Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Nb 16.1 et suivants. En effet, à cette sombre histoire du peuple dans le désert, s’ajoute maintenant une autre page funeste. L’épître de Jude lui donne pour titre « la révolte de Coré » (Jude 11). Ce récit montre jusqu’où peut conduire « l’orgueil » dont nous a parlé Nb 15.30-31: une véritable révolte contre Dieu. Coré est un Lévite de la famille de Kehath. Non content de son noble service, il ambitionne la sacrificature que l’Éternel a confiée à Aaron et à sa famille. Faire le service du tabernacle, « se tenir devant la communauté afin de la servir » (v. 9), ne suffit pas à Coré et à ses complices; ils veulent s’élever. Il peut arriver que certains chrétiens ne se contentent pas non plus du service dont le Seigneur les a chargés. Ils veulent avoir de l’importance, se placer au-dessus des autres. L’apôtre Jean est obligé de dénoncer dans sa 3ème épître un certain Diotrèphe qui aimait à être le premier dans l’assemblée. Parfait contraste avec Celui qui « n’est pas venu pour être servi, mais pour servir… »! (lire Marc 10.42-45).

Quant à Dathan et Abiram, ils osent appliquer à l’Égypte l’expression désignant le pays de Canaan: « un pays ruisselant de lait et de miel » (v. 13). Et la « domination » de Moïse leur est insupportable (v. 13 fin). Ces hommes incarnent la rébellion civile, tandis que Coré personnifie l’apostasie religieuse. Coré s’était élevé dans son esprit (Nb 16.1-3). Or, il est écrit: « Quiconque s’élève sera abaissé » (Luc 14.7-11). Les Proverbes confirment cette règle si souvent vérifiée dans l’histoire des hommes: « L’orgueil précède la ruine… » (Pr 16.18). Pour les insurgés, cette ruine ne s’est pas fait attendre. Quelle scène effrayante! La terre s’ouvre sous leurs pieds, ils sont engloutis vivants avec tout ce qui leur appartient.

Moïse avait pris soin d’avertir: « Éloignez-vous des tentes de ces méchants hommes » (v. 26), et c’est évidemment ce qu’ont fait les fils de Coré. Ils ont su prendre parti pour Dieu plutôt que pour leur père, reconnaissant en celui-ci un méchant homme. En effet, Nb 26.8-11 nous apprend: « les fils de Coré ne moururent pas ». Nous les rencontrons plus tard comme chantres et compositeurs de psaumes. Parmi ceux-ci le Ps 84.9-13 où leur histoire est comme résumée: « J’aimerais mieux me tenir sur le seuil dans la maison de mon Dieu (les Corites sont aussi portiers du temple), que d’habiter dans les tentes de la méchanceté » (v. 11). Même si ces tentes sont celles de leur propre père!

On peut considérer le chapitre que nous venons de lire comme une digression dans l’histoire de la vie d’Israël au désert, excepté toutefois le court paragraphe touchant celui qui avait profané le sabbat. Il nous transporte dans l’avenir, alors que malgré tous ses péchés et toute sa folie, ses murmures et sa rébellion, Israël possédera la terre de Canaan et offrira des sacrifices de justice et des chants de louange au Dieu de son salut. Nous avons vu l’Éternel passant par-dessus l’incrédulité et la désobéissance (chap. 13 et 14), anticipant le plein et final accomplissement de son dessein éternel, et la réalisation de ses promesses à Abraham, à Isaac et à Jacob.

Puis le chapitre 16 reprend l’histoire du désert, histoire triste et humiliante quant à l’homme, mais brillante et bénie au point de vue de la patience inépuisable et de la grâce illimitée de Dieu. Ce sont les deux grandes leçons du désert. Nous y apprenons ce qu’est l’homme, mais aussi ce que Dieu est. Les deux choses se lient dans les pages du livre des Nombres. Ainsi, au chapitre 14, nous avons l’homme et ses voies. Au chapitre 15, nous avons Dieu et ses voies. Puis, dans notre chapitre 16, nous revenons à l’homme et à ses voies. Puissions-nous recueillir une profonde et solide instruction de cette double leçon! La sacrificature pouvait seule conduire le peuple à travers le désert. C’était la ressource riche et convenable de la grâce divine. Le peuple était redevable à l’intercession du souverain sacrificateur d’être préservé des justes conséquences de ses murmures rebelles. S’il avait été traité simplement sur le principe de la justice, tout ce qui pouvait être dit, c’était: « Laissez-moi et je les consumerai en un moment ».

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La révolte de Coré, Dathan et Abiram :

  • Coré, fils de Jitséhar

Nb 16.1, 19  Koré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, se révolta avec Dathan et Abiram, fils d’Éliab, et On, fils de Péleth, tous trois fils de Ruben.  19 Et Koré convoqua toute l’assemblée contre Moïse et Aaron, à l’entrée de la tente d’assignation. Alors la gloire de l’Éternel apparut à toute l’assemblée. Nb 17.5 L’homme que je choisirai sera celui dont la verge fleurira, et je ferai cesser de devant moi les murmures que profèrent contre vous les enfants d’Israël. Nb 26.9 Fils d’Éliab: Nemuel, Dathan et Abiram. C’est ce Dathan et cet Abiram, qui étaient de ceux que l’on convoquait à l’assemblée, et qui se soulevèrent contre Moïse et Aaron, dans l’assemblée de Koré, lors de leur révolte contre l’Éternel.

  • Complot, exemples généraux

Gn 37.18 Ils le virent de loin; et, avant qu’il fût près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir. Nb 16.3 Ils s’assemblèrent contre Moïse et Aaron, et leur dirent: C’en est assez! car toute l’assemblée, tous sont saints, et l’Éternel est au milieu d’eux. Pourquoi vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Éternel? Jg 9.1 Abimélec, fils de Jerubbaal, se rendit à Sichem vers les frères de sa mère, et voici comment il leur parla, ainsi qu’à toute la famille de la maison du père de sa mère: 2 Rois 12.20 Ses serviteurs se soulevèrent et formèrent une conspiration; ils frappèrent Joas dans la maison de Millo, qui est à la descente de Silla.

  • Peuple de Dieu, appelé, le peuple choisi

Dt 7.6 Car tu es un peuple saint pour l’Éternel, ton Dieu; l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu fusse un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Ps 4.4 Sachez que l’Éternel s’est choisi un homme pieux; L’Éternel entend, quand je crie à lui. 1 Co 1.26 Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Ep 1.4 En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui,

  • Rébellion contre Dieu, condamnée

Dt 9.24 Vous avez été rebelles contre l’Éternel depuis que je vous connais. 1 S 15.23 Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi. Neh 9.17 ils refusèrent d’obéir, et ils mirent en oubli les merveilles que tu avais faites en leur faveur. Ils raidirent leur cou; et, dans leur rébellion, ils se donnèrent un chef pour retourner à leur servitude. Mais toi, tu es un Dieu prêt à pardonner, compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et tu ne les abandonnas pas, Ps 68.7 Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés, Il délivre les captifs et les rend heureux; Les rebelles seuls habitent des lieux arides.

De tout ce qui précède, nous notons que tel est le langage de la pure et inflexible justice. La destruction immédiate est l’œuvre de la justice. La pleine et finale délivrance est l’œuvre glorieuse et caractéristique de la grâce divine – « grâce régnant par la justice ». Si Dieu avait agi uniquement en justice envers son peuple, son Nom n’aurait pas été pleinement glorifié, puisque ce Nom implique, outre sa justice, d’autres attributs, tels que l’amour, la miséricorde, la bonté, la clémence, le support, une compassion profonde et inépuisable. Or aucune de ces choses n’aurait été connue si le peuple avait été consumé en un moment, et par conséquent le nom de l’Éternel n’aurait pas été glorifié, ou pleinement déclaré. « À cause de mon nom je différerai ma colère, et à cause de ma louange je me retiendrai à ton égard, pour ne pas te retrancher… À cause de moi-même, à cause de moi-même, je le ferai; car comment mon nom serait-il profané? Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre » (Ésaïe 48:9, 11). Combien n’est-il pas précieux que Dieu agisse envers nous, pour nous, et en nous pour glorifier son Nom! Combien il est merveilleux aussi que sa gloire resplendisse sur tout, et même qu’elle ne soit pleinement manifestée que dans le vaste plan formé par son cœur, et dans lequel il se révèle comme « Dieu juste et Sauveur ». Précieux nom pour un pauvre pécheur perdu! Il contient tout ce dont l’homme peut avoir besoin pour le temps et pour l’éternité. Il le saisit dans la profondeur de sa misère, comme un coupable digne de l’enfer; le porte à travers les luttes variées, les épreuves et les douleurs du désert et, finalement, le conduit en haut, dans ce séjour heureux et béni où le péché et le chagrin ne peuvent jamais entrer. Enfants d’une race coupable, nous sommes, si nous avons cru, épargnés d’un jugement plus terrible encore. Combien grande est la grâce de Dieu! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Utilisation des encensoirs des 250 révoltés. » Nb 17

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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