Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ex 31.1-2 et suivants. En effet, remarquons dans notre passage la succession des verbes: J’ai appelé par son nom, je l’ai rempli de l’Esprit de Dieu, j’ai donné, j’ai mis de la sagesse, je t’ai commandé. Tout ce qui concerne le service est dirigé d’en haut, par Dieu lui-même. Même Moïse n’était pas qualifié pour choisir les ouvriers. Dans les Actes nous voyons l’Esprit Saint désigner Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle Dieu les appelait (Act. 13.1-3). À plus forte raison, il n’appartient pas à l’ouvrier de décider ce qu’il veut faire. C’est Dieu qui le choisit et c’est lui aussi qui le remplit de la sagesse nécessaire. Dieu a donné à chacun une intelligence. À quoi employons-nous la nôtre? Peut-être à faire de bonnes études ou à bien gagner notre vie. Mais le Seigneur veut d’abord que, sous l’action de son Esprit, toutes nos facultés soient mises à son service. Enfin c’est encore Dieu qui, avec le service, donne le repos nécessaire à ses serviteurs. L’Évangile nous montre le Seigneur appelant ses disciples, les envoyant, enfin, à leur retour, les conduisant à l’écart pour qu’ils se reposent un peu (Marc 6.7-9, 31 Mc 6.30-32). Ici le repos prend la forme du sabbat. « Le sabbat a été fait pour l’homme », dit le Seigneur Jésus (Marc 2.23-28). Sachons remercier Dieu pour le repos qu’il nous accorde.
Ce court chapitre s’ouvre par le récit de l’appel divin de Betsaleël et d’Oholiab, divinement qualifiés pour exécuter l’ouvrage du tabernacle d’assignation. « L’Éternel parla à Moïse, disant: Regarde, j’ai appelé par nom Betsaleël, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda; et je l’ai rempli de l’esprit de Dieu, en sagesse, et en intelligence, et en connaissance, et pour toutes sortes d’ouvrages. – Et voici, j’ai donné avec lui Oholiab, fils d’Akhisamac, de la tribu de Dan; et j’ai mis de la sagesse dans le cœur de tout homme intelligent, afin qu’ils fassent tout ce que je t’ai commandé ». (vv.1-6). Que ce soit pour « l’ouvrage du tabernacle » fait de main, ou pour « l’œuvre du service » maintenant (Éph. 4:12), il faut que ceux qui sont employés soient divinement choisis, divinement appelés, divinement qualifiés, divinement établis, et tout doit être fait selon le commandement de Dieu. Il n’était pas au pouvoir de l’homme de choisir, d’appeler, de qualifier ou d’établir des ouvriers pour faire l’ouvrage du tabernacle, et il en est de même pour l’œuvre du service ou ministère. Tout cela doit venir entièrement de Dieu. On peut courir de son propre chef ou être envoyé par des collègues; mais souvenons-nous que tous ceux qui courent, sans être envoyés par Dieu, seront, un jour ou l’autre, couverts de honte et de confusion. Telle est la simple et salutaire doctrine qui nous est suggérée par ces paroles: « J’ai appelé, j’ai rempli, j’ai donné, j’ai mis, j’ai commandé ». Les paroles de Jean-Baptiste: « Un homme ne peut rien recevoir à moins qu’il ne lui soit donné du ciel » (Jean 3:27), seront toujours vraies. L’homme n’a donc pas de quoi se vanter, et doit tout aussi peu être jaloux de ses compagnons.
On peut tirer une leçon utile de la comparaison de ce chapitre avec le 4e de la Genèse. « Tubal-Caïn fut forgeur de tous les outils d’airain et de fer » (v. 22). Les descendants de Caïn étaient doués d’intelligence profane, pour faire, d’une terre maudite et pleine de souffrances, un lieu agréable loin de la présence de Dieu. Betsaleël et Oholiab, au contraire, étaient doués d’intelligence divine, pour embellir un sanctuaire qui devait être sanctifié et béni par la présence et la gloire du Dieu d’Israël. Lecteur, nous voudrions vous demander d’adresser à votre conscience cette question solennelle: « Est-ce que je consacre ce que je puis posséder d’intelligence ou d’énergie aux intérêts de l’Église, qui est la demeure de Dieu, ou à l’embellissement d’un monde impie sans Christ? » Ne dites pas dans votre cœur: « Je ne suis ni divinement appelé, ni divinement qualifié pour l’œuvre du ministère ». Souvenez-vous que, bien que tout Israël ne fût pas composé de Betsaleëls et d’Oholiabs, tous pouvaient servir néanmoins les intérêts du sanctuaire. Il y avait pour tous une place, et maintenant aussi chacun a une place à occuper, un ministère à remplir, une responsabilité dont il doit s’acquitter; et vous et moi, nous travaillons dans ce moment, ou pour les intérêts de la maison de Dieu, du corps de Christ, de l’Église; ou pour favoriser les plans impies d’un monde encore entaché du sang de Christ et du sang de tous les saints martyrs. Méditons profondément ces choses devant le grand scrutateur des cœurs, dans la présence duquel nous nous trouvons, que nul ne peut tromper et duquel tous sont connus.
Ce chapitre se termine par une allusion à l’institution du sabbat. Il est fait mention du sabbat au chapitre 16 en rapport avec la manne; puis il est clairement et expressément ordonné dans le chapitre 20, alors que le peuple fut formellement placé sous la loi; et ici nous le retrouvons en rapport avec l’établissement du tabernacle. Toutes les fois que le peuple d’Israël est présenté dans une position spéciale quelconque, ou qu’il est reconnu comme peuple placé sous une responsabilité spéciale, nous retrouvons le sabbat. Considérons attentivement et le jour, et la manière dont le sabbat devait être observé, ainsi que le but dans lequel il fut institué en Israël. « Et vous garderez le sabbat, car il vous sera saint: celui qui le profanera sera certainement mis à mort, car quiconque fera une œuvre en ce jour-là, cette âme sera retranchée du milieu de ses peuples. Pendant six jours le travail se fera, et le septième jour est le sabbat de repos consacré à l’Éternel: quiconque fera une œuvre le jour du sabbat, sera certainement mis à mort ». (vv.14-15). Voilà qui est aussi explicite et aussi absolu que possible, établissant le « septième jour », et aucun autre, et défendant positivement, sous peine de mort, toute espèce d’œuvre en ce jour-là. Il n’est pas possible d’éluder le sens clair et simple de ces paroles. Et souvenons-nous qu’il n’y a pas une seule ligne de l’Écriture qui appuie l’opinion trop répandue, que le sabbat a été changé, ou que Dieu a relâché, même dans la plus petite mesure, les principes rigoureux de l’observation de ce jour. Or ceux qui professent être chrétiens ne prétendent-ils pas garder le sabbat de Dieu au jour et de la manière qu’il l’a commandé? Il est superflu de le prouver. Mais ils oublient que la moindre infraction du sabbat était punie de: « retranché », « mis à mort »!
Mais, dira-t-on, « nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce » (Rom. 6:14). Béni soit Dieu qui nous donne cette douce assurance! Si nous étions sous la loi, il n’est pas une âme dans toute la chrétienté, qui ne fût, depuis longtemps, tombée sous le coup du jugement, quant au seul et unique point du sabbat. Mais si nous sommes sous la grâce, quel est le jour qui nous appartient? C’est assurément « le premier jour de la semaine, le jour du Seigneur ». C’est le jour de l’Église, le jour de la résurrection de Jésus, qui, ayant passé le sabbat dans la tombe, ressuscita triomphant de toutes les puissances des ténèbres, conduisant ainsi son peuple, hors de la vieille création et de tout ce qui s’y rattache, dans la nouvelle création dont il est le Chef, et de laquelle le premier jour de la semaine est la juste expression.
La différence qu’il y a entre ces deux jours mérite que nous l’examinions avec prière, à la lumière de l’Écriture. Un simple nom peut avoir une grande portée, et il en est ainsi dans le cas qui nous occupe. Il est bien évident que le jour du Seigneur tient, dans la parole de Dieu, une place toute particulière. Aucun autre jour n’est appelé du nom glorieux de « jour du Seigneur ». Il y a des personnes, je le sais, qui nient que le verset 10 du chapitre 1 de l’Apocalypse fasse allusion au premier jour de la semaine; mais je suis pleinement convaincu que, et la saine critique, et la saine exégèse garantissent, bien plus, exigent l’application de ce passage, non au jour de la venue de Christ en gloire, mais au jour de sa résurrection d’entre les morts.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Les artisans du sanctuaire :
- Appel divin, appel à la direction spirituelle, exemples
-Abraham Gn 12.1 L’Éternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.
-Moïse Ex 3.10 Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les enfants d’Israël.
-Gédéon Jg 6.14 L’Éternel se tourna vers lui, et dit: Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian; n’est-ce pas moi qui t’envoie?
-Élisée 1 Rois 19.19 Élie partit de là, et il trouva Élisée, fils de Schaphath, qui labourait. Il y avait devant lui douze paires de boeufs, et il était avec la douzième. Élie s’approcha de lui, et il jeta sur lui son manteau.
-Ésaïe Esa 6.8 J’entendis la voix du Seigneur, disant: Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous? Je répondis: Me voici, envoie-moi.
-Paul Ac 26.16 Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds; car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai.
- Hommes remplis de l’Esprit, vie conséquente
Ph 1.27 Seulement, conduisez-vous d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Évangile, 1 Th 4.2 Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés de la part du Seigneur Jésus. 1 Tim 3.7 Il faut aussi qu’il reçoive un bon témoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l’opprobre et dans les pièges du diable. Jc 3.13 Lequel d’entre vous est sage et intelligent? Qu’il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.
- Connaissance spirituelle, références générales
-Motif de gloire Jr 9.23 Ainsi parle l’Éternel: Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse.
-Obtenue grâce à une relation personnelle avec Dieu Os 6.3 Connaissons, cherchons à connaître l’Éternel; Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, Comme la pluie du printemps qui arrose la terre.
-L’obéissance, condition nécessaire pour recevoir Jn 7.16-17 Jésus leur répondit: Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. 17 Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.
-Libère l’âme de toute erreur Jn 8.31-32 Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; 32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.
-Conduit à la vérité éternelle Jn 17.3 Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
- Alliance éternelle
Gn 9.16 L’arc sera dans la nue; et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre. 2 S 23.5 N’en est-il pas ainsi de ma maison devant Dieu, Puisqu’il a fait avec moi une alliance éternelle, En tous points bien réglée et offrant pleine sécurité? Ne fera-t-il pas germer tout mon salut et tous mes désirs? Esa 24.5 Le pays était profané par ses habitants; Car ils transgressaient les lois, violaient les ordonnances, Ils rompaient l’alliance éternelle. Es 54.10 Quand les montagnes s’éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s’éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit l’Éternel, qui a compassion de toi.
De tout ce qui précède, nous notons que le jour du Seigneur n’est jamais appelé « Sabbat », tant s’en faut. Le croyant a donc à se garder de deux extrêmes : En premier lieu, il devra éviter le légalisme si souvent associé au mot de « sabbat »; et en second lieu, il devra témoigner contre toute tentative qui aurait pour but et pour résultat de déshonorer le jour du Seigneur, ou de le rabaisser au niveau d’un jour ordinaire. Car le croyant est délivré, de la manière la plus complète, de l’observation « des jours et des mois, des temps et des années » (Gal. 4:10); son union avec un Christ ressuscité l’a complètement affranchi de toutes ces observances superstitieuses (Col. 2:16-20). Mais tout vrai que cela soit, fort heureusement, nous voyons que « le premier jour de la semaine » occupe une place à lui dans le Nouveau Testament. Que le chrétien lui donne cette place! C’est un doux et heureux privilège, non un pénible joug. Il ne serait pas possible d’aller dans plus de détails sur cet intéressant sujet. Néanmoins signalons seulement, à l’égard d’un ou deux points particuliers, le contraste qui existe entre « le sabbat » et « le jour du Seigneur »: (1) Le sabbat était le septième jour; le jour du Seigneur est le premier. (2) Le sabbat était une pierre de touche de la condition d’Israël; le jour du Seigneur est la preuve de l’acceptation de l’Église sans conditions aucunes. (3) Le sabbat appartenait à la vieille création le jour du Seigneur appartient à la nouvelle. (4) Le sabbat était un jour de repos corporel pour le Juif; le jour du Seigneur est un jour de repos spirituel pour le chrétien. (5) Si le Juif travaillait le jour du Sabbat, il devait être mis à mort; si le chrétien ne travaille pas le jour du Seigneur, il prouve par là qu’il n’a guère de vie; c’est-à-dire, s’il ne travaille pas au profit des âmes, à l’extension de la gloire de Christ et de la vérité. De fait, le chrétien dévoué, qui possède quelque don, est généralement plus fatigué à la fin du jour du Seigneur qu’à la fin d’aucun autre jour de la semaine; car comment pourrait-il se reposer, tandis que les âmes périssent autour de lui? (6) Il était ordonné, au Juif, par la loi, de demeurer dans sa tente le jour du sabbat; le chrétien est conduit au dehors par l’esprit de l’évangile, soit pour assister à l’assemblée publique, soit pour annoncer l’évangile aux pécheurs qui périssent. Que le Seigneur nous donne de pouvoir nous confier avec plus de simplicité dans le nom du Seigneur Jésus, et de travailler avec plus d’activité pour ce nom! Nous devrions nous confier avec l’esprit d’un enfant, et travailler avec l’énergie d’un homme. Nos prières vous accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Le veau d’or. » (Ex 32)
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.