Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 10.1 et suivants. En effet, il nous a été rappelé au ch. 9 qu’il pouvait arriver aux sacrificateurs « pris d’entre les hommes » de pécher. Nous n’avons pas eu à aller loin pour le vérifier tristement. Chaque fois que Dieu place l’homme dans une relation nouvelle, celui-ci démontre qu’il n’est pas capable d’y faire face. Jusqu’ici chaque détail avait été exécuté « comme l’Éternel l’avait commandé » (expression répétée 14 fois dans les ch. 8 et 9). Mais à présent Nadab et Abihu, fils aînés d’Aaron, font « ce qu’Il ne leur avait pas commandé » (v. 1). À peine consacrés, ils présentent devant l’Éternel un feu ne venant pas de l’autel. Le solennel châtiment qui s’ensuit nous rappelle combien il est grave de substituer notre volonté aux instructions de la parole de Dieu (2 S 6.1-11 l’épisode de l’arche placée sur un chariot neuf, suivi de la mort d’Uzza). Pas plus les pensées de la chair que ce qui excite ses sentiments (les boissons fortes) ne sont tolérés pour rendre culte à Dieu. Mépriser ouvertement les vérités que l’on connaît amène le transgresseur sous le gouvernement de Dieu. En revanche, comme le montre la fin du chapitre, le Seigneur est plein d’indulgence envers les ignorants et les errants, ainsi que pour ceux qui se courbent sous sa discipline.

Les pages de l’histoire de l’humanité ont toujours été déplorablement souillées. Ce sont, du commencement à la fin, les annales des chutes, des fautes, des crimes de l’homme. Au milieu des délices du jardin d’Éden, l’homme prêta l’oreille aux mensonges du tentateur (Gen. 3). Après avoir été préservé du jugement par la main d’amour et l’élection de Dieu, et introduit dans une terre renouvelée, il se rendit coupable du péché d’intempérance (Gen. 9). C’est ainsi que l’homme gâte tout. Placez-le dans une position de suprême dignité, il se dégradera. Accordez-lui les plus grands privilèges, il en abusera. Répandez, avec profusion, des bénédictions autour de lui, il se montrera ingrat. Placez-le au milieu des institutions les plus propres à faire impression sur les cœurs, il les corrompra. Tel est l’homme. Telle est la nature humaine sous ses plus belles formes, et dans les circonstances les plus favorables!

Nous sommes donc, en quelque mesure, préparés à entendre, sans trop de surprise, les paroles qui ouvrent notre chapitre. « Et les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun leur encensoir, et y mirent du feu, et placèrent de l’encens dessus, et présentèrent devant l’Éternel un feu étranger, ce qu’il ne leur avait pas commandé ». Quel contraste avec la scène qui avait terminé notre dernière section! Là, tout avait été fait « comme l’Éternel l’avait commandé », et le résultat en avait été la manifestation de la gloire. Ici, quelque chose se fait « que l’Éternel ne leur avait pas commandé », et le résultat en est le jugement. À peine le dernier son des cris de victoire a-t-il cessé de retentir, que les éléments d’un culte corrompu se préparent. À peine la position selon Dieu a-t-elle été occupée qu’elle est abandonnée, de propos délibéré, par la négligence du commandement divin. À peine ces sacrificateurs ont-ils été inaugurés, qu’ils manquent grièvement dans l’accomplissement de leurs saintes fonctions!

« Et le feu sortit de devant l’Éternel, et les dévora, et ils moururent devant l’Éternel ». Combien c’est sérieux et solennel. L’Éternel habitait au milieu de son peuple, pour gouverner, juger et agir selon les droits de sa nature. À la fin du chapitre 9, nous lisons: « Et le feu sortit de devant l’Éternel, et consuma sur l’autel l’holocauste et les graisses ». L’Éternel montrait ainsi qu’il acceptait un sacrifice véritable. Mais, au chap. 10, c’est son jugement tombant sur des sacrificateurs égarés. C’est une double action du même feu. L’holocauste monta en agréable odeur; le « feu étranger » fut rejeté comme une abomination. L’Éternel était glorifié par le premier; mais c’eût été un déshonneur pour lui que d’accepter le second. La divine grâce agréait ce qui était un type du précieux sacrifice de Christ et elle y prenait plaisir; la divine sainteté rejetait ce qui était le fruit de la volonté corrompue de l’homme – volonté qui n’est jamais plus hideuse et abominable que quand elle s’occupe des choses de Dieu.

Plût à Dieu que ces saintes instructions fussent mieux pesées par nous! Nous en avons un grand besoin, assurément. Si nous négligeons nos responsabilités de sacrificateurs, tout s’en ressentira. Quand nous contemplons le camp d’Israël, nous voyons trois cercles, dont le plus intérieur avait pour centre le sanctuaire. Il y avait d’abord le cercle des hommes de guerre (Nomb. 1:2), puis le cercle des Lévites tout autour du tabernacle (Nomb. 3:4), et enfin le cercle intérieur des sacrificateurs, officiant dans le lieu saint. Or, rappelons-nous que le croyant est appelé à se mouvoir dans tous ces cercles. Il entre, lutte et combat, comme un homme de guerre (Éph. 6:11-17; 1 Tim. 1:18; 6:12; 2 Tim. 4:7).

Il sert, comme un Lévite au milieu de ses frères, selon sa mesure et sa sphère (Matt. 26:14-15; Luc 19:12-13). Enfin il sacrifie et adore, comme sacrificateur, dans le lieu saint (Héb. 13:15-16; 1 Pierre 2:5, 9). Ce dernier office durera à toujours. En outre, ce n’est qu’en tant que nous serons rendus capables de nous mouvoir dûment dans ce cercle sacré, que toutes les autres relations et responsabilités seront dûment accomplies. Par conséquent, tout ce qui entrave nos fonctions sacerdotales – tout ce qui nous éloigne du centre de ce cercle intérieur, où nous avons le privilège de nous tenir, – en un mot, tout ce qui tend à altérer notre relation de sacrificateurs, ou à obscurcir notre vision de sacrificateurs, doit nécessairement nous rendre impropres au service que nous sommes appelés à rendre, et à la guerre que nous sommes appelés à faire.

Cependant nous devons faire une distinction entre les privilèges qui appartenaient à tous les membres de la famille d’Aaron, « filles » aussi bien que « fils », et ceux dont la partie mâle de la famille pouvait seule jouir. Nous avons déjà fait allusion à ce point dans les notes sur les offrandes. Certaines bénédictions sont communes à tous les croyants, simplement comme tels; et il en est d’autres qui demandent une plus grande mesure de connaissance spirituelle et d’énergie sacerdotale, pour être comprises et goûtées. Or il est tout à fait inutile, il est même coupable de prétendre à la jouissance de cette plus haute mesure, quand, en réalité, nous ne la possédons pas. C’est une chose que de tenir ferme les privilèges qui sont « donnés » de Dieu et qui ne peuvent jamais être ôtés, et autre chose de prétendre à une capacité spirituelle à laquelle nous n’avons jamais atteint. Sans doute, nous devons désirer ardemment la plus haute mesure de communion sacerdotale – l’ordre le plus élevé des privilèges des sacrificateurs; mais il est bien différent de désirer une chose ou de prétendre l’avoir.

Cette pensée jettera de la lumière sur la dernière partie de notre chapitre: « Et Moïse chercha diligemment le bouc du sacrifice pour le péché; mais voici, il avait été brûlé; et Moïse se mit en colère contre Éléazar et Ithamar, les fils d’Aaron, qui restaient, et il leur dit: Pourquoi n’avez-vous pas mangé le sacrifice pour le péché dans un lieu saint? car c’est une chose très sainte; et Il vous l’a donné pour porter l’iniquité de l’assemblée, pour faire propitiation pour eux devant l’Éternel: voici, son sang n’a pas été porté dans l’intérieur du lieu saint; vous devez de toute manière le manger dans le lieu saint, comme je l’ai commandé. Et Aaron dit à Moïse: Voici, ils ont présenté aujourd’hui leur sacrifice pour le péché et leur holocauste devant l’Éternel, et ces choses me sont arrivées; et si j’eusse mangé aujourd’hui le sacrifice pour le péché, cela eût-il été bon aux yeux de l’Éternel? Et Moïse l’entendit, et cela fut bon à ses yeux ».

Les « filles » d’Aaron n’avaient pas la permission de manger du « sacrifice pour le péché ». Ce grand privilège n’appartenait qu’aux « fils », et il était le type de la forme la plus élevée du service sacerdotal. Manger du sacrifice pour le péché était l’expression de la complète identification avec celui qui l’offrait, et cela demandait une mesure de capacité sacerdotale et une énergie qui trouvaient leur type dans « les fils d’Aaron ». Dans cette occasion-ci, cependant, il est évident qu’Aaron et ses fils n’étaient pas en état de s’élever jusqu’à cette sainte hauteur. Ils auraient dû l’être, mais ils ne l’étaient pas. « Ces choses me sont arrivées », dit Aaron. Sans doute, c’était une faute à déplorer, mais pourtant « Moïse l’entendit, et cela fut bon à ses yeux ». Il vaut beaucoup mieux être sincère dans la confession de nos chutes et de nos négligences, que d’avoir des prétentions de force spirituelle qui sont tout à fait sans fondement.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Règles relatives au deuil :

  • Désobéissance, exemples

Gn 3.11 Et l’Éternel Dieu dit: Qui t’a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger? Gn 19.26 La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel. Lv 10.1 Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus; ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. Nb 20.11 Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l’eau en abondance. L’assemblée but, et le bétail aussi.

  • Parfum, brulé lors d’un culte d’adoration

Ex 30.1, 7 Tu feras un autel pour brûler des parfums, tu le feras de bois d’acacia; 7 Aaron y fera brûler du parfum odoriférant; il en fera brûler chaque matin, lorsqu’il préparera les lampes; Lv 10.1 Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus; ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. Nb 16.35 Un feu sortit d’auprès de l’Éternel, et consuma les deux cent cinquante hommes qui offraient le parfum. Nb 17.11 Moïse fit ainsi; il se conforma à l’ordre que l’Éternel lui avait donné.

  • Sacrilège, exemples

Lv 10.1 Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus; ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger, ce qu’il ne leur avait point ordonné. 1 S 2.17 Ces jeunes gens se rendaient coupables devant l’Éternel d’un très grand péché, parce qu’ils méprisaient les offrandes de l’Éternel. 2 S 6.6 Lorsqu’ils furent arrivés à l’aire de Nacon, Uzza étendit la main vers l’arche de Dieu et la saisit, parce que les boeufs la faisaient pencher. Mt 21.13 Et il leur dit: Il est écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs.

  • Peine de mort, exemples de mise en application de la

Lv 10.2 Alors le feu sortit de devant l’Éternel, et les consuma: ils moururent devant l’Éternel. Nb 16.32 La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Koré et tous leurs biens. Jos 7.25 Josué dit: Pourquoi nous as-tu troublés? L’Éternel te troublera aujourd’hui. Et tout Israël le lapida. On les brûla au feu, on les lapida, 2 Rois 9.33 Il dit: Jetez-la en bas! Ils la jetèrent, et il rejaillit de son sang sur la muraille et sur les chevaux. Jéhu la foula aux pieds;

De tout ce qui précède, nous notons que le dixième chapitre du Lévitique s’ouvre par un péché positif et se termine par une faute d’omission. Nadab et Abihu offrent du « feu étranger »; et Éléazar et Ithamar sont incapables de manger l’offrande pour le péché. Le péché attire le jugement divin, la faute est traitée avec une indulgence divine. Il ne pouvait y avoir de tolérance pour le « feu étranger ». C’était braver ouvertement le commandement formel de Dieu. Il y a, évidemment, une grande différence entre la transgression délibérée d’un commandement positif, et la simple incapacité de s’élever à la hauteur d’un privilège divin. Le premier cas est un déshonneur ouvertement fait à Dieu; le second est un tort qu’on se fait en se privant de sa propre bénédiction. Ni l’un, ni l’autre ne devraient avoir lieu, mais la différence entre les deux est facile à saisir. Puisse le Seigneur, dans sa grâce infinie, nous faire toujours habiter dans la retraite cachée de sa sainte présence, demeurant dans son amour, et nous nourrissant de sa vérité. Ainsi nous serons préservés du « feu étranger » et de la « boisson forte » – c’est-à-dire de tout culte faux, et de l’excitation charnelle, sous toutes ses formes. Ainsi aussi, nous serons rendus capables de nous comporter droitement dans tous les détails du ministère sacerdotal, et de jouir de tous les privilèges de notre position de sacrificateurs. La communion du chrétien est comme la sensitive : Elle est aisément affectée par les rudes influences d’un monde méchant. Elle se développera sous l’action bienfaisante de l’atmosphère du ciel, mais devra se fermer résolument au souffle glacial du monde et des sens. Souvenons-nous de ces choses, et tâchons de demeurer toujours dans l’enceinte sacrée de la présence divine. Là, tout est pur, heureux et sûr. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Loi sur les animaux purs et impurs. » Lv 11

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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