Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 28. 1 et suivants. En effet, dans ces ch. 28 et 29, les sacrifices ne sont pas classés suivant leur signification, mais d’après les occasions dans lesquelles on devait les présenter. Exerçons-nous, chers enfants de Dieu, à faire de toute circonstance une occasion de rendre grâces (1 Th 5.16-22). Au ch. 29, il est question des offrandes du septième mois et, à partir du v. 12, nous constatons de jour en jour une diminution du nombre des taureaux offerts. Cela suggère les périodes de notre vie pendant lesquelles la personne de Jésus peut, si nous ne veillons pas, perdre peu à peu de son prix pour nos âmes. Prophétiquement, ce ch. 29 s’accomplira pendant le règne de 1 000 ans. Beaucoup ne se seront soumis que par contrainte à l’autorité du Seigneur Jésus Christ (Ps 18.44-47) de sorte qu’un déclin général dans l’appréciation des gloires de Christ aboutira à la révolte finale de Gog et Magog (Ap 20.7-10).
Observons le contraste entre la place occupée par l’holocauste (13 taureaux, 14 agneaux…) et celle du sacrifice pour le péché: seulement un bouc. L’accent est mis en effet sur la pleine et continuelle satisfaction que Dieu trouve en Christ: il est son offrande, son pain, en odeur agréable pour lui (Nb 28.2). L’Éternel entretient maintenant son serviteur Moïse de la fin de sa carrière. À cause de sa faute aux eaux de Mériba, il ne lui sera pas permis de faire entrer le peuple dans le pays. Ce qui inquiète aussitôt l’homme de Dieu, c’est qu’Israël pourrait se trouver sans conducteur. Au lieu de penser à lui-même, il intercède une nouvelle fois pour le peuple en demandant qu’il ne soit pas comme un troupeau sans berger (v.17). La même pensée occupait le cœur du Seigneur Jésus. Considérons-le en Mat 9.35-38 « ému de compassion » envers les gens qui l’entouraient « parce qu’ils étaient fatigués et abattus comme des brebis qui n’ont pas de berger ». Pourtant n’était-il pas au milieu d’eux, lui le bon Berger? Mais on ne voulait pas de lui.
En réponse à la demande de Moïse, l’Éternel désigne Josué, « un homme en qui est l’Esprit ». Dans l’intérieur de la tente, celui-ci a appris dès sa jeunesse à connaître l’Éternel (Ex 33.7-11). Il a plus tard rempli avec fidélité une mission de haute confiance: l’exploration du pays. Enfin, comme Moïse autrefois, Josué a été formé pendant 40 ans à l’école du désert, la longue école de la patience. Alors seulement Dieu l’appelle pour le service qu’il lui a réservé: introduire le peuple en Canaan. Ces deux chapitres doivent être lus ensemble. Ils forment une partie du livre, distincte et pleine d’intérêt et d’instruction. Le commencement du chapitre 28 nous donne un exposé sommaire du contenu de toute la section: « Et l’Éternel parla à Moïse, disant: Commande aux fils d’Israël, et dis-leur: Vous prendrez garde à me présenter, au temps fixé, mon offrande, mon pain, pour mes sacrifices par feu, qui me sont une odeur agréable. »
Ces paroles donnent au lecteur la clef de toute cette partie du livre. C’est aussi clair et simple que possible. « Mon offrande », « Mon pain », « Mes sacrifices », « Mon odeur agréable ». Tout ceci est fortement accentué. Nous y voyons que la grande pensée principale est Christ, en rapport avec Dieu. Ce n’est pas tant Christ comme suppléant à nos besoins – quoique sûrement il y supplée d’une manière très bénie – comme Christ nourrissant et réjouissant le cœur de Dieu. C’est «la viande de Dieu», expression vraiment étonnante, à laquelle nous pensons peu, et que nous comprenons peu.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Règles concernant les sacrifices – Pour chaque jour :
- Odeur agréable, ou parfum agréable
Gn 8.21 L’Éternel sentit une odeur agréable, et l’Éternel dit en son coeur: Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du coeur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l’ai fait. Ex 29.18 Tu brûleras tout le bélier sur l’autel; c’est un holocauste à l’Éternel, c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. Lv 1.9 Il lavera avec de l’eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur brûlera le tout sur l’autel. C’est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. Nb 14.7 et parlèrent ainsi à toute l’assemblée des enfants d’Israël: Le pays que nous avons parcouru, pour l’explorer, est un pays très bon, excellent.
- Offrandes sans défaut, les offrandes doivent être
Ex 12.5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. Lv 22.21 Si un homme offre à l’Éternel du gros ou du menu bétail en sacrifice d’actions de grâces, soit pour l’accomplissement d’un voeu, soit comme offrande volontaire, la victime sera sans défaut, afin qu’elle soit agréée; il n’y aura en elle aucun défaut. Ep 5.27 afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. 1 P 1.19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache,
- Offrandes de nourriture ou de grain
Lv 2.1 Lorsque quelqu’un fera à l’Éternel une offrande en don, son offrande sera de fleur de farine; il versera de l’huile dessus, et il y ajoutera de l’encens. Lv 6.7 (5:26) Et le sacrificateur fera pour lui l’expiation devant l’Éternel, et il lui sera pardonné, quelle que soit la faute dont il se sera rendu coupable. Lv 9.17 Il présenta l’offrande, en prit une poignée, et la brûla sur l’autel, outre l’holocauste du matin. Lv 10.12 Moïse dit à Aaron, à Éléazar et à Ithamar, les deux fils qui restaient à Aaron: Prenez ce qui reste de l’offrande parmi les sacrifices consumés par le feu devant l’Éternel, et mangez-le sans levain près de l’autel: car c’est une chose très sainte.
- Expiation, doctrine de l’
Lv 4.20 Il fera de ce taureau comme du taureau expiatoire; il fera de même. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour eux l’expiation, et il leur sera pardonné. Lv 8.34 Ce qui s’est fait aujourd’hui, l’Éternel a ordonné de le faire comme expiation pour vous. Lv 10.17 Pourquoi n’avez-vous pas mangé la victime expiatoire dans le lieu saint? C’est une chose très sainte; et l’Éternel vous l’a donnée, afin que vous portiez l’iniquité de l’assemblée, afin que vous fassiez pour elle l’expiation devant l’Éternel. Lv 14.21 S’il est pauvre et que ses ressources soient insuffisantes, il prendra un seul agneau, qui sera offert en sacrifice de culpabilité, après avoir été agité de côté et d’autre, et avec lequel on fera pour lui l’expiation. Il prendra un seul dixième de fleur de farine pétrie à l’huile pour l’offrande, et un log d’huile.
De tout ce qui précède, nous notons que nous sommes trop portés à regarder Christ simplement comme l’auteur de notre salut, celui par qui nous sommes pardonnés et sauvés de l’enfer, le canal par lequel toute bénédiction coule sur nous. Il est tout cela, béni soit son nom. «Il est l’Auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent.» «Il a porté nos péchés en son corps sur le bois.» Il mourut, lui le Juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu. Il nous sauve de nos péchés, de leur puissance présente et des conséquences à venir. Tout cela est vrai et, conséquemment, il est question de l’offrande pour le péché dans les deux chapitres qui sont devant nous, ainsi que dans chaque paragraphe en particulier. (Voyez chap. 28:15, 22, 30; 29:5, 11, 16, 19, 22, 25, 28, 31, 34, 38.) Plus de treize fois il est fait mention de l’offrande de propitiation pour le péché; et cependant, malgré tout cela, il reste évident et vrai que le péché ou la propitiation pour le péché n’est nullement le principal sujet de ces chapitres. Il n’en est pas fait mention dans le verset que nous avons cité, bien que ce verset donne évidemment un sommaire du contenu des deux chapitres; il n’y est même pas fait allusion avant le verset 15. Est-il besoin de dire que l’offrande pour le péché est essentielle, vu qu’il s’agit de l’homme, et que l’homme est pécheur. Il serait impossible de traiter le sujet de l’homme rapproché de Dieu, de son culte ou de sa communion, sans introduire la mort expiatoire de Christ comme fondement indispensable. C’est ce que le cœur reconnaît avec une extrême joie. Le mystère du précieux sacrifice de Christ sera, dans tous les siècles à venir, une source de rafraîchissement pour nos âmes. Nous accusera-t-on de socinianisme, si nous affirmons qu’il y a en Christ et dans sa mort précieuse, quelque chose de plus que de porter nos péchés et de suppléer à nos besoins! Nous espérons que non. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Lois concernant les sacrifices. Les sacrifices de la fête des Trompettes. » Nb 29
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.