Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jg 15.1 et suivants. En effet, un peu plus tard, c’est son beau-père qui le trahit (ch. 15 v. 2). Le monde est toujours trompeur, toujours décevant. S’il nous arrive comme à Samson de lui faire confiance, ou de nous mêler à ses joies, nous connaîtrons d’amères déceptions. Dieu garde Son serviteur en lui évitant ce mariage avec une Philistine. Mais tout le souci et le tourment qu’il s’attire lui auraient été évités s’il avait écouté ses parents. Et Dieu n’aurait pas manqué de lui fournir une autre «occasion contre les Philistins».

Israël est tombé au plus bas. Non seulement il ne souffre nullement de la domination des Philistins, mais il est gêné par le libérateur que Dieu lui a donné. Les hommes de Juda montent pour lier Samson et s’en débarrasser. «Ne sais-tu pas que les Philistins dominent sur nous?» Cela revenait à lui dire: Nous sommes satisfaits comme cela. Pourquoi viens-tu nous attirer des difficultés? Mais voilà l’occasion fournie à Samson! Il rompt les cordes neuves et, tout seul, remporte une éclatante victoire. Comme l’aiguillon de Shamgar (ch. 3 v. 31 jg 3.31), la mâchoire d’âne est une arme méprisable. Elle souligne que la victoire vient de Dieu seul.

Samson fait l’expérience qu’après le combat, il a besoin de l’eau que Dieu donne. En réponse à sa prière, elle jaillit pour lui du rocher, ce rocher qui parle toujours du Christ (1 Corinthiens 10:4 1cr 10.1-6). Dieu nous donnera de même, si nous les Lui demandons, les ressources fraîches et vivifiantes de Sa Parole que l’Esprit adapte à nos besoins. Sa victoire sur le lion avait procuré à Samson de la nourriture; après celle-ci Dieu lui donne à boire. Les victoires que le Seigneur nous accordera, si nous nous attendons à Lui, seront toujours l’occasion de fortifier et de rafraîchir nos âmes en jouissant de Son amour. Nous avons vu ce qu’est le nazaréat. L’histoire de Samson nous montre que c’est en lui que consiste notre force spirituelle. Christ seul a pleinement réalisé son nazaréat, une séparation morale absolue, tout le long de sa vie ici-bas, et le réalise encore dans le ciel où il reste le vrai Nazaréen «séparé des pécheurs».

Samson, le Naziréen, n’est guère un type de Christ que dans sa mission (13:5); en réalité, il est plutôt le type du témoignage que rend l’Église de Dieu dans la séparation du monde, la puissance de l’Esprit et la communion avec le Seigneur. L’histoire de cet homme de Dieu, quoique remplie d’actes de puissance, est cependant l’un des plus tristes récits que renferme la Parole. Samson (l’Église aussi formée sur le Christ monté en haut) aurait dû être un vrai représentant de séparation pour Dieu. Hélas! il n’en fut rien. C’est en le comparant avec celui de Christ, que l’insuffisance du nazaréat de Samson nous frappe.

Christ, le vrai Nazaréen, a rencontré Satan sous deux formes: au désert, comme le serpent rusé et séducteur, et à la fin de sa carrière, comme le lion rugissant qui déchire et dévore. Au désert, le Seigneur ayant pour armes, contre les séductions de l’ennemi, la parole et la dépendance complète de Dieu, a remporté la victoire. Samson rencontre, au commencement de sa carrière, le serpent qui cherche à le séduire dans la personne d’une fille des Philistins. Il est dit deux fois qu’elle «plut à ses yeux» (v. 3, 7). Il eut, dès lors, la pensée de s’unir à cette femme qui appartenait au peuple oppresseur d’Israël. C’est ainsi que l’individu ou l’Église se manifestent, quand ils sont aux prises avec le séducteur; Satan qui n’avait rien en Christ, trouve facilement en nous des cœurs qui lui répondent. Par les yeux, nos cœurs sont attirés vers l’objet que Satan nous présente et trouvent du plaisir à l’acquérir. Cela ne signifie nullement que nous devions tomber. Si de tels objets plaisent à nos yeux, la grâce, et la Parole qui nous révèle cette grâce, peuvent nous garder. Malgré les tendances de son cœur, Samson, protégé par la grâce providentielle de Dieu, n’a jamais épousé la fille des Philistins.

Le désir de Samson montrait que la parole de Dieu n’avait pas sa valeur pour lui. Ses parents, connaissant moins bien que lui les conseils, mais mieux que lui la parole de Dieu, lui disent: «N’y a-t-il pas de femme parmi les filles de tes frères, et dans tout mon peuple, que tu ailles prendre une femme d’entre les Philistins, les incirconcis?» (v. 3) En effet, la parole de Dieu était claire à ce sujet: «Tu ne t’allieras point par mariage» avec ces nations, «tu ne donneras pas ta fille à leur fils, et tu ne prendras pas leur fille pour ton fils; car ils détourneraient de moi ton fils, et il servirait d’autres dieux» (Deut. 7:3). Pourquoi Samson n’y prenait-il pas garde? Christ, le Nazaréen parfait, reconnaissait l’autorité absolue des Écritures et se nourrissait de chaque parole sortie de la bouche de Dieu. La Parole n’ayant pas sa valeur pour Samson, il s’engage sur une pente qui ne peut le mener qu’à une chute. Dans la vie de Samson, trois femmes marquent les trois étapes qui le conduisent à la perte de son naziréat. La première plut à ses yeux; il conclut une liaison momentanée avec la seconde (16:1), et il aima la troisième (16:4). Quand son cœur est lié, la dernière heure de son naziréat a sonné.

Samson se laisse lier par eux; c’est aussi l’histoire de la chrétienté. Le peuple de Dieu a fait au Saint Esprit ce que Juda fit à Samson. Sa puissance les gêne; ils ne veulent pas de la liberté que l’Esprit leur apporte. Ils entravent son action et le lient avec leurs méthodes nouvelles, semblables aux cordes neuves dont Juda liait son libérateur, tout en lui disant: «Certainement nous ne te tuerons pas». Samson aurait pu faire tout autre chose que ce qu’il a fait; ces misérables entraves, il l’a bien prouvé plus tard, n’étaient que des toiles d’araignées pour lui. L’homme fort se moquait de leurs cordes neuves, mais il consent à se laisser lier. Quelle responsabilité pour ces 3000 de Juda qui appréciaient si peu le don que Dieu leur avait fait! Quelle honte pour eux! Certes, la honte n’est pas pour Samson. Si quelque chose jette un opprobre mérité sur les chrétiens liés au monde, c’est l’entrave mise à la libre action du Saint Esprit parmi eux, parce qu’elle les gêne et qu’ils ne savent qu’en faire.

Mais, au moment donné, la puissance de l’Esprit brise toutes les entraves. «L’Esprit de l’Éternel le saisit; et les cordes qui étaient à ses bras devinrent comme de l’étoupe qui brûle au feu, et ses liens coulèrent de dessus ses mains» (v. 14). Alors Dieu se sert d’un ossement qui traînait sur les champs, d’une misérable mâchoire d’âne, pour remporter une victoire signalée, et ce lieu est appelé Ramath-Lékhi, du nom de l’instrument méprisable employé dans ce combat. Entre les mains de l’Esprit de Dieu, nous sommes de pareils instruments, mais il plaît au Seigneur d’associer nos noms à sa victoire, comme si la mâchoire d’âne avait fait «un monceau, deux monceaux».

Versets compilés pour votre édification

La vengeance de Samson :

-Gn 8.22 Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point.

-Ex 23.16  Tu observeras la fête de la moisson, des prémices de ton travail, de ce que tu auras semé dans les champs; et la fête de la récolte, à la fin de l’année, quand tu recueilleras des champs le fruit de ton travail.

-Dt 24.16 On ne fera point mourir les pères pour les enfants, et l’on ne fera point mourir les enfants pour les pères; on fera mourir chacun pour son péché.

-Rt 1.22 Ainsi revinrent du pays de Moab Naomi et sa belle-fille, Ruth la Moabite. Elles arrivèrent à Bethléhem au commencement de la moisson des orges.

De tout ce qui précède, nous notons qu’après sa victoire, Samson «eut une très grande soif». L’activité du croyant n’est pas tout; le combat ne désaltère pas. Il fallait à Samson quelque chose qui répondît à ses besoins personnels, sinon, dit-il, «je mourrais de soif et je tomberais entre les mains des incirconcis». Si nous ne voulons perdre le fruit du combat, il nous faut employer la parole de Dieu pour nous rafraîchir et non pas seulement pour la lutte. Dans son extrémité, Samson crie à l’Éternel qui lui fait trouver une source rafraîchissante sortant d’un rocher fendu par la main de Dieu. Le rocher, partout et toujours, c’est Christ. «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive». Retournons à Christ après le combat; sa Parole nous rafraîchira. Samson a conscience des dangers qui suivent immédiatement la victoire. Le fait que Dieu «a donné par la main de son serviteur une grande délivrance», devient l’occasion de nous faire tomber personnellement «entre les mains des incirconcis», si notre âme ne cherche pas immédiatement son refuge, son rafraîchissement et sa force auprès des eaux de la grâce, dont Christ est le distributeur. Dans ce jour béni, Samson réalisa ces deux choses, une grande activité dans le combat pour les autres et à l’égard de lui-même une humble dépendance de Dieu pour profiter des ressources qui sont en Christ. La première partie de l’histoire de Samson se termine par ces mots: «Et Samson jugea Israël, aux jours des Philistins, vingt ans». Elle contient, malgré tous les manquements que nous avons signalés, l’approbation de Dieu sur la carrière publique de son serviteur. Le chapitre qui suit nous montre la perte de son naziréat. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Samson échappe aux Gazites en enlevant les battants de la porte de Gaza. » Jg 16

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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