Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lv 5.1 et suivants. En effet, les v.1 à 4 fournissent quelques exemples des fautes qui devaient être expiées par un sacrifice. Il s’agit d’actes dont nous n’aurions pas discerné la gravité si la Parole, divine pierre de touche de la conscience, ne les avait pas condamnés: manquer de rendre son témoignage, avoir un contact passager avec ce qui est impur, proférer des paroles légères. On peut être coupable en gardant le silence (v. 1) ou au contraire en parlant trop (v. 4). Dans tous ces cas la confession s’imposait (v. 5) puis le recours au sacrifice (v. 6). Tel est encore le chemin que 1 Jean 1.8-2.2 dicte au croyant qui a manqué, avec cette différence que le sacrifice n’a pas à être offert une seconde fois. Le sang de Jésus Christ est déjà devant Dieu pour nous, de sorte que la confession suffit; Dieu est alors « fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité ». Les v.7 à 13 tiennent compte de différences entre les ressources de ceux qui apportaient leur offrande. L’un offrait un agneau, l’autre deux tourterelles et le troisième seulement une poignée de farine. Tous les hommes ne sont pas capables d’apprécier au même degré l’œuvre de Jésus. Ce qui compte, c’est la valeur parfaite qu’elle a pour Dieu.

L’Israélite le plus scrupuleux pouvait toujours craindre d’avoir oublié un péché commis par erreur. Et à peine avait-il apporté un coûteux sacrifice qu’une nouvelle infidélité pouvait en exiger un autre. Hélas! malgré les certitudes de la Parole de Dieu, de nombreux chrétiens vivent encore dans la même crainte. Ils font dépendre leur salut d’efforts sincères pour apaiser Dieu, par des aumônes, des pénitences, sans jamais être sûrs que ce soit suffisant. Combien c’est méconnaître la plénitude de la grâce divine! Et quel bonheur nous possédons si nous sommes délivrés de cette crainte par l’assurance que Jésus a tout fait pour nous.

Notre passage distingue les péchés contre Dieu (v.15, 17) des péchés contre le prochain (v.21, 22). Souvent nous nous inquiétons moins des premiers que des seconds. Ce devrait être le contraire. Du reste, pour ce qui concerne le tort fait à autrui, il fallait non seulement le réparer, mais encore apporter un sacrifice à l’Éternel (v.25; Ps. 51.1-7). Inversement, il ne suffisait pas de se mettre en règle avec Dieu. Le jour où le coupable repentant offrait son sacrifice pour le délit, il devait aussi mettre sa situation en ordre devant les hommes (v.24). Les chrétiens d’Éphèse, jadis adonnés au spiritisme, se sont hâtés après leur conversion de brûler leurs livres de magie (Act.19.13-20).

En comparant ce qu’on faisait du « sang » avec ce qu’on faisait de la « chair » ou du « corps » de la victime, deux grandes classes de vérités se présentent à nos yeux, savoir le culte et l’état du disciple. Le sang porté dans le sanctuaire est le fondement du premier. Le corps brûlé hors du camp est la base du second. Avant que nous puissions jamais rendre culte, dans la paix de la conscience et en liberté de cœur, il faut que nous sachions, sur l’autorité de la Parole et par la puissance de l’Esprit, que la question tout entière du péché a été à jamais tranchée par le sang du divin sacrifice pour le péché, – que ce sang a été répandu, en perfection, devant l’Éternel, – que toutes les exigences de Dieu, et tous nos besoins, en tant que pécheurs perdus et coupables, ont été pour toujours satisfaits. C’est ce qui donne une paix parfaite; et dans la jouissance de cette paix, nous rendons culte à Dieu.

Il pouvait, en un certain sens, avoir sa conscience purifiée pour un jour, un mois ou une année, mais il ne pouvait pas avoir sa conscience purifiée pour toujours. « Mais Christ étant venu, souverain sacrificateur des biens à venir, par le tabernacle plus grand et plus parfait qui n’est pas fait de main, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création, et non avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang de boucs et de taureaux, – et la cendre d’une génisse avec laquelle on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, – sanctifie pour la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous serviez le Dieu vivant! » (Héb. 9:11-14).

Nous avons ici un exposé complet et explicite de la doctrine. Le sang des taureaux et des boucs procurait une rédemption temporaire; le sang de Christ procure une rédemption éternelle. Le premier purifiait extérieurement, le second intérieurement. Celui-là purifiait la chair pour un temps, celui-ci la conscience pour toujours. Toute la question dépend non du caractère ou de la condition de celui qui offrait, mais de la valeur du sacrifice. Il ne s’agit nullement de savoir si un chrétien vaut mieux qu’un Juif, mais si le sang de Christ vaut mieux que le sang d’un taureau. Assurément, il vaut mieux, infiniment mieux.

Le Fils de Dieu communique toute la valeur de sa divine personne au sacrifice qu’il a offert; et si le sang d’un taureau purifiait la chair pour une année, « combien plus » le sang du Fils de Dieu purifiera-t-il pour toujours la conscience? Si celui-là ôtait quelques péchés, combien plus celui-ci les ôtera-t-il « tous »? Et, si cela était vrai pour celui qui ne pouvait se reposer que sur le sang d’un bouc, « combien plus » fortement cela s’applique-t-il à celui qui peut se reposer sur le précieux sang de Christ? Le croyant voit en Christ Celui qui a été jugé pour tous ses péchés – qui, suspendu à la croix, y porta le poids tout entier de ses péchés – Celui qui, s’étant rendu responsable de ces péchés, ne pourrait être là où il est maintenant, si toute la question du péché n’avait pas été réglée selon les exigences de la justice infinie.

Christ a tellement pris la place du croyant sur la croix – celui-ci était si entièrement identifié avec Lui – tous les péchés du croyant lui ont été alors si complètement imputés, que toute question de culpabilité du croyant, toute idée de jugement ou de colère, auxquels il serait exposé, est éternellement mise de côté. Tout a été réglé sur le bois maudit, entre la Justice divine et la Victime sans tache. Et maintenant le croyant est aussi absolument identifié avec Christ sur le trône, que Christ fut identifié avec lui sur la croix. La justice n’a plus aucun grief à élever contre le croyant, parce qu’elle n’a aucun grief à élever contre Christ. Il en est ainsi à jamais. Si une accusation pouvait être valable contre le croyant, ce serait mettre en question la réalité de l’identification de Christ avec lui sur la croix, et la perfection de l’œuvre de Christ en sa faveur.

Si, lorsque l’adorateur de jadis retournait chez lui, après avoir offert son sacrifice pour le péché, quelqu’un l’eût accusé du péché même, pour lequel sa victime avait été immolée, quelle aurait été sa réponse? Simplement celle-ci: « Le péché a été enlevé par le sang de la victime, et l’Éternel a prononcé ces paroles: Il lui sera pardonné ». La victime était morte à sa place et il vivait à la place de la victime. Nous avons un bel exemple de la divine exactitude des Écritures en 2 Co 5:21: « Il l’a fait péché pour nous (hamartian epoiêsen), afin que nous devinssions (ginometha) justice de Dieu en lui ». Tel était le type. Et quant à l’antitype, lorsque l’œil de la foi se repose sur Christ  comme sacrifice pour le péché, il voit en lui Celui qui, ayant pris une parfaite vie humaine, a laissé cette vie sur la croix, parce que le péché, là et alors, y avait été attaché par imputation. Mais il voit aussi en lui Celui qui, ayant en lui-même la puissance de la vie éternelle et divine, sortit du tombeau, et qui, maintenant, communique sa vie de résurrection, sa vie divine et éternelle à tous ceux qui croient en son nom.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Quelques exemples :

  • Complicité

Ps 50.18 Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, Et ta part est avec les adultères. Pr 24.24 Celui qui dit au méchant: Tu es juste! Les peuples le maudissent, les nations le maudissent. Mt 14.11 Sa tête fut apportée sur un plat, et donnée à la jeune fille, qui la porta à sa mère. Rm 1.32 Et, bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu, déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais ils approuvent ceux qui les font.

  • Culpabilité, références générales

Lv 7.18 Lv 17.16  Si elle ne lave pas ses vêtements, et ne lave pas son corps, elle portera la peine de sa faute. Lv 19.8 Celui qui en mangera portera la peine de son péché, car il profane ce qui est consacré à l’Éternel: cette personne-là sera retranchée de son peuple. Lv 20.19 Tu ne découvriras point la nudité de la soeur de ta mère, ni de la soeur de ton père, car c’est découvrir sa proche parente: ils porteront la peine de leur péché.

  • Contact avec l’impureté, entraine la contamination

Lv 5.2 Lorsque quelqu’un, sans s’en apercevoir, touchera une chose souillée, comme le cadavre d’un animal impur, que ce soit d’une bête sauvage ou domestique, ou bien d’un reptile, il deviendra lui-même impur et il se rendra coupable. Lv 15.11 Celui qui sera touché par lui, et qui ne se sera pas lavé les mains dans l’eau, lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. Nb 19.13 Celui qui touchera un mort, le corps d’un homme qui sera mort, et qui ne se purifiera pas, souille le tabernacle de l’Éternel; celui-là sera retranché d’Israël. Comme l’eau de purification n’a pas été répandue sur lui, il est impur, et son impureté est encore sur lui. Esa 52.11 Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d’impur! Sortez du milieu d’elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Éternel!

  • Contamination rituelle

Lv 11.43 Ne rendez point vos personnes abominables par tous ces reptiles qui rampent; ne vous rendez point impurs par eux, ne vous souillez point par eux.

 Lv 15.2 Parlez aux enfants d’Israël, et dites-leur: Tout homme qui a une gonorrhée est par là même impur. Jn 18.28 Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire: c’était le matin. Ils n’entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque.

De tout ce qui précède, nous notons que le péché est ôté, parce que la vie à laquelle il était attaché a été ôtée. Et maintenant, au lieu de la vie à laquelle le péché était attaché, tous les vrais croyants possèdent la vie à laquelle est liée la justice. La question du péché ne peut jamais être élevée relativement à la vie ressuscitée et victorieuse de Christ, et c’est la vie que possèdent les croyants. Il n’y a pas d’autre vie. En dehors, tout est mort, parce que, en dehors, tout est sous la puissance du péché. « Celui qui a le Fils a la vie », et celui qui a la vie a aussi la justice. Les deux choses sont inséparables, parce que Christ est l’une et l’autre. Si le jugement et la mort de Christ étaient des réalités, alors la vie et la justice du croyant sont des réalités. Si le péché imputé était une réalité pour le Christ, la justice imputée est une réalité pour le croyant. L’un est aussi réel que l’autre, car s’il n’en était pas ainsi, Christ serait mort en vain. Le vrai et inébranlable fondement de la paix est ceci: que les exigences de la nature de Dieu, quant au péché, ont été parfaitement satisfaites. La mort de Jésus les a toutes satisfaites – satisfaites pour toujours. Qu’est-ce qui prouve cela, de manière à tranquilliser une conscience réveillée? Le grand fait de la résurrection. Un Christ ressuscité proclame l’entière délivrance du croyant – son parfait acquittement de toute charge possible. « Il a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (Rom. 4:25). Un chrétien qui ne sait pas que son péché est ôté, et ôté pour toujours, fait peu de cas du sang de son divin sacrifice pour le péché. Il nie ou il oublie qu’il y a eu la parfaite présentation – l’aspersion, faite par sept fois, du sang devant l’Éternel. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Loi concernant l’holocauste. » Lv 6.1

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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