Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de 1 S.1 et suivants. En effet, nous abordons aujourd’hui les livres de Samuel. Cependant l’époque des juges n’est pas terminée et nous en verrons deux encore: Éli et Samuel, avant le début de la période des rois. Comme Il l’a fait pour Samson, Dieu commence par nous présenter la famille dans laquelle va naître Samuel. Elkana était un Lévite (1 Chroniques 6.33-38) qui habitait la montagne d’Éphraïm. Il avait deux femmes: Peninna et Anne. Ce n’était pas selon la pensée de Dieu, et voyez quelles en sont les conséquences dans cette maison: de continuelles disputes, au point que Peninna peut être appelée la rivale d’Anne. Au lieu de consoler celle-ci parce qu’elle n’a pas l’enfant qu’elle désire, Peninna ne cesse de la «harceler sans cesse». Des ennemis dans une famille? Quelle tristesse! Où en sont nos rapports entre frères et sœurs?

Chaque année Elkana montait avec sa famille à Silo, le lieu où l’Éternel avait mis la mémoire de Son nom. Là se trouvait l’arche avec les sacrificateurs. Anne, cette fois, y apporte son chagrin et l’expose à Dieu dans la prière. N’était-ce pas ce qu’elle avait de mieux à faire? Imitons-la, au lieu de répondre à ceux qui peuvent nous causer de la peine. Nous aurons affaire au «Dieu de toute consolation» (2 Corinthiens 1:3 2cr 1.3-4).

Dieu ne répond pas aux prières qui ont pour objet notre propre satisfaction (Jacques 4:3 jq 4.1-6). Au contraire quand notre but est Sa gloire, Il ne manque jamais de nous exaucer (Jean 14:13 j 14.12-17). C’est le cas d’Anne. Elle a demandé un fils, non pas pour le garder égoïstement auprès d’elle mais afin qu’il devienne un serviteur de Dieu «pour tous les jours de sa vie». C’est aussi le plus cher désir des parents chrétiens, que leurs enfants, dès leur jeune âge, soient consacrés au Seigneur Jésus. Telle a été sans doute pour plusieurs d’entre nos jeunes lecteurs la prière de leurs parents dès avant leur naissance. Mais la réponse dépend aussi de votre désir personnel. Si vous avez, comme Samuel, une maman pieuse qui jour après jour vous a présenté au Seigneur, vous êtes privilégié, mais aussi bien responsable.

Anne a exposé sa requête à Dieu «par la prière et la supplication», comme y exhorte Philippiens 4:6 ph 4.5-7. Mais elle a aussi réalisé le verset précédent en répondant avec douceur à Éli qui l’a injustement accusée d’être ivre. Maintenant elle n’a plus le même visage. La paix de Dieu remplit son cœur (Philippiens 4:7 ph 4.5-7) avant même la réponse qui ne tardera pas. «Dieu a exaucé» sera le nom du petit Samuel.

Anne a ceci de remarquable, que son caractère est celui du croyant dans tous les âges. Son nom signifie «grâce»; mais avant de répondre à ce nom, elle représente la chair incapable de porter du fruit pour Dieu. Il faut toujours commencer par là. La parole de Dieu nous enseigne que l’homme naturel a deux caractères: méchanceté et incapacité, et la loi n’a pas d’autre but que de nous en convaincre. Mais il nous est plus facile de nous confesser coupables que d’admettre notre incapacité, car avouer l’impuissance de notre chair est profondément humiliant pour nous. Anne sentait cela, mais ce n’était pas toute son épreuve. Comme jadis Sara, elle était en butte à la haine et au mépris de l’épouse selon la chair. Celle-ci était en pleine prospérité, car Peninna «avait des enfants» quand Anne n’en avait point; mais la haine de la première était d’autant plus forte que l’amour de leur époux se reportait sur la femme misérable et stérile.

La pauvre Anne était pleine d’amertume et pleurait abondamment. Une ressource lui restait: porter son affliction devant l’Éternel. Le cœur de Dieu seul pouvait lui répondre en grâce; elle se présente donc devant Lui à Silo. Une nouvelle épreuve l’y attend. Elle y rencontre le manque d’intelligence du chef spirituel de son peuple qui, confondant l’action de l’Esprit de Dieu avec celle de la chair, la croit ivre quand elle est angoissée. Quelle souffrance! En elle-même toute ressource lui manque; le cœur du monde lui est hostile; ceux qui portent le nom de l’Éternel la jugent et ne la comprennent pas! Comment manger et boire et se réjouir, quand l’unique désir de son âme n’a pas trouvé de réponse? Elle ne tient pas d’avoir ce fils pour elle-même; elle est toute disposée à le «donner à l’Éternel pour tous les jours de sa vie», à faire de lui un naziréen pour Dieu; mais ce qu’il lui faut, c’est une marque de la faveur de Dieu, c’est la «grâce!» Dieu lui a-t-il donné ce nom en vain, à elle, la femme stérile? La grâce seule lui reste, et c’était le point auquel il lui fallait arriver.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Anne au temple de Silo :

-Jg 9.5 Il vint dans la maison de son père à Ophra, et il tua ses frères, fils de Jerubbaal, soixante-dix hommes, sur une même pierre. Il n’échappa que Jotham, le plus jeune fils de Jerubbaal, car il s’était caché.

-1 S 1.2 Il avait deux femmes, dont l’une s’appelait Anne, et l’autre Peninna; Peninna avait des enfants, mais Anne n’en avait point.

-2 S 6.23 Or Mical, fille de Saül, n’eut point d’enfants jusqu’au jour de sa mort.

-2 R 4.14 Et il dit: Que faire pour elle? Guéhazi répondit: Mais, elle n’a point de fils, et son mari est vieux.

De tout ce qui précède, nous notons qu’Éli a assez de conscience, car il est après tout un vrai serviteur de Dieu, pour que le langage de la vérité s’impose à lui et le fasse revenir de son impression première. Il bénit Anne de la part de Dieu: «Va en paix; et que le Dieu d’Israël t’accorde la demande que tu lui as faite!» Immédiatement la foi d’Anne s’empare de la grâce avant d’en avoir reçu les effets. Elle «s’en alla son chemin; et elle mangea, et elle n’eut plus le même visage». Cette assurance de la foi suffit à fortifier son cœur et à la combler d’une joie qui se manifeste aux yeux de tous. Elle est maintenant remplie de reconnaissance. Il ne lui suffit pas d’avoir trouvé l’allégresse et le repos après l’angoisse. Que rendra-t-elle à Dieu pour un si grand bienfait? Ce qu’elle Lui avait promis au v. 11: une consécration complète de son fils, une vraie séparation pour Lui. Exaucée par le don de Samuel, elle ne retire pas son offre: «Qu’il paraisse devant l’Éternel et qu’il habite là pour toujours». Cette humble femme du Lévite apporte au Seigneur un sacrifice coûteux «trois jeunes taureaux, un épha de farine et une outre de vin» – mais qui n’est rien en regard du don de Samuel. Elle se sépare de son fils unique, donné par Dieu même, de celui qu’elle avait «demandé à Dieu», montrant ainsi que pour elle Dieu a plus de prix que ce fils tant désiré. Puissions-nous avoir une telle foi! En vue de la manifester, Dieu met nos cœurs à l’épreuve. Comme pour Anne, cette épreuve ne sera pas, tout d’abord, un sujet de joie, mais d’amertume et de tristesse, mais ensuite elle portera un fruit paisible de justice à ceux qui sont exercés par son moyen. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Cantique d’Anne. »1 S.2

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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