Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ex 16.1 et suivants. En effet, murmures avant la mer Rouge (Ex 14.10-14), à Mara (Ex 15.22-26), de nouveau au désert de Sin (ch. 16 v. 2), bientôt murmures à Rephidim (Ex 17.1-7)! Hélas! c’est bien l’image fidèle de notre cœur, si prompt à oublier « la bonté de Dieu qui demeure à toujours ». Peu de jours plus tôt, ce peuple chantait de tout son cœur le cantique de la délivrance. Maintenant il murmure contre Moïse et contre Aaron. En réalité leurs plaintes s’élèvent contre Dieu (v. 8). Chers rachetés du Seigneur, souvenons-nous que si nous sommes mécontents des autres ou des circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, c’est en fait de Dieu que nous ne sommes pas satisfaits. Et l’inquiétude pour les choses de la vie? N’est-elle pas une offense à Celui qui a dit: « Ne vous inquiétez pas… de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez » … « À chaque jour suffit sa peine » (Mt 6.25-34; Ps 23.1-3)? Lui-même a su ce que c’était que d’être dans le désert et d’y avoir faim. Mais dans une parfaite soumission, il a repoussé la suggestion du tentateur. Il attendait de Dieu, avec une confiance entière, la réponse à ses besoins. Quelle patience de la part de l’Éternel! Au lieu de châtier son peuple, il commence par lui montrer sa gloire (v. 7 et 10 fin) et s’engage à le rassasier.

« Nos pères ont mangé la manne dans le désert… », rappelleront les foules au Seigneur Jésus. Mais il leur répondra qu’il est lui-même « le véritable pain qui vient du ciel » (Jn 6.28-35). Christ est la nourriture du croyant: il donne et il alimente la vie nouvelle. À cet égard ce chapitre nous fournit plusieurs instructions pratiques de la plus grande importance : (1) La quantité ramassée était fonction de leur appétit (v. 18). Nous jouissons de Christ seulement dans la mesure où nous le désirons. Et nous ne le désirons jamais trop! (Ps 81.11-13). (2) La manne répondait aux besoins du jour même, non à ceux du lendemain. C’est moment après moment que Christ doit être mon aliment, ma force. Si par exemple j’ai aujourd’hui particulièrement besoin de patience, je la trouverai en m’occupant de la parfaite patience de Jésus. (3) Enfin les fils d’Israël avaient à récolter leur portion de manne chaque matin avant qu’elle ne fonde à la chaleur du jour. Nourrissons-nous de la Parole du Seigneur dès le matin, avant que les occupations de la journée n’en aient fait échapper l’occasion. Nous ne passons pas un jour sans donner de nourriture à notre corps. Ne privons jamais notre âme du seul aliment qui la fait vivre et prospérer: Jésus, le pain de vie.

«Prends une cruche, et mets-y un plein omer de manne…» (v. 33). C’était la part de Dieu. « La manne cachée, Christ descendu du ciel comme homme, puis ressuscité et remonté au ciel avec son corps glorieux, faisait partie des délices de Dieu ». Délices qu’il partage avec les vainqueurs (Ap 2.12-17). Après la faim, c’est la soif qui est l’occasion des murmures de ce pauvre peuple. Eh bien, la grâce de Dieu s’en sert de nouveau pour nous révéler un précieux mystère dont l’explication se trouve en 1 Co 10.1-6: « Ils buvaient d’un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Christ » (Jean 7.37-42). Mais pour donner son eau (la vie de l’Esprit), il fallait que le rocher soit frappé, comme Christ le fut sur la croix par la main de Dieu lui-même. Toutefois, remarquons-le: c’est le péché du peuple, ses murmures, ses rébellions, qui ont été l’occasion de frapper le rocher. « À cause de la transgression de mon peuple, lui, a été frappé », dit le prophète (Ésa 53.4-9). Ainsi, tandis que la manne est l’image d’un Christ venu du ciel, le rocher frappé nous parle d’un Christ crucifié et l’eau vive représente le Saint Esprit, puissance de vie que le Sauveur mort et ressuscité donne à tous ceux qui croient en lui.

L’homme agit bien différemment à l’égard de Dieu. Quand nous avons commencé à marcher dans ses voies, nous sommes prêts, à la première apparence d’épreuve ou de tribulation, à murmurer et à nous révolter; et cela faute de cultiver en nous un esprit de reconnaissance et de confiance. Nous oublions dix mille gratuités en vue de la plus légère privation. Nous avons reçu le pardon gratuit de tous nos péchés (Éph. 1:7, Col. 1:14); nous avons été «rendus agréables dans le Bien-aimé» (Éph. 1:6); nous avons été faits héritiers de Dieu et cohéritiers avec Christ (Éph. 1:11. Rom. 8:17; Gal. 4:7); nous attendons la gloire éternelle (Rom. 8:18-25, 2 Cor. 4:15; 5:5; Phil. 3:20, 21; Gal. 5:5, Tite 2:13; 1 Jean 3:2, etc.).; de plus notre chemin à travers le désert est semé d’innombrables faveurs (Rom. 8:28), et malgré cela, qu’un nuage, grand comme la main, apparaisse à l’horizon, nuage qui, après tout, ne fera peut-être que se fondre en bénédictions sur nos têtes, et aussitôt nous oublions les grâces multipliées qui nous ont été accordées. Cette pensée devrait nous humilier profondément dans la présence de Dieu. Combien différent, à cet égard comme à tout autre, a été notre bienheureux modèle! Regardez-le, Lui, le véritable Israël dans le désert, entouré de bêtes sauvages, et jeûnant pendant quarante jours. A-t-il murmuré? S’est-il plaint de son lot? A-t-il désiré d’être dans d’autres circonstances? Non, Dieu était la portion de son héritage et de sa coupe. (Ps. 16). C’est pourquoi, quand le tentateur s’approcha de lui, et lui offrit les choses nécessaires à la vie, ses gloires, ses distinctions et ses honneurs, il refusa tout, et demeura ferme dans la position de dépendance absolue de Dieu et d’obéissance implicite à sa Parole. Il ne voulait recevoir du pain que de Dieu, et de lui la gloire pareillement.

Il en fut bien autrement d’Israël selon la chair. Les enfants d’Israël n’eurent pas plutôt senti la souffrance de la faim, qu’ils « murmurèrent dans le désert contre Moïse et contre Aaron ». Il semblait qu’ils avaient oublié que c’était l’Éternel qui les avait délivrés, car ils dirent: « Vous nous avez fait sortir dans ce désert »; et encore: « Le peuple murmura contre Moïse, et dit: pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte, pour nous faire mourir de soif, moi, et mes enfants, et mon bétail? » (Chap. 17:3). C’est ainsi qu’en toute occasion ils manifestèrent un esprit d’irritation et de mécontentement, et montrèrent combien peu ils réalisaient la présence de leur puissant et miséricordieux Libérateur, et savaient s’appuyer sur son bras. Or rien ne déshonore Dieu davantage que les murmures de ceux qui lui appartiennent. L’apôtre parle de cet esprit comme d’une marque spéciale de la corruption des gentils, qui, « ayant connu Dieu, ne le glorifièrent point comme Dieu, ni ne lui rendirent grâces » (Rom. 1:21). Puis il en signale la conséquence pratique: « mais ils devinrent vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence fut rempli de ténèbres ». Celui qui ne nourrit pas dans son cœur un sentiment de gratitude envers Dieu pour sa bonté, sera bientôt rempli de « ténèbres ».

Ainsi Israël perdit le sentiment qu’il était dans les mains de Dieu; et comme on devait s’y attendre, il fut entraîné dans des ténèbres encore plus épaisses, car nous les entendons dire, à une époque plus avancée de leur histoire: « Pourquoi l’Éternel nous fait-il venir dans ce pays, pour y tomber par l’épée, pour que nos femmes et nos petits enfants deviennent une proie? » (Nb 14:3). Telle est la pente que suit une âme qui a perdu sa communion avec Dieu. Elle commence par n’avoir plus la conscience qu’elle est entre les mains de Dieu pour sa bénédiction, et puis elle finit par se croire dans les mains de Dieu pour son malheur. Triste progrès!

Toutefois, Israël étant placé jusqu’ici sous la grâce, Dieu pourvoit à ses besoins d’une manière merveilleuse, comme nous l’apprend ce chapitre. « Et l’Éternel dit à Moïse: Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain ». (v.4). Alors qu’ils étaient enveloppés du nuage glacial de leur incrédulité, ils avaient dit: « Ah, que ne sommes-nous morts par la main de l’Éternel dans le pays d’Égypte, quand nous étions assis auprès des pots de chair, quand nous mangions du pain à satiété! » Et maintenant Dieu parle de « pain des cieux ». Bienheureux contraste! Quelle différence entre « les pots de chair » et «le pain» de l’Égypte, et « la manne du ciel », « le pain des anges! » Les premiers appartenaient à la terre, le dernier appartenait au ciel.

Si un Israélite avait négligé de recueillir, à la fraîcheur du matin, sa portion du pain que la grâce de Dieu avait préparé pour lui, il aurait bientôt manqué de forces pour continuer son voyage. Pareillement, il faut que nous aussi, nous fassions de Christ le souverain objet de notre âme, sinon notre vie spirituelle déclinera inévitablement. Des sentiments et des expériences, se rattachant à Christ, ne peuvent même pas constituer notre nourriture spirituelle, parce que ces sentiments et ces expériences sont variables et sujets à mille fluctuations. Le pain de vie, c’était Christ hier, et il faut que ce soit Christ aujourd’hui et Christ éternellement. Il ne suffit pas non plus de se nourrir en partie de Christ et en partit, d’autres objets. Comme c’est Christ seul qui est la vie, de même le « vivre » ne peut être que Christ seul; et de même que nous ne pouvons rien mélanger avec ce qui communique la vie, de même nous ne pouvons rien mélanger avec ce qui l’entretient.

Il est parfaitement vrai que, comme Israël a mangé du « blé du pays » (Jos 5), nous pouvons en esprit et par la foi, même maintenant, nous nourrir d’un Christ ressuscité et glorifié, monté au ciel en vertu d’une rédemption accomplie. Et non seulement cela, mais nous savons que, quand les rachetés de Dieu seront entrés dans les régions de la gloire, du repos et de l’immortalité, qui se trouvent de l’autre côté du Jourdain, ils en auront fini de fait avec la nourriture du désert; mais ils n’en auront pas fini avec Christ, ni avec le souvenir de ce qu’il a été comme aliment dans le désert. – Dieu voulait qu’Israël, au milieu du lait et du miel de la terre de Canaan, n’oubliât jamais ce qui l’avait soutenu durant les quarante années de son séjour dans le désert. « Voici la parole que l’Éternel a commandée: Qu’on en remplace un omer pour le garder pour vos générations, afin qu’elles voient le pain que je vous ai fait manger dans le désert, lorsque je vous ai fait sortir du pays d’Égypte. – Comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse, Aaron la posa devant le témoignage pour être gardée ». (vv. 32-34).

Il n’en était pas ainsi, toutefois, quand l’homme amassait la manne pour lui-même: alors les symptômes de la corruption se manifestaient bientôt. Nous ne penserons jamais à faire de provisions, si nous comprenons la vérité et la réalité de notre position; c’est notre privilège, jour après jour, de nous nourrir de Christ, comme étant celui qui descendit du ciel pour donner la vie au monde. Mais si quelqu’un, oubliant sa position, veut faire provision pour le lendemain, c’est-à-dire mettre la vérité en réserve, en dehors du besoin présent qu’il en a, au lieu de la mettre à profit pour le renouvellement de ses forces, cette vérité se corrompra certainement. Apprendre la vérité est quelque chose de très sérieux, car il n’est pas un seul des principes que nous professons avoir appris, que nous ne soyons appelés à manifester d’une manière pratique. Dieu ne veut pas que nous soyons des théoriciens. On tremble souvent en entendant certaines personnes faire, soit dans la prière, soit autrement, d’ardentes professions de dévouement; et l’on craint que, quand l’heure de l’épreuve viendra à sonner, ces personnes n’aient pas l’énergie spirituelle nécessaire pour exécuter ce que leurs lèvres ont prononcé.

Il y a dans ce chapitre encore un autre sujet que nous mentionnerons, savoir l’institution du sabbat dans sa liaison avec la manne, et avec la position d’Israël telle qu’elle est présentée ici. Depuis le chap. 2 de la Genèse jusqu’au chap. 16 de l’Exode, il n’est pas fait mention de cette institution. Ceci est remarquable. Le sacrifice d’Abel, la marche d’Hénoc avec Dieu, la prédication de Noé, l’appel d’Abraham, avec l’histoire détaillée d’Isaac, de Jacob et de Joseph, sont tous racontés; mais il n’est fait aucune allusion au sabbat jusqu’au moment où nous voyons Israël reconnu comme un peuple en relation avec l’Éternel, et sous la responsabilité qui était la conséquence de cette relation. Le sabbat a été interrompu en Éden, et nous le voyons de nouveau institué pour Israël dans le désert. Mais, hélas! l’homme n’aime pas le repos de Dieu. « Et il arriva, le septième jour, que quelques-uns du peuple sortirent pour en recueillir, et ils n’en trouvèrent point. Et l’Éternel dit à Moïse: Jusques à quand refuserez-vous de garder mes commandements et mes lois? Voyez que l’Éternel vous a donné le sabbat; c’est pourquoi il vous donne au sixième jour du pain pour deux jours ». (vv. 27-29). Dieu voulait que son peuple jouît d’un doux repos avec lui; il voulait lui donner du repos, de la nourriture, et le désaltérer, même dans le désert; mais le cœur de l’homme n’est pas disposé à se reposer avec Dieu. Les Israélites pouvaient se rappeler le temps où ils étaient « assis auprès des pots de chair » au pays d’Égypte, mais ils ne pouvaient pas apprécier la bénédiction d’être assis, chacun dans sa tente, jouissant avec Dieu du « repos du saint sabbat, et se nourrissant de la manne du ciel ».

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La manne et les cailles :

  • Murmures, exemples

Ex 14.11 Ils dirent à Moïse: N’y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu’il fût besoin de nous mener mourir au désert? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d’Égypte? Ex 15.24 Le peuple murmura contre Moïse, en disant: Que boirons-nous? Ex 16.2 Et toute l’assemblée des enfants d’Israël murmura dans le désert contre Moïse et Aaron. Ex 17.3 Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait: Pourquoi nous as-tu fait monter hors d’Égypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux?

  • Manne, l’aliment des Israélites dans le désert

Ex 16.4, 15, 33 L’Éternel dit à Moïse: Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l’épreuve, et que je voie s’il marchera, ou non, selon ma loi. 15 Les enfants d’Israël regardèrent et ils se dirent l’un à l’autre: Qu’est-ce que cela? car ils ne savaient pas ce que c’était. Moïse leur dit: C’est le pain que L’Éternel vous donne pour nourriture. Nb 11.6 Maintenant, notre âme est desséchée: plus rien! Nos yeux ne voient que de la manne. Jn 6.31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit: Il leur donna le pain du ciel à manger. 1 Co 10.3 qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel,

  • Repos physique commandé

Ex 23.12 Pendant six jours, tu feras ton ouvrage. Mais le septième jour, tu te reposeras, afin que ton boeuf et ton âne aient du repos, afin que le fils de ton esclave et l’étranger aient du relâche. Ex 31.15 On travaillera six jours; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de mort. Ex 34.21 Tu travailleras six jours, et tu te reposeras le septième jour; tu te reposeras, même au temps du labourage et de la moisson.  Ex 35.2 On travaillera six jours; mais le septième jour sera pour vous une chose sainte; c’est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera puni de mort.

  • La providence donne, exemples de provisions abondantes données en temps de carence

-À Israël dans le désert Dt 2.7 Car l’Éternel, ton Dieu, t’a béni dans tout le travail de tes mains, il a connu ta marche dans ce grand désert. Voilà quarante années que l’Éternel, ton Dieu, est avec toi: tu n’as manqué de rien.

-À Élie en temps de famine 1 Rois 17.6, 16 Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, et du pain et de la viande le soir, et il buvait de l’eau du torrent. 16 La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l’Éternel avait prononcée par Élie.

-À Élie dans le désert 1 Rois 19.6 Il regarda, et il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d’eau. Il mangea et but, puis se recoucha.

-À l’armée des trois rois 2 Rois 3.20 Or le matin, au moment de la présentation de l’offrande, voici, l’eau arriva du chemin d’Édom, et le pays fut rempli d’eau.

-À la veuve du prophète 2 Rois 4.6 Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils: Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit: Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta.

-À Samarie en temps de famine 2 Rois 7.8 Les lépreux, étant arrivés à l’entrée du camp, pénétrèrent dans une tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, de l’or, et des vêtements, qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent, pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets qu’ils allèrent cacher.

-À la multitude qui suivait Christ Mt 14.20 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.

-Aux saints Ph 4.19 Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ.

De tout ce qui précède, nous remarquons qu’ici le sabbat est présenté comme un don. « L’Éternel vous a donné le sabbat ». (v.29). Plus loin, dans ce même livre, nous le trouvons sous la forme d’une loi, accompagnée d’une malédiction et d’un jugement, en cas de désobéissance. Mais soit que l’homme déchu reçoive un privilège ou une loi, une bénédiction ou une malédiction, sa nature est mauvaise; il ne peut ni se reposer avec Dieu, ni travailler pour Dieu. Si Dieu travaille et lui prépare un repos, il ne veut pas garder ce repos; si Dieu lui dit de travailler, il ne veut pas faire les œuvres que Dieu lui propose. Tel est l’homme. Il n’aime pas Dieu. Il se servira du nom du sabbat pour s’exalter lui-même, ou comme d’un témoignage de sa propre piété; mais le chap. 16 de l’Exode nous montre qu’il ne peut pas estimer le sabbat de Dieu comme un don; et au chap. 15 des Nombres, 32-36, nous voyons qu’il ne peut pas le garder comme une loi. Or nous savons que le sabbat, aussi bien que la manne, était un type. En lui-même, le sabbat était une bénédiction, une faveur de la part d’un Dieu d’amour et de grâce, qui voulait, en donnant un jour de repos sur sept, adoucir le travail et la peine sur une terre maudite à cause du péché. De quelque manière que nous considérions l’institution du sabbat, nous la voyons toujours féconde, en grâces excellentes, dans ses rapports avec l’homme ou avec la création animale. Et, si les chrétiens gardent «le premier jour de la semaine», «le jour du Seigneur», d’après les principes qui lui sont propres, on peut discerner dans ce jour la même providence pleine de grâce. «Le sabbat a été fait pour l’homme» (Marc 2:27); et bien que l’homme ne l’ait jamais gardé, d’une manière conforme à la pensée de Dieu, cela ne diminue en rien la grâce qui brille dans l’institution, ni ne dépouille ce jour de son importance, comme type de ce repos éternel qui reste pour le peuple de Dieu, ou comme ombre de cette substance dont la foi jouit maintenant dans la personne et dans l’œuvre de Christ ressuscité. Le lecteur ne s’imaginera donc pas que l’auteur de ces pages veuille, en quoi que ce soit, porter atteinte au jour, miséricordieusement mis à part pour le repos de l’homme et de la création animale; bien moins encore attaquer la place distincte qu’occupe le jour du Seigneur dans le Nouveau Testament: rien n’est plus éloigné de sa pensée. Comme homme, il apprécie trop le premier de ces jours, et comme chrétien, il jouit trop du dernier, pour dire ou écrire une seule parole qui pût ôter quelque chose à l’un ou à l’autre. Il prie seulement le lecteur de ne pas préjuger la question, mais de vouloir peser avec impartialité, à la balance des Saintes Écritures, les pensées énoncées ici, avant que de former son jugement. Si le Seigneur le permet, nous reviendrons sur ce sujet. Puissions-nous apprendre à apprécier davantage le repos que notre Dieu a préparé pour nous en Christ; et tout en jouissant de Lui comme étant notre repos, nourrissons-nous de Lui comme de la « manne cachée » (Ap 2:17), conservée dans le saint des saints, dans la puissance de la résurrection: le mémorial de ce que Dieu a accompli en notre faveur, en descendant ici-bas, dans sa grâce infinie, afin que nous puissions être devant lui, selon la perfection de Christ, et nous nourrir à jamais de ses richesses insondables. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les fils d’Israël murmurent à Rephidim – L’eau jaillit du rocher frappé à l’Horeb. » (Ex 17)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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