Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 15.1-2 et suivants. En effet, le ch. 15 poursuit le sujet de la souillure. Sous l’image du « flux », il nous montre tout ce que, dans notre vie de tous les jours, notre détestable caractère naturel est capable de laisser échapper pour empoisonner à la fois notre entourage et nous-même. Le remède existe pour nous en purifier: c’est la sacrificature exercée en notre faveur par le Seigneur Jésus (Lv 15.15, 30). Ce chapitre traite d’une classe de souillures cérémonielles d’une nature beaucoup moins grave que la lèpre. Cette dernière semblerait être présentée comme l’expression de l’énergie profonde du mal de notre nature, tandis que le chapitre 15 énumère un certain nombre de choses, qui sont simplement des infirmités inévitables, mais qui, comme provenant, en quelque mesure, de la nature humaine, souillaient, et réclamaient les ressources de la grâce divine.

La présence de Dieu dans l’assemblée exigeait un haut degré de sainteté et de pureté morale. Chaque mouvement de la nature devait être combattu. Les choses mêmes qui, chez l’homme, pouvaient paraître des infirmités inévitables, avaient une influence souillante, et requéraient une purification, parce que l’Éternel était dans le camp. Rien de nuisible, rien d’inconvenant, rien d’indécent, ne devait être souffert dans le voisinage pur et sacré de la présence du Dieu d’Israël. Les nations incirconcises à l’entour n’auraient rien compris à de si saintes ordonnances; mais l’Éternel voulait qu’Israël fût saint, parce qu’il était le Dieu d’Israël. S’ils devaient être distingués et privilégiés au point de jouir de la présence d’un Dieu saint, il fallait qu’ils fussent un peuple saint.

Mais, pour celui qui aimait véritablement la sainteté, pour celui qui aimait Dieu, rien ne pouvait être plus délicieux. Un tel homme se réjouit dans la douce assurance que Dieu est toujours près; et il prend son plaisir dans la sainteté qui est, à la fois, demandée et garantie par la présence de Dieu. Cher lecteur, en est-il ainsi de vous? Aimez-vous la présence divine et la sainteté que cette présence réclame? Vous permettez-vous quoi que ce soit d’incompatible avec la sainteté de la présence de Dieu? Vos pensées, vos sentiments et vos actions sont-ils en harmonie avec la pureté et l’élévation du sanctuaire? En lisant ce chapitre 15 du Lévitique, rappelez-vous qu’il a été écrit pour votre instruction. Vous devez le lire par l’Esprit car, pour vous, il a une application spirituelle. Le lire d’une autre manière, c’est en tordre le sens à votre propre destruction ou, pour se servir d’une phrase cérémonielle, c’est « cuire un chevreau dans le lait de sa mère ».

Demandez-vous peut-être: « Quelle instruction puis-je retirer de cette partie de l’Écriture? Quelle application puis-je m’en faire? » En premier lieu, je vous le demanderai, n’admettez-vous pas qu’elle a été écrite pour votre instruction? J’espère que vous n’en doutez pas, vu que l’apôtre inspiré déclare si expressément que « toutes les choses qui ont été écrites auparavant ont été écrites pour notre instruction » (Rom. 15:4). Plusieurs semblent oublier cette importante déclaration, du moins pour ce qui concerne le livre du Lévitique. Ils ne peuvent croire qu’ils aient à apprendre quoi que ce soit des rites et des cérémonies d’un temps qui n’est plus, et particulièrement de rites et de cérémonies tels que ceux que rapporte ce chapitre 15. Mais, quand nous nous rappelons que c’est le Saint Esprit qui a fait écrire ce chapitre, que chaque paragraphe, chaque verset, chaque ligne en « est divinement inspiré et utile », cela devrait nous pousser à en chercher le sens. Assurément l’enfant de Dieu doit lire ce que Dieu a écrit. Sans doute qu’il faut une puissance spirituelle pour savoir comment, et une sagesse spirituelle pour savoir quand on doit lire un tel chapitre; mais cela peut se dire aussi d’un chapitre quelconque. Une chose est certaine, c’est que si nous étions suffisamment spirituels, suffisamment célestes, suffisamment distraits de notre nature et élevés au-dessus de la terre, nous ne déduirions que des idées et des principes purement spirituels de ce chapitre et d’autres chapitres analogues. Si un ange du ciel lisait ces portions de l’Écriture, comment les envisagerait-il? Seulement dans une lumière spirituelle et céleste; seulement comme contenant la plus pure et la plus haute moralité. Et pourquoi n’en ferions-nous pas de même. « L’Éternel parla à Moïse, en disant »: ce qui en fait la portion la plus directement inspirée de Dieu, de toutes les Écritures. Sans doute, une sagesse spirituelle, un saint discernement, et ce sens moral exquis que la communion avec Dieu peut seule donner – tout cela serait nécessaire pour pouvoir juger quand un tel chapitre doit être lu. Est-ce parce qu’il n’est pas « divinement inspiré », et comme tel, « utile »? Nullement; mais parce que la plupart des auditeurs ne seraient pas assez spirituels pour en comprendre les pures et saintes leçons.

Qu’est-ce donc que nous devons apprendre de ce chapitre? D’abord, il nous enseigne à veiller, avec une sainte jalousie, sur tout ce qui provient de la nature humaine. Tout mouvement, toute émanation de notre nature souille. La nature humaine, déchue, est une source impure, et tout ce qui en procède est souillé. Elle ne peut produire quoi que ce soit de pur, de saint ou de bon. C’est une leçon fréquemment inculquée dans le livre du Lévitique, et particulièrement enseignée dans ce chapitre.

Mais, bénie soit la grâce qui a pourvu si amplement aux souillures de la chair! Les moyens dont elle y pourvoit sont présentés sous deux formes distinctes dans la parole de Dieu tout entière, et spécialement dans la portion de cette Parole dont nous nous occupons; ce sont « l’eau et le sang ». L’un et l’autre se rattachent à la mort de Christ. Le sang qui expie et l’eau qui purifie coulèrent du côté percé d’un Christ crucifié (Comp. Jean 19:34 avec 1 Jean 5:6). « Le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Et la parole de Dieu purifie nos habitudes, notre conduite et nos voies (Ps. 119:9; Éph. 5:26). Ainsi nous sommes maintenus dans un état propre à la communion et au culte, quoique passant à travers un monde où tout est souillé, et portant en nous une nature dont chaque mouvement laisse une tache derrière lui.

Nous avons déjà remarqué que notre chapitre traite d’une classe de souillures cérémonielles, d’un caractère moins grave que la lèpre. C’est ce qui explique pourquoi l’expiation est figurée ici, non par un veau ou un agneau, mais par le moindre degré des sacrifices, savoir, par « deux tourterelles ». Mais, d’un autre côté, la vertu purifiante de la Parole est constamment rappelée par l’acte cérémoniel de laver. « Comment un jeune homme rendra-t-il pure sa voie? Ce sera en y prenant garde selon ta parole ». « Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle, afin qu’il la sanctifiât en la purifiant par le lavage d’eau par la parole ». L’eau occupait une place fort importante dans le système lévitique de purification, et, comme type de la Parole, rien ne saurait être plus intéressant et plus instructif.

Nous pouvons donc recueillir de précieuses données du chapitre 15e du Lévitique. Nous y apprenons, d’une manière frappante, l’extrême sainteté de la présence divine. Pas une souillure, pas, une tache ne peuvent être tolérées un seul instant dans cette région trois fois sainte. « Et vous séparerez les fils d’Israël de leurs impuretés, et ils ne mourront pas dans leurs impuretés, en souillant mon tabernacle qui est au milieu d’eux » (v.31).

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Impuretés sexuelles de l’homme :

  • Contamination rituelle

Lv 11.43 Ne rendez point vos personnes abominables par tous ces reptiles qui rampent; ne vous rendez point impurs par eux, ne vous souillez point par eux. Lv 15.2 Parlez aux enfants d’Israël, et dites-leur: Tout homme qui a une gonorrhée est par là même impur. Jn 18.28 Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire: c’était le matin. Ils n’entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque.

  • Impureté rituelle

Lv 13.3,14,25,36,45 Le sacrificateur examinera la plaie qui est sur la peau du corps. Si le poil de la plaie est devenu blanc, et que la plaie paraisse plus profonde que la peau du corps, c’est une plaie de lèpre: le sacrificateur qui aura fait l’examen déclarera cet homme impur. 14 Mais le jour où l’on apercevra en lui de la chair vive, il sera impur; 25 Si le poil est devenu blanc dans la tache, et qu’elle paraisse plus profonde que la peau, c’est la lèpre, qui a fait éruption dans la brûlure; le sacrificateur déclarera cet homme impur: c’est une plaie de lèpre. 36 Et si la teigne s’est étendue sur la peau, le sacrificateur n’aura pas à rechercher s’il y a du poil jaunâtre: il est impur. 45 Le lépreux, atteint de la plaie, portera ses vêtements déchirés, et aura la tête nue; il se couvrira la barbe, et criera: Impur! Impur! Lv 14.46 Celui qui sera entré dans la maison pendant tout le temps qu’elle était fermée sera impur jusqu’au soir. Lv 15.3,31 C’est à cause de sa gonorrhée qu’il est impur: que sa chair laisse couler son flux, ou qu’elle le retienne, il est impur. 31 Vous éloignerez les enfants d’Israël de leurs impuretés, de peur qu’ils ne meurent à cause de leurs impuretés, s’ils souillent mon tabernacle qui est au milieu d’eux. Lv 16.16 C’est ainsi qu’il fera l’expiation pour le sanctuaire à cause des impuretés des enfants d’Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché. Il fera de même pour la tente d’assignation, qui est avec eux au milieu de leurs impuretés.  

  • Contact avec l’impureté, entraîne la contamination

Lv 5.2 Lorsque quelqu’un, sans s’en apercevoir, touchera une chose souillée, comme le cadavre d’un animal impur, que ce soit d’une bête sauvage ou domestique, ou bien d’un reptile, il deviendra lui-même impur et il se rendra coupable. Lv 15.11 Celui qui sera touché par lui, et qui ne se sera pas lavé les mains dans l’eau, lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. Nb 19.13 Celui qui touchera un mort, le corps d’un homme qui sera mort, et qui ne se purifiera pas, souille le tabernacle de l’Éternel; celui-là sera retranché d’Israël. Comme l’eau de purification n’a pas été répandue sur lui, il est impur, et son impureté est encore sur lui. Esa 52.11 Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d’impur! Sortez du milieu d’elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Éternel!                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        

  • Désinfection (G La prévention et le traitement)

Lv 14.41 Il fera râcler tout l’intérieur de la maison; et l’on jettera hors de la ville, dans un lieu impur, la poussière qu’on aura râclée. Lv 15.5 Celui qui touchera son lit lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir.

De tout ce qui précède, nous notons que nous y apprenons que la nature humaine est une source intarissable de souillures. Elle est désespérément souillée: et, non seulement elle est souillée, mais elle souille. Éveillée ou endormie, assise, debout ou couchée, notre nature est souillée et souille. Son attouchement même communique la souillure. C’est une leçon profondément humiliante pour l’orgueilleuse humanité, mais il en est ainsi. Le Lévitique tient un miroir fidèle devant notre nature. Il ne laisse à la « chair » rien en quoi elle puisse se glorifier. Enfin nous y apprenons, de nouveau, la valeur expiatoire du sang de Christ et la vertu purifiante et sanctifiante de la précieuse parole de Dieu. Lorsque nous pensons à la pureté irréprochable du sanctuaire, que nous réfléchissons à la souillure incurable de notre nature, et que nous demandons: « Comment pouvons-nous y entrer et y demeurer? » la réponse se trouve dans « le sang et l’eau » qui coulèrent du côté d’un Christ crucifié – d’un Christ qui livra sa vie à la mort pour nous, afin que nous vécussions par lui. « Il y en a trois qui rendent témoignage: l’Esprit, et l’eau, et le sang » et, béni soit Dieu, « les trois sont d’accord pour un même témoignage ». L’Esprit ne nous apporte pas un message différent de celui que nous trouvons dans la parole; et la Parole et l’Esprit, de concert, nous déclarent le prix infini et l’efficacité du sang. Ne pouvons-nous donc pas dire que le chapitre 15 du Lévitique a été « écrit pour notre instruction? » N’a-t-il pas sa place bien distincte et utile dans le divin canon? Assurément. Il y aurait une lacune s’il eût été omis. Nous apprenons là ce que nous ne pouvions apprendre de la même manière, nulle part ailleurs. Il est vrai que toutes les Écritures nous enseignent la sainteté de Dieu, l’impureté de notre nature, l’efficace du sang, la valeur de la Parole; mais le chapitre que nous venons d’étudier présente, ces grandes vérités à notre esprit, et les grave sur nos cœurs d’une manière qui lui est tout à fait particulière. Puisse chaque portion du Volume de notre Père être précieuse à nos cœurs! Puisse chacun de ses témoignages nous être « plus doux que le miel et que ce qui distille des rayons de miel »! et puisse « chacun de ses justes jugements » avoir dans nos âmes la place qui lui est due! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le grand jour des Propitiations. » Lv 16

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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