Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème tiré de Lev 1.1-2 et suivants. En effet, le Lévitique est un livre fermé pour celui qui n’en possède pas la « clé » divine. Celle-ci est Christ, que nous y trouvons sous tous les aspects de son sacrifice et de sa sacrificature. Car le croyant possède un seul sacrifice, offert « une fois pour toutes », pleinement suffisant (Héb. 10.4-10). Mais pour le décrire sous ses différents côtés, l’Esprit de Dieu nous en donne des images variées et complémentaires. L’holocauste est nommé le premier parce qu’il représente la part de Dieu dans l’œuvre de Christ. Elle est exprimée dans le Nouveau Testament par des passages comme Jean 10.14-18; Éph. 5.1-2; Phil. 2.5-11. Chers amis chrétiens, quand nous pensons à la croix, au lieu d’y voir d’abord notre salut, commençons par considérer la satisfaction que Dieu a trouvée dans la personne et dans l’œuvre de son saint Fils. Or, le tabernacle était l’habitation de Dieu, en grâce. L’Éternel pouvait y établir sa demeure, parce qu’il y était entouré, de tous côtés, de ce qui représentait d’une manière vivante le fondement de ses rapports avec son peuple.
À cette période de son histoire, l’âme est moins occupée de la source dont ces transgressions sont procédées, que du fait accablant et palpable que tel ou tel acte a été effectivement commis par elle; c’est pourquoi elle a besoin de savoir que Dieu, dans sa grâce, a donné un sacrifice, en vertu duquel « toute faute » peut être gratuitement « pardonnée » (Col. 2:13); et ce sacrifice, Dieu nous le présente dans « l’offrande pour le délit ». Mais, à mesure que l’âme progresse dans la vie divine, elle devient consciente que ces péchés qu’elle a commis ne sont que les rejetons d’une racine, les jets d’une source, et de plus que c’est le péché dans la chair qui est cette racine ou cette source. Cette découverte conduit à un travail intérieur bien plus profond encore, et que rien ne peut apaiser si ce n’est une intelligence, plus profonde aussi, de l’œuvre de la croix, en laquelle Dieu Lui-même a « condamné le péché dans la chair » (Rom. 8:3). Le lecteur remarquera qu’il n’est pas question, dans ce passage de l’épître aux Romains, des « péchés dans la vie », mais de la racine dont ceux-ci sont provenus, savoir, « le péché dans la chair ». C’est là une vérité d’une immense importance. Christ n’est pas seulement « mort pour nos péchés, selon les Écritures » (1 Cor. 15:3); mais il a été « fait péché pour nous » (2 Cor. 5:21). Telle est la doctrine du « sacrifice pour le péché ».
Or, quand, par la connaissance de l’œuvre de Christ, la paix est entrée dans le cœur et dans la conscience, nous pouvons nous nourrir de Christ, qui est le fondement de notre paix et de notre joie, dans la présence de Dieu. Jusque-là, jusqu’à ce que nous voyions toutes nos transgressions pardonnées et notre péché jugé, nous ne pouvons goûter ni paix, ni joie. Il faut que nous connaissions l’offrande pour le délit et l’offrande pour le péché, avant que nous puissions apprécier le sacrifice de prospérités ou de réjouissance et d’action de grâce. C’est pourquoi le rang auquel « le sacrifice de prospérités » est placé, répond à l’ordre selon lequel nous saisissons Christ spirituellement.
Le même ordre parfait se retrouve quant au rang assigné à « l’offrande de gâteau ». Quand une âme a été amenée à goûter la douceur de la communion spirituelle avec Christ, quand elle sait se nourrir de lui, en paix et avec reconnaissance, dans la présence de Dieu, cette âme se sent pressée d’un ardent désir de connaître davantage les glorieux mystères de sa personne; et Dieu, dans sa grâce, répond à ce désir par l’offrande de gâteau, type de la parfaite humanité de Christ.
Après tous les autres sacrifices, vient enfin « l’holocauste », le couronnement de tout, la figure de l’œuvre de la croix, accomplie sous le regard immédiat de Dieu, et étant l’expression de l’invariable dévouement du cœur de Christ. Nous étudierons plus loin tous ces sacrifices en détail; nous ne faisons ici que considérer l’ordre relatif dans lequel ils sont placés, ordre vraiment admirable, de quelque côté que nous l’envisagions, et qui commence et finit par la croix. Si nous descendons de Dieu à nous, et que, suivant l’ordre extérieur, nous commencions par l’holocauste, nous voyons, dans cette offrande, Christ sur la croix, accomplissant la volonté de Dieu, faisant l’expiation, en se donnant Lui-même tout entier pour la gloire de Dieu.
C’est pourquoi l’holocauste ouvre ce livre: il nous présente un type de Christ « s’offrant lui-même à Dieu sans tache » (Héb. 9:14); c’est pourquoi le Saint Esprit lui assigne la première place. Si le Seigneur Jésus s’est présenté pour accomplir l’œuvre glorieuse de l’expiation, c’est que l’objet suprême qu’il poursuivait ardemment dans cette œuvre était la gloire de Dieu. « Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Ps. 40:7-9). Ces paroles étaient la sublime devise de Jésus, dans chacun des actes, dans chacune des circonstances de sa vie; et jamais elles ne trouvèrent une plus complète et frappante expression que dans l’œuvre de la croix. Quelle que puisse être la volonté de Dieu, Christ est venu pour faire cette volonté. Béni soit Dieu, nous savons quelle est notre part dans l’accomplissement de « cette volonté » car, par elle, « nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, faite une fois pour toutes » (Héb. 10:10).
Ainsi nous lisons au chap. 3 de l’épître aux Hébreux, v.6: « Mais Christ est fidèle comme Fils, sur sa maison, et nous sommes sa maison ». Et encore: « Me voici, moi, et les enfants que Dieu m’a donnés » (Héb. 2:13; Ésaïe 8:18). Or, c’est le privilège de l’Église, en tant que conduite et enseignée par le Saint Esprit, de contempler cette face de Christ qui nous est présentée dans le premier des types du Lévitique, et d’y trouver son plaisir. « Notre communion est avec le Père » (1 Jean 1:3), qui, dans sa bonté, nous appelle à partager ses pensées au sujet de Christ.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
- Imposition des mains pour la consécration des offrandes
Lv 1.4 Il posera sa main sur la tête de l’holocauste, qui sera agréé de l’Éternel, pour lui servir d’expiation. Lv 3.2 Il posera sa main sur la tête de la victime, qu’il égorgera à l’entrée de la tente d’assignation; et les sacrificateurs, fils d’Aaron, répandront le sang sur l’autel tout autour. Lv 4.5 Le sacrificateur ayant reçu l’onction prendra du sang du taureau, et l’apportera dans la tente d’assignation ; Lv 16.21 Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge.
- Offrandes, sacrifices consumés
Ex 29.18 Tu brûleras tout le bélier sur l’autel; c’est un holocauste à l’Éternel, c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. Lv 6.2 (5:21) Lorsque quelqu’un péchera et commettra une infidélité envers l’Éternel, en mentant à son prochain au sujet d’un dépôt, d’un objet confié à sa garde, d’une chose volée ou soustraite par fraude, Lv 8.18 Il fit approcher le bélier de l’holocauste, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier. Nb 28.3 Tu leur diras: Voici le sacrifice consumé par le feu que vous offrirez à l’Éternel: chaque jour, deux agneaux d’un an sans défaut, comme holocauste perpétuel.
- Odeur agréable ou parfum agréable
Gn 8.21 L’Éternel sentit une odeur agréable, et l’Éternel dit en son coeur: Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du coeur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l’ai fait. Ex 29.18 Tu brûleras tout le bélier sur l’autel; c’est un holocauste à l’Éternel, c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. Lv 1.9 Il lavera avec de l’eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur brûlera le tout sur l’autel. C’est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. Nb 15.7 et tu feras une libation d’un tiers de hin de vin, comme offrande d’une agréable odeur à l’Éternel.
- Sang, aspersion
Ex 12.7 On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. Ex 24.8 Moïse prit le sang, et il le répandit sur le peuple, en disant: Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a faite avec vous selon toutes ces paroles. Hb 11.28 C’est par la foi qu’il fit la Pâque et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur ne touchât pas aux premiers-nés des Israélites. Hb 12.24 de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel.
De tout ce qui précède, nous notons que nous ne pouvons jamais nous élever à toute la hauteur de ces pensées, mais nous pouvons y avoir notre part, par le Saint Esprit qui demeure en nous. « Et les fils d’Aaron, les sacrificateurs, présenteront le sang, et ils feront aspersion du sang tout autour sur l’autel qui est à l’entrée de la tente d’assignation ». Encore ici, nous rencontrons un type de l’Église envisagée toujours comme compagnie de sacrificateurs, apportant le mémorial d’un sacrifice accompli, et le présentant là où le simple adorateur avait accès. «Et le sacrificateur revêtira sa tunique de lin, et mettra, etc.» Ici, le sacrificateur prend, en figure, la place de Christ, dont la justice personnelle est représentée par la blanche tunique de lin. Christ s’étant livré lui-même à la mort de la croix, afin d’accomplir la volonté de Dieu, est monté aux cieux, dans sa propre justice éternelle, portant avec lui ce qui était le mémorial de l’œuvre qu’il a accomplie. Les cendres attestaient que le sacrifice était consommé et qu’il était accepté de Dieu: elles étaient placées à côté de l’autel, pour témoigner que le feu avait consumé le sacrifice, et que celui-ci n’était pas seulement consommé, mais qu’il avait été aussi accepté. Les cendres de l’holocauste proclamaient l’acceptation du sacrifice; les cendres de l’offrande pour le péché proclamaient le jugement du péché. Plusieurs des points, sur lesquels nous nous sommes arrêtés, reparaîtront devant nous dans la suite de notre étude et prendront ainsi pour nous plus de clarté, plus de valeur et de puissance. La mise en contraste des offrandes les unes avec les autres met chacune d’elles plus en relief. Considérées dans leur ensemble, elles nous fournissent une vue complète de Christ. Elles sont comme autant de miroirs, disposés de manière à réfléchir, sous divers aspects, l’image du vrai et seul parfait sacrifice. Aucun type ne pouvait, à lui seul, le représenter dans sa plénitude. Il fallait que nous puissions le contempler dans la vie et dans la mort, comme homme et comme victime, en rapport avec Dieu, et en rapport avec nous; et c’est ainsi que les offrandes du Lévitique nous le présentent en figure. Dieu a miséricordieusement répondu de cette manière au besoin de nos âmes; puisse-t-il aussi maintenant nous augmenter l’intelligence qu’il nous faut pour saisir ce qu’il a préparé pour nous, afin que nous en jouissions. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « L’offrande de gâteau. » Lv 2.1
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.