Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 24.1 et suivants. En effet, Josué convoque tout Israël et commence par rappeler les grands moments de son histoire. Il est pour cela nécessaire qu’il remonte à un lointain passé, non seulement par une référence flatteuse à Abraham dont Israël se réclamait volontiers (Jean 8:33, 39 j 8.31-40), mais jusqu’au père de celui-ci, Térakh qui avait servi des idoles. Josué veut leur dire par là: l’idolâtrie n’est pas seulement le propre des populations arriérées qui vous entourent: elle est dans votre nature. Vous n’êtes pas meilleurs que les autres. Encore une fois, laissons parler l’épître aux Éphésiens: «Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le cours de ce monde… et nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres». (Éph. 2:1-3 ep 2.1-10).
Si nous nous sommes reconnus parmi ces misérables trouvés «au-delà du Fleuve», servant les idoles de ce monde, relisons et admirons maintenant ce qu’a fait pour les siens le Dieu «qui est riche en miséricorde» (Éph. 2:4… ep 2.4-10). Car nous sonderons les profondeurs de la grâce de Dieu dans la mesure où nous comprendrons à quel point nous en avions besoin. Les adieux de Josué au peuple nous font penser à ceux de Paul aux anciens de l’assemblée d’Éphèse (Act. 20:17… ac 20.17-36). Le fidèle apôtre rappelle lui aussi la grâce et la puissance de Dieu qui donne un héritage à tous les sanctifiés (Act. 20:32 ac 20.17-36). Il souligne la responsabilité qui s’ensuit et exhorte à prendre garde, à veiller… (Act. 20. 28, 31 ac 20.17-36). Et il peut invoquer son propre exemple: il a servi le Seigneur (Act. 20. 19ac 20.17-36 ) et il n’a d’autre désir que d’achever ce service reçu de lui (Act. 20:24 ac 20.17-36). C’est aussi la conclusion de Josué. Son ministère paraît terminé. «Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel» , déclare-t-il pourtant dans une inébranlable décision de cœur. Ce «moi et ma maison nous servirons» ne répond-il pas d’une manière toute naturelle au «tu seras sauvé toi et ta maison» d’Actes 16 v. 31 ac 16.25-34? Le croyant et les siens sont sauvés pour servir. Imitons Stéphanas et sa famille qui s’étaient consacrés au service des saints (1 Cor. 16:15 1cr 16.15-18).
Car à l’exhortation de Josué, à l’exemple qu’il donne personnellement, Israël répond par une prompte profession de foi. Il s’engage à servir l’Éternel. Mais les bonnes intentions ne suffisent pas. Et le v. 16 montre leur aveuglement, car les dieux étrangers sont toujours là, (v. 23) en sorte que Josué est obligé de leur dire tant qu’il en est ainsi: «vous ne pourrez pas servir l’Éternel» (v. 19). «Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres», confirme le Seigneur (Luc 16:13 lc 16.9-13). Car les bonnes dispositions d’Israël dureront tant qu’il aura de pieux conducteurs: Josué, Eléazar, Phinées… (comp. 2 Chron. 24:2 2ch 24.1-4). C’est l’occasion de nous interroger une fois encore: Sommes-nous attachés à Christ par une foi vivante et personnelle? Ou bien nous sommes-nous contentés jusqu’ici de suivre par entraînement et imitation ceux qui nous ont enseignés? Dans ce cas, que ferons-nous quand ils nous auront quittés?
Josué termine sa course. Fidèle conducteur, il a marché dans le désert la marche de la foi. Il a combattu ensuite le combat de la foi. Nous avons reconnu en lui quelques traits du grand Conducteur, du Vainqueur du monde, du Chef de la foi, de celui qui l’accomplit pleinement. Demandons à Dieu qu’il nous apprenne, dans la marche comme dans le combat, à fixer les yeux sur Jésus (Héb. 12:2 hb 12.1-3). Dans ce chapitre, Dieu, par la bouche de son serviteur, récapitule toutes ses voies de grâce envers Israël, depuis l’appel d’Abraham jusqu’à la pleine possession de Canaan. Si le peuple eût été sage, touché de cette miséricorde infatigable et se défiant de lui-même, il eût dit à l’Éternel: Que ta grâce, ta grâce seule, continue à nous garder et à nous conduire. Mais sa folie le fait se tenir aux principes de la loi; il se confie en lui-même et dit: «Nous servirons l’Éternel».
Le fait que Dieu termine cette histoire par la manifestation de sa grâce, a aussi de l’importance pour nous. Car introduits dans les lieux célestes pour en jouir, c’est de sa grâce que Dieu nous entretient, et par elle qu’il affermit nos cœurs. Mais pour bien la comprendre, il faut que notre état nous soit pleinement révélé. Il en est ainsi des voies de Dieu, car c’est parvenu en Canaan, qu’Israël apprend à connaître pour la première fois (v. 2) l’idolâtrie de ses pères, la ruine totale de la souche dont il était sorti et son éloignement complet de Dieu. Il en est de même pour nous. La ruine du premier homme ne nous apparaît dans son entière réalité que lorsque nous sommes complètement délivrés. Trop peu de chrétiens comprennent cette vérité, hélas! parce qu’il y en a peu qui jouissent des bénédictions de Canaan, de leur place glorieuse en Christ. Le fils prodigue savait déjà bien des choses, quand il était en chemin pour retourner vers son père; son péché, son état misérable, ne lui étaient nullement inconnus; mais, quand il fut introduit dans la maison du père, il entendit pour la première fois ces mots: «Mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé». De même, c’est après notre introduction dans les bénédictions spirituelles, que l’épître aux Éphésiens nous dit: «Lorsque vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés».
Tout le commencement de notre chapitre nous parle, comme je l’ai dit, des voies de Dieu en grâce envers son peuple terrestre. En Abraham (v. 3), nous trouvons l’élection, l’appel, la foi, et les promesses qui se concentrent sur Isaac. En Jacob et Ésaü (v. 4), nous trouvons le libre choix de la grâce. En Égypte (v. 5), Israël apprend à connaître le pardon; à la mer Rouge (v. 6), la délivrance. C’est la grâce encore (v. 7) qui le soutient dans le désert, qui lui fait passer le Jourdain (v. 11), qui l’introduit en Canaan (v. 13).
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Alliance solennelle à Sichem :
Idolâtrie, exemples
-Ex 32.4 Il les reçut de leurs mains, jeta l’or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent: Israël! voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte.
-Nb 25.2 Elles invitèrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux.
-Jg 3.7 Les enfants d’Israël firent ce qui déplaît à l’Éternel, ils oublièrent l’Éternel, et ils servirent les Baals et les idoles.
-1 R 12.32 Il établit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qui se célébrait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l’autel. Voici ce qu’il fit à Béthel afin que l’on sacrifiât aux veaux qu’il avait faits. Il plaça à Béthel les prêtres des hauts lieux qu’il avait élevés.
De tout ce qui précède, nous notons que la présence des ennemis ne fait que mettre en lumière la puissante grâce de Dieu en faveur de son peuple. L’Égyptien qui le retenait esclave est jugé; détruit à la mer Rouge, quand il s’oppose à la délivrance du peuple; l’Amoréen qui habitait en dehors des limites du Jourdain et cherchait à s’opposer à leur passage, est vaincu; Balak, l’ennemi subtil qui, par le moyen de Balaam, essaie d’engager Dieu à détourner sa face de son peuple, est rendu confus et doit entendre des bénédictions sortir de la bouche qu’il appelait à maudire. Enfin, toutes les nations fuient devant Israël, comme chassées par les frelons, sans que le peuple ait besoin de son épée et de son arc. Une grâce si merveilleuse devait engager la nation à suivre l’Éternel. Et nous? n’avons-nous pas reçu une grâce plus grande encore? «Dieu a fait connaître ses voies à Moïse et ses actes aux enfants d’Israël». Leur a-t-il révélé ses conseils? Non, cela nous était réservé. Dieu nous a fait part de ses desseins les plus secrets, de ses desseins éternels à l’égard de Christ; il a fait de nous ses confidents! Quelle grâce! Mais Israël n’a pas perdu confiance en lui-même. «Nous le servirons», répond-il. Et cependant son histoire était là pour l’instruire. «Ôtez», dit Josué, «les dieux que vos pères ont servis de l’autre côté du fleuve et en Égypte» (v. 14); ces dieux étaient donc parmi eux. Puis, quant à Canaan, il ajoute: «Si vous abandonnez l’Éternel et si vous servez les dieux étrangers». Ils ne les ôtèrent jamais, ces dieux! L’idolâtrie remplit toute leur histoire. Dieu les laisse aller, et leur ruine devient complète. Leur seule ressource était la grâce; ils n’en ont pas voulu, et une grande pierre, image de la loi, reste moralement dressée, en témoignage et en jugement contre eux, jusqu’à ce qu’Israël redevienne un objet de grâce. En effet, Dieu ne s’arrête pas au jugement. Ses voies rétributives passeront; toute l’histoire de la responsabilité prendra fin, mais une chose demeure éternellement: la grâce; la grâce qui nous a préconnus, prédestinés, appelés, justifiés et glorifiés! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Victoires des tribus de Juda et Siméon sur les Cananéens. » Jg 1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.