Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Jos 1.1 et suivants. En effet, le livre de Josué nous fait entrer avec Israël dans le pays de la promesse pour en prendre possession. Un nouveau conducteur remplace Moïse: Josué que nous connaissons pour l’avoir vu, jeune homme, combattant (Ex. 17:9, 10 ex 17.9-13), apprenant (Ex. 33:11 ex 33.7-11), servant (Nomb. 11:28 nb 11.26-30), rendant témoignage (Nomb. 14:6… nb 14.4-10). Formé par les longues années de désert, il est appelé maintenant à de grandes responsabilités. Au moment d’y faire face, il est encore une fois encouragé par l’Éternel (v. 6, 7, 9) et par ses frères (v. 18), avec cette exhortation: «Que ce livre de la Loi (pour nous toute la Parole de Dieu) ne s’éloigne pas de ta bouche, et médite-le jour et nuit…». Tel sera le secret de sa prospérité spirituelle… et de la nôtre (v. 8 fin).
Le livre de Josué illustre les vérités développées dans les «Éphésiens». De même que les fils d’Israël pour la conquête de Canaan, les chrétiens ont des combats spirituels à livrer pour la possession des lieux célestes. Et il leur est dit comme à Josué: «Fortifiez-vous dans le Seigneur… tenez donc ferme…» (Éph. 6:10, 14 ep 6.10-20). Moïse représentait Christ conduisant les siens hors du monde. Josué personnifie l’Esprit de Jésus (c’est le même nom hébreu) les introduisant dans le ciel avec Lui.
Le livre de Josué nous présente, en type, le sujet de l’épître aux Éphésiens. La traversée du désert était arrivée à son terme. Il s’agissait maintenant, pour l’assemblée d’Israël, de passer le Jourdain sous la conduite d’un nouveau guide, et de prendre possession du pays de la promesse en dépossédant les ennemis qui l’habitaient. Il en est de même pour nous. Notre Canaan, ce sont les lieux célestes, où nous entrons dans la puissance de l’Esprit de Dieu qui nous unit avec un Christ mort et ressuscité, et nous fait asseoir en lui dans la gloire, jouissant par anticipation de cette gloire qu’il s’est acquise, dans laquelle il veut nous introduire, et que nous aurons bientôt avec lui. Mais, en attendant, nous avons à livrer le combat de la foi contre les malices spirituelles qui sont dans les lieux célestes, pour nous approprier chaque pouce du terrain que Dieu nous a donné en héritage. La différence entre le type et la réalité, c’est qu’Israël avait terminé la marche du désert avant d’entrer en Canaan, tandis que, pour nous, le désert et Canaan subsistent ensemble. La bénédiction n’en est que plus étendue.
Si le désert nous apprend que nous avons encore besoin d’être «humiliés et éprouvés pour connaître ce qui est en nos cœurs», en réponse à nos infirmités nous y faisons la délicieuse expérience des ressources divines au milieu de cette terre altérée et sans eau: Dieu ouvrant sa main pour nous nourrir de manne, nous désaltérer de l’eau du rocher, et nous faire goûter les ressources inépuisables de sa grâce, car rien n’a manqué à son peuple: «Ton vêtement ne s’est point usé sur toi, et ton pied ne s’est point enflé pendant ces quarante ans» (Deut. 8:4). Mais nous nous trouvons en outre, au même temps, si ce n’est au même moment, dans les pâturages herbeux et les eaux paisibles d’une riche contrée dont nous goûtons les prémices; nous pouvons nous asseoir en paix à la table dressée au delà du Jourdain, et savourer les mets de cette table, en jouissant d’un Christ céleste, assis dans la gloire, à la droite de Dieu.
Après nous avoir présenté le conducteur, le pays, et les qualités morales qu’il faut pour y entrer, la Parole nous parle (v. 10-18) de ceux qui sont appelés à en prendre possession. C’est le peuple, et aussi les Rubénites, les Gadites et la demi-tribu de Manassé. Ces derniers ne refusent pas d’entrer, comme l’avait fait autrefois la génération précédente alors que les espions faisaient fondre leurs cœurs. Ils s’associent au contraire à leurs frères et sont au premier rang pour combattre, mais non pour se mettre en possession du pays. Leur territoire est en deçà du Jourdain. Ce qui le leur avait fait choisir, c’étaient leurs circonstances; ils avaient beaucoup de bétail; le pays était propre à tenir du bétail, s’adaptait à de telles circonstances (Nombres 32:1). Il en est de même d’une foule de chrétiens, et l’on pourrait dire qu’aujourd’hui ce sont plutôt les neuf tribus et demie qui ont élu leur domicile en deçà du Jourdain. Ce qui fait le fond de la vie chrétienne pour la plupart des croyants, ce sont les circonstances de la vie, les besoins de chaque jour, l’abondance ou la disette, les enclos pour leurs troupeaux, ou les villes pour leurs familles. (Nomb. 32:16). Or ces chrétiens ne manquent pas de foi proprement: ils font au contraire l’expérience que le Seigneur peut entrer en grâce dans toutes leurs circonstances, s’y adapter; et qu’il le fait, lui qui est descendu pour apporter la bénédiction divine sur cette terre. Ils n’ont pas un christianisme mondain, mais terrestre. Israël était un type du christianisme mondain, quand il refusait de monter à la «montagne des Amoréens». «Ne serait-il pas bon pour nous de retourner en Égypte? Et ils se dirent l’un à l’autre: Établissons un chef et retournons en Égypte» (Nomb. 14:3, 4), aussi leurs corps tombèrent dans le désert. Les deux tribus et demie sont le type de ceux qui rabaissent le christianisme à une vie de foi pour les circonstances terrestres qu’ils traversent, de ceux qui font leur chose de ces dernières. «Ils avaient beaucoup de bétail». Moïse en est indigné d’abord, mais il les supporte ensuite, voyant que, si leur foi était faible, c’était cependant la foi, et que ces attaches terrestres ne les séparaient pas de leurs frères.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Appel à la méditation, caractéristique de la pensée de l’homme spirituel :
-Jos 1.8 Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras.
-Ps 4.5 Tremblez, et ne péchez point; Parlez en vos coeurs sur votre couche, puis taisez-vous. -Pause.
-Ps 19.15 Reçois favorablement les paroles de ma bouche Et les sentiments de mon coeur, O Éternel, mon rocher et mon libérateur!
-1 Tim 4.15 Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous.
De tout ce qui précède, nous notons qu’avec beaucoup de prétentions à la puissance, on connaît peu de chose au-delà d’un Christ auquel on se confie pour la conduite des détails grands ou petits de la vie journalière. Or on connaît Christ comme Berger; et l’on peut dire: «Ton bâton et ta houlette sont ceux qui me consolent»; mais, même sous ce caractère, combien l’étendue de ses ressources est peu appréciée! S’il nous conduit dans ce monde, ce n’est pas là qu’il nous fait reposer. Les «verts pâturages» et les «eaux paisibles» ne sont, ni l’herbe, ni les enclos, ni les villes du pays de Galaad, mais les gras pâturages du pays de la promesse. Car il est bon de se confier en lui pour toutes choses, et que Dieu nous garde de chercher à amoindrir cette confiance chez les saints; mais savourons ici-bas le bonheur d’entrer là où se trouve un Christ glorifié, d’être attirés hors du monde, arrachés à cette scène, pour être introduits, morts et ressuscités avec lui, dans la Canaan céleste. Là, ce n’est plus «beaucoup de bétail» qui est le motif de la marche; il suffit, non d’arranger sa vie plus ou moins fidèlement d’après ce qu’on possède; mais, ayant tout laissé derrière soi – soi-même avec les «affaires de la vie» – au fond du fleuve de la mort, il s’agit de combattre pour prendre possession de tous nos privilèges en Christ, de les réaliser par la foi, et d’en jouir par la puissance de l’Esprit. Notez bien qu’il faut, bon gré, mal gré, que tous passent le Jourdain. Nos frères combattent avec nous contre l’incrédulité, contre la puissance de Satan qui déploie son efficace dans le monde; mais la mort et la résurrection n’est pour eux qu’un fait (elle l’est pour tous), non une réalisation. Mais il faut que l’âme la réalise pour prendre possession du pays. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Rahab cache les espions à Jéricho ». Jos 2
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.