Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 16.1 et suivants. En effet, Aaron reçoit ici des instructions pour une occasion spéciale, celle du grand jour des propitiations (Lv 23.26-32). C’est à cette scène que fait allusion le ch. 9 des Hébreux (Hb 9.6-28). Une fois l’an, après avoir présenté un sacrifice pour lui-même, le souverain sacrificateur offrait une victime pour tous les péchés du peuple commis pendant l’année. Puis il portait le sang de ce sacrifice au-dedans du voile, sur le propitiatoire dont le nom se trouve ainsi expliqué. Le sang qui fait propitiation pour l’âme (Lv 17.10-11) y était apporté. Il rendait l’Éternel propice, favorable, à son peuple. Non pas que ce sang d’un bouc ait eu le pouvoir d’effacer un seul des péchés que tout ce peuple avait pu commettre pendant une année. Mais à l’avance il parlait à Dieu du sang précieux de son Agneau.
Contrairement à ce que nous aurions pensé, ce n’est pas dans ses vêtements magnifiques qu’Aaron devait se présenter devant l’Éternel. Il dépouillait toute gloire devant celle de Dieu et ne pouvait se tenir là que vêtu de fin lin, symbole de justice pratique (Ap 19.5-8). La bonne odeur de l’encens accompagnait Aaron au-dedans du voile, de même que Christ est entré au saint lieu, offrant à Dieu le plein parfum de toutes ses gloires excellentes. Le sacrificateur pénétrait à l’intérieur du voile, entouré d’un nuage d’encens, pendant que le peuple, dans la crainte, attendait au dehors. L’Éternel accepterait-il le sacrifice? Si quelque chose n’était pas en ordre, Aaron n’allait-il pas périr comme ses deux fils aînés? Quel soulagement au moment où il ressortait, son service achevé! Prophétiquement cette scène s’accomplira quand, venant en gloire pour Israël, Christ « apparaîtra une seconde fois… à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hb 9.24-28).
Il restait à s’occuper du bouc vivant. Le premier, celui dont le sort était tombé pour l’Éternel (v. 9), avait été sacrifié et ôtait le péché de devant Dieu. Le second, le bouc « pour azazel » ôtait le péché de dessus la conscience du peuple. C’est pourquoi tous les péchés étaient confessés sur sa tête et il les emportait pour toujours dans une terre inhabitée (Ps 103.8-12 et Hb 8.10-13 cité de Jr 31.33-34). Le premier bouc servait à faire propitiation: il était pour tous. Le second nous parle de substitution: d’une victime portant les péchés d’un grand nombre (Hb 9.24-28) à savoir de ceux seulement qui, confessant leurs péchés (v. 21), s’approprient par la foi la valeur de la victime. Le sacrifice de Christ a ce double caractère.
Voyez combien était grand et délicat, pour le sacrificateur et ses aides, le travail nécessaire pour ôter les péchés. Et encore, tout ce service n’était-il valable que pour une année. En effet la source des péchés, le cœur des hommes, n’était pas purifiée pour autant et ce méchant cœur ne pouvait manquer de produire encore de méchantes actions tout au long de la nouvelle année. Toujours à nouveau il faudrait renouveler ces sacrifices, les sacrificateurs se succédant de père en fils « parce que la mort les empêchait de continuer [leur service] » (Hb 7.23-28). Combien plus grande est l’œuvre de Christ dans toute sa réalité, dans toute sa portée, exigeant son propre sacrifice! Pour ôter le péché du monde, pour annuler toutes ses conséquences, mais aussi en atteindre la source – le cœur de l’homme – et le purifier, Jésus a été entièrement seul. Personne ne pouvait y prendre la moindre part. Que faisait le peuple pendant ce grand travail du sacrificateur? Il ne pouvait et ne devait rien faire, sinon affliger son âme. Une œuvre était accomplie en sa faveur sur laquelle il se reposait. Eh bien, c’est aussi tout ce que nous avons à faire: nous reposer sur l’œuvre suffisante et parfaite du Seigneur Jésus.
Ce chapitre développe quelques-uns des principes les plus importants dont un esprit régénéré puisse s’occuper. Il présente la doctrine de l’expiation avec une force et une plénitude inouïes. Bref, nous devons compter le chapitre 16 du Lévitique au nombre des portions les plus précieuses et les plus importantes de l’Inspiration, si toutefois il est permis de faire des distinctions là où tout est divin.
En considérant ce chapitre historiquement, il nous offre un récit des transactions du grand jour des expiations en Israël, par lesquelles les relations de l’Éternel avec l’assemblée étaient établies et maintenues, et tous les péchés, les fautes et les infirmités du peuple parfaitement expiés, en sorte que l’Éternel Dieu pouvait habiter parmi eux. Le sang qui était répandu en ce jour solennel formait la base du trône de l’Éternel au milieu de la congrégation. En vertu de ce sang, un Dieu saint pouvait avoir sa demeure au milieu du peuple, malgré toutes leurs impuretés. « Le dixième jour du septième mois » était un jour unique en Israël. Il n’y avait pas un autre jour semblable dans toute l’année. Les sacrifices de cette journée étaient le fondement des voies de Dieu en grâce, en miséricorde, en patience et en long support.
Nous apprenons, en outre, dans cette portion de l’histoire inspirée, « que le chemin des lieux saints n’avait pas encore été manifesté ». Dieu était caché derrière un voile, et l’homme était tenu à distance. « Et l’Éternel parla à Moïse, après la mort des deux fils d’Aaron, lorsque, s’étant approchés de l’Éternel, ils moururent et l’Éternel dit à Moïse: Dis à Aaron, ton frère, qu’il n’entre pas en tout temps dans le lieu saint, au-dedans du voile, devant le propitiatoire qui est sur l’arche, afin qu’il ne meure pas; car j’apparais dans la nuée sur le propitiatoire ».
Le chemin n’était pas ouvert pour que l’homme pût s’approcher, en tout temps, de la présence divine; il n’y avait non plus, dans toute la série des cérémonies mosaïques, aucun moyen quelconque qui pourvût à ce qu’il pût y demeurer constamment. Dieu était enfermé au dedans loin de l’homme, et l’homme était tenu en dehors loin de Dieu; et « le sang des taureaux et des boucs » ne pouvait ouvrir un lieu de rapprochement permanent. Il fallait pour cela un sacrifice d’un ordre plus élevé et d’un sang plus précieux. « Car la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Le jour de l’expiation :
- Peine de mort, exemples de la mise en application de la
Lv 10.2 Alors le feu sortit de devant l’Éternel, et les consuma: ils moururent devant l’Éternel. Nb 15.36 Toute l’assemblée le fit sortir du camp et le lapida, et il mourut, comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse. Ac 5.5 Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs. Ac 12.23 Au même instant, un ange du Seigneur le frappa, parce qu’il n’avait pas donné gloire à Dieu. Et il expira, rongé des vers.
- Expiatoire, privilèges retirés, exemples de
Mt 21.43 C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Mt 25.28 Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. Mc 6.11 Et, s’il y a quelque part des gens qui ne vous reçoivent ni ne vous écoutent, retirez-vous de là, et secouez la poussière de vos pieds, afin que cela leur serve de témoignage. Lc 16.2 Il l’appela, et lui dit: Qu’est-ce que j’entends dire de toi? Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer mes biens.
- Tirer au sort
Lv 16.8 Aaron jettera le sort sur les deux boucs, un sort pour l’Éternel et un sort pour Azazel. Nb 26.55 Mais le partage du pays aura lieu par le sort; ils le recevront en propriété selon les noms des tribus de leurs pères. Jos 18.10 Josué jeta pour eux le sort à Silo devant l’Éternel, et il fit le partage du pays entre les enfants d’Israël, en donnant à chacun sa portion. Mt 27.35 Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique.
- Très-Sacré, Saint des Saints(le lieu très saint), le lieu le plus saint du tabernacle et du temple
Ex 26.33 Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. 1 Rois 6.19 Salomon établit le sanctuaire intérieurement au milieu de la maison, pour y placer l’arche de l’alliance de l’Éternel. Ez 44.13 Ils ne s’approcheront pas de moi pour être à mon service dans le sacerdoce, ils ne s’approcheront pas de mes sanctuaires, de mes lieux très saints; ils porteront la peine de leur ignominie et des abominations qu’ils ont commises. Hb 9.3 Derrière le second voile se trouvait la partie du tabernacle appelée le saint des saints,
De tout ce qui précède, nous notons ainsi que le prédit le prophète Zacharie: « Et je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplications; et ils regarderont vers moi, celui qu’ils auront percé, et ils se lamenteront sur lui; comme on se lamente sur un fils unique, et il y aura de l’amertume pour lui, comme on a de l’amertume pour un premier-né. En ce jour-là, il y aura une grande lamentation à Jérusalem, comme la lamentation de Hadadrimmon dans la vallée de Meguiddon… En ce jour-là, une source sera ouverte pour la maison de David et pour les habitants de Jérusalem, pour le péché et pour l’impureté… Et il arrivera, en ce jour-là, qu’il n’y aura pas de lumière, les luminaires seront obscurcis; mais ce sera un jour connu de l’Éternel – pas jour et pas nuit; et au temps du soir il y aura de la lumière. Et il arrivera, en ce jour-là, que des eaux vives sortiront de Jérusalem, la moitié vers la mer orientale, et la moitié vers la mer d’occident; cela aura lieu été et hiver. Et l’Éternel sera roi sur toute la terre. En ce jour-là, il y aura un Éternel, et son nom sera un… En ce jour-là, il y aura sur les clochettes des chevaux: SAINTETÉ À L’ÉTERNEL… et il n’y aura plus de Cananéen dans la maison de l’Éternel des armées, en ce jour-là » (Zach. 12-14). Quelle journée ce sera! Il n’est pas étonnant qu’il en soit si fréquemment parlé dans le brillant passage ci-dessus. Ce sera un beau, « sabbat de repos » quand le résidu, menant deuil, et dans l’esprit de la vraie pénitence, se rassemblera autour de la source ouverte et entrera dans le résultat complet et final du grand jour des expiations. Ils « affligeront leurs âmes », sans doute; car comment pourraient-ils faire autrement, quand ils fixeront leur regard repentant « sur Celui qu’ils ont percé? » Mais quel sabbat ils auront! Jérusalem aura une coupe débordante de salut, après sa longue et triste nuit de douleur. Ses désolations précédentes seront oubliées, et ses enfants, rétablis dans leurs anciennes demeures, détacheront leurs harpes des saules, et chanteront de nouveau les doux cantiques de Sion à l’ombre paisible de leurs vignes et de leurs figuiers. Béni soit Dieu, ce temps est proche. Chaque soleil couchant nous amène plus près de cet heureux sabbat. Il est dit: « Voici, je viens bientôt », et autour de nous, tout semble nous dire que « les jours se sont approchés, et l’accomplissement de chaque vision » (Éz 12.23). Puissions-nous être « sobres, et veiller pour prier! » Puissions-nous nous conserver purs du monde, et ainsi, dans l’esprit de nos entendements, les affections de nos cœurs et l’expérience de nos âmes, être prêts pour la rencontre du céleste Époux! Pour le moment notre place est en dehors du camp. Grâces à Dieu de ce qu’il en est ainsi! Ce serait une inexprimable perte que d’être dans le camp. La même croix qui nous a amenés en dedans du voile, nous a jetés hors du camp. Christ y fut aussi chassé, et là nous sommes avec lui: mais il a été reçu dans le ciel, et nous y sommes avec lui. N’est-ce pas une grâce que d’être en dehors de tout ce qui a rejeté notre Seigneur et Maître? Assurément; et plus nous connaissons Jésus, plus nous connaissons ce présent siècle mauvais, plus aussi nous serons reconnaissants de trouver notre place en dehors de tout, avec Lui. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le lieu destiné aux sacrifices. » Lv 17
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.