassemblé avec Saül afin de les poursuivre et de les tailler en pièces. Cependant il n’est pas animé de l’énergie qu’avaient déployée en pareille circonstance Gédéon et ses compagnons. Ceux-ci allaient après Madian «fatigués mais poursuivant toujours», car ils s’étaient rafraîchis avant d’aller à la bataille (Juges 7:6 jg 7.5-7; 8:4 jg 8.4). Ici, au contraire, Saül a fait défense au peuple de se restaurer en prenant de la nourriture, pendant toute la journée, malgré le rude effort qu’il avait à fournir. Interdiction légale, fruit de l’imagination, qui nous fait penser à tant d’autres inventions humaines en matière de religion! Elle n’entraîne que des conséquences fâcheuses: D’abord la défaite des Philistins est moins grande qu’elle n’eût été avec une armée en pleine possession de ses moyens. D’autre part, le soir venu, lorsque le peuple a enfin la liberté de manger, il est si pressé par la faim qu’il prépare sa viande en tuant les bêtes avec le sang, commettant ainsi un péché mortel (Lévitique 17:10-14 lv 17.10-14). N’était-ce pas autrement grave de désobéir à l’Éternel que de transgresser l’ordonnance charnelle de Saül?

Veillons sur nos paroles et en particulier sur les promesses que nous pouvons faire. Nous avons vu hier les suites malheureuses du serment irréfléchi que Saül avait prononcé. Il a inutilement affaibli son armée, empêché la fin de la poursuite, amené le peuple à transgresser le commandement relatif au sang. Une dernière conséquence – mais qui, pas plus que les précédentes, n’ouvrira les yeux du pauvre roi – va être la condamnation du seul homme de foi précisément: le vaillant Jonathan. Celui-ci se trouve à présent en danger de mort, non par l’épée des Philistins, mais du fait de son propre père! Derrière tout cela nous comprenons que c’est Satan lui-même qui agit. Il tente par ce moyen de se débarrasser de l’homme de Dieu; toutefois l’Éternel ne le permet pas et se sert du peuple pour délivrer Jonathan. Cette scène ressemble à celle qui suivit la défaite d’Aï (Josué 7 js 7.1-26). Mais ici tous les torts sont du côté de Saül dont la folie et l’orgueil aveugle sont manifestés aux yeux de tous. Et loin de compter dorénavant sur l’Éternel qui avait donné la victoire, le roi continue à s’appuyer sur la chair, en mobilisant des hommes forts et courageux pour sa garde personnelle, un recrutement bien différent de celui de David plus tard.

Il recommence, en effet, au chap. 14, mais la première expérience n’a pas été perdue pour Jonathan. Il dit au jeune homme qui portait ses armes: «Viens, et passons jusqu’au poste des Philistins qui est là, de l’autre côté; mais il n’en dit rien à son père», car la foi n’attend aucun secours du monde. Il se sépare, par son action individuelle, du monde politique et religieux; religieux, car le sacrificateur, l’arche. l’éphod, l’autel, étaient avec Saül. Mais la foi a le secret de Dieu, que n’ont ni Saül, ni sacrificateur, ni peuple. Jonathan garde son secret pour lui, ne pouvant dépendre de l’homme, quel qu’il soit. D’autre part, il s’associe en pensée et dans toute son action, avec Israël. Saül faisait appel aux «Hébreux» (13:3); Jonathan dit: «L’Éternel les a livrés en la main d’Israël» (v. 12). Jonathan est en grand progrès dans ce chapitre. Sa confiance est en Dieu seul, nullement en lui-même. C’est une grande foi, mais il faut chercher le secret de sa force dans sa séparation individuelle.

Le résultat de la foi de Jonathan est que l’Éternel sauve et opère une grande délivrance en Israël; le résultat de l’ordonnance de Saül est que le peuple fut accablé et très fatigué. L’ordonnance charnelle ne tarde pas à porter ses conséquences: le jeûne et la fatigue imposés au peuple l’amènent à transgresser les premiers principes de la parole de Dieu; il égorge sur le sol le menu et le gros bétail et les mange avec le sang. Saül voudrait bien que les choses n’allassent pas si loin et qu’Israël ne se mît pas en contradiction avec l’ordonnance divine. « Vous avez agi infidèlement », dit-il; « ne péchez pas contre l’Éternel en mangeant avec le sang ». Mais peut-il, en cherchant à l’atténuer, remédier au mal qu’il a provoqué? Puis, sur le lieu même de cette profanation, Saül bâtit son premier autel à l’Éternel, choisissant pour y rendre culte l’endroit où le Seigneur a été déshonoré! Jonathan n’avait pas entendu le serment que Saül avait fait prêter au peuple; la foi est aussi étrangère aux ordonnances charnelles, qu’à tout le système religieux du monde, aussi continue-t-elle son œuvre dans la liberté de l’Esprit, et, profitant des encouragements que Dieu lui donne, elle boit du torrent par le chemin (Ps. 110).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Jonathan attaque un poste de Philistins :

-1 S 14.1, 6, 27, 43, 49 Un jour, Jonathan, fils de Saül, dit au jeune homme qui portait ses armes: Viens, et poussons jusqu’au poste des Philistins qui est là de l’autre côté. Et il n’en dit rien à son père. 6 Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes: Viens, et poussons jusqu’au poste de ces incirconcis. Peut-être l’Éternel agira-t-il pour nous, car rien n’empêche l’Éternel de sauver au moyen d’un petit nombre comme d’un grand nombre. 27 Jonathan ignorait le serment que son père avait fait faire au peuple; il avança le bout du bâton qu’il avait à la main, le plongea dans un rayon de miel, et ramena la main à la bouche; et ses yeux furent éclaircis. 43 Saül dit à Jonathan: Déclare-moi ce que tu as fait. Jonathan le lui déclara, et dit: J’ai goûté un peu de miel, avec le bout du bâton que j’avais à la main: me voici, je mourrai. 49 Les fils de Saül étaient Jonathan, Jischvi et Malkischua. Ses deux filles s’appelaient: l’aînée Mérab, et la plus jeune Mical.

De tout ce qui précède, nous notons que Jonathan qui reçoit les secours préparés de Dieu pour la fatigue de la lutte et s’en prévaut, ne blâmerait-il pas ce qui paralyse le peuple, cette ordonnance néfaste, même sortie de la bouche de son père : « Mon père a troublé le pays ». Oui, l’intervention de la chair n’est qu’un trouble et une entrave à la victoire. Saül commence par décréter de poursuivre les Philistins de nuit, afin de les détruire entièrement. Le sacrificateur qui précédemment avait retiré sa main, a cependant le courage de dire: « Approchons-nous ici de Dieu ». Saül interroge l’Éternel qui ne lui répond pas. Dieu permet que tout, dans cette aventure, porte ses conséquences extrêmes et soit conduit pour l’humiliation de Saül. Il demande « un sort parfait »; il le reçoit enfin, mais la réponse condamne toute l’action du roi. Saül, lui, n’y voit autre chose que la condamnation de Jonathan! C’est ainsi que la chair interprète la parole de Dieu. L’Éternel garde son serviteur fidèle, tandis que le roi selon la chair est jugé. Le peuple délivre Jonathan, parce qu’il reconnaît qu’il a opéré avec Dieu. L’homme charnel est capable d’un certain héroïsme pour maintenir sa religion et les ordonnances qu’il a établies. On le verra peut-être, comme ici, ne pas épargner ses plus proches, mais au fond ce n’est qu’un effort de Satan pour anéantir les serviteurs de Dieu. Dieu veille sur les siens et les sauve, en leur faisant rendre témoignage par la bouche même de l’assemblée d’Israël, dont l’autorité s’affirme ainsi contre les prétentions de la chair. Malgré tout cela, Dieu agit sans se lasser par le moyen de Saül, selon la promesse qu’il avait faite, et cela n’empêche pas Saül de continuer à compter sur la chair pour battre les Philistins: « Quand il voyait quelque homme fort et quelque homme vaillant, il le prenait auprès de lui ». Tout ce chapitre nous a donc enseigné que la chair et la foi, loin de se prêter mutuellement aide et secours, ne peuvent qu’entrer en conflit et en opposition l’une avec l’autre. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Deuxième faute de Saül après sa victoire sur Amalek. »1 S.15

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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