Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 23.1 et suivants. En effet, Balaam, qui a déjà obtenu d’aller où il désirait, voudrait bien à présent faire dire à Dieu ce qu’il a envie de dire. Mais malgré lui, pour la plus grande colère de Balak, ses quatre discours sentencieux se changent en bénédictions glorieuses. Tel est aussi l’effet final des présentes accusations de Satan contre les rachetés du Seigneur (Ap 12.7-11). Comme nous l’apprend l’histoire de Job, Dieu permet que de telles attaques tournent au bien des siens. Et remarquons que tout se passe sur la montagne à l’insu du peuple dans la plaine; il ignore tant les intentions funestes de l’ennemi que la manière dont Dieu les déjoue. « Un peuple qui habitera seul » (v. 9): c’est le premier caractère d’Israël, d’être un peuple séparé pour Dieu. Il en est ainsi de la vraie Église et de chaque croyant. Le chrétien est moralement séparé d’un monde jugé. Il est mis à part pour le Seigneur. « Que ma fin soit comme la leur! » souhaite Balaam en terminant (v. 10). Mais pour mourir « de la mort des hommes droits », il faut en avoir vécu la vie. Or Balaam, comme beaucoup d’autres, est un homme double, essayant de servir deux maîtres. Il professe craindre l’Éternel, offre le nombre parfait des sacrifices, tout en n’écoutant que les convoitises de son cœur.
« Qui intentera une accusation contre des élus de Dieu? – C’est Dieu qui justifie: qui est celui qui condamne? » (Rm 8.31-39). Comme pour se moquer de l’accusateur, l’Éternel le charge de proclamer lui-même du haut de la montagne qu’il « n’a pas aperçu d’iniquité en Jacob, ni vu d’injustice en Israël ». En lisant ce v. 21, on ne peut pourtant s’empêcher de se demander: Comment Dieu peut-il affirmer ce qui est si manifestement contredit par les faits? A-t-il oublié les murmures, les convoitises, l’idolâtrie, la rébellion? Le v. 23 nous apporte la réponse: « Selon ce temps, il sera dit de Jacob et d’Israël: Qu’est-ce que Dieu a fait? » Pendant que le peuple accumulait les faux pas dans le désert, l’Éternel accomplissait l’œuvre nécessaire pour le rendre propre à entrer dans le pays. Il avait pourvu à tous les péchés des siens en donnant les sacrifices, la sacrificature, le serpent de bronze, autant d’images de l’œuvre de Jésus. De sorte que si Dieu parle ainsi, ce n’est pas manque de mémoire ni qu’il passe avec indulgence par-dessus le mal. Mais en contemplant son peuple, il voit son propre ouvrage. Il a constamment devant les yeux l’œuvre de son Fils et ne serait pas fidèle et juste envers ce parfait Sauveur s’il imputait encore la moindre faute à ceux que Lui a lavés dans son sang (1 Jn 1.8-2.2).
Ces passages sont solennellement concluants quant au vrai caractère et au véritable esprit de Balaam. Son cœur était attaché à l’argent, « il aima le salaire d’iniquité », et son histoire a été écrite avec la plume du Saint Esprit, pour être un grave avertissement à tous les professants de se garder de l’avarice qui est une idolâtrie. Que le lecteur considère le tableau exposé en Nombres 22. Qu’il en étudie les deux figures principales: un roi astucieux, un prophète cupide et volontaire. Nous ne doutons pas qu’il ne retire de cette étude un sentiment plus profond du mal qu’il y a dans la convoitise, du grand danger moral de diriger nos affections vers les richesses de ce monde mais aussi de l’immense bonheur du fidèle qui garde la crainte de Dieu devant ses yeux.
Examinons maintenant les merveilleuses prophéties que prononça Balaam, en présence de Balak, roi des Moabites. Il est extrêmement intéressant d’assister à la scène qui se déroule dans les hauts lieux de Baal, d’observer le grand sujet mis en question, d’écouter ceux qui parlent, d’être admis à assister à une scène aussi importante. Combien peu Israël se doutait-il de ce qui se passait entre l’Éternel et l’ennemi. Peut-être murmuraient-ils dans leurs tentes, au moment même où Dieu proclamait leur perfection par la bouche de l’avide prophète. Balak aurait voulu faire maudire Israël; mais, Dieu soit béni, il ne permet pas que personne maudisse son peuple. Il peut avoir affaire lui-même avec eux, en secret, touchant beaucoup de choses; mais il ne permet pas qu’un autre parle contre eux. Il peut avoir à les censurer; mais il ne permet pas à un autre de le faire.
Ceci est un point d’un immense intérêt. La grande question n’est pas tant de savoir ce que l’ennemi peut penser du peuple de Dieu, ni ce que ce peuple peut penser de lui-même, ou les uns penser des autres; la vraie et importante question est celle-ci: Qu’est-ce que Dieu pense de son peuple? Il sait exactement tout ce qui le concerne: tout ce qu’il est, tout ce qu’il a fait et tout ce qui est en lui. Tout est entièrement à découvert sous son regard pénétrant. Les plus intimes secrets du cœur, de la nature et de la vie, – tout lui est connu. Ni les anges, ni les hommes, ni les démons ne nous connaissent comme Dieu nous connaît. Il nous connaît parfaitement; or c’est avec lui que nous avons affaire, et nous pouvons dire dans le langage triomphant de l’apôtre: « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? » Dieu nous voit, pense à nous, parle de nous, agit envers nous, selon ce qu’il a opéré en nous, selon la perfection de son œuvre.
Les spectateurs peuvent voir beaucoup de fautes; mais pour ce qui regarde notre position en vertu de la foi, notre Dieu ne nous voit que dans la beauté de Christ; nous sommes «parfaits en Lui ». Quand Dieu regarde son peuple, il y voit son propre ouvrage; et il sied bien à la gloire de son nom sacré et à la louange de son salut qu’on ne puisse découvrir une seule tache en ceux qui sont à lui, en ceux qu’il a faits siens dans sa grâce souveraine. Son caractère, son nom, sa gloire et la perfection de son œuvre, tout cela est manifesté dans la position de ceux qu’il a amenés à Lui. La vérité précédente est fortement démontrée dans les quatre discours de Balaam. Nous n’aurions jamais eu cette glorieuse notion d’Israël, selon «la vision du Tout-Puissant» – du «sommet du rocher» – par «l’homme qui a l’œil ouvert», si Balak n’avait pas cherché à le maudire. L’Éternel, béni soit son nom, peut bien promptement ouvrir les yeux d’un homme sur le vrai état des choses qui sont en rapport avec la position de son peuple, et avec le jugement qu’il porte sur lui. Il revendique le privilège d’exposer ses pensées à leur égard.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Balaam bénit le peuple de Dieu :
- Rechercher Dieu, exemples
2 Ch 11.16 Ceux de toutes les tribus d’Israël qui avaient à coeur de chercher l’Éternel, le Dieu d’Israël, suivirent les Lévites à Jérusalem pour sacrifier à l’Éternel, le Dieu de leurs pères. Ps 24.6 Voilà le partage de la génération qui l’invoque, De ceux qui cherchent ta face, de Jacob! -Pause. Ps 27.8 Mon coeur dit de ta part: Cherchez ma face! Je cherche ta face, ô Éternel! Jn 12.21 s’adressèrent à Philippe, de Bethsaïda en Galilée, et lui dirent avec instance: Seigneur, nous voudrions voir Jésus.
- Sacrifices, exemples de présentation de
Gn 46.1 Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait. Il arriva à Beer Schéba, et il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac. Ex 18.12 Jéthro, beau-père de Moïse, offrit à Dieu un holocauste et des sacrifices. Aaron et tous les anciens d’Israël vinrent participer au repas avec le beau-père de Moïse, en présence de Dieu. Jg 2.5 Ils donnèrent à ce lieu le nom de Bokim, et ils y offrirent des sacrifices à l’Éternel. 2 S 6.13 Quand ceux qui portaient l’arche de l’Éternel eurent fait six pas, on sacrifia un boeuf et un veau gras.
- Inspiration divine, exemples
-Les soixante-dix anciens Nb 11.25 L’Éternel descendit dans la nuée, et parla à Moïse; il prit de l’esprit qui était sur lui, et le mit sur les soixante-dix anciens. Et dès que l’esprit reposa sur eux, ils prophétisèrent; mais ils ne continuèrent pas.
-Balaam Nb 23.5 L’Éternel mit des paroles dans la bouche de Balaam, et dit: Retourne vers Balak, et tu parleras ainsi.
-David 2 S 23.2 L’esprit de l’Éternel parle par moi, Et sa parole est sur ma langue.
-Michée 1 Rois 22.14 Michée répondit: L’Éternel est vivant! j’annoncerai ce que l’Éternel me dira.
-Zacharie 2 Ch 24.20 Zacharie, fils du sacrificateur Jehojada, fut revêtu de l’esprit de Dieu; il se présenta devant le peuple et lui dit: Ainsi parle Dieu: Pourquoi transgressez-vous les commandements de l’Éternel? Vous ne prospérerez point; car vous avez abandonné l’Éternel, et il vous abandonnera.
-Jérémie Jr 1.9 Puis l’Éternel étendit sa main, et toucha ma bouche; et l’Éternel me dit: Voici, je mets mes paroles dans ta bouche.
-Ézéchiel Ez 3.17 Fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche, et tu les avertiras de ma part.
- Invincibilité, invincibles quand ils obéirent
Dt 7.24 Il livrera leurs rois entre tes mains, et tu feras disparaître leurs noms de dessous les cieux; aucun ne tiendra contre toi, jusqu’à ce que tu les aies détruits. Dt 11.25 Nul ne tiendra contre vous. L’Éternel, votre Dieu, répandra, comme il vous l’a dit, la frayeur et la crainte de toi sur tout le pays où vous marcherez. Dt 28.7 L’Éternel te donnera la victoire sur tes ennemis qui s’élèveront contre toi; ils sortiront contre toi par un seul chemin, et ils s’enfuiront devant toi par sept chemins. Jos 1.5 Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras. Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point.
Dec tout ce qui précède, nous notons que Balak et Balaam, avec « tous les seigneurs de Moab », peuvent s’assembler pour entendre maudire et défier Israël; ils peuvent «bâtir sept autels » et « offrir un taureau et un bélier sur chaque autel », l’argent et l’or de Balak peuvent briller aux regards avides du faux prophète; mais tous les efforts réunis de la terre et de l’enfer, des hommes et des démons, ne parviennent pas à évoquer le moindre souffle de malédiction ou d’accusation contre l’Israël de Dieu. L’ennemi aurait tout aussi inutilement cherché à découvrir un défaut dans la belle création que Dieu venait de déclarer « très bonne », que d’essayer de lancer une accusation contre les rachetés de l’Éternel. Oh! non; ils brillent dans toute la beauté dont il les a revêtus, et pour les voir ainsi, nous n’avons qu’à monter «au sommet du rocher », – puis avoir « l’œil ouvert » en les considérant selon le point de vue de Dieu, c’est-à-dire dans « la vision du Tout-Puissant ». Nous trouvons un point principal en chacun, un trait distinctif dans le caractère et la condition de ce peuple vu dans « la vision du Tout Puissant ». Dans le premier des admirables discours de Balaam, on voit la séparation marquée du peuple de Dieu d’avec toutes les nations: « Comment maudirai-je ce que Dieu n’a pas maudit? Et comment appellerai-je l’exécration sur celui que l’Éternel n’a pas en exécration? Car du sommet des rochers je le vois, et des hauteurs je le contemple. Voici, c’est un peuple qui habitera seul, et il ne sera pas compté parmi les nations. Qui est-ce qui comptera la poussière de Jacob, et le nombre de la quatrième partie d’Israël? Que mon âme meure de la mort des hommes droits, et que ma fin soit comme la leur » (chap. 23:8-10). Pauvre Balaam! Misérable homme! Il désirait mourir de la mort des hommes droits. Il y en a beaucoup qui diraient la même chose mais ils oublient que pour « mourir de la mort des hommes droits », il faut posséder et montrer la vie des hommes droits. Plusieurs, hélas! et ils sont nombreux, voudraient mourir de la mort de ceux dont ils n’ont pas la vie. Plusieurs aussi voudraient se mettre en possession de l’argent et de l’or de Balak, tout en étant inscrits au Registre de l’Israël de Dieu. Vaine pensée, fatale illusion! « Nous ne pouvons servir Dieu et Mammon. » Ici nous avons Israël choisi et mis à part pour être un peuple séparé et particulier, un peuple qui, selon la pensée de Dieu à son égard, ne devait jamais, en quelque temps ou pour quelque raison que ce fût, se mêler avec les nations ou être compté parmi elles.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Balaam bénit encore le peuple et annonce l’avenir glorieux d’Israël. » Nb 24
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.