Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 20.1-2 et suivants. En effet, de l’autre côté du Jourdain, trois villes de refuge pour le meurtrier ont déjà été établies par Moïse (Deut. 4:41-43 dt 4.41-43). Trois autres le sont à présent dans le pays même, au nord, au centre et au midi. Chacune d’elles est située sur une montagne (ch. 20 v. 7), nous rappelant cette parole du Seigneur Jésus: «Une ville située au sommet d’une montagne ne peut pas être cachée» (Matt. 5:14 mt 5.13-16). Vue de tous et en particulier du malheureux coupable qui courait pour s’y réfugier, la cité de refuge était un rappel constant de la grâce de Dieu. La première de ces villes, Kédesh se trouvait en Galilée, contrée chère à tout enfant de Dieu. C’est là que Jésus de Nazareth a vécu 30 années, là qu’il a servi, guéri, enseigné les disciples et les foules. Sichem en Éphraïm est souvent identifiée avec cette «ville de la Samarie, nommée Sichar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph» (et de ce fait incluse dans le lot d’Éphraïm fils de Joseph: ch. 24 v. 32 js 24.29-33). Elle aussi évoque le divin Voyageur, lassé du chemin, qui s’assit un jour auprès de sa source (Jean 4:5… j 4.4-10). Enfin Hébron, citadelle de la mort vaincue, qui devient lieu d’asile, haute retraite.

Car les types de l’Ancien Testament nous présentent souvent, dans leur application au chrétien, des contrastes plutôt que des rapprochements. Il en est ainsi des villes de refuge. Ce serait un rapprochement bien maigre et bien imparfait que de faire, à leur propos, allusion à la croix de Christ. L’application immédiate de ce type, comme le savent sans doute la plupart d’entre nous, est, en effet, plutôt historique et prophétique. Le meurtrier involontaire préfigure Israël, meurtrier de Christ par ignorance. C’est de ce peuple que le Seigneur Jésus dit sur la croix: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font». Ils n’avaient pas connu le jour de leur visitation. Il en fut de même de Paul: «Miséricorde m’a été faite, parce que j’ai agi dans l’ignorance, dans l’incrédulité» (1 Tim. 1:13).

Mais, dans un autre sens, les Juifs, chefs et peuple, étaient des meurtriers volontaires, rejetant délibérément et avec connaissance de cause, Dieu et son Christ. «Celui-ci est l’héritier», disent-ils, «venez, tuons-le, et possédons son héritage» (Matt. 21:38). «Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous» (Luc 19:14). Or il nous est dit que le meurtrier volontaire devait être mis à mort. Ce jugement, comme plusieurs prophéties relatives aux Juifs, a reçu un accomplissement partiel par la ruine de Jérusalem. Le roi irrité, «ayant envoyé des troupes, a fait périr ces meurtriers-là et brûler leur ville». Mais ce jugement du meurtrier volontaire, indûment recelé dans la ville de refuge (voyez Deut. 19:11-12), est, en réalité, encore à venir.

Les Juifs, depuis le rejet du Messie, sont gardés durant les temps actuels sous les soins providentiels de Dieu, loin de leur héritage, et, comme l’a dit un autre, «pour ainsi dire, sous les yeux des serviteurs de Dieu qui, comme les Lévites, n’ayant point d’héritage, leur servent de refuge, comprenant leur position, et les reconnaissant comme étant sous la garde de Dieu». Mais les meurtriers volontaires seront tirés de là pour tomber entre les mains du vengeur. Liés à l’antichrist, ils deviendront les tristes objets du jugement divin.

Quant aux meurtriers involontaires, ils pourront rentrer dans leur portion et dans leur héritage, lors du changement de sacrificature (Jos. 20:6; Nomb. 35:28); c’est-à-dire lorsque la sacrificature de Christ selon le type d’Aaron, aura fait place à la sacrificature éternelle selon l’ordre de Melchisédec. Cette signification connue des villes de refuge, sur laquelle je ne m’arrête qu’en passant, est intéressante à suivre dans ses détails; mais je reviens au contraste que présente ce type quand on le compare avec la position chrétienne en Héb. 6.

L’Israélite, meurtrier involontaire, type du peuple dans son état actuel, s’enfuyait dans une ville de refuge, avec l’espérance très incertaine d’échapper au vengeur du sang et de pouvoir un jour rentrer dans son héritage. Il était gardé loin de cet héritage jusqu’à ce que le souverain sacrificateur mourût, type, comme nous l’avons dit, de la fin de la sacrificature aaronique de Christ. Même dans la ville de refuge, sa sécurité et sa réintégration étaient encore soumises à toutes sortes de circonstances qui rendaient sa position très précaire. Elles dépendaient: l° du vengeur du sang. L’homicide s’éloignait-il un instant seulement du territoire de la ville, le vengeur aux aguets avait droit de l’atteindre (Nomb. 35:26-28); 2° des anciens de la ville (Josué 20:4); 3° du jugement de l’assemblée (v. 6; Nomb. 35:12, 24, 25); 4° du souverain sacrificateur (v. 6), avant lequel l’homicide lui-même pouvait mourir. N’êtes-vous pas frappés de l’incertitude des meilleures ressources que la loi pouvait offrir ici aux moins coupables en Israël? Voyons maintenant les ressources de la grâce en Héb. 6:18-20: Le chrétien, sorti du judaïsme, s’enfuyait aussi de devant le jugement prêt à tomber sur ce peuple, mais non pas avec une espérance incertaine; il s’enfuyait dans le but de saisir l’espérance proposée.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Les villes de refuge :

-Ex 21.13 S’il ne lui a point dressé d’embûches, et que Dieu l’ait fait tomber sous sa main, je t’établirai un lieu où il pourra se réfugier.

-Nb 35.6 Parmi les villes que vous donnerez aux Lévites, il y aura six villes de refuge où pourra s’enfuir le meurtrier, et quarante-deux autres villes.

-Dt 4.42 afin qu’elles servissent de refuge au meurtrier qui aurait involontairement tué son prochain, sans avoir été auparavant son ennemi, et afin qu’il pût sauver sa vie en s’enfuyant dans l’une de ces villes.

-Jos 20.2 Parle aux enfants d’Israël, et dit: Établissez-vous, comme je vous l’ai ordonné par Moïse, des villes de refuge,

De tout ce qui précède, nous notons que cette espérance du chrétien n’est pas de rentrer peut-être une fois dans la jouissance d’un héritage terrestre. Non, cette espérance, nous la saisissons, nous l’avons, elle est l’héritage actuel de nos âmes. Or, si elle n’est pas incertaine, elle n’est pas vague non plus. Notre espérance est personnifiée, pour ainsi dire. C’est un Christ céleste, le grand sujet de l’épître aux Hébreux, un Christ en contraste avec tout ce que la terre pouvait offrir de meilleur, un Christ homme dans la gloire, qui est l’accomplissement de tous les conseils et de toutes les promesses de Dieu. Ce Christ-espérance est une ancre sûre et ferme de l’âme; notre espérance est solidement amarrée à un roc immuable. Rien d’incertain; celui qui l’a saisie ne peut être désormais ni ballotté, ni jeté à la dérive des «doctrines diverses et étrangères». Mais cette espérance fait plus: elle nous introduit actuellement dans la présence même de Dieu, dans le sanctuaire. Elle entre, est-il dit, jusqu’au dedans du voile, où nous trouvons un Jésus qui y est entré comme précurseur pour nous. Déjà nous y entrons en paix, en attendant de recevoir l’héritage assuré que nous posséderons bientôt. Pour entrer, nous n’avons pas besoin, comme le pauvre meurtrier involontaire, que la sacrificature aaronique de Christ ait pris fin, car nous sommes liés d’une manière immuable à Celui qui est «devenu souverain sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec», et qui l’est en vertu de l’œuvre qui nous a acquis un salut éternel! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les 48 villes données aux Lévites ». Jos 21

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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