Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 21.1 et suivants. En effet, voici de nouveau les juges devant un cas embarrassant. Représentons-nous Israël entré dans son pays, habitant ses villes. Un jour un cadavre est découvert dans un champ. Qui est coupable de ce meurtre? Personne ne le sait. Pas question par conséquent de vengeur du sang, ni de ville de refuge! Pourtant il faut un responsable, car tout sang versé doit être vengé (Gen. 9:6 gn 9.1-7). Alors les anciens et les juges, en mesurant, déterminent quelle est la ville la plus proche. C’est sur elle que reposera la culpabilité. Devra-t-elle être détruite? Non! La grâce de Dieu fournit un sacrifice en vertu duquel il peut justement pardonner. Nous avons là une figure de Christ, de son sacrifice, de sa mort. Jérusalem est la cité coupable, «la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés» (Matt. 23:37 mt 23.34-39). Son plus grand crime a été de crucifier le Fils de Dieu. Merveille de la grâce! C’est cette mort qui est devenue le moyen juste par lequel Dieu peut pardonner! En effet dans le sacrifice de la génisse, Jésus est aussi placé devant nous. Celui qui n’a jamais connu le joug du péché (v. 3) est descendu dans la vallée de la mort où coule désormais pour nous le torrent qui ne tarit pas: la grâce éternelle du Dieu sauveur (v. 4).

Grand était le privilège du fils aîné en Israël (v. 17). Mais que dire, en comparaison, de nos avantages si nous sommes enfants de parents chrétiens élevés selon les enseignements de la Parole? N’est-il pas profondément triste de constater que, malgré des privilèges aussi grands, plusieurs ont suivi le chemin du fils indocile et rebelle? Un tel chemin pour le jeune Israélite se terminait par la mort sans rémission. Il devait être lapidé sur le témoignage de ses propres parents. Or cette histoire du fils insensé, ivrogne et débauché, nous la retrouvons en Luc 15 lc 15.11-32 avec une fin bien différente. Le fils prodigue n’était pas meilleur que le fils rebelle de notre chapitre. Mais la grâce le trouva et agit dans son cœur, le poussant à la repentance. Alors au lieu de l’accusation du père, ce sont ses bras ouverts; au lieu de la condamnation inflexible, un plein pardon; au lieu de la mort, la maison paternelle, le festin, la joie. Une autre mort terrible est évoquée par les v. 22 et 23. Et celle-là, c’est le Fils bien-aimé, le Fils obéissant qui l’a subie à notre place! «Maudit soit quiconque est pendu au bois», rappelle Gal. 3:13 gl 3.7-14. Insondable mystère de la croix! Christ y a été fait malédiction pour que la bénédiction promise à la foi parvienne jusqu’à nous.

«Quand on trouvera sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour la posséder, un homme tué, étendu dans les champs, sans qu’on sache qui l’a frappé, tes anciens et tes juges» – les gardiens des droits de la vérité et de la justice – «sortiront, et mesureront jusqu’aux villes qui sont autour de l’homme tué. Et quand ils auront établi quelle est la ville la plus rapprochée de l’homme tué, les anciens de cette ville prendront une génisse qui n’a pas servi et qui n’a pas tiré au joug, et les anciens de cette ville feront descendre la génisse dans une vallée où coule un torrent qui ne tarit pas, dans laquelle on ne travaille ni ne sème, et là, dans la vallée, ils briseront la nuque à la génisse. Et les sacrificateurs, fils de Lévi», – ministres de la grâce et de la miséricorde, – «s’approcheront; car ce sont eux que l’Éternel, ton Dieu, a choisis pour faire son service et pour bénir au nom de l’Éternel; et ce sont eux qui prononceront sur tout différend et sur toute blessure», – fait béni et bien consolant! – «Et tous les anciens de cette ville, qui sont les plus rapprochés de l’homme tué, laveront leurs mains sur la génisse, à laquelle on aura brisé la nuque dans la vallée; et ils prendront la parole et diront: Nos mains n’ont pas versé ce sang, et nos yeux ne l’ont pas vu. Pardonne, ô Éternel, à ton peuple Israël que tu as racheté, et n’impute pas à ton peuple Israël le sang innocent. Et le sang leur sera pardonné. Et toi, tu ôteras le sang innocent du milieu de toi, quand tu auras fait ce qui est droit aux yeux de l’Éternel» (vv.1-9).

Nous avons ici devant nous un passage intéressant, propre à nous faire réfléchir, et qui demande notre attention. Un crime est commis, un homme est trouvé tué dans le pays, mais personne ne sait par qui, ni même s’il s’agit d’un assassinat ou d’un meurtre involontaire. Tout est mystère; mais le fait est là. Un crime a été commis; c’est une tache sur le pays de l’Éternel, et l’homme est totalement incapable de juger la chose.

Que faudra-t-il faire? La gloire de Dieu et la pureté de son pays doivent être maintenues. Dieu connaît tout ce qui en est, et Lui seul peut agir, et il le fait d’une manière pleine de précieux enseignements. Le croyant verra avec intérêt le contraste qui existe entre l’action solennelle de la loi du gouvernement dans le cas de l’enfant rebelle, et la parabole si touchante de l’enfant prodigue, en Luc 15. Nous ne pouvons nous y arrêter ici, quelque joie que nous eussions à le faire. Il est merveilleux de penser que c’est le même Dieu qui parle et agit en Deutéronome 21 et en Luc 15. Mais combien tout est différent! Sous la loi, le père est appelé à prendre son fils et à l’amener pour être lapidé. Sous la grâce, le père court au-devant du fils prodigue, se jette à son cou et l’embrasse, le revêt de la plus belle robe, lui met un anneau à la main et des sandales aux pieds; il fait tuer le veau gras, le fait asseoir à table avec lui, et la maison retentit de la joie qui remplit son propre cœur d’avoir retrouvé le pauvre enfant égaré et prodigue.

Versets compilés pour votre édification et votre meilleure compréhension.

Meurtre dont l’auteur est inconnu :

Se laver les mains pour montrer son innocence

-Dt 21.6 Tous les anciens de cette ville la plus rapprochée du cadavre laveront leurs mains sur la génisse à laquelle on a brisé la nuque dans le torrent.

-Ps 26.6 Je lave mes mains dans l’innocence, Et je vais autour de ton autel, ô Éternel!

-Ps 73.13 C’est donc en vain que j’ai purifié mon coeur, Et que j’ai lavé mes mains dans l’innocence:

-Mt 27.24 Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit: Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde.

Quel contraste frappant! En Deutéronome 21, nous voyons la main de Dieu en juste gouvernement, exécutant le jugement sur le rebelle. En Luc 15, nous voyons le cœur de Dieu débordant de tendresse envers le pauvre pécheur repentant, et lui donnant la douce assurance de la joie qu’il éprouve Lui-même en retrouvant celui qui était perdu. Le rebelle endurci est frappé par la pierre du jugement; le pécheur pénitent rencontre le baiser de l’amour. En terminant, nous appellerons l’attention du lecteur sur le dernier verset de notre chapitre. «Celui qui est pendu est malédiction de Dieu; et tu ne rendras pas impure la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage» (v. 23). L’apôtre Paul y fait allusion d’une manière remarquable, au chap. 3 des Galates: «Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois)». Cette citation a une grande valeur non seulement parce qu’elle nous présente la grâce précieuse de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, devenu Lui-même malédiction pour nous, afin que la bénédiction d’Abraham pût tomber sur nous, pauvres pécheurs d’entre les nations, mais encore, parce qu’elle nous montre le Saint Esprit mettant son sceau sur les écrits de Moïse, en général, et sur le chapitre 21 du Deutéronome, en particulier. Toutes les parties de l’Écriture se lient si parfaitement entre elles que si l’on touche à l’une on gâte le tout. C’est le même Esprit qui respire dans les écrits de Moïse, dans les pages des prophètes, dans les quatre évangiles, dans les Actes, dans toutes les épîtres apostoliques, et dans ce livre précieux et profond qui termine le volume divin. Nous estimons que c’est notre devoir (comme c’est notre privilège) d’insister sur cette importante vérité auprès de tous ceux dont nous approchons, et nous engageons sérieusement le lecteur de lui donner toute son attention, de la tenir ferme, et de lui rendre un constant témoignage dans ces jours de relâchement, de froide indifférence et de positive hostilité. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Obligations envers les biens de son prochain ». Dt 22

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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