Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lev 3.1 et suivants. En effet, c’est toujours la même œuvre de Christ que présente le sacrifice de prospérités. Mais elle est considérée cette fois sous l’aspect de la communion, de la joie et de la paix qu’elle procure. Jésus n’est pas venu seulement glorifier le Père dans sa vie (l’offrande de gâteau), dans sa mort (l’holocauste), et expier nos péchés (les sacrifices du ch. 4). Il est aussi venu nous placer dans des relations nouvelles de communion avec Dieu. Notre cher Sauveur ne s’est pas contenté de nous délivrer du jugement éternel. Il a voulu nous rendre heureux et cela dès maintenant. Comme dans les autres sacrifices, la graisse était réservée à l’Éternel et on la faisait fumer sur l’autel. Elle est l’emblème de l’énergie intérieure, de la volonté qui gouverne le cœur.
En Jésus, cette énergie était entièrement pour Dieu. Sa volonté était de faire exclusivement ce qui plaisait à son Père (Jean 6.35-40; 8.25-30). Un tel sacrifice ne pouvait qu’être un parfum infiniment agréable pour Dieu (v. 5, 16). Quel privilège, pour nous qui connaissons Jésus, que d’avoir avec le Père un même «pain» (v. 11, 16), d’être invités à sa table pour partager sa joie et ses pensées au sujet de son Fils bien-aimé! «Notre communion – dit l’apôtre Jean – est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ» (1 Jean 1.1-4). Plus nous examinons attentivement les offrandes, plus nous nous convainquons qu’aucune d’elles ne présente, à elle seule, un type complet de Christ. Ce n’est qu’en les rassemblant toutes que l’on peut s’en former une idée quelque peu juste. Chaque offrande, comme on pouvait s’y attendre, a des traits qui lui sont particuliers. Le sacrifice de prospérités diffère, à plusieurs égards de l’holocauste; et une compréhension claire et nette des points par lesquels un type diffère des autres aidera beaucoup à en bien saisir la signification spéciale.
Ainsi, en comparant le sacrifice de prospérités avec l’holocauste, nous voyons que le triple acte d’« écorcher » la victime, de « la couper en morceaux » et d’en laver « l’intérieur et les jambes » est entièrement omis dans celui-là, et cela se comprend. Dans l’holocauste, comme nous l’avons vu, nous trouvons Christ s’offrant Lui-même à Dieu et en étant accepté; par conséquent, le type devait figurer le Christ se donnant entièrement à Dieu, de même que Christ se soumettant à être sondé jusqu’au fond de l’âme par le feu de la justice divine. Dans le sacrifice de prospérités, la pensée principale est la communion de l’adorateur. Ce n’est pas Christ, objet exclusif de jouissance pour Dieu, mais Christ devenant objet de jouissance pour l’adorateur, en communion avec Dieu.
Il en est de même quant au caractère du sacrifice. Dans l’holocauste ce devait être « un mâle sans défaut », tandis que, dans le sacrifice de prospérités, ce pouvait être « un mâle ou une femelle », quoique également « sans défaut ». La nature de Christ doit toujours être la même, que ce soit Dieu seul, ou l’adorateur en communion avec Dieu, qui en jouisse. Cette nature ne saurait changer. La seule raison pour laquelle on pouvait prendre « une femelle » pour le sacrifice de prospérités, était qu’ici il s’agissait de représenter la capacité de l’adorateur à jouir de cet Être béni qui, en Lui-même, est « le même, hier, et aujourd’hui, et éternellement » (Héb. 13).
De plus, dans l’holocauste, nous lisons: « Le sacrificateur fera fumer le tout », tandis que, dans le sacrifice de prospérités, une partie seulement était brûlée, savoir « la graisse, les rognons et le réseau qui est sur le foie ». Voilà qui rend la chose extrêmement simple. La meilleure partie du sacrifice était mise sur l’autel de l’Éternel. L’intérieur – les forces cachées – les tendres sympathies de Jésus, n’étaient que pour Dieu qui seul pouvait parfaitement en jouir. Aaron et ses fils mangeaient « la poitrine tournoyée, et l’épaule élevée (ou prélevée) ». (Examinez attentivement Lév. 7:28-36). Tous les membres de la famille sacerdotale, en communion avec leur chef, avaient chacun leur portion du sacrifice de prospérités. Et maintenant tous les vrais croyants, constitués, par grâce, sacrificateurs à Dieu, peuvent se nourrir des affections et de la force du véritable sacrifice de prospérités – ils peuvent jouir de l’heureuse assurance qu’ils ont son cœur aimant et sa puissante épaule pour les consoler et les soutenir continuellement.
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« Et ce qui restera de la chair du sacrifice sera brûlé au feu le troisième jour. Et si quelqu’un mange de la chair de son sacrifice de prospérités le troisième jour, [le sacrifice] ne sera pas agréé; il ne sera pas imputé à celui qui l’aura présenté: ce sera une chose impure; et l’âme qui en mangera portera son iniquité ». Rien n’a de valeur aux yeux de Dieu que ce qui est intimement lié à Christ. Il peut y avoir beaucoup de ce qui a l’apparence du culte, et qui, après tout, n’est que l’excitation et l’expression de sentiments naturels. Il peut y avoir une grande dévotion apparente, qui n’est au fond qu’un piétisme charnel.
Ceux qui désirent se souvenir que « Dieu est esprit, et qu’il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4), doivent se tenir en garde contre tout cela: Ce qu’on appelle la religion se revêt, de nos jours, de ses charmes les plus puissants. Rejetant les grossièretés du moyen âge, elle appelle à son aide toutes les ressources d’un goût épuré, d’un siècle cultivé et éclairé. La sculpture, la musique et la peinture versent leurs riches trésors dans son sein, afin que, par leur moyen, elle puisse préparer un puissant narcotique pour bercer les multitudes ignorantes dans un assoupissement qui ne sera interrompu que par les inexprimables horreurs de la mort, du jugement et de l’étang de feu. Elle, aussi, peut dire: « J’ai chez moi des sacrifices de prospérités, j’ai aujourd’hui payé mes vœux… J’ai étendu sur mon lit des tapis, des couvertures de fil d’Égypte de couleurs variées; j’ai parfumé ma couche de myrrhe, d’aloès et de cinnamome » (Prov. 7). C’est ainsi qu’une religion corruptrice attire, par sa puissante influence, ceux qui ne veulent pas écouter la voix céleste de la Sagesse. Lecteur, gardez-vous de toutes ces choses.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Le sacrifice de paix :
- Offrande sans défaut, les offrandes doivent être sans
Ex 12.5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. Lv 22.21 Si un homme offre à l’Éternel du gros ou du menu bétail en sacrifice d’actions de grâces, soit pour l’accomplissement d’un voeu, soit comme offrande volontaire, la victime sera sans défaut, afin qu’elle soit agréée; il n’y aura en elle aucun défaut. Ep 5.27 afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. 1 P 1.19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache,
- Imposition des mains pour la consécration des offrandes
Lv 1.4 Il posera sa main sur la tête de l’holocauste, qui sera agréé de l’Éternel, pour lui servir d’expiation. Lv 3.2 Il posera sa main sur la tête de la victime, qu’il égorgera à l’entrée de la tente d’assignation; et les sacrificateurs, fils d’Aaron, répandront le sang sur l’autel tout autour. Lv 4.15 Les anciens d’Israël poseront leurs mains sur la tête du taureau devant l’Éternel, et on égorgera le taureau devant l’Éternel. Lv 16.21 Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge.
- Graisse offerte dans les sacrifices
Ex 23.17 Trois fois par année, tous les mâles se présenteront devant le Seigneur, l’Éternel. Ex 29.13 Tu prendras toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons et la graisse qui les entoure, et tu brûleras cela sur l’autel. Lv 1.8 Les sacrificateurs, fils d’Aaron, poseront les morceaux, la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l’autel. Lv 3.4 les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu’il détachera près des rognons.
- Odeur agréable ou parfum agréable
Ex 29.18 Tu brûleras tout le bélier sur l’autel; c’est un holocauste à l’Éternel, c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. Lv 1.9 Il lavera avec de l’eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur brûlera le tout sur l’autel. C’est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. 2 Co 2.15 Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent: Ep 5.2 et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.
De tout ce qui précède, nous notons que nous devrions veiller à ce que notre culte soit inséparablement lié à l’œuvre de la croix; veiller à ce que Dieu soit le fondement, Christ, le canal, et le Saint Esprit, la puissance de notre culte; prendre garde que vos actes extérieurs de culte ne s’étendent pas au-delà de cette puissance intérieure. Car il faut beaucoup de vigilance pour éviter ce mal. Ses menées secrètes sont des plus difficiles à découvrir et à combattre. Nous pouvons commencer un hymne dans le vrai esprit du culte et, par faiblesse spirituelle, avant d’en être à la fin, nous pouvons tomber dans le mal qui répond à l’acte cérémoniel de manger, le troisième jour, la chair du sacrifice de prospérités. Notre seule sauvegarde, c’est de nous tenir près de Jésus. Si nous élevons nos cœurs en « actions de grâces », pour quelque faveur spéciale, faisons-le dans la puissance du nom et du sacrifice de Christ. Si nos âmes s’épanchent en adoration « volontaire », que ce soit dans l’énergie du Saint Esprit. De cette manière, notre culte aura cette fraîcheur, ce parfum, cette profondeur et cette hauteur morale, qui doivent résulter du fait que l’on a le Père pour objet, le Fils pour base et le Saint Esprit pour puissance du culte. Puisse-t-il en être ainsi, ô Seigneur! de tous ceux qui t’adorent, jusqu’à ce que nous nous trouvions, corps, âme et esprit, en sûreté dans ton éternelle présence, au-delà de l’atteinte de toute mauvaise influence de faux culte et de religion corrompue, et aussi au-delà de l’atteinte des divers empêchements qui proviennent de ces corps de péché et de mort que nous portons avec nous!
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le sacrifice pour le péché du sacrificateur oint. » Lv 4.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.