Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jg 4.1 et suivants. En effet, au Nord du pays l’ennemi d’autrefois s’est reformé. Sous le même nom: Jabin; dans la même capitale: Hatsor (voir Josué 11:1 js 11.1-6). Et il opprime Israël pendant 20 ans. Veillons à ne pas perdre le fruit des victoires de ceux qui nous ont devancés. Il faut combattre tout à nouveau, et Débora, une femme prophétesse, « une mère en Israël » (ch. 5 v. 7 jg 5.6-9), va être employée par l’Éternel pour juger et délivrer le peuple. Jeunes filles croyantes, ne pensez pas que vous êtes mises de côté dans les services de l’Assemblée. Certes il ne convient pas à la femme « d’user d’autorité sur l’homme», ni de prendre la parole en public (1 Timothée 2:12 1tm 2.11-12; 1 Corinthiens 14:34 1cr 14.34-35). Mais combien de chrétiennes ont obtenu, ne serait-ce que par leurs prières, de remarquables délivrances!

Débora appelle Barak, mais celui-ci manque de courage. Il a besoin de s’appuyer sur quelqu’un. Sa confiance en Dieu n’est pas suffisante pour se passer de tout secours humain (lire Ps. 146:3, 5 ps 146.3-7). Notre courage dépend toujours de la mesure de confiance que nous avons dans le Seigneur. Si nous en manquons, faisons comme les apôtres au chapitre 4 des Actes. Ils demandent à Dieu «toute hardiesse» (verset 29 ac 4.29-31) et, par l’Esprit, la reçoivent (verset 31 ac 4.29-31).

Sisera s’est enfui à pied; ses 900 chars de fer ne lui ont été d’aucun secours. Il a cru trouver asile dans la tente du Kénien. Mais c’est la mort qu’il y a rencontrée par la main de Jaël, femme de foi. Elle est intéressante, cette famille du Kénien. Hobab, son ancêtre, avait jadis refusé d’accompagner Israël (Nombres 10:29-30 nb 10.29-32). Mais par la suite ses descendants suivirent le peuple (ch. 1 v. 16 jg 1.16), et c’est pour prendre part à présent à ses combats et à son triomphe.

Barak survenant, trouve son ennemi anéanti par une femme, perdant ainsi, comme l’en avait prévenu Débora, une partie de l’honneur de la victoire. Eh bien, Dieu discerne la foi où nous n’en voyons guère briller! Le nom de Barak figure dans la liste des fidèles témoins du chapitre 11 des Hébreux (v. 32 hb 11.32-34). Quelle grâce! Le peu que le Seigneur nous permet de faire pour Lui, tout mêlé souvent de sentiments humains, ce peu a du prix pour Lui, et Il s’en souviendra. Il est bien loin, le jour où tout le peuple chantait sur le rivage de la mer Rouge. Dans ce temps de faiblesse, nous n’entendons que deux voix, celles de Débora et de Barak, un homme et une femme de foi. Mais leur cantique n’est pas moins triomphant. Il commence par célébrer l’Éternel à qui revient la gloire de la victoire.

Jusqu’ici le jugement de Dieu avait livré les Israélites infidèles entre les mains des ennemis du dehors; une nouvelle infidélité porte pour le peuple des conséquences plus graves encore. Un terrible adversaire, Jabin, roi de Canaan, qui régnait à Hatsor (v. 2), asservit Israël et l’opprime avec neuf cents chars de fer. Au chap. 11 de Josué, nous trouvons un ancêtre de ce Jabin avec des chars de guerre et la même capitale. En ce temps-là, Israël, sous l’action puissante de l’Esprit de Dieu, comprit qu’il ne pouvait y avoir aucun rapport quelconque entre lui et Jabin. Il l’anéantit, après avoir brûlé ses chars au feu et détruit sa capitale. En effet, quelle relation le peuple de Dieu pouvait-il avoir avec le monde politique et militaire, dont le domaine devait être rayé de la carte de Canaan? Hélas! tout est changé maintenant; Israël infidèle est tombé sous le gouvernement du monde. On voit l’ennemi d’autrefois ressuscité de ses cendres, Hatsor réédifié dans les limites de Canaan, l’héritage du peuple devenu le royaume de Jabin!

L’histoire de l’Église nous offre un fait semblable: d’abord, une position d’entière séparation du monde et, par conséquent, nulle pensée de souffrir que ce dernier prît une part dans le gouvernement de l’Assemblée. Un jour, l’état charnel de l’assemblée de Corinthe l’avait conduite sur cette pente. Quelqu’un d’entre eux, lorsqu’il avait une affaire avec un autre, était entré en procès devant les incrédules et non devant les saints (1 Cor. 6). «Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde?» dit l’apôtre; et, les reprenant, il ajoute: «Je parle pour vous faire honte!» Mais quel chemin l’Église a-t-elle suivi dès lors? Actuellement, c’est le monde qui la gouverne. «Je sais», dit le Seigneur à Pergame, «où tu habites, là où est le trône de Satan» (Apoc. 2:13). Même aux jours du grand réveil de la Réformation, on vit les saints recourir aux gouvernements du monde et s’appuyer sur eux. Aujourd’hui, les chrétiens persécutés, au lieu de se réjouir dans les souffrances pour Christ, revendiquent la protection des chefs et des puissants d’ici-bas. Le jugement sur le Hatsor de Josué, n’est plus qu’un souvenir. Israël a servi les dieux des Cananéens, après avoir pris leurs filles pour femmes, et donné ses filles à leurs fils (3:5-6). Cette alliance a porté ses fruits: Jabin opprime le peuple, forcé, bon gré mal gré, de souffrir son gouvernement.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Débora et Barak :

Faire le mal

-Jg 2.11 Les enfants d’Israël firent alors ce qui déplaît à l’Éternel, et ils servirent les Baals.

-Jg 4.1 Les enfants d’Israël firent encore ce qui déplaît à l’Éternel, après qu’Éhud fut mort.

-Jg 6.1 Les enfants d’Israël firent ce qui déplaît à l’Éternel; et l’Éternel les livra entre les mains de Madian, pendant sept ans.

-Jg 10.6 Les enfants d’Israël firent encore ce qui déplaît à l’Éternel; ils servirent les Baals et les Astartés, les dieux de Syrie, les dieux de Sidon, les dieux de Moab, les dieux des fils d’Ammon, et les dieux des Philistins, et ils abandonnèrent l’Éternel et ne le servirent plus.

De tout ce qui précède, nous nous demandons si l’acte de Héber pouvait-il être un acte de foi?  Nous ne le pensons pas. Car il se séparait du peuple humilié, agissait comme s’il secouait de ses épaules la responsabilité du triste état d’Israël. Bien plus, il était en paix avec l’ennemi avoué de son peuple, et il avait fait en sorte de ne pas être inquiété par Jabin. Mais une faible femme demeurait sous la tente de Héber. Celle-là ne voulait pas d’une sécurité achetée à ce prix et ne reconnaissait pas l’alliance avec l’ennemi de sa nation. Son cœur était sans partage avec Israël. Barak remporte la victoire, et Debora, la femme de foi, cette mère en Israël, n’y joue aucun rôle. L’armée de Sisera est défaite; le chef lui-même, obligé de s’enfuir à pied, arrive à la tente de Jaël, croyant y trouver une demeure hospitalière. Jaël le cache; il demande à boire de l’eau, elle lui donne du lait, une meilleure boisson. Elle ne le traite pas, dès le début, comme un ennemi et use de grâce envers lui, mais en présence de l’ennemi de son peuple, elle est impitoyable. Son instrument pour délivrer Israël ne vaut pas même celui de Shamgar, car elle n’a d’autres armes que les outils d’une femme qui garde la tente. C’est avec eux qu’elle porte le coup fatal à la tête de l’ennemi. Comme Debora, comme toute femme de foi, Jaël ne s’écarte en rien des limites de son domaine. Elle exerce son ministère vengeur dans l’intérieur de sa demeure avec les armes que la tente peut lui fournir et remporte la victoire dans cette étroite enceinte; car la femme aussi doit combattre l’ennemi, mais à la place et avec les armes spéciales que Dieu lui désigne. La foi brille ici chez les femmes. Jaël ne cherche pas un aide comme le fit Barak, elle ne dépend que de l’Éternel. Le secret de son action est entre elle et Dieu. Elle se sert de ses propres armes aussi bien qu’un homme saurait s’en servir; un seul tremblement de sa main aurait pu tout compromettre. Seule, car son mari, son protecteur naturel, est absent; seule, mais avec l’Éternel, elle combat sous sa tente, unie de cœur aux troupes rangées d’Israël. Aussi Debora, dans son cantique, dira d’elle: «Bénie soit, au-dessus des femmes, Jaël, femme de Héber, le Kénien! Qu’elle soit bénie au-dessus des femmes qui se tiennent dans les tentes! » Barak arrive, entre et voit la victoire de Jaël. Quel sentiment d’humiliation n’a pas dû éprouver ce capitaine, en voyant l’honneur rendu par Dieu à une femme dans un chemin où lui, chef et juge, n’avait pas voulu marcher! Oui, honneur à ces femmes! Dieu se servit d’elles pour réveiller les fils de son peuple au sentiment de leur responsabilité, car une fois réveillés, « ils retranchèrent Jabin, roi de Canaan. » Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le cantique de Débora ». Jg 5

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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