Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ex 20.1 et suivants. En effet, voilà donc la Loi que l’Éternel donne à son peuple. Elle met en évidence la méchanceté de l’homme, enclin à commettre tout ce qui est ici défendu. Que de tels commandements lui soient nécessaires ne prouvent que trop la perversité de sa nature (1 Tim 1.5-11). Les quatre premiers commandements concernent les rapports de l’homme avec Dieu: un Dieu unique, qui est Esprit, qui est saint, mais aussi plein de bonté, ayant préparé un repos pour les siens. Après Dieu, selon le cinquième commandement, c’est aux parents que l’honneur est dû. Puis quatre commandements traitent des rapports avec notre prochain dans la vie en société. Enfin le dernier nous concerne nous-mêmes puisqu’il sonde notre cœur pour y découvrir nos désirs les plus intimes, ce que nous ne disons à personne. En fait le résumé de la Loi, c’est l’amour. « Celui qui aime les autres a accompli la Loi – écrit Paul aux Romains.  En effet, les commandements: « Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne voleras pas, tu ne convoiteras pas » – et tout autre commandement – se résume dans cette parole-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Rm 13.7-10; Mt 22.34-40).

Cette scène (v. 18 à 21) se trouve rappelée en Hb 12.19-23 pour montrer la différence avec la position du croyant sous la grâce. À celui-ci il n’est plus commandé de faire quoi que ce soit, mais de croire en Jésus qui a tout fait. La fin du chapitre d’ailleurs ne nous montre pas l’homme dans la position de quelqu’un qui fait des œuvres, mais dans celle d’un adorateur. Il est clair que Sinaï n’est pas le lieu où Dieu et le pécheur peuvent se rencontrer (v. 24). Le v. 25 nous enseigne que les œuvres et les ordonnances de l’homme n’ont aucune place dans le culte selon Dieu. Enfin, selon le v. 26, nul ne doit s’élever au-dessus de ses frères; la chair serait visible à sa honte. Sous l’image du serviteur hébreu (ch. 21 v. 2 à 6), nous reconnaissons le Seigneur Jésus (Zac 13.5-6). Homme obéissant, qui seul a accompli la Loi, ce parfait Serviteur aurait pu sortir libre, remonter au ciel sans passer par la mort. Mais il y aurait été seul. Or dans son amour infini, Christ voulait la compagnie d’une Épouse. Alors il a payé le prix nécessaire. Son sang versé, ses blessures, en sont la preuve, proclamant pour l’éternité l’abaissement volontaire de Celui qui prit « la condition d’esclave » (Ph 2.5-11) et qui, jusque dans la gloire, se plaira à servir les siens (Luc 12.35-40).

Il est de la plus haute importance que l’on comprenne le véritable caractère et l’objet de la loi morale, telle qu’elle est présentée dans ce chapitre. Il y a chez l’homme une tendance à confondre les principes de la loi avec ceux de la grâce, de manière que ni la loi, ni la grâce, ne puissent être bien comprises: la loi est dépouillée de son austère et inflexible majesté, et la grâce, de ses divins attraits. Les saintes exigences de Dieu demeurent sans réponse; et le système anormal, créé par ceux qui entreprennent ainsi de mélanger la loi et la grâce, n’atteint ni ne satisfait les divers et profonds besoins du pécheur. Dans le fait, la loi et la grâce ne peuvent pas s’unir, car elles sont aussi distinctes l’une de l’autre qu’il est possible à deux choses de l’être. La loi est l’expression de ce que l’homme devrait être, la grâce montre ce que Dieu est. Comment pourraient-elles former ensemble un seul système? Comment le pécheur pourrait-il être sauvé en partie par la loi, en partie par la grâce? C’est impossible: il faut qu’il soit sauvé ou par l’une ou par l’autre.

Si nous disions que la loi est l’expression de la pensée de Dieu au sujet de ce que l’homme devrait être, nous serions plus près de la vérité. À qui voudrait envisager les dix commandements comme étant l’expression de la pensée de Dieu, je demande s’il n’y a donc, dans la pensée de Dieu, rien que: « tu feras », et « tu ne feras pas »? N’y a-t-il point de grâce, point de miséricorde, point de bonté? Dieu ne manifestera-t-il pas ce qu’il est; ne révélera-t-il pas les profonds secrets de cet amour dont son cœur est plein? N’y a-t-il, dans le caractère de Dieu, que de rigides exigences et de sévères défenses? S’il en était ainsi, il faudrait dire que « Dieu est loi », au lieu de dire que « Dieu est amour! » Mais, que son nom en soit béni, il y a dans le cœur de Dieu plus que ne pourraient jamais exprimer les « dix paroles » prononcées sur la montagne en feu. Si je veux savoir ce que Dieu est, je n’ai qu’à regarder à Christ, « car en lui habite toute la plénitude de la déité corporellement » (Col. 2:9). « La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ ». Il y avait, nécessairement, une mesure de vérité dans la loi; elle contenait la vérité quant à ce que l’homme devait être. Comme tout ce qui émane de Dieu, elle était parfaite dans sa mesure, parfaite pour le but en vue duquel elle avait été donnée; mais ce but n’était pas, en aucune manière, de révéler la nature et le caractère de Dieu devant des pécheurs coupables.

Il n’y avait dans la loi ni grâce, ni miséricorde. « Si quelqu’un a méprisé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde ». (Héb. 10:28). « L’homme qui aura pratiqué ces choses vivra par elles ». (Lév. 18:5; Rom. 10:5). « Maudit qui n’accomplit pas les paroles de cette loi, en les pratiquant ». (Deut. 27:26; Gal. 3:10). Ce n’était pas là la grâce; la montagne de Sinaï n’est pas le lieu où il faille la chercher. L’Éternel s’y révèle environné d’une majesté terrible, au milieu de l’obscurité, des ténèbres, de la tempête, des tonnerres et des éclairs. Ces circonstances ne sont pas celles qui accompagnent une économie de grâce et de miséricorde; mais elles convenaient parfaitement à une économie de vérité et de justice: et la loi était cela, et pas autre chose!

Dans la loi, Dieu déclare ce que l’homme devrait être, et le maudit, s’il ne l’est pas. Or, quand l’homme s’examine à la lumière de la loi, il voit qu’il est précisément ce qu’elle condamne. Comment donc pourrait-il, par la loi, obtenir la vie? La loi propose la vie et la justice comme buts à ceux qui l’auront gardée; mais elle nous montre, dès le premier moment, que nous sommes dans un état de mort et d’iniquité, et que dès le début nous avons besoin des choses que la loi nous propose d’atteindre. Que faire donc? Pour accomplir ce que la loi exige, il faut que j’aie la vie; et pour être ce que la loi veut que je sois, il faut que je possède la justice; et si je ne les ai pas l’une et l’autre, je suis « maudit »; et le fait est que je n’ai ni l’une ni l’autre. Mais que faire? – voilà la question? Que ceux qui « veulent être docteurs de la loi » (1 Tim. 1:7) répondent; qu’ils répondent de manière à satisfaire une conscience droite, courbée sous le double sentiment de la spiritualité et de l’inflexibilité de la loi, et de leur propre nature charnelle impossible à corriger.

« Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? Qu’ainsi n’advienne! Mais je n’eusse pas connu le péché, si ce n’eût été par la loi, car je n’eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n’eût dit: Tu ne convoiteras point ». (Rom. 7:7). L’apôtre ne dit pas que l’homme n’eût pas eu de « convoitise ». Non il dit qu’il n’eût pas eu « conscience » de la convoitise. La convoitise était en lui, mais il l’ignorait jusqu’à ce que « la lampe du Tout-Puissant » (Job 29:3), éclairant les chambres ténébreuses de son cœur, eût manifesté le mal qui s’y trouvait. Ainsi un homme, dans une chambre obscure, peut être tout entouré de poussière et de confusion, sans qu’il puisse s’en apercevoir, à cause de l’obscurité dans laquelle il est plongé; mais qu’un rayon de soleil entre, et aussitôt il distinguera tout. Les rayons du soleil créent-ils la poussière? Non, assurément; la poussière est là, le soleil ne fait que la découvrir et la manifester: tel est l’effet que produit la loi. Elle juge le caractère et la condition de l’homme; elle prouve qu’il est pécheur et le renferme sous la malédiction; elle vient pour juger de ce qu’il est, et le maudit s’il n’est pas ce qu’elle lui dit qu’il doit être.

Sa perfection absolue manifeste la ruine et la condamnation absolues de l’homme, et y met le sceau. « C’est pourquoi nulle chair ne sera justifiée devant lui par des œuvres de loi, car par la loi est la connaissance du péché ». (Rom. 3:20). L’apôtre ne dit pas: « par la loi est le péché », mais il dit: « par la loi est la connaissance du péché ». « Car jusqu’à la loi, le péché était dans le monde, mais le péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ». (Rom. 5:13). Le péché était là, et il ne manquait que la loi pour le développer sous forme de « transgression ». Si je dis à mon enfant: « tu ne toucheras pas à ce couteau », ma défense même révèle la tendance de son cœur à faire sa propre volonté. Ma défense ne crée pas la tendance, elle ne fait que la révéler.

L’apôtre Jean dit que « le péché est l’iniquité » (état ou marche sans loi) (1 Jean 3:4). L’expression de « transgression de la loi », que nous trouvons dans certaines versions de ce passage, ne rend pas la vraie pensée de l’Esprit. Pour qu’il y ait « transgression », il faut qu’une règle ou une ligne définie de conduite ait été posée; car transgresser, c’est franchir une ligne défendue. Telles sont les défenses de la loi: « ne tueras point », « tu ne commettras point adultère », « tu ne déroberas point ». – Une loi ou règle est placée devant moi, mais je découvre que j’ai en moi-même les principes mêmes contre lesquels ces défenses ont été expressément dirigées; bien plus, le fait même qu’il m’est défendu de tuer, montre que le meurtre est dans ma nature. (Rom. 3:15). Il serait inutile de me défendre de faire une chose, si je n’avais aucun penchant à la faire; mais la révélation de la volonté de Dieu, quant à ce que je devrais être, rend manifeste la tendance de ma volonté à être ce que je ne devrais pas être. Ceci est clair, et est parfaitement conforme avec tout l’enseignement de l’apôtre sur ce sujet.

La lecture du chapitre 15 des Actes nous apprend comment le Saint Esprit répond à toute tentative qu’on voudrait faire de placer les croyants gentils sous la loi, comme règle de vie. « Et quelques-uns de la secte des pharisiens, qui avaient cru, s’élevèrent, disant qu’il faut les circoncire et leur enjoindre de garder la loi de Moïse ». (Vers. 5). Les exigences et les malédictions de la loi de Moïse? Non, béni soit Dieu! tel n’était pas le message qu’il voulait faire entendre à l’oreille de pauvres pécheurs privés de toute force; – mais qu’elles « entendent la parole de l’Évangile et qu’elles croient ». Voilà ce qui convenait au caractère et à la nature de Dieu, et ces pharisiens qui s’élevaient contre Barnabas et Saul, n’étaient pas envoyés par lui, loin de là; ils n’apportaient pas de bonnes nouvelles, et ne publiaient pas la paix; leurs « pieds » n’étaient donc rien moins que « beaux » aux yeux de Celui qui ne se plaît qu’à la miséricorde.

« Maintenant donc, continue l’apôtre, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères, ni nous, n’avons pu porter? » (Vers. 10). Ce langage est grave et sérieux. Dieu ne voulait pas qu’on « mît au joug sur le cou » de ceux dont les cœurs avaient été affranchis par l’évangile de paix; il voulait plutôt les exhorter à se tenir fermes dans la liberté de Christ et à ne pas être « de nouveau retenus sous un joug de servitude » (Gal. 5:1). Il ne voulait pas envoyer ceux qu’il avait reçus dans son sein, à « la montagne qui peut être touchée », pour y être terrifiés par « l’obscurité, les ténèbres et la tempête » (Héb. 12). Comment pourrions-nous jamais admettre la pensée, que Dieu voulût gouverner par la loi ceux qu’il a reçus en grâce? « Nous croyons, dit Pierre, être sauvés par la grâce du Seigneur Jésus, de la même manière qu’eux aussi ». (Act. 15:11). Les Juifs qui avaient reçu la loi, et les gentils qui ne l’avaient pas reçue, devaient tous désormais être « sauvés par grâce ».

Les pensées du Saint Esprit sont-elles changées ait sujet de cette question? N’est-ce plus «tenter Dieu» que de mettre le joug de la loi sur le cou d’un pécheur? Est-ce selon sa volonté de grâce que la loi soit lue tout au long aux pécheurs, comme une expression de la pensée de Dieu à leur égard? Que le lecteur réponde à ces questions, à la lumière du chapitre 15 du livre des Actes et de l’épître aux Galates. Ces deux passages de l’Écriture suffiraient à eux seuls, s’il n’y en avait point d’autres, pour prouver que l’intention de Dieu n’a jamais été que « les nations dussent ouïr la parole » de la loi. Si telle eût été son intention, il aurait assurément fait choix de quelqu’un pour la leur faire entendre. Mais non; lorsque l’Éternel proclame sa « loi terrible », il ne parla que dans une seule langue; « ce que la loi dit, elle le dit à ceux qui sont sous la loi » (Rom. 3:19); mais quand il publia la bonne nouvelle du salut par le sang de l’Agneau, il parla la langue «de toute nation d’entre ceux qui sont sous le ciel ». Il parla de telle manière que « chacun, dans son propre langage », pût entendre le doux récit de la grâce. (Act. 2:1-11). Lorsque Dieu proclama, du haut du Sinaï, les dures exigences de l’alliance des œuvres, il ne s’adressa qu’à un seul peuple, exclusivement; sa voix ne fut entendue que dans les étroites limites du peuple juif. Mais quand le Christ ressuscité envoya ses messagers de salut, il leur dit: «Allez dans tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute la création» (Marc 16:15; comp. Luc 3:6).

Ensuite, «tu aimeras ton prochain comme toi-même». L’homme naturel aime-t-il son prochain comme lui-même? Est-ce là le principe qui prévaut dans les chambres de commerce, à la bourse, dans les banques, dans les marchés, et aux foires de ce monde? Hélas! non. L’homme n’aime pas son prochain comme il s’aime lui-même. Il le devrait sans doute; et si sa condition était bonne, il le ferait. Mais il est dans une condition totalement mauvaise, et à moins qu’il ne soit « né de nouveau » (Jean 3:3, 5), par la Parole et par l’Esprit de Dieu, il ne peut ni « voir le royaume de Dieu, ni y entrer ». La loi ne peut pas produire cette nouvelle naissance. Elle tue le « vieil homme », mais elle ne crée pas et ne peut pas créer le « nouvel homme ». Nous savons que le Seigneur Jésus réunit à la fois, dans sa personne glorieuse, Dieu et notre prochain; attendu qu’il était, selon la vérité fondamentale de la doctrine chrétienne, « Dieu manifesté en chair » (1 Tim. 3:16). Comment l’homme a-t-il traité Jésus? L’a-t-il aimé de tout son cœur et comme lui-même? Tout au contraire. Il le crucifia entre deux brigands, après avoir préféré un voleur et un meurtrier à cet Être béni, qui avait passé de lieu en lieu en faisant le bien (Act. 10:38); qui était descendu des demeures éternelles de la lumière et de l’amour, étant lui-même la personnification vivante de cet amour et de cette lumière; et dont le cœur était plein de la plus pure sympathie pour les besoins de l’humanité et dont la main avait toujours été prête à essuyer les larmes du pécheur, à soulager ses souffrances. Ainsi, en contemplant la croix de Christ, nous y voyons la démonstration irrécusable du fait, qu’il n’est pas au pouvoir de la nature humaine de garder la loi.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le contrat de l’alliance : les dix paroles :

  • Commandements, références générales

Dt 6.6 Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton coeur. Ps 19.9 Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le coeur; Les commandements de l’Éternel sont purs, ils éclairent les yeux. Ps 119.6 Alors je ne rougirai point, A la vue de tous tes commandements. 1 Jn 5.3 Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles,

  • Décalogue, les Dix paroles

Ex 20.1 Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant: Ex 32.16 Les tables étaient l’ouvrage de Dieu, et l’écriture était l’écriture de Dieu, gravée sur les tables. Ex 34.28 Moïse fut là avec l’Éternel quarante jours et quarante nuits. Il ne mangea point de pain, et il ne but point d’eau. Et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles de l’alliance, les dix paroles. Dt 4.13 Il publia son alliance, qu’il vous ordonna d’observer, les dix commandements; et il les écrivit sur deux tables de pierre.

  • Un seul Dieu

Dt 4.35 Tu as été rendu témoin de ces choses, afin que tu reconnusses que l’Éternel est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre. Dt 32.39 Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, Et qu’il n’y a point de dieu près de moi; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et je guéris, Et personne ne délivre de ma main. Ps 83.19 Qu’ils sachent que toi seul, dont le nom est l’Éternel, Tu es le Très Haut sur toute la terre! Ep 4.6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.

  • Jalousie divine

Ex 20.5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, Ex 34.14 Tu ne te prosterneras point devant un autre dieu; car l’Éternel porte le nom de jaloux, il est un Dieu jaloux. Dt 29.20 L’Éternel ne voudra point lui pardonner. Mais alors la colère et la jalousie de l’Éternel s’enflammeront contre cet homme, toutes les malédictions écrites dans ce livre reposeront sur lui, et l’Éternel effacera son nom de dessous les cieux. 1 Co 10.22 Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui?

De tout ce qui précède, nous notons qu’après tout ce que nous venons de voir, il y a un intérêt particulier pour l’homme spirituel à observer la position relative de Dieu et du pécheur, à la fin de ce mémorable chapitre. « Et l’Éternel dit à Moïse: Tu diras ainsi aux fils d’Israël: … Tu me feras un autel de terre, et tu sacrifieras dessus tes holocaustes et tes sacrifices de prospérités, ton menu et ton gros bétail. En tout lieu où je mettrai la mémoire de mon nom, je viendrai à toi, et je te bénirai. Et si tu me fais un autel de pierres, tu ne le bâtiras point de pierres taillées; car si tu lèves ton ciseau dessus, tu le profaneras. Et tu ne monteras point à mon autel par des degrés, afin que ta nudité n’y soit pas découverte ». (vv.22-26). Nous ne voyons pas ici l’homme dans la position de quelqu’un qui fait des œuvres, mais dans celle d’un adorateur; et cela, à la fin de notre chapitre. Combien il est évident, d’après ce fait, que l’atmosphère du mont Sinaï n’est pas celle que Dieu veut faire respirer au pécheur, et que Sinaï n’est pas le lieu où Dieu et l’homme puissent se rencontrer. « En tout lieu où je mettrai la mémoire de mon nom, je viendrai à toi; et je te bénirai ». Et ce lieu, où l’Éternel met la mémoire de son nom, où il « vient » pour « bénir » son peuple d’adorateurs, combien il est différent des terreurs de la montagne en feu! Mais en outre, Dieu veut rencontrer le pécheur un autel de pierres non taillées et qui n’ait point de degrés, – à un lieu de culte, dont l’érection ne demande de l’homme aucun travail et dont l’approche n’exige de lui aucun effort. Les pierres taillées par le travail de l’homme auraient souillé l’autel; les degrés auraient découvert la « nudité » humaine. Quel type admirable du centre de réunion auquel Dieu se rencontre maintenant avec le pécheur, savoir la personne et l’œuvre de son Fils Jésus-Christ, en qui toutes les exigences de la loi, de la justice et de la conscience trouvent leur entière satisfaction! De tout temps, et en tous lieux, l’homme a toujours été enclin à prendre son outil pour ériger son autel, et à s’en approcher par des degrés de sa propre fabrication. Mais le résultat de toutes ces tentatives a été la « souillure » et la « nudité ». « Et tous nous sommes devenus comme une chose impure, et toutes nos justices sont comme un vêtement souillé; et nous sommes tous fanés comme une feuille ». (Ésa 64:6). Qui oserait s’approcher de Dieu dans un vêtement « souillé »? – ou se présenter pour adorer dans sa « nudité »? Qu’y a-t-il de plus déplacé que de penser à s’approcher de Dieu d’une manière qui implique nécessairement soit la souillure, soit la nudité? Et néanmoins, c’est ce qui a lieu chaque fois que le pécheur, par ses propres efforts, veut se frayer un chemin auprès de Dieu. Non seulement cet effort est inutile, mais il porte le sceau de la souillure et de la nudité. Dieu s’est tellement approché du pécheur, et jusque dans les profondeurs mêmes de sa ruine, qu’il n’y a nulle nécessité à employer l’outil de la légalité, ni à monter les degrés de la propre justice; bien plus, c’est manifester sa souillure et sa nudité que de le faire. Tels sont les principes par lesquels le Saint Esprit termine cette partie remarquable du livre inspiré. Puissent-ils être écrits, d’une manière ineffaçable, dans nos cœurs, afin que nous comprenions plus clairement et plus complètement la différence essentielle qui existe entre la loi et la grâce! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Lois sur les esclaves. » (Ex 21)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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