Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Dt 12.1 et suivants. En effet, jusqu’au ch. 4 le peuple a été invité à tirer les leçons du passé. Du ch. 4 au ch. 11, Moïse a placé sur son cœur le grand devoir de l’obéissance à l’Éternel. Nous arrivons à présent à la troisième partie du livre dans laquelle Israël va recevoir des instructions pour le moment où il habitera le pays. Et la toute première concerne l’établissement d’un lieu pour le culte de son Dieu. L’Israélite devait commencer par purifier le pays des abominations cananéennes, puis chercher – mais non pas choisir – la place où le culte serait célébré. Il n’appartient pas davantage au chrétien de décider où ni comment il rendra à Dieu la louange. Son devoir est de s’enquérir soigneusement, d’après l’Écriture, du lieu où le Seigneur a promis sa présence. Dans l’incertitude, qu’il imite les deux disciples envoyés par le Maître pour préparer la Pâque et qui l’interrogent: « Où veux-tu que nous la préparions? » (Luc 22:9 lc 22.7-13). C’est dans ce lieu choisi par l’Éternel (v. 14) que l’Israélite apportera ses divers sacrifices, qu’il les mangera, enfin qu’il se réjouira avec toute sa maison (v. 7, 12). Image de ce que nous venons faire et recevoir dans la présence du Seigneur Jésus quand nous sommes rassemblés autour de lui! (Matt. 18:20 mt 18.15-20).
Par la bouche de Moïse, l’Éternel vient de rappeler que, le premier, Il a droit au service des siens. Mais il n’est jamais leur débiteur. Aussitôt qu’ils lui ont rendu ce qui lui revient, il se révèle comme un Dieu plein de bonté, qui pourvoit à leur nourriture et entre avec tendresse dans les circonstances de leur vie quotidienne. Ce qui n’autorise pas les croyants à agir à leur guise! « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Cor. 10:31 1cr 10.23-33). Le Nouveau Testament confirme à l’enfant de Dieu qu’il doit s’abstenir de manger du sang et se tenir à l’écart des souillures des idoles (lire Act. 15:20 ac 15.19-21). Cette dernière défense fait partie des soins de Dieu envers son peuple. Soyons sûrs que si le Seigneur nous interdit quelque chose ce n’est jamais pour nous imposer arbitrairement une privation mais pour éviter que nous ne soyons « pris au piège » (v. 30).
Ce même verset nous apprend que le premier pas dans le chemin de l’idolâtrie est souvent la curiosité. « Comment ces nations servaient-elles leurs dieux? » S’intéresser au mal est un signe que notre conscience n’a pas été profondément atteinte et nous fait entrer désarmés sur le territoire de Satan. Nous commençons ici une nouvelle section du Deutéronome. Les discours renfermés dans les onze premiers chapitres, ayant établi le principe si important de l’obéissance, nous en venons à l’application pratique de ce principe dans la vie du peuple, une fois entré en possession du pays. « Ce sont ici les statuts et les ordonnances que vous garderez pour les pratiquer dans le pays que l’Éternel, le Dieu de tes pères, te donne pour le posséder, tous les jours que vous vivrez sur la terre ».
Il est de la plus grande importance que le cœur et la conscience soient amenés à reconnaître l’autorité divine, indépendamment des questions de détails. Ceux-ci trouveront leur place une fois que le cœur aura appris à s’incliner, avec une soumission complète et absolue, devant l’autorité suprême de la parole de Dieu.
Versets compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Les lois du Seigneur :
Faux dieux et déesses
-1 Ch 16.26 Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et l’Éternel a fait les cieux.
-Esa 2.5 Maison de Jacob, Venez, et marchons à la lumière de l’Éternel!
-1 Co 8.5 Car, s’il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs,
-Ga 4.8 Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature;
De tout ce qui précède, nous notons que le législateur s’efforce d’amener le cœur d’Israël dans cette condition si essentielle : Il fallait, avant tout, que le grand principe fondamental de toute moralité fût parfaitement établi au plus profond de l’âme. Voici quel est ce principe qui nous regarde aussi, nous chrétiens: c’est que le devoir absolu de l’homme est de se soumettre entièrement à la parole de Dieu, quoi qu’elle lui commande, et qu’il en comprenne la raison ou non. Le seul point important et concluant est: Dieu a-t-il parlé? S’il a parlé, cela suffit. Il n’est pas besoin d’autre chose. Nous avons ici les doux épanchements d’un cœur qui aimait l’habitation du Dieu d’Israël – son centre béni, le lieu de rassemblement des douze tribus d’Israël – ce lieu auquel était associé, dans l’esprit de chaque vrai Israélite, tout ce qu’il y avait de beau et de réjouissant en rapport avec le culte de l’Éternel, et la communion de son peuple. Terminons cette division-ci en citant les derniers versets du chapitre que nous avons sous les yeux. « Quand l’Éternel, ton Dieu, aura retranché devant toi les nations vers lesquelles tu entres pour les posséder, et que tu les posséderas, et que tu habiteras dans leur pays, prends garde à toi, de peur que tu ne sois pris au piège pour faire comme elles, après qu’elles auront été détruites devant toi, et de peur que tu ne recherches leurs dieux, en disant: Comment ces nations servaient-elles leurs dieux? et je ferai de même, moi aussi. Tu ne feras pas ainsi à l’Éternel, ton Dieu; car tout ce qui est en abomination à l’Éternel, ce qu’il hait, ils l’ont fait à leurs dieux; car même ils ont brûlé au feu leurs fils et leurs filles à leurs dieux. Toutes les choses que je vous commande, vous prendrez garde à les pratiquer. Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien ». La précieuse parole de Dieu devait former comme un enclos sacré autour de son peuple, au-dedans duquel ils pussent jouir de sa présence, et trouver leurs délices dans l’abondance de sa miséricorde et de sa grâce; lieu où ils devaient être entièrement à part de tout ce qui était contraire à la sainteté de Celui dont la présence était à la fois, leur gloire, leur joie et leur sauvegarde morale, contre tout piège et toute abomination. Mais, hélas! ils ne persistèrent pas; bien vite ils abattirent les murs de cette enceinte et se détournèrent des saints commandements de Dieu. Ils firent les choses mêmes qu’il leur était dit de ne pas faire, et eurent bientôt à en récolter les terribles conséquences. Nous reviendrons plus tard sur ce sujet. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Israël ne doit pas servir les dieux des Cananéens. » Dt 13
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.