Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 12.1 et suivants. En effet, le livre de Josué se divise en deux parties de chacune douze chapitres. La première, que nous terminons aujourd’hui, retrace la conquête de Canaan par Israël; la seconde (ch. 13 à 24) décrit principalement le partage du pays entre les tribus. La conclusion de la première partie: «et le pays se reposa de la guerre» (ch. 11 v. 23 js 11.21-23), est suivie au ch. 12 de la longue énumération des rois abattus. Deux l’ont été de l’autre côté du Jourdain: Sihon et Og; 31 ont été vaincus dans le pays même. Il est encourageant de voir Dieu faire lui-même cette récapitulation. C’est la preuve qu’il n’a perdu le souvenir d’aucune victoire que nous avons remportée avec le Seigneur et sait ce que chacune représente d’efforts, de renoncements. Courage donc, soldats de Jésus Christ! Dans nos combats, un souverain Arbitre «marque les points» sans erreur possible: le roi de Hébron, un; le roi de Jarmuth, un; le roi de Lakis, un

Que le Seigneur nous fasse la grâce d’être, chacun à son poste, de fidèles combattants! Le moment viendra bientôt de déposer les armes pour goûter près de Jésus le repos céleste. Oui, qu’il nous soit permis de dire alors avec l’apôtre: «j’ai combattu le bon combat», et de recevoir la couronne promise «à celui qui vaincra» (2 Tim. 4:7 2tm 4.5-8; Apoc. 2 et 3 ap 2.1-3.22).

Avec ce chapitre, nous entrons dans la seconde partie du livre. La première, chap. 1-11, nous a entretenus des victoires de Josué (type de Christ dans la puissance de l’Esprit au milieu des siens), procurant à Israël l’entrée en possession des choses promises. Dans le cours de ses victoires, l’armée de l’Éternel (et Josué lui-même, envisagé non plus comme type, mais comme homme sujet à l’infirmité) a fait sans doute bien des expériences de sa faiblesse, et ces expériences ne peuvent manquer, du moment que nous entrons en scène comme instruments de la puissance divine. Mais le point capital présenté dans le livre de Josué, c’est la grâce donnant la victoire à Israël pour l’établir en Canaan, et non pas la responsabilité du peuple une fois établi. Ce côté de l’histoire d’Israël commence plutôt avec les Juges; aussi quel contraste entre ces deux livres!

Quelle fraîcheur et quelle force dans celui de Josué, où la puissance de l’Esprit de Christ agit librement dans des vases faibles, mais remplis de cette puissance; quel déclin soudain et complet dans les Juges, quand une génération se lève, qui n’avait pas connu Josué, et qui était livrée à sa responsabilité pour garder ce que Dieu lui avait confié! L’histoire de l’Église nous offre les mêmes phénomènes. Lisez la première épître aux Thessaloniciens, puis passez à la lecture des sept églises de l’Apocalypse, et vous avez la différence entre l’œuvre parfaite, établie de Dieu au commencement, œuvre de puissance qui répand autour d’elle tout le parfum de son origine, et l’œuvre confiée aux mains de l’homme et devenue comme telle l’objet du jugement de Dieu. Le chap. 11 se termine par ces mots: «Et le pays se reposa de la guerre» (v. 23).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Conflit des Éphraïmites avec Jephté :

L’esprit de revanche, manifesté

-1 Rois 19.2 Jézabel envoya un messager à Élie, pour lui dire: Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de chacun d’eux!

-Esth 3.6 mais il dédaigna de porter la main sur Mardochée seul, car on lui avait dit de quel peuple était Mardochée, et il voulut détruire le peuple de Mardochée, tous les Juifs qui se trouvaient dans tout le royaume d’Assuérus.

-Ac 5.33 Furieux de ces paroles, ils voulaient les faire mourir.

Ac 23.12 Quand le jour fut venu, les Juifs formèrent un complot, et firent des imprécations contre eux-mêmes, en disant qu’ils s’abstiendraient de manger et de boire jusqu’à ce qu’ils eussent tué Paul.

De tout ce qui précède, nous notons qu’après la victoire, la paix; il en est toujours ainsi. Dieu ne nous donne pas seulement la victoire; il nous fait jouir de ses fruits. Si nous avons marché fidèlement sous la conduite de l’Esprit, dans le chemin du combat, nous trouvons au bout la jouissance paisible de nos biens célestes, cette récompense spirituelle de la fidélité, que nous présentent en type les chapitres qui vont nous occuper. Ce qui se réalisait pour le peuple tout entier (voyez aussi chap. 21:44), se réalise de même pour le croyant individuellement. Il est dit après la victoire de Caleb (chap. 14:15): «Et le pays se reposa de la guerre». Bien-aimés, la lutte dans laquelle vous êtes engagés, vous décourage-t-elle? Seriez-vous tentés de jeter bas les armes? Dites-vous: C’est trop pour moi? – N’avez-vous pas compris que la lutte a pour but de vous conduire à ce moment béni, où Dieu dira: «Et le pays se reposa de la guerre?» La seconde partie du livre (chap. 13-24) traite du partage du pays. Après la victoire, la possession. Trente-trois rois, dont deux au-delà du Jourdain, sont tombés devant le chef de l’armée de l’Éternel. Dieu tient compte à son peuple des victoires qu’il lui a données. Tout ce que la grâce a produit en nous, tout ce que la foi a conquis, le Seigneur l’attribue à la foi. Autre vérité: il n’énumère nos victoires que lorsque le combat est terminé. Tant qu’il n’a pas atteint le but, le croyant ne doit pas être occupé de ses progrès. L’apôtre dit: «Oubliant les choses qui sont derrière». La course n’est pas le moment pour s’y arrêter; tout regard porté en arrière, tandis qu’il avait à tendre avec effort en avant, était pour l’apôtre, non seulement du temps perdu, mais une chose mauvaise, en ce qu’elle divisait les pensées, les affections et le but du cœur, et empêchait le croyant de «faire une seule chose» (Phil. 3:13, 14). Ah! quand le but sera atteint, il sera temps d’énumérer nos victoires, et Dieu ne nous en laissera pas le soin; lui-même les comptera. Courons, en attendant, pour atteindre Christ; combattons pour remporter le prix. La fin du combat est proche. D’autres déjà nous ont devancés. Puissions-nous dire comme eux: «J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi». Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les territoires restant à conquérir ». Jos 13

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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