Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ex 27.1 et suivants. En effet, devant le voile sont placés la table et le chandelier (v. 35) ainsi que l’autel d’or (Ex 30.1-7). La tente elle-même est fermée par un rideau ouvragé, mais sans chérubins car les sacrificateurs sont autorisés à y pénétrer pour accomplir leur service. Enfin, devant la tente est dressé l’autel d’airain décrit au ch. 27 v. 1 à 8. De grande dimension, carré, il nous parle de la croix et de son efficacité. Il est de bois d’acacia: Christ devenu homme afin de pouvoir souffrir et mourir – plaqué d’airain: propre à traverser l’épreuve du feu du jugement divin contre le péché. Gloire à notre parfait Rédempteur!
Tout autour du Tabernacle proprement dit s’étendait le parvis, sorte de grande cour fermée où tous les Israélites étaient autorisés à entrer avec leurs sacrifices (Ps. 96.7-9). Il était circonscrit par des tentures de fin lin soutenues par des piliers, eux-mêmes reposant sur des bases de bronze. Ces tentures de lin retors immaculé (conformes à l’humanité sans tache de Christ) nous parlent du témoignage de pureté pratique que les rachetés sont appelés à rendre en face d’un monde ignorant et hostile. Un tel témoignage est accompagné de souffrances pour la justice, aussi est-ce sur des bases de bronze que tout repose, de même nature que l’autel du sacrifice où, en figure, Christ a souffert pour nous, nous laissant un modèle… (1 P 2.18-25). Éclatante sous le soleil du désert, l’enceinte du parvis devait être visible de très loin, proclamant que Dieu était là. Que le Seigneur nous accorde de lui rendre collectivement devant le monde un témoignage sans tache!
La fin du chapitre nous rappelle quelle est la source et la puissance intérieure d’un tel témoignage: le Saint Esprit. Pour que les sept lampes du chandelier éclairent continuellement, l’huile pure et broyée devait être apportée; image d’un exercice incessant de la part des croyants pour laisser à l’Esprit de Dieu la place qui est la sienne. Avant d’entrer dans les détails qui concernent l’autel d’airain et le parvis, dont ce chapitre va nous occuper, appelons l’attention du lecteur sur l’ordre suivi par le Saint Esprit dans cette partie du livre de l’Exode. Nous avons déjà fait remarquer que le passage, compris entre le vers. 1 du chapitre 25 et le vers. 9 du chapitre 27, forme une division distincte qui nous donne la description de l’arche et du propitiatoire, de la table et du chandelier, des couvertures et des voiles, et enfin, de l’autel d’airain et du parvis où cet autel était placé. En lisant le verset 15 du chapitre 35, le verset 25 du chapitre 37 et le verset 26 du chapitre 40, on voit que, dans chacun de ces passages, il est fait mention de l’autel d’or du parfum, entre le chandelier et l’autel d’airain; tandis que, lorsque l’Éternel donne des instructions à Moïse, l’autel d’airain est introduit immédiatement après le chandelier et les couvertures du tabernacle. Il doit y avoir, à cette différence, une raison divine qu’il vaut la peine de rechercher.
Pourquoi donc, lorsque l’Éternel donne des directions sur l’arrangement et les ustensiles du « lieu saint », omet-il l’autel des parfums, pour passer immédiatement à l’autel d’airain qui était à l’entrée du tabernacle? Voici sans doute la pensée de Dieu à ce sujet : Il décrit d’abord la manière dont lui-même se manifesterait à l’homme; ensuite il nous apprend de quelle manière l’homme doit s’approcher de lui. Il prend place sur le trône, comme « le Seigneur de toute la terre » (Josué 3:11): les rayons de sa gloire étaient cachés derrière le voile, type de la chair de Christ (Héb. 10:20); mais, en dehors du voile, il y avait la manifestation de lui-même, en tant que lié avec l’humanité dans « la table et les pains de proposition », et par la lumière et la puissance du Saint Esprit, dans le chandelier. Ensuite vient le caractère de Christ, comme homme descendu sur la terre, représenté dans les voiles et les couvertures du tabernacle; et finalement l’autel d’airain, emblème du lieu où se rencontrent un Dieu saint et un homme pécheur.
Nous arrivons ainsi au point extrême d’où nous retournons vers le lieu saint, avec Aaron et ses fils, qui avaient leur place habituelle comme sacrificateurs là où était l’autel d’or du parfum. Tout cet ordre est d’une beauté remarquable, et mérite notre sérieuse attention. Il n’est pas question de l’autel d’or avant qu’il y ait un sacrificateur pour y brûler l’encens, car l’Éternel montra à Moïse les images des choses qui sont dans les cieux, selon l’ordre dans lequel ces choses doivent être saisies par la foi. D’un autre côté, quand Moïse donne des ordres à la congrégation (chap. 35), quand il raconte les travaux de « Betsaleël et d’Oholiab » (chapitres 37 et 38), et quand il dresse le tabernacle (chap. 40), il suit simplement l’ordre dans lequel les ustensiles étaient réellement placés.
Passons maintenant à l’autel d’airain. C’était le lieu où le pécheur s’approchait de Dieu, dans la puissance et en vertu du sang de l’expiation. Il était placé « à l’entrée du tabernacle de la tente d’assignation », et c’était sur cet autel que tout le sang des sacrifices était répandu. Il était fait de « bois de sittim et d’airain », du même bois que l’autel d’or du parfum, mais d’un métal différent. La raison en est évidente. L’autel d’airain était le lieu où Dieu entrait en compte avec le péché selon le jugement qu’il portait sur lui. L’autel d’or était le lieu d’où le parfum précieux de tout ce qu’il y avait d’excellent en Christ montait jusqu’au trône de Dieu. Le « bois de sittim », comme figure de l’humanité de Christ, devait se trouver dans l’un et dans l’autre; mais dans l’autel d’airain, Christ rencontre le feu de la justice divine; dans l’autel d’or, il nourrit les affections divines. Au premier de ces autels, le feu de la colère divine fut éteint; au dernier, celui du culte sacerdotal est allumé. L’âme jouit de trouver Christ dans l’un et dans l’autre; mais l’autel d’airain est ce qui répond aux besoins d’une conscience coupable, la première chose qu’il faille à un pauvre pécheur, sans force et convaincu de péché. La conscience ne peut jouir d’une paix stable, solide, avant que l’œil de la foi ne repose sur Christ comme l’antitype de l’autel d’airain. Il faut que je voie mon péché réduit en cendres par le feu de cet autel, avant que de pouvoir jouir de la paix de la conscience dans la présence de Dieu C’est quand je sais, par la foi au témoignage de Dieu, que Dieu lui-même a jugé mon péché dans la personne de Christ, à l’autel d’airain; qu’il a lui-même satisfait à toutes les justes exigences de sa gloire; qu’il a ôté mon péché pour jamais de devant sa sainte présence; – c’est alors, mais seulement alors, que je puis jouir d’une paix divine et éternelle.
Nous ferons ici une remarque sur la signification de l’or et de l’airain dans les ustensiles du tabernacle. L’or est le symbole de la justice divine, ou de la nature divine dans « l’homme Christ Jésus ». L’airain est le symbole de la justice, demandant le jugement du péché, comme dans l’autel d’airain; ou le jugement de l’impureté, comme dans la cuve d’airain (Chap. 30:18). Ceci explique pourquoi, dans l’intérieur de la tente du tabernacle, tout était d’or, l’arche, le propitiatoire, la table, le chandelier, l’autel du parfum: toutes ces choses étaient les symboles de la nature divine, de l’excellence personnelle inhérente du Seigneur Jésus. D’un autre côté, en dehors de la tente du tabernacle, tout était d’airain, l’autel et ses ustensiles, la cuve et son soubassement. Il faut que les exigences de la justice, à l’égard du péché et de la souillure, soient divinement satisfaites, avant que l’on puisse jouir, en aucune manière, des précieux mystères de la personne de Christ, tels qu’ils sont révélés dans l’intérieur du sanctuaire de Dieu. C’est quand je vois toute impureté et tout péché parfaitement jugés et lavés, que je puis, comme sacrificateur, m’approcher et adorer dans le saint lieu, et jouir de la pleine manifestation de la beauté et de la perfection du Dieu-homme, Christ Jésus.
Le lecteur trouvera un grand profit à poursuivre l’application de cette pensée dans les détails, non seulement dans l’étude du tabernacle et du temple, mais aussi dans celle de divers autres passages de la Parole. Ainsi, par exemple, dans le chapitre 1 de l’Apocalypse, Christ apparaît « ceint aux mamelles, d’une ceinture d’or, et ayant ses pieds semblables à de l’airain brillant, comme embrasés dans une fournaise ». « La ceinture d’or » est le symbole de sa justice intrinsèque; les « pieds semblables à de l’airain brillant » sont l’expression du jugement inflexible du mal: Dieu ne peut tolérer le mal, il faut qu’il l’écrase sous ses pieds. Tel est le Christ auquel nous avons affaire. Il juge le péché, mais il sauve le pécheur. La foi voit le péché réduit en cendres à l’autel d’airain; elle voit toute impureté lavée à la cuve d’airain; enfin elle jouit de Christ, tel qu’il est révélé dans le secret de la présence divine, par la lumière et la puissance du Saint Esprit. Elle le trouve à l’autel d’or, dans toute la valeur de son intercession; elle se nourrit de lui à la table d’or; elle le reconnaît dans l’arche et le propitiatoire, comme celui qui répond à toutes les exigences de la justice, et qui, en même temps, répond à tous les besoins de l’homme; elle le contemple dans le voile et la tente avec toutes leurs figures mystiques. Elle lit partout son nom précieux. Que n’avons-nous des cœurs pour apprécier et louer un Christ si incomparable et si glorieux!
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
L’autel des sacrifices :
- Autel des holocaustes
Ex 27.1 Tu feras l’autel de bois d’acacia; sa longueur sera de cinq coudées, et sa largeur de cinq coudées. L’autel sera carré, et sa hauteur sera de trois coudées. Ex 29.36 Tu offriras chaque jour un taureau en sacrifice pour le péché, pour l’expiation; tu purifieras l’autel par cette expiation, et tu l’oindras pour le sanctifier. Ex 38.1 Il fit l’autel des holocaustes de bois d’acacia; sa longueur était de cinq coudées, et sa largeur de cinq coudées; il était carré, et sa hauteur était de trois coudées. Ex 40.6 Tu placeras l’autel des holocaustes devant l’entrée du tabernacle, de la tente d’assignation.
- Huile pour les lampes
Ex 27.20 Tu ordonneras aux enfants d’Israël de t’apporter pour le chandelier de l’huile pure d’olives concassées, afin d’entretenir les lampes continuellement Lv 24.2 Ordonne aux enfants d’Israël de t’apporter pour le chandelier de l’huile pure d’olives concassées, afin d’entretenir les lampes continuellement. Mt 25.3 Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d’huile avec elles;
- Statuts perpétuels donnés à Israël
Lv 23.14, 31 Vous ne mangerez ni pain, ni épis rôtis ou broyés, jusqu’au jour même où vous apporterez l’offrande à votre Dieu. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez. 31 Vous ne ferez aucun ouvrage. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants dans tous les lieux où vous habiterez. Lv 24.3, 9 C’est en dehors du voile qui est devant le témoignage, dans la tente d’assignation, qu’Aaron la préparera, pour que les lampes brûlent continuellement du soir au matin en présence de l’Éternel. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants. 9 Ils appartiendront à Aaron et à ses fils, et ils les mangeront dans un lieu saint; car ce sera pour eux une chose très sainte, une part des offrandes consumées par le feu devant l’Éternel. C’est une loi perpétuelle. Nb 18.11 Voici encore ce qui t’appartiendra: tous les dons que les enfants d’Israël présenteront par élévation et en les agitant de côté et d’autre, je te les donne à toi, à tes fils et à tes filles avec toi, par une loi perpétuelle. Quiconque sera pur dans ta maison en mangera. Nb 19.21 Ce sera pour eux une loi perpétuelle. Celui qui fera l’aspersion de l’eau de purification lavera ses vêtements, et celui qui touchera l’eau de purification sera impur jusqu’au soir.
- Voile, qui séparait le lieu saint du Saint des saints
Ex 26.31 Tu feras un voile bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors; il sera artistement travaillé, et l’on y représentera des chérubins. Ex 36.35 On fit le voile de fil bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors; on le fit artistement travaillé, et l’on y représenta des chérubins. Mt 27.51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, Hb 6.19 Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au-delà du voile,
De tout ce qui précède, nous notons que rien ne peut être d’une importance plus vitale qu’une intelligence claire de la doctrine, dont l’autel d’airain est l’expression typique. C’est le manque de vues nettes à cet égard qui fait que tant d’âmes passent leur vie dans la tristesse. La question de leur culpabilité n’a jamais été pour elles, clairement et positivement réglée à l’autel d’airain; elles n’ont jamais réalisé, par la foi, que Dieu lui-même a vidé à la croix toute la question de leurs péchés. Elles cherchent la paix pour leur conscience troublée dans la régénération, et dans les évidences de la régénération, dans les fruits de l’Esprit, dans leurs dispositions, leurs sentiments et leurs expériences: toutes choses excellentes et précieuses par elles-mêmes, mais qui ne sont pas le fondement de la paix. Ce qui remplit l’âme d’une paix parfaite, c’est la connaissance de ce que Dieu a fait à l’autel d’airain. Les cendres sur l’autel m’apprennent la bienheureuse nouvelle que tout est accompli. Les péchés du croyant ont tous été effacés par la main de l’amour rédempteur. « Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui ». (2 Co 5:21). Tout péché doit être jugé: mais les péchés du croyant ont déjà été jugés à la croix, ainsi il est parfaitement justifié. Supposer qu’il puisse y avoir encore quoi que ce soit qui soit contraire au croyant le plus faible, c’est nier l’œuvre entière de la croix. Tous ses péchés et toutes ses iniquités ont été ôtés par Dieu lui-même; c’est pourquoi ils sont entièrement effacés; ils ont disparu dans le sang versé de l’Agneau de Dieu. Chers frères et sœurs en Christ, veillez à ce que votre cœur soit parfaitement établi dans la paix que Jésus a faite « par le sang de sa croix » (Col. 1:20). Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les vêtements des sacrificateurs. » (Ex 28)
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.