Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 19.1-2 et suivants. En effet, « Voici donc ce que je dis – enseigne Paul aux Éphésiens – c’est que vous ne marchiez plus comme marchent les gens des nations… qui, ayant perdu tout sentiment moral, se sont livrés à la débauche… » (Ep 4.17-19; comp. Ep 4.25-32 avec Lv 19:11). « Marchez dans l’amour » conclut l’apôtre (Ep 5.1-2). Le Seigneur Jésus a cité ce verset et l’a lui-même parfaitement illustré. Jacques l’appelle pour cette raison: « la loi royale (celle du Roi) selon l’Écriture »! (Lc 10.25-37; Jac 2.8-13). Cette section du livre, constituée par les ch. 19 et 20, commence et s’achève de même, en spécifiant qu’Israël devait être le peuple saint d’un Dieu saint (Lv 19.1-3). Et presque chacun des commandements de ces chapitres est ponctué par le rappel: « Moi, je suis l’Éternel votre Dieu ». À plus forte raison, ceux qui font aujourd’hui partie de la famille de Dieu ont-ils à reproduire la sainteté du « Père saint » dont ils sont les enfants (Jn 17.11-16). Pierre cite Lv 19.1-3 en le complétant: « comme celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints » (1 P 1.13-16). Ce n’est plus seulement « car je suis saint », mais « comme ». Quelle mesure nous est donnée là!

Car Lv 19.32 attire notre attention sur le respect dû aux vieillards, au sujet duquel le jeune chrétien ne devrait jamais être en défaut. C’est dans tout notre comportement que doit se lire notre christianisme, non seulement dans l’abstention des péchés affreux que Dieu est obligé de dénoncer dans sa Parole, mais dans les mille détails où trouvent à s’exercer l’amour et la justice pratique (Lv 19.34-36). N’oublions jamais que le beau nom de Christ a été invoqué sur nous (Jac 2.5-7), de sorte que notre conduite, suivant ce qu’elle est, honore ou déshonore ce nom précieux.

Un mot, maintenant, sur la seconde classe de statuts contenus dans notre section, savoir ceux qui témoignent, d’une manière si touchante, de la tendresse et de la sollicitude de Dieu. Prenez les suivants : « Et quand vous ferez la moisson de votre terre, tu n’achèveras pas de moissonner les coins de ton champ et tu ne glaneras pas la glanure de ta moisson. Et tu ne grappilleras pas ta vigne, ni ne recueilleras les grains tombés de ta vigne; tu les laisseras pour le pauvre et pour l’étranger. Moi, je suis l’Éternel, votre Dieu » (Lv 19.9-10).

Nous retrouverons cette ordonnance au chapitre 23; mais là, nous la verrons sous son point de vue dispensationnel. Ici, nous la contemplons au moral, manifestant la grâce précieuse du Dieu d’Israël. Il pensait au « pauvre et à l’étranger », et il voulait que son peuple y pensât également. Quand les gerbes dorées étaient récoltées et les grappes mûres recueillies, l’Israël de Dieu devait se souvenir « du pauvre et de l’étranger » parce que l’Éternel était le Dieu d’Israël. Le moissonneur et le vendangeur ne devaient pas être dominés par un esprit d’avare cupidité, qui aurait dépouillé les coins du champ et les sarments de la vigne, mais plutôt par un esprit de large et sincère bienfaisance, qui laissait une gerbe et des grappes « pour le pauvre et pour l’étranger », afin qu’eux aussi pussent se réjouir de la bonté sans bornes de Celui dont les sentiers distillent la graisse, et sur la main ouverte duquel tous les pauvres peuvent regarder avec confiance.

Nous trouvons, dans le livre de Ruth, un bel exemple d’un homme qui pratiquait à la lettre cette clémente ordonnance. « Et, au temps du repas, Boaz lui dit (à Ruth): Approche-toi ici, et mange du pain, et trempe ton morceau dans le vinaigre. Et elle s’assit à côté des moissonneurs, et il lui tendit du grain rôti; et elle mangea, et fut rassasiée, et en laissa de reste. Et elle se leva pour glaner; et Boaz commanda à ses jeunes hommes, disant: Qu’elle glane même entre les gerbes, et ne lui en faites pas de reproche; et vous tirerez aussi pour elle quelques épis des poignées, et vous les laisserez; et elle les glanera, et vous ne l’en reprendrez pas ». (Ruth 2:14-16). Quelle grâce touchante! Il est bon, pour nos pauvres cœurs égoïstes, d’être mis en contact avec de tels principes et de telles pratiques. C’était bien le désir de ce noble Israélite, que « l’étrangère » trouvât abondance de grain, et cela, plutôt comme le fruit de son travail en glanant que comme résultat de sa bienfaisance à lui. C’était vraiment de la délicatesse. C’était la mettre en rapport immédiat avec le Dieu d’Israël, et la faire dépendre de Celui qui avait pourvu aux besoins du « glaneur ». Boaz accomplissait cette loi de miséricorde, dont Ruth recueillait les avantages. La même grâce qui avait donné le champ à Boaz, donnait les glanures à la jeune étrangère. Ils étaient, l’un et l’autre, les débiteurs de la grâce. Elle était l’heureux objet de la bonté de l’Éternel. Il était le très honoré administrateur de la belle institution de l’Éternel. Tout était dans l’ordre moral le plus admirable. La créature était bénie et Dieu était glorifié. Qui ne reconnaîtra qu’il est bon pour nous de pouvoir respirer une semblable atmosphère?

Une telle manière de faire est abominable aux yeux de Dieu et de tous ceux qui se sont, en quelque mesure, abreuvés de sa grâce. Si nous voulons savoir ce que Dieu en pense, nous n’avons qu’à prêter l’oreille à ces accents de sainte indignation: « Voici, le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs et duquel ils ont été frustrés par vous, crie, et les cris de ceux qui ont moissonné sont parvenus aux oreilles du Seigneur Sabaoth » (Jac 5.4). « Le Seigneur Sabaoth » entend le cri de l’ouvrier affligé et déçu dans son attente.

Les pauvres sont l’objet spécial de la sollicitude de Dieu. Il s’occupe d’eux maintes et maintes fois, dans les statuts de son administration morale, et voici ce qui est dit expressément de Celui qui prendra, avant qu’il soit longtemps, les rênes du gouvernement dans sa gloire manifestée: « Il délivrera le pauvre qui crie à lui, et l’affligé qui n’a pas de secours. Il aura compassion du misérable et du pauvre, et il sauvera les âmes des pauvres, Il rachètera leur âme de l’oppression et de la violence, et leur sang sera précieux à ses yeux » (Ps 72.12-14).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Comment Dieu veut être servi :

  • Sainteté divine, sainteté de Dieu

Ex 15.11 Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel? Qui est comme toi magnifique en sainteté, Digne de louanges, Opérant des prodiges? 1 S 6.20 Les gens de Beth Schémesch dirent: Qui peut subsister en présence de l’Éternel, de ce Dieu saint? Et vers qui l’arche doit-elle monter, en s’éloignant de nous? Ps 99.9 Exaltez l’Éternel, notre Dieu, Et prosternez-vous sur sa montagne sainte! Car il est saint, l’Éternel, notre Dieu! Ap 15.4 Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu.

  • Honorer les parents, ordre d’

Ex 20.12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne. Lv 19.3 Chacun de vous respectera sa mère et son père, et observera mes sabbats. Je suis l’Éternel, votre Dieu. Dt 27.16 Maudit soit celui qui méprise son père et sa mère! -Et tout le peuple dira: Amen! Mt 15.4 Car Dieu a dit: Honore ton père et ta mère; et: Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.

  • Amour fraternel, enseignements particuliers relatifs à

-Impartial Dt 10.19 Vous aimerez l’étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d’Égypte.

-Altruiste Mt 22.39 Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

-La preuve du vrai disciple Jn 13.35 A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

-L’amour de Christ, modèle de l’Jn 15.12 C’est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.

-Sincère Rm 12.9 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien.

-Abondant 1 Th 3.12 Que le Seigneur augmente de plus en plus parmi vous, et à l’égard de tous, cette charité que nous avons nous-mêmes pour vous,

-Fervent 1 P 1.22 Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur,

  • Obéissance à Dieu

-Obéissance totale, exigée Dt 26.16 Aujourd’hui, l’Éternel, ton Dieu, te commande de mettre en pratique ces lois et ces ordonnances; tu les observeras et tu les mettras en pratique de tout ton coeur et de toute ton âme.

-Le prix du succès Jos 1.8 Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras.

-Préférable au sacrifice 1 S 15.22 Samuel dit: L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers.

-Assure l’entrée dans le royaume de Dieu Mt 7.21 Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

-Le devoir inhérent à toute vie Ac 5.29 Quelqu’un vint leur dire: Voici, les hommes que vous avez mis en prison sont dans le temple, et ils enseignent le peuple.

De tout ce qui précède, nous notons que chacun doit pouvoir méditer seul sur la fin de notre section. Il verra que chaque ordonnance enseigne une double leçon – leçon sur les mauvaises tendances de notre nature, et aussi leçon sur la tendre sollicitude de l’Éternel. En effet, les versets 16 et 17 demandent une attention spéciale: « Tu n’iras point çà et là médisant parmi ton peuple ». C’est une recommandation qui convient aux enfants de Dieu de tous les temps. Un médisant fait un mal incalculable. On a dit, avec raison, qu’il fait tort à trois personnes – à lui-même, à celui qui écoute et à celui dont il dit du mal. C’est ce qu’il fait d’une manière directe; et, quant aux conséquences indirectes, qui pourra les énumérer? Gardons-nous soigneusement de cet affreux péché. Ne laissons jamais une médisance s’échapper de nos lèvres, et ne nous arrêtons jamais pour écouter un médisant. Puissions-nous toujours savoir repousser avec un visage sévère la langue qui médit en secret, comme le vent du nord enfante les averses (Pr 25.23). Au verset 17, nous voyons ce qui doit prendre la place de la médisance : « Tu ne manqueras pas à reprendre ton prochain et tu ne porteras pas de péché à cause de lui ». Au lieu de dire du mal de mon prochain à un autre, je suis appelé à aller à lui directement et à le reprendre, s’il y a lieu. C’est la méthode divine. La méthode de Satan est d’aller médisant. Car « tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Le Seigneur Jésus a cité ce verset et l’a lui-même parfaitement illustré. Jacques l’appelle pour cette raison: « la loi royale (celle du Roi) selon l’Écriture. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Peines contre divers crimes. » Lv 20

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *