Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 33.1 et suivants. En effet, sur le point de quitter le peuple, l’homme de Dieu laisse parler ses affections. L’heure n’est plus aux exhortations; il prend congé de ceux qu’il aime et son dernier message est une bénédiction (comp. Luc 24:50 lc 24.50-53). Moïse est le digne représentant d’un Dieu qui «aime les peuples» et tient tous ses saints «dans sa main» (v. 3). Assurance complétée par la promesse du Seigneur Jésus: «Personne ne peut les arracher de la main du Père»! (Jean 10:29 j 10.27-30).

En comparant cette bénédiction de Moïse à celle de Jacob en Gen. 49, nous relevons quelques différences pleines d’instruction pour nous. D’après le témoignage de son propre père, Lévi était un homme violent, cruel. Dieu à cause de la fidélité de ses fils (Ex. 32:26 ex 32.25-29) en fait «l’homme de sa bonté» et lui confie les charges du sanctuaire. De son côté Benjamin était appelé «un loup qui déchire» (Gen. 49:27 gn 49.27). Par grâce, il devient «le bien-aimé de l’Éternel», et ce «loup» va occuper la place de la brebis trouvée, car il est dit: «il habitera entre ses épaules» (v. 12; Luc 15:5 lc 15.1-7). Une transformation aussi complète est produite par l’Évangile en celui qui le reçoit! Ce fut l’expérience d’un Saul de Tarse qui appartenait précisément à cette tribu de Benjamin et qui, d’ardent persécuteur, devint fidèle témoin et serviteur du Seigneur (1 Tim. 1:12-14 1tm 1.12-17).

Tout ce qu’il y a de «plus précieux» doit être pour Joseph, figure de Christ. Cinq fois nous trouvons cette expression. Mais rien n’est «plus précieux» pour le Seigneur Jésus que l’amour de son Église, de son racheté. «Celui qui a été mis à part de ses frères» (Gen. 49:26 gn 49.22-26) reste «à part de ses frères» (v. 16). Au titre de ses souffrances dans la fosse et dans la prison, puis de sa gloire en Égypte, Joseph occupe de droit cette place particulière. C’est celle de Jésus. Personne ne pouvait l’accompagner dans le terrible chemin du Calvaire. Il fut seul sur la croix. Aussi Dieu lui a-t-il donné pour toujours une place à part; il l’a élevé à la plus haute position, il lui a donné «le nom qui est au-dessus de tout nom»; il l’a «oint d’une huile de joie au-dessus de ses compagnons» (Phil. 2:9 ph 2.5-11; Ps. 45:8 ps 45.7-10).

Comme dans un tableau splendide, le règne millénaire de Christ est évoqué par les bénédictions des tribus. Contrairement à celles qu’a prononcées Jacob, elles ne contiennent aucun blâme, aucune restriction. Cette seconde liste comporte toutefois un absent; l’avez-vous remarqué? C’est Siméon, jadis associé à Lévi dans une même condamnation (Gen. 49:5 gn 49.5-7). Lévi, objet de la grâce, est richement béni. Mais Siméon, où est-il? Sérieuse question! Votre nom est-il dans le livre de vie?

«Et c’est ici la bénédiction dont Moïse, homme de Dieu, bénit les fils d’Israël, avant sa mort».

Il est intéressant et consolant de ne voir que bénédiction sans mélange dans les dernières paroles du législateur. Nous nous sommes arrêtés sur les allocutions diverses, les avertissements solennels et pressants qu’il adressait à la congrégation d’Israël; nous avons médité sur ce merveilleux cantique, dans les tons variés duquel nous avons entendu tour à tour l’expression de la grâce et du gouvernement: ici, ce ne sont que paroles les plus douces de bénédiction et de consolation, débordant du cœur même du Dieu d’Israël, et communiquant ses propres pensées d’amour relativement à son peuple, et nous laissant entrevoir son glorieux avenir.

Le lecteur remarquera sans doute une différence accentuée entre ces dernières paroles de Moïse et celles exprimées par Jacob, dans le chapitre 49 de la Genèse. Il est superflu de dire que ces deux passages, écrits par la même plume, sont tous deux divinement inspirés. Aussi, bien que différant, ils ne sont pas en contradiction, car il ne peut y en avoir entre deux passages du Livre de Dieu. C’est là une vérité capitale, un principe fondamental et vital, qui doit être fermement retenu et confessé en toute fidélité par chaque chrétien sincère et pieux, en face de tous les assauts insolents de l’incrédulité.

Nous n’entrerons pas ici dans une comparaison détaillée de ces deux chapitres; nous signalerons seulement le principal point de différence qu’il est facile de saisir à première vue. Jacob rappelle les actes de ses fils, actes souvent hélas! des plus tristes et des plus humiliants; Moïse présente, au contraire, les actes de la grâce divine en eux ou envers eux. Cela explique immédiatement la différence. Les méchantes actions de Ruben, de Siméon et de Lévi, sont rapportées par Jacob, mais entièrement omises par Moïse. Est-ce une contradiction? Non; mais, au contraire, une harmonie divine. Jacob a en vue ses fils, dans leur histoire personnelle, et Moïse dans leurs relations d’alliance avec l’Éternel. Jacob montre les manquements de l’homme, ses infirmités et ses péchés; Moïse fait ressortir la fidélité, la bonté et les compassions de Dieu. Jacob nous parle des actes des hommes et de leur jugement; Moïse présente, lui, les conseils de Dieu et la bénédiction sans mélange qui en découle. Grâce et gloire en soient à notre Dieu! Ses conseils, ses bénédictions et sa gloire sont au-dessus de tous les manquements de l’homme, de son péché et de sa folie. Sa volonté, à la fin s’accomplira tout entière, et pour toujours. Israël et les nations seront alors pleinement bénis, et se réjouiront ensemble de la riche bonté de Dieu. Ils proclameront sa louange d’un rivage à l’autre, et depuis le fleuve jusqu’aux bouts de la terre (voyez Ps 72).

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Moïse (tiré hors de), lévite, chef et législateur d’Israël :

-Dt 33.1 Voici la bénédiction par laquelle Moïse, homme de Dieu, bénit les enfants d’Israël, avant sa mort.

-Mt 17.3 Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, s’entretenant avec lui.

-Ac 7.22 Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres.

-Hb 11.24 C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon,

De tout ce qui précède, nous notons que rien ne peut égaler le prix de la grâce que respirent ces dernières lignes de notre chapitre. Les bénédictions qu’il renferme, comme le cantique du chap. 32, commencent et se terminent avec Dieu et ses voies merveilleuses envers Israël. Cette magnifique conclusion du Deutéronome est réjouissante et rafraîchissante au-delà de toute expression. La grâce et la gloire y brillent d’un éclat tout particulier. Dieu sera encore glorifié en Israël, et Israël sera béni pleinement et à toujours en Dieu. Rien n’y peut mettre obstacle. Les dons et l’appel de Dieu sont sans repentir. Chaque iota ou trait de lettre des précieuses promesses faites à Israël, s’accomplira. Les dernières paroles du législateur le témoignent de la manière la plus claire et la plus certaine; n’eussions-nous même que les quatre derniers versets de ce précieux chapitre, ils suffiraient amplement pour prouver d’une manière incontestable la restauration future, la bénédiction, la prééminence et la gloire des douze tribus d’Israël dans leur propre pays. Mais il est vrai aussi que des bénédictions prononcées sur Israël, le peuple de Dieu d’aujourd’hui peut tirer instruction, consolation et rafraîchissement. Oui, Dieu en soit béni, nous savons ce que c’est que d’être «rassasié de faveurs et comblé de la bénédiction de l’Éternel». Pour nous aussi, «le Dieu d’ancienneté est notre demeure, et au-dessous de nous sont les bras éternels». Nous pouvons dire tout cela et beaucoup plus encore; plus qu’Israël n’a dit ou ne dira jamais. Les bénédictions et les privilèges de l’Église sont célestes et spirituels, ce qui ne nous empêche pas de trouver des consolations dans les promesses faites à Israël. La grande erreur des chrétiens professants est d’appliquer exclusivement à l’Église ce qui concerne, d’une manière évidente, le peuple terrestre de Dieu. C’est pourquoi nous supplions encore une fois le lecteur chrétien d’être en garde contre cette erreur si sérieuse. Il ne doit nullement craindre de perdre aucune de ses bénédictions spéciales, en laissant à la postérité d’Abraham la place et la portion qui lui ont été assignées par les conseils et les promesses de Dieu. Au contraire, ce n’est qu’après avoir clairement saisi et reconnu cette vérité, que nous pouvons faire un usage intelligent des Écritures de l’Ancien Testament. Nous posons comme principe fondamental, qu’il est impossible de comprendre ou d’interpréter l’Écriture, si l’on n’a pas clairement discerné la grande différence qui existe entre Israël et l’Église de Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Mort de Moïse ». Dt 34

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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