Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 22.1 et suivants. En effet, l’Éternel ne condamne pas seulement le mal positif et grossier (ch. 21). Il réprouve toute forme d’égoïsme. Perdre un bœuf ou un âne est signe d’un manque de vigilance (1 Sam. 9:3 1s 9.3-5). Toutefois Dieu en profite pour m’apprendre que je n’ai pas le droit d’être indifférent à ce qui arrive à mon prochain. Il me rappelle que celui-ci est mon frère et m’invite à m’occuper de ce qui lui appartient aussi soigneusement que si c’était à moi. Sans son mouton pour le sacrifice, son bœuf pour labourer, son âne pour porter ses fardeaux, comment un Israélite pouvait-il servir l’Éternel et subsister? Ne ressemblons pas à ces croyants dont Paul déplorait l’absence d’esprit de service: «Tous cherchent leurs propres intérêts…» (Phil. 2:21 ph 2.19-21; lire aussi 1 Cor. 10:24 1cr 10.23-24).
Le v. 5 prend toute sa valeur dans le monde moderne où la femme tend à se faire l’égale de l’homme. C’est renverser l’ordre de Dieu dans la création. De toute manière, même si la portée de telles instructions nous échappe, gardons-nous de «contester» (1 Cor. 11:16 1cr 11.4-16). Les v. 9 à 11 nous rappellent que Dieu ne veut, dans la vie et le témoignage de ses enfants, ni confusion ni mélange des réalités divines avec les principes de ce monde.
On parle beaucoup de la dignité de la nature humaine, et beaucoup de personnes trouvent difficile d’admettre qu’elles seraient vraiment capables de commettre quelques-uns des péchés défendus dans les chapitres dont nous nous occupons, et dans d’autres parties des Écritures; mais nous pouvons être certains que lorsque Dieu nous dit de ne pas commettre tel ou tel péché, c’est parce que nous sommes vraiment capables de le commettre. La sagesse divine n’élèverait jamais une digue s’il n’y avait pas un torrent à contenir. Il n’y aurait nulle nécessité de dire à un ange de ne pas dérober, mais le vol est dans la nature de l’homme, et c’est pourquoi le commandement s’applique à lui. Il en est de même à l’égard de toutes les autres choses défendues; la défense prouve la tendance. Nous devons admettre ce fait ou alors dire, ce qui serait un blasphème, que Dieu a parlé pour rien.
Mais le grand fait qui devait toujours être devant chaque membre de l’assemblée d’Israël, c’était celui de la présence divine au milieu d’eux. Ce fait devait agir sur toutes leurs habitudes et toute leur conduite. «Car l’Éternel, ton Dieu, marche au milieu de ton camp pour te délivrer et pour livrer tes ennemis devant toi; et ton camp sera saint, afin qu’il ne voie parmi toi rien de malséant, et qu’il ne se détourne d’avec toi» (Chap. 23:14).
Le croyant ne manquera pas de saisir la force morale et l’application de ce principe. Nous avons le privilège d’avoir le Saint Esprit habitant en nous, individuellement et collectivement. Nous lisons en 1 Cor. 6:19: «Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous avez de Dieu? Et vous n’êtes pas à vous-mêmes». Ceci est individuel. Chaque croyant est un temple du Saint Esprit, et cette vérité glorieuse et précieuse est la raison de l’exhortation donnée en Éph. 4:30: «N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption».
Non seulement le Saint Esprit habite en chaque croyant individuellement, mais il est aussi dans l’Église collectivement. «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous?» (1 Cor. 3:16). C’est sur ce fait que l’apôtre fonde son exhortation de 1 Thess. 5:19: «N’éteignez pas l’Esprit». Quelle perfection, dans l’Écriture, et comme toutes ses parties se lient entre elles! Le Saint Esprit habite en nous individuellement, par conséquent nous ne devons pas l’attrister. Il habite dans l’assemblée, par conséquent nous ne devons pas l’éteindre, mais lui donner la place qui lui revient et laisser toute liberté à ses opérations. Puissent ces grandes vérités pratiques être enracinées dans nos cœurs, et exercer une plus puissante influence sur notre marche, soit dans la vie privée, soit dans l’assemblée!
Nous citerons maintenant quelques passages des chapitres auxquels nous sommes arrivés, passages qui nous montrent clairement la sagesse, la bonté, la tendresse, la sainteté et la justice qui caractérisaient toutes les dispensations de Dieu envers son peuple. Prenez, par exemple, ce premier paragraphe: «Si tu vois le bœuf de ton frère, ou son mouton, égarés, tu ne te cacheras pas de devant eux: tu ne manqueras pas de les ramener à ton frère. Et si ton frère n’est pas près de toi, ou que tu ne le connaisses pas, tu mèneras la bête dans ta maison; et elle sera chez toi jusqu’à ce que ton frère la cherche, alors tu la lui rendras. Et tu feras de même pour son âne, et tu feras de même pour son vêtement, et tu feras de même pour tout objet perdu que ton frère aura perdu et que tu auras trouvé: tu ne pourras pas te cacher. Si tu vois l’âne de ton frère, ou son bœuf, tombés sur le chemin, tu ne te cacheras pas de devant eux: tu ne manqueras pas de les relever avec lui» (Chap. 22:1-4).
Combien peu la pure semence de la parole de Dieu, la «semence incorruptible» du précieux évangile de Christ est semée dans le champ de la chrétienté de nos jours! Un petit nombre seulement de ceux qui sèment se contentent de s’en tenir à ce que renferme l’Écriture comme matériaux de leur ministère; et ceux qui, par la grâce de Dieu, sont assez fidèles pour le faire, sont considérés comme des hommes qui n’ont qu’une idée, des hommes de la vieille école, étroits et arriérés.
Nous sommes persuadés que tout vrai serviteur de Christ doit être un homme d’une seule idée, et cette idée c’est Christ; il doit appartenir à la plus ancienne école, celle de Christ; il doit être aussi étroit que la vérité de Dieu, et refuser avec la plus grande fermeté de faire un seul pas du côté de ce siècle incrédule. Nous ne saurions douter que les efforts que font les prédicateurs et les docteurs de la chrétienté, pour se maintenir au niveau de la littérature du jour, n’expliquent, en grande mesure, les progrès rapides du rationalisme et de l’incrédulité. Ils se sont écartés de la Sainte Écriture, et ont cherché à orner leur ministère des ressources de la philosophie, de la science et de la littérature. Ils ont pensé plus à l’intelligence qu’au cœur et à la conscience.
Les précieuses doctrines de la Sainte Écriture, le lait pur de la Parole, l’évangile de la grâce de Dieu et de la gloire de Christ, ont été jugés insuffisants pour attirer et conserver de grandes congrégations. Tout comme Israël avait méprisé la manne, s’en était dégoûté, et l’appelait une nourriture légère, de même l’église professante s’est dégoûtée des pures doctrines de ce glorieux christianisme révélé dans les pages du Nouveau Testament, et a soupiré après quelque chose qui plaise à l’intelligence et qui nourrisse l’imagination. Les doctrines de la croix dans lesquelles se glorifiait l’apôtre, ont perdu leur attrait, et quiconque est assez fidèle pour s’en tenir uniquement à ces doctrines dans son ministère, peut être assuré de ne pas être populaire.
Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.
Respecter les biens du prochain :
-Pr 10.12 La haine excite des querelles, Mais l’amour couvre toutes les fautes.
-1 Co 13.1 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.
-Ga 5.13 Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres.
-Ph 1.9 Et ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence
De tout ce qui précède, nous notons que tous les vrais et fidèles ministres de Christ, tous les véritables ouvriers dans sa vigne, s’appliquent à suivre le principe spirituel exposé en Deut. 22:9; qu’ils se refusent résolument à semer «deux espèces de semence» dans la vigne spirituelle; qu’ils se bornent, dans leur ministère, aux «paroles de la foi et de la bonne doctrine», et qu’ils cherchent toujours à «exposer justement la parole de la vérité», afin de n’être pas couverts de honte, mais de recevoir une pleine récompense dans ce jour où l’œuvre de chacun sera éprouvée. Nous pouvons être assurés que la parole de Dieu – la pure semence – est la seule que doive employer l’ouvrier spirituel. Nous ne méprisons point l’instruction, loin de là, nous la considérons comme très précieuse, quand elle est à sa vraie place. Les faits de la science et les ressources d’une saine philosophie peuvent aussi servir à développer et à expliquer les vérités de la Sainte Écriture. Nous voyons le Maître lui-même et ses apôtres, faire usage, dans leur enseignement public, des faits de l’histoire et de la nature; et personne ne songerait à mettre en doute la valeur et l’importance d’une connaissance suffisante des langues originales hébraïque et grecque, pour l’étude particulière et l’exposition publique de la parole de Dieu. Mais admettre tout cela, ne touche en rien le grand principe pratique qui nous occupe, et tous les serviteurs de Christ sont tenus de reconnaître que le Saint Esprit est la seule puissance, et la Sainte Écriture la seule autorité, de tout vrai ministère dans l’Évangile et dans l’Église de Dieu. Si cela était mieux compris et plus fidèlement pratiqué, nous verrions partout, dans la vigne de Christ, un état de choses bien différent. Nous avons traité ailleurs le sujet du «joug mal assorti» : Les Israélites ne devaient pas labourer avec un bœuf et un âne accouplés ensemble, et ils ne devaient pas se vêtir d’un drap tissé de diverses matières, comme de laine et de lin. L’application spirituelle de ces deux défenses est aussi simple qu’elle est importante : Le chrétien ne doit pas s’associer avec un incrédule pour quoi que ce soit, que le lien soit domestique, religieux, philanthropique ou commercial; il ne doit pas non plus se laisser diriger par des principes mélangés. Il faut que son caractère soit formé et que sa conduite soit gouvernée par les principes purs et élevés de la parole de Dieu. Puisse-t-il eu être ainsi de tous ceux qui s’appellent chrétiens! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Lois au sujet des personnes exclues de l’assemblée de l’Éternel ». Dt 23
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.