Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jg 18.1 et suivants. En effet, la propre volonté et l’esprit d’idolâtrie manifestés dans la maison de Michée ont contaminé une tribu entière, comme notre chapitre nous le relate. Il en est toujours ainsi. Avant de se répandre et de troubler le peuple de Dieu, le mal a commencé par germer dans les familles.

Le lot des Danites ne leur était pas encore échu en ces jours-là, nous apprend le verset 1. Alors, au lieu de consulter l’Éternel et de s’attendre à Lui, ils décident dans leur impatience de choisir eux-mêmes un héritage. Esprit d’indépendance! Et aussi, choix d’une solution facile. Nous nous souvenons que les fils de Dan s’étaient laissé repousser dans la montagne (ch. 1 v. 34 jg 1.33-36). Au lieu de s’emparer de ce qui leur était destiné et qui était à leur portée, mais qui exigeait l’énergie de la foi, ils entreprennent une expédition à l’autre bout du pays. Peut-être faisons-nous comme eux plus souvent que nous ne le pensons. Le Seigneur nous a préparé un service dans notre entourage. Mais nous reculons devant les exercices de foi et les combats que nous demanderait ce service.

Et nous préférons une action plus spectaculaire dans la direction que nous avons choisie nous-mêmes. Ce chapitre nous présente les rapports de l’une des tribus avec le système religieux dont nous avons vu l’établissement au chap. 17. Dan s’était montré la plus faible des tribus d’Israël. Repoussé dans la montagne par les Amoréens (1:34), et manquant de foi pour s’emparer de son héritage, il envoie cinq hommes en reconnaissance pour lui chercher la part qui lui manquait encore. Laïs, ville tranquille et prospère, était située à l’extrémité nord de Canaan, éloignée des Sidoniens auxquels elle se rattachait, et sans commerce avec personne.

Cette ville offre à Dan une conquête sans gloire, mais lui présente en outre tout ce que le cœur naturel peut désirer. «C’est un lieu», disent les envoyés, «où rien ne manque de tout ce qui est sur la terre» (v. 10). À part la perversité, Laïs, comme Sodome avant sa destruction, ressemblait à un jardin de l’Éternel; conquête digne d’un Lot et non d’un Abraham, qui tente la tribu de Dan affaiblie et relâchée. Dan avait un combat à livrer, une victoire à gagner dans ses propres limites, sur l’Amoréen de la vallée; ce combat lui coûte trop cher; il lui préfère une conquête sans péril, remportée au bout de la terre, loin des yeux des témoins de l’Éternel, et de l’endroit où se trouve l’ennemi réel, laissé, sans mot dire, en possession du vrai héritage de Dan.

En route, ces cinq hommes rencontrent le lévite dans la maison de Michée et lui demandent: «Qui t’a amené ici, et que fais-tu par ici, et qu’as-tu ici?» (v. 3). Ces questions auraient dû ouvrir les yeux du lévite, si des questions en étaient capables. Que pouvait-il répondre, en effet? Sa volonté l’avait amené, car il cherchait à s’établir; il faisait ce que Michée lui avait dit de faire; il avait de l’argent, une paye. Autant de caractères du clergé, qui peut subsister entièrement sans Dieu, dépendre des hommes et travailler en vue d’un salaire.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Les Danites changent de territoire :

-Dt 1.38 Josué, fils de Nun, ton serviteur, y entrera; fortifie-le, car c’est lui qui mettra Israël en possession de ce pays.

-Jos 1.6 Fortifie-toi et prends courage, car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner.

-Jos 12.6 Moïse, serviteur de l’Éternel, et les enfants d’Israël, les battirent; et Moïse, serviteur de l’Éternel, donna leur pays en possession aux Rubénites, aux Gadites, et à la moitié de la tribu de Manassé.

-Jos 14.2 Le partage eut lieu d’après le sort, comme l’Éternel l’avait ordonné par Moïse, pour les neuf tribus et pour la demi-tribu.

De tout ce qui précède, nous notons que c’est auprès d’un homme comme Michée que les hommes cherchent une direction pour leur marche, aussi reçoivent-ils la réponse qu’ils désirent: «Allez en paix, le chemin où vous marchez est devant l’Éternel». À cette fausse prétention d’être l’oracle du peuple, il faut mêler le nom de l’Éternel, sous peine de n’être pas le clergé. Plus tard, la tribu de Dan revenant en armes, son premier soin est de s’emparer en passant des dieux de Michée et d’accaparer son sacrificateur. Ils font miroiter devant ses yeux l’avancement qu’il aura: «Vaut-il mieux pour toi d’être sacrificateur de la maison d’un homme seul, ou d’être sacrificateur d’une tribu et d’une famille en Israël?» Il est appelé à une position plus influente et plus lucrative. La volonté de Dieu n’entre pour rien dans les pensées du sacrificateur. Son cœur se réjouit d’être appelé à un nouveau poste; prenant «l’éphod, et les théraphim, et l’image taillée, il s’en alla au milieu du peuple». Il emporte avec lui ses idoles, et c’est avec celui que les hommes appellent «leur sacrificateur», que l’idolâtrie prend au milieu de Dan un caractère officiel. Michée court après les ravisseurs: «Vous avez pris», leur dit-il, «mes dieux que j’ai faits, et le sacrificateur, et vous vous en êtes allés; et que me reste-t-il?» Quelle parole! On lui avait pris sa religion et son clergé, et il ne lui restait rien! Un homme de foi n’aurait pu ressentir la perte de ces choses; il lui serait resté Dieu lui-même, sa Parole, la sacrificature de Dieu, et la maison de Dieu à Silo. Les fils de Dan vont leur chemin, frappent Laïs, s’emparent de la ville, et «l’appellent du nom de Dan, d’après le nom de Dan, leur père». Le nom de Dan a plus d’importance pour eux que le nom de l’Éternel. Tel est, en quelques mots, le sombre tableau de l’histoire religieuse d’Israël. Tâchons de rester avec Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le crime des Benjamites de Guibéa. » Jg 19

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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