Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 29.1 et suivants. En effet, ici, il est question de noter que ce chp 29 s’accomplira pendant le règne de 1 000 ans. Beaucoup ne se seront soumis que par contrainte à l’autorité du Seigneur Jésus Christ (Ps 18.44-47) de sorte qu’un déclin général dans l’appréciation des gloires de Christ aboutira à la révolte finale de Gog et Magog (Ap 20.7-10). Observons le contraste entre la place occupée par l’holocauste (13 taureaux, 14 agneaux…) et celle du sacrifice pour le péché: seulement un bouc. L’accent est mis en effet sur la pleine et continuelle satisfaction que Dieu trouve en Christ: il est son offrande, son pain, en odeur agréable pour lui (Nb 28.2).

Considérez un simple fait qui frapperait même un enfant: Il y a soixante-dix versets dans toute cette section; or, dans ce nombre, treize seulement font allusion à l’offrande pour le péché, tandis que les cinquante-sept autres ne s’occupent que des sacrifices en odeur agréable. En un mot, le thème principal ici, c’est le plaisir que Dieu prend en Christ. Matin et soir, jour par jour, semaine après semaine, d’une nouvelle lune à l’autre, du commencement à la fin de l’année, c’est Christ, sa bonne odeur et son grand prix devant Dieu. Il est vrai – grâce à Dieu et à Jésus Christ son Fils – que notre péché est expié, jugé et effacé pour toujours; nos fautes sont pardonnées et notre culpabilité annulée. Mais en outre, et par-dessus tout cela, le cœur de Dieu est nourri, rafraîchi et réjoui par Christ.

Que représentait l’Agneau du matin et l’Agneau du soir? était-ce une offrande pour le péché ou un holocauste? Voici la réponse: « Et tu leur diras: C’est ici le sacrifice fait par feu que vous présenterez à l’Éternel: deux agneaux âgés d’un an, sans défaut, chaque jour, en holocauste continuel; tu offriras l’un des agneaux le matin, et le second agneau, tu l’offriras entre les deux soirs; et le dixième d’un épha de fleur de farine, pour l’offrande de gâteau, pétrie avec un quart de hin d’huile broyée: C’est l’holocauste continuel qui a été offert en la montagne de Sinaï, en odeur agréable, un sacrifice par feu à l’Éternel. » (vv. 3-6.) Qu’étaient les deux agneaux pour le sabbat? (vv.9-10.) Une offrande pour le péché ou un holocauste? « C’est l’holocauste du sabbat pour chaque sabbat. »

Il devait être double, parce que le sabbat était un type du repos qui reste pour le peuple de Dieu, époque où une double appréciation de Christ aura lieu. Le caractère de cette offrande est donc aussi évident que possible; c’était Christ comme les délices de Dieu; tel est le principal caractère de l’holocauste. L’offrande pour le péché, c’est Christ en rapport avec nous. Dans celle-ci, il s’agit de la nature odieuse du péché; dans celui-là, il s’agit du prix inestimable et de l’excellence de Christ, selon l’appréciation de Dieu lui-même.

Il en était encore ainsi au commencement de leurs mois (v.11), à la fête de Pâques et des pains sans levain (vv.16-25); à la fête des premiers fruits (vv.26-31); à celle du jubilé (Nb 29:1-6); à celle des Tabernacles (vv.7-38). En un mot, dans toute la série des fêtes, l’idée dominante c’est Christ en odeur agréable. L’offrande pour le péché ne manque jamais; mais les offrandes en odeur agréable occupent la première place, comme il est facile de le remarquer. Il n’est pas possible de lire cette remarquable portion de l’Écriture, sans observer le contraste entre la place de l’offrande pour le péché et celle de l’holocauste. On ne parle, à l’occasion de la première, que « d’un jeune bouc »; tandis que la seconde se présente à nous sous la forme de « quatorze agneaux, treize veaux »; etc. Telle est la grande place qu’occupent dans ces pages les offrandes d’agréable odeur.

Pourquoi donc nous arrêtons-nous autant sur ceci? Simplement pour montrer au lecteur chrétien le vrai caractère du culte que Dieu recherche et dans lequel il se réjouit. Dieu prend son plaisir en Christ, et notre aspiration constante devrait être de présenter à Dieu ce en quoi il prend son plaisir. Christ devrait toujours être l’objet de notre culte, et il le sera en proportion que nous serons conduits par l’Esprit de Dieu. Combien souvent, hélas! c’est le contraire qui a lieu. Soit dans le culte public, soit en particulier, combien souvent le ton est faible, l’esprit triste et lourd. Nous sommes occupés de nous-mêmes au lieu de l’être de Christ alors le Saint Esprit, au lieu de pouvoir faire son œuvre qui consiste à prendre les choses de Christ et à nous les communiquer, est obligé de s’occuper de nous-mêmes, pour nous juger, parce que notre marche n’a pas été pure.

Tout ceci doit être vivement déploré, et réclame notre sérieuse attention, soit relativement à nos réunions publiques, soit en ce qui concerne notre dévotion privée. Pourquoi l’esprit de nos réunions est-il fréquemment si languissant, si faible, si distrait? Pourquoi les hymnes et les prières sont-ils si peu ce qu’ils devraient être? Pourquoi y a-t-il au milieu de nous si peu de choses dont Dieu puisse parler comment étant « son pain, ses sacrifices faits par feu qui lui sont une odeur agréable? » Étant occupés de nous-mêmes, de nos besoins ou de nos difficultés, nous sommes incapables d’offrir à Dieu la viande de son sacrifice. Nous lui dérobons réellement ce qui lui est dû, et ce que désire son cœur.

Est-ce à dire que nous devions ignorer nos épreuves, nos difficultés et nos besoins? Non, mais nous devons les lui remettre. Il nous dit de rejeter sur lui tout notre souci, car il prend soin de nous. N’est-ce pas assez? Ne devrions-nous pas être suffisamment délivrés de nous-mêmes, lorsque nous nous réunissons en sa présence, pour lui présenter quelque chose d’autre que ce qui provient de nous? Nous ne pouvons certainement pas supposer que nos péchés, nos peines ou nos chagrins soient un aliment propre au sacrifice de Dieu. Il a fait de ces choses des objets de ses soins, béni soit son nom; mais elles ne peuvent pas lui être présentées pour sa nourriture.

Ne devrions-nous pas chercher à nous maintenir dans un état d’âme qui nous rendît capables de présenter à Dieu ce qu’il lui a plu d’appeler « son pain »? Occupons-nous donc habituellement de Christ comme odeur agréable à Dieu. Ce n’est pas que nous en devions moins estimer l’offrande pour le péché; loin de nous cette pensée! Seulement souvenons-nous qu’il y a, en Jésus Christ notre précieux Seigneur, quelque chose de plus que le pardon de nos péchés, et le salut de nos âmes. L’holocauste, le gâteau et l’aspersion nous représentent Christ comme un parfum agréable, comme l’aliment du sacrifice de Dieu, comme la joie de son cœur. Est-il nécessaire que nous insistions sur ce fait que Celui qui est un parfum agréable à Dieu, est le même qui a été fait malédiction pour nous? Certainement tout chrétien reconnaît cela. Cependant nous sommes trop disposés à borner nos pensées sur Christ à ce que Christ a fait pour nous, à l’exclusion de ce qu’il est pour Dieu. Que Dieu, par son Esprit, emploie à cet effet notre étude de ces deux chapitres.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Pour le premier jour du septième mois :

  • Convocation, réunion générale des Israélites

Ex 12.16 Le premier jour, vous aurez une sainte convocation; et le septième jour, vous aurez une sainte convocation. On ne fera aucun travail ces jours-là; vous pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne. Lv 23.3 On travaillera six jours; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos: il y aura une sainte convocation. Vous ne ferez aucun ouvrage: c’est le sabbat de l’Éternel, dans toutes vos demeures. Nb 28.18, 26  Le premier jour, il y aura une sainte convocation: vous ne ferez aucune oeuvre servile. 26  Le jour des prémices, où vous présenterez à l’Éternel une offrande, à votre fête des semaines, vous aurez une sainte convocation: vous ne ferez aucune oeuvre servile. Nb 29.7 Le dixième jour de ce septième mois, vous aurez une sainte convocation, et vous humilierez vos âmes: vous ne ferez aucun ouvrage

  • Fêtes des trompettes, étaient célébrées le premier jour du 7e mois, tsiri ou ethanim(oct)

Lv 23.24 Parle aux enfants d’Israël, et dis: Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez un jour de repos, publié au son des trompettes, et une sainte convocation. Nb 29.1 Le septième mois, le premier jour du mois, vous aurez une sainte convocation: vous ne ferez aucune oeuvre servile. Ce jour sera publié parmi vous au son des trompettes. Neh 8.2 Et le sacrificateur Esdras apporta la loi devant l’assemblée, composée d’hommes et de femmes et de tous ceux qui étaient capables de l’entendre. C’était le premier jour du septième mois.

  • Fêtes des Huttes(fête des Tabernacles)ou convocation, était célébrée du 15.au 22 du 7e mois, tisri ou ethanim (octobre), comme action de grâce pour la récolte). Les gens habitaient dans des cabanes de branchages pour commémorer la vie dans le désert

 Lv 23.34, 39 Parle aux enfants d’Israël, et dis: Le quinzième jour de ce septième mois, ce sera la fête des tabernacles en l’honneur de l’Éternel, pendant sept jours. 39 Le quinzième jour du septième mois, quand vous récolterez les produits du pays, vous célébrerez donc une fête à l’Éternel, pendant sept jours: le premier jour sera un jour de repos, et le huitième sera un jour de repos. Nb 29.12 Le quinzième jour du septième mois, vous aurez une sainte convocation: vous ne ferez aucune oeuvre servile. Vous célébrerez une fête en l’honneur de l’Éternel, pendant sept jours. Dt 16.13 Tu te souviendras que tu as été esclave en Égypte, et tu observeras et mettras ces lois en pratique. Jn 7.2 Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles, était proche.

  • Boucs, comme offrandes

Gn 15.9 Et l’Éternel lui dit: Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. Lv 4.24 Il posera sa main sur la tête du bouc, qu’il égorgera dans le lieu où l’on égorge les holocaustes devant l’Éternel. C’est un sacrifice d’expiation. Lv 16.15  Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple, et il en portera le sang au-delà du voile. Il fera avec ce sang comme il a fait avec le sang du taureau, il en fera l’aspersion sur le propitiatoire et devant le propitiatoire. Jg 13.19 Manoach prit le chevreau et l’offrande, et fit un sacrifice à l’Éternel sur le rocher. Il s’opéra un prodige, pendant que Manoach et sa femme regardaient.

De tout ce qui précède, nous notons que la fête des tabernacles introduisait un autre ordre d’idées, du moins un nouveau développement de ces idées ; c’est l’économie à venir. On ne trouve pas la perfection dans ce qui est offert avec joie et volontairement à Dieu ; mais cette perfection est à peu près réalisée : treize jeunes taureaux sont offerts. Le millénium amènera sur la terre une joie dans le culte et les actions de grâce, qui seront, extérieurement du moins, presque parfaits, Satan étant lié, et la bénédiction du règne de Christ étant répandue partout. Les deux béliers représentent le témoignage d’une consécration abondante, et peut-être extérieurement l’introduction des Juifs et des gentils, non pas leur consécration en un seul corps, mais le témoignage qu’ils rendront sur la terre, d’une manière distincte, de cette consécration à Dieu. Ensuite, le témoignage à la perfection de l’œuvre de Christ étant complet sur la terre, soit pour Israël, soit pour la bénédiction des gentils, toute son efficace est manifestée sur la terre ; car c’est toujours de cette manifestation sur la terre (mais comprise par la foi) qu’il s’agit ici. Il y avait quatorze agneaux. Il y a cependant déclin dans ce dévouement de joie et de témoignage envers Dieu ; il est vrai qu’il ne cesse pas d’être complet, mais son abondance cesse graduellement de se manifester, comme cela avait lieu au commencement. La chose, comme établie de Dieu, reste dans sa perfection. C’est ce qu’on trouve au septième jour, qui complète la partie purement terrestre. Au huitième jour, nous n’avons plus qu’un jeune taureau, un bélier et sept agneaux. C’est la reproduction de ce qui caractérise le jour des propitiations et le premier jour du septième mois ; car, si ce dernier désignait Israël seul ramené à Dieu, le huitième jour désigne de son côté ce qui est en dehors de la perfection terrestre, un peuple céleste mis à part. Telle est, vraisemblablement, l’idée générale de ce que nous donne l’Esprit de Dieu dans ce passage. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Lois sur les vœux. » Nb 30

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *