Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lev 2.1 et suivants. En effet, si l’holocauste évoque la bonne odeur de Christ dans sa mort, l’offrande de gâteau correspond aux perfections de sa vie comme homme sur la terre. Ce sacrifice ne comporte en effet ni victime ni sang, mais seulement de la farine et de l’huile, de l’encens, du sel. L’humanité du Seigneur (le grain de blé finement broyé) né et baptisé du Saint Esprit (pétri et oint d’huile) éprouvé par la souffrance de manière visible ou cachée (l’ardeur de la poêle, de la plaque ou du four) a été pour le Père un parfum du plus haut prix. Le croyant présente à Dieu cette vie parfaite de Jésus et en fait sa propre nourriture. Considérons cet homme merveilleux dans les évangiles. Sa dépendance, sa patience, sa confiance, sa douceur, sa sagesse, sa bonté, son dévouement qui n’ont pas varié au travers de toutes ses souffrances, voilà quelques-uns des sujets admirables qui correspondent à l’offrande de gâteau saupoudrée d’encens. C’était « une chose très sainte » (v.3,10). Le levain, image du péché, n’y entrait pas, ni le miel, symbole des affections humaines. En revanche le sel de la séparation pour Dieu, qui préserve de la corruption, a marqué la vie de Jésus, et ne devrait jamais manquer dans la nôtre (Marc 9.49-50; Col. 4.5-6).
Nous devons maintenant examiner « l’offrande de gâteau », qui représente, d’une manière très précise, « l’Homme Christ Jésus ». L’holocauste figure Christ dans sa mort, l’offrande de gâteau le figure dans sa vie. Ni dans l’une, ni dans l’autre, il n’est question de l’acte de porter le péché. Dans l’holocauste, nous voyons la propitiation, mais point de péché porté – point d’imputation de péché – point d’effusion de colère à cause du péché. Ce qui nous le démontre, c’est que tout était consumé sur l’autel. S’il y avait eu là le moindre péché à expier, la victime aurait dû être brûlée hors du camp (Lév. 4:11-12; Héb. 13:11).
Mais dans l’offrande de gâteau, il n’est pas même question d’aspersion du sang. Nous y voyons simplement un beau type de Christ, vivant, marchant et servant ici-bas, sur la terre. Ce seul fait suffit déjà, par lui-même, à engager tout chrétien spirituel à considérer cette offrande avec une sérieuse attention et dans un esprit de prière. La pure et parfaite humanité de notre Seigneur est un sujet qui s’impose à l’examen consciencieux de tout vrai chrétien. Il est à craindre que des pensées fort relâchées ne soient entretenues par plusieurs, relativement à ce saint mystère. Les expressions qu’on entend ou qu’on lit quelquefois suffisent pour prouver que la doctrine fondamentale de l’incarnation n’est pas comprise ou retenue, telle que la Parole la présente. De semblables expressions peuvent très probablement procéder d’une inexacte appréciation de la nature réelle des relations de Christ et du vrai caractère de ses souffrances; mais, quelle qu’en soit l’origine, elles doivent être jugées à la lumière des Saintes Écritures, et, par conséquent, rejetées.
Il est pourtant, une considération qui doit être d’un poids immense sur les appréciations morales de tout chrétien, s’agissant du caractère vital de la doctrine de l’humanité du Christ: elle gît au fondement même du christianisme, et c’est bien là pourquoi Satan a toujours, dès le commencement, pris tant de peine à induire les âmes en erreur à ce sujet. Presque toutes les hérésies capitales, qui ont pénétré dans l’église professante, trahissent l’intention satanique de saper la vérité quant à la personne du Christ. Il est aussi souvent arrivé que des hommes pieux, tout en voulant combattre ces erreurs, sont tombés eux-mêmes dans des erreurs opposées. Cela nous montre le besoin que nous avons de nous en tenir étroitement aux termes mêmes dont le Saint Esprit a fait usage pour développer un mystère à la fois si sacré et si profond.
Si le cœur prend son plaisir dans le Christ que les Écritures révèlent, il repoussera, assurément, tous les faux Christ que Satan voudrait introduire. Si nous nous nourrissons des réalités de Dieu, nous rejetterons sans hésitation les contrefaçons de Satan. C’est le meilleur moyen possible d’échapper aux pièges de l’erreur, sous quelque forme qu’elle se présente. « Les brebis écoutent sa voix, et… elles le suivent; car elles connaissent sa voix; mais elles ne suivront point un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers » (Jean 10:4, 5, 27). Il n’est nullement nécessaire de connaître la voix des étrangers pour se détourner d’eux, il suffit pour cela de connaître la voix « du bon Berger ». C’est ce qui nous préservera de l’influence séductrice de toute voix étrangère.
Le maintien d’une énergique communion avec la parfaite humanité de notre Seigneur Jésus Christ est un des côtés les plus faibles et les plus imparfaits de notre christianisme. De là vient que nous montrons tant de lacunes, de sécheresse, d’agitations et d’égarements dans notre marche. Ah! si nous étions pénétrés, grâce à une foi plus simple, de cette vérité, que c’est un Homme réel, qui est assis à la droite de la Majesté dans les cieux, un Homme dont la sympathie est parfaite, dont l’amour est incompréhensible, dont la puissance est sans bornes, dont la sagesse est infinie, dont les ressources sont inépuisables, dont les richesses sont insondables, dont l’oreille est ouverte à tous nos soupirs, dont la main est ouverte à tous nos besoins, dont le cœur est rempli pour nous d’une tendresse ineffable – comme nous serions, à la fois, plus heureux et plus élevés au-dessus des choses visibles, comme nous serions plus indépendants de tout ce qui découle de la création, quel que fût le canal qui nous le communique!
Tout ce que le cœur peut ambitionner, nous le possédons en Jésus. Soupire-t-il après une sincère sympathie? où pourrait-il la trouver ailleurs qu’en Celui qui mêlait ses larmes aux larmes des sœurs en deuil de Béthanie? Aspire-t-il à la jouissance d’une vraie affection? il ne peut la trouver complètement que dans ce cœur qui exprima son amour par des grumeaux de sang en Gethsémané. Recherche-t-il la protection d’un pouvoir efficace? il n’a qu’à regarder à Celui qui a créé les mondes. Sent-il le besoin d’une sagesse infaillible pour le guider? qu’il s’approche de Celui qui est la sagesse personnifiée, et « qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu ». – En un mot, nous avons tout en Christ. La pensée divine et les affections divines ont trouvé un objet parfait dans « l’Homme Christ Jésus » (1 Tim. 2:5), et assurément, s’il y a dans la personne de Christ ce qui peut parfaitement satisfaire Dieu, il y a donc en elle ce qui devrait nous satisfaire, et ce qui nous satisfait à proportion que, par la grâce du Saint Esprit, nous marchons dans la communion avec Dieu.
Le Seigneur Jésus Christ a été le seul homme parfait qui ait jamais foulé cette terre. Il était parfait en tout – parfait en pensées, parfait en paroles, parfait en œuvres. En lui toutes les qualités morales se rencontraient et s’harmonisaient dans une divine et, par conséquent, parfaite proportion. Aucun trait de son caractère ne prédominait aux dépens des autres. En Lui s’unissaient admirablement une majesté qui inspirait une crainte respectueuse, et une douceur qui mettait complètement à l’aise en sa présence. Les Scribes et les Pharisiens durent entendre ses accablants reproches, tandis que la pauvre Samaritaine et la femme, « qui était une pécheresse », se sentaient, sans pouvoir s’en rendre compte, irrésistiblement attirées à Lui. Oui, tout était en Lui dans une belle harmonie.
C’est ce qu’on peut remarquer dans toutes les scènes de sa vie ici-bas. Il pouvait dire, par exemple, à ses disciples en présence des cinq mille hommes affamés: « Vous, donnez-leur à manger »; puis encore, quand ils furent rassasiés « Amassez les morceaux qui sont de reste, afin que rien ne soit perdu » (Jean 6:12). La bienveillance et l’économie sont ici parfaites, sans que l’une nuise à l’autre; chacune brille dans sa propre sphère. Il ne pouvait pas renvoyer à jeun les multitudes qui avaient faim en le suivant, et, d’un autre côté, il ne pouvait pas permettre qu’un seul fragment des « créatures de Dieu » (1 Tim. 4:4) fût dissipé. La même main, toujours largement ouverte pour subvenir à tous les besoins de l’homme, était, strictement fermée pour toute prodigalité.
Ainsi encore si la nature ou la chair est tenue à l’état de mort, nous sommes capables de manifester des principes et des éléments incorruptibles, comme, par exemple, des paroles assaisonnées du sel, d’une communion habituelle avec Dieu. Mais dans toutes ces choses nous bronchons et nous manquons. Nous contristons le Saint Esprit de Dieu par notre marche. Nous sommes enclins à nous rechercher nous-mêmes ou à rechercher l’approbation des hommes, même dans nos meilleurs services, et nous négligerons d’« assaisonner » notre conversation. De là vient que nous manquons constamment de l’huile, de l’encens et du sel; tandis que, en même temps, se montre en nous la tendance à laisser apparaître et agir le levain ou le miel de la nature.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
L’offrande végétale :
- Encens
Ex 30.34 L’Éternel dit à Moïse: Prends des aromates, du stacté, de l’ongle odorant, du galbanum, et de l’encens pur, en parties égales. Lv 5.11 S’il n’a pas de quoi se procurer deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, il apportera en offrande pour son péché un dixième d’épha de fleur de farine, comme offrande d’expiation; il ne mettra point d’huile dessus, et il n’y ajoutera point d’encens, car c’est une offrande d’expiation. Nb 5.15 cet homme amènera sa femme au sacrificateur, et apportera en offrande pour elle un dixième d’épha de farine d’orge; il n’y répandra point d’huile, et n’y mettra point d’encens, car c’est une offrande de jalousie, une offrande de souvenir, qui rappelle une iniquité. Mt 2.11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
- Huile pour la nourriture
Ex 29.2 Fais, avec de la fleur de farine de froment, des pains sans levain, des gâteaux sans levain pétris à l’huile, et des galettes sans levain arrosées d’huile. Lv 2.15 Tu verseras de l’huile dessus, et tu y ajouteras de l’encens; c’est une offrande. Lv 6.8 (6:8) Le sacrificateur prélèvera une poignée de la fleur de farine et de l’huile, avec tout l’encens ajouté à l’offrande, et il brûlera cela sur l’autel comme souvenir d’une agréable odeur à l’Éternel. Ez 16.3 Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel, à Jérusalem: Par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne.
- Farine
Ex 29.2 Fais, avec de la fleur de farine de froment, des pains sans levain, des gâteaux sans levain pétris à l’huile, et des galettes sans levain arrosées d’huile. Lv 2.2 Il l’apportera aux sacrificateurs, fils d’Aaron; le sacrificateur prendra une poignée de cette fleur de farine, arrosée d’huile, avec tout l’encens, et il brûlera cela sur l’autel comme souvenir. C’est une offrande d’une agréable odeur à l’Éternel. Jg 6.19 Gédéon entra, prépara un chevreau, et fit avec un épha de farine des pains sans levain. Il mit la chair dans un panier et le jus dans un pot, les lui apporta sous le térébinthe, et les présenta. 1 S 28.24 La femme avait chez elle un veau gras, qu’elle se hâta de tuer; et elle prit de la farine, la pétrit, et en cuisit des pains sans levain.
- Galettes sans levain
Ex 16.31 La maison d’Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre; elle était blanche, et avait le goût d’un gâteau au miel. Lv 2.4 Si tu fais une offrande de ce qui est cuit au four, qu’on se serve de fleur de farine, et que ce soient des gâteaux sans levain pétris à l’huile et des galettes sans levain arrosées d’huile. Lv 8.26 il prit aussi dans la corbeille de pains sans levain, placée devant l’Éternel, un gâteau sans levain, un gâteau de pain à l’huile et une galette, et il les posa sur les graisses et sur l’épaule droite. Nb 6.15 une corbeille de pains sans levain, de gâteaux de fleur de farine pétris à l’huile, et de galettes sans levain arrosées d’huile, avec l’offrande et la libation ordinaires.
De tout ce qui précède, nous notons qu’il n’y a eu qu’une seule parfaite « offrande de gâteau »; mais, béni soit Dieu, nous sommes acceptés et rendus agréables en Celui qui l’a parfaitement réalisée. Nous sommes la famille du vrai Aaron; notre place est dans le sanctuaire, où nous pouvons jouir de notre sainte portion. Heureuse place! Heureuse portion! Puissions-nous nous en prévaloir beaucoup plus que nous l’avons jamais fait! Puissions-nous avoir des cœurs plus profondément détournés du monde et attachés à Christ! Puissions-nous tenir si habituellement nos regards fixés sur Lui, que les vanités qui nous entourent n’aient plus d’attraits pour nous, et que nous ne nous laissions plus préoccuper ou agiter par la multitude de circonstances journalières que nous avons à traverser. Puissions-nous nous réjouir dans le Seigneur en tout temps, soit dans les jours de soleil, soit dans les jours d’obscurité; quand les douces brises de l’été viennent nous rafraîchir, et quand les tempêtes de l’hiver se déchaînent autour de nous; quand nous voguons sur la surface d’un lac paisible, et quand nous sommes ballottés sur une mer orageuse. Grâces à Dieu, « nous avons trouvé Celui » qui est et sera éternellement notre portion pleinement suffisante pour satisfaire à tous nos besoins. Nous passerons l’éternité à contempler les divines perfections du Seigneur Jésus. Nos yeux ne se détourneront plus jamais de Lui, dès qu’une fois nous l’aurons vu tel qu’il est. Que l’Esprit de Dieu opère puissamment en nous, pour nous fortifier « dans l’homme intérieur ». Qu’il nous rende capables de nous nourrir de cette parfaite offrande de gâteau, dont le mémorial a satisfait Dieu lui-même! C’est là notre saint, notre heureux privilège. Puissions-nous le réaliser toujours plus, toujours mieux! Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le sacrifice de prospérité. » Lv 3.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.