Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jg 3.1 et suivants. En effet, dans ce livre des Juges, nous verrons constamment le même «cycle» se reproduire: Le peuple commence par abandonner l’Éternel. Celui-ci emploie alors des ennemis pour réveiller sa conscience. Enfin Israël crie vers Dieu qui, plein de compassion, le délivre en lui donnant un libérateur, un juge (voir aussi Psaume 107:6, 13, 19, 28 ps 107.4-32). Ce cycle, hélas, se répète trop souvent dans la vie de chacun de nous. Quand, oubliant le Seigneur, nous subissons l’influence du monde, Il se sert parfois, pour nous réveiller, de l’inimitié de celui-ci.
Le v. 2 nous rappelle de quelle manière Dieu nous tient en état d’alerte et nous exerce à combattre. Il laisse subsister des ennemis expressément dans ce but. Une préparation militaire comporte nécessairement des exercices et des manœuvres sans lesquels un soldat serait inapte à faire la guerre le moment venu. Combattre le bon combat de la foi est une exhortation permanente pour le chrétien (1 Tim. 6:12 1tm 6.11-12). Car la foi possède une double certitude: la première, que le monde est son ennemi; la seconde, que le monde est un ennemi vaincu. «J’ai vaincu le monde» est la dernière parole du Seigneur aux siens avant la croix. Notre foi doit s’en emparer pour triompher à son tour (Jean 16:33 j 16.33; 1 Jean 5:4, 5 1j 5.2-5).
Le «bâton» que Dieu emploie maintenant pour discipliner Son peuple, c’est Moab, cette même nation que l’Éternel avait jadis empêchée d’obtenir la malédiction d’Israël de la bouche de Balaam. 18 ans s’écoulent avant que le peuple retourne à l’Éternel; précédemment 8 ans avaient suffi (verset 8). Dans Sa miséricorde, Il leur suscite un Sauveur: Éhud le Benjaminite.
Éhud a «une parole de Dieu» pour Églon roi de Moab. Cette parole solennelle n’est autre que son épée à double tranchant, signifiant la mort pour le méchant. L’Épître aux Hébreux compare la Parole de Dieu, vivante et opérante, à une épée à deux tranchants (Hébreux 4:12 hb 4.12-13). Bienfaisante aujourd’hui pour celui qui se laisse sonder par son moyen, elle condamne et fera périr ceux qui n’auront pas cru (Apocalypse 19:13-15 ap 19.11-16).
L’arme de Shamgar, c’est encore la Parole de Dieu, mais cette fois telle que le monde la voit: un instrument sans aucune valeur apparente. Pourtant cette arme a une grande puissance et suffit à délivrer de nouveau Israël.
Faiblesse de l’homme (Éhud était gaucher), faiblesse de l’instrument (l’aiguillon de Shamgar), l’une et l’autre font ressortir la puissance de Dieu qui délivre ceux qui crient vers Lui.
Nous l’avons vu, il est très important de comprendre que, l’Église ayant été infidèle à l’appel de Dieu, la possibilité d’une restauration d’ensemble n’existe pas pour elle ici-bas. Les réveils mêmes que Dieu produit, faussent parfois, à cet égard, les pensées des chrétiens, surtout quand ils appartiennent à l’une de ces restaurations partielles créées par l’Esprit de Dieu. Des regards bornés, un cœur souvent étroit, habitués à n’embrasser et à n’aimer de l’Église que ce qui nous concerne immédiatement — un esprit sectaire qui nous fait appeler Église les misérables systèmes que les hommes ont substitués à l’édifice de Dieu, sont autant de raisons qui nous empêchent de nous rendre compte de l’état réel de l’Assemblée dans ce monde. Or pour tout chrétien habitué à dépendre de la parole de Dieu, c’est un fait indiscutable que nos jours sont des jours mauvais, dans lesquels le mystère d’iniquité agit déjà, car il y a déjà plusieurs antichrists, et l’apostasie finale se prépare. Mais un autre fait tout aussi absolu, c’est que Dieu est fidèle et qu’il ne se laissera jamais sans témoignage. Il se sert même du mal, comme nous l’avons vu au chap. 2, pour apporter aux siens des bénédictions nouvelles. N’est-il pas toujours le Dieu qui employa Satan comme un instrument, pour amener Job dans la lumière de sa présence?
De même, dans ce livre des Juges, Dieu emploie l’oppression méritée de l’ennemi pour produire des réveils en Israël. Un mot les introduit tous: «Ils crièrent à l’Éternel». La chrétienté de nos jours discute sur les «moyens à employer pour produire des réveils». Il n’en existe qu’un seul: – le sentiment de la misère du monde, du pécheur ou de l’Église, qui porte l’âme travaillée à s’adresser à Dieu. «Et ils crièrent à l’Éternel». Alors l’Éternel leur envoie des libérateurs. Du chap. 3° au 16°, le livre des Juges va nous présenter ces réveils et leurs divers caractères.
Demandons à Dieu des Othniel pour le temps où nous vivons, mais plutôt soyons nous-mêmes des Othniel, par une consécration véritable au Seigneur dans notre vie privée, par un désir croissant de nous approprier les choses célestes, par la réalisation de ces choses, et nous serons des instruments bien utiles au Maître et préparés pour toute bonne œuvre.
Othniel meurt; Israël retourne au mal et oublie l’Éternel. Le Dieu qui avait fortifié Othniel contre l’ennemi, fortifie maintenant Églon, roi de Moab, en jugement contre Israël. Églon et ses alliés s’emparent de la ville des palmiers (cf. 1:16; Deut. 34:3), de Jéricho, non pas sous les traits de la ville maudite, mais dans son caractère de bénédiction pour Israël. De son côté, Israël déchu se sert de l’instrument libérateur que Dieu allait employer, pour envoyer par lui un présent à Églon, scellant ainsi son asservissement au monde, qu’il cherche à se rendre propice. Combien de dons qui, de nos jours, sont des instruments dociles pour garder les enfants de Dieu sous la domination du monde! Mais Éhud est fidèle; il se fait faire une épée à deux tranchants. C’est son premier acte et sa seule ressource. Il en est de même du chrétien en un temps de ruine; son épée à deux tranchants, sa première, sa seule arme offensive, est la parole de Dieu (Héb. 4:12; Apoc. 1:16; 19:15; Éph. 6:17). Cette épée était longue d’une petite coudée; oui, l’arme d’Éhud était courte, mais proportionnée à son office. C’était une épée éprouvée pour pénétrer dans les entrailles de l’ennemi de Dieu et lui donner la mort.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Les aventures des juges :
Colère de Dieu
-Jg 2.14 La colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. Il les livra entre les mains de pillards qui les pillèrent, il les vendit entre les mains de leurs ennemis d’alentour, et ils ne purent plus résister à leurs ennemis.
-2 S 24.1 La colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. Il les livra entre les mains de pillards qui les pillèrent, il les vendit entre les mains de leurs ennemis d’alentour, et ils ne purent plus résister à leurs ennemis.
-1 R 14.15 L’Éternel frappera Israël, et il en sera de lui comme du roseau qui est agité dans les eaux; il arrachera Israël de ce bon pays qu’il avait donné à leurs pères, et il les dispersera de l’autre côté du fleuve, parce qu’ils se sont fait des idoles, irritant l’Éternel.
-1 R 15.30 à cause des péchés que Jéroboam avait commis et qu’il avait fait commettre à Israël, irritant ainsi l’Éternel, le Dieu d’Israël.
De tout ce qui précède, nous notons qu’après Éhud, il y eut Shamgar, fils d’Anath, qui remporta une victoire signalée sur les Philistins. Et lui aussi sauva Israël. L’épée d’Éhud était puissante, mais courte; Shamgar délivre au moyen d’une arme qui ne semble nullement appropriée à cet office, instrument méprisable qui ne peut servir, en apparence, qu’à aiguillonner des êtres sans intelligence! Sans prétendre découvrir ici des types ou des allégories, tendance qui offre plus d’un danger dans l’enseignement, rapprochons l’aiguillon de Shamgar de l’épée d’Éhud. Nous avons une arme, la Parole; elle est la seule, sous des aspects divers, dont l’homme de foi se serve pour le combat. Pour le monde intelligent et incrédule elle est comme un aiguillon à bœufs, bonne, tout au plus, pour les femmes et les enfants, et les gens sans éducation, car elle est remplie de contes et de contradictions. Eh bien! sous cette forme qu’on méprise, Dieu l’emploie à gagner la bataille. Car quand la foi s’en sert, elle trouve une arme où le monde ne voit que folie, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. Oui, sans doute, elle est faite pour les inintelligents et s’applique à leurs besoins et à leur marche, mais ce même aiguillon peut tuer six cents Philistins. Usons donc de la Parole telle que Dieu nous la confie, mais souvenons-nous qu’elle n’a d’effet qu’entre les mains de la foi, et quand l’âme y a trouvé pour elle-même la communion avec Dieu, la connaissance de Christ, et, avec elle, la bénédiction, la joie et la force. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Débora la prophétesse et Barak chef de l’armée délivrent Israël du joug des Cananéens ». Jg 4
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.