Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 50.1 et suivants. En effet, la Genèse contient tous les grands événements affectant la famille humaine: naissance, mariage, perte d’une épouse, d’une mère, d’un père… et nous montre la foi en activité pour les traverser. La fin de Jacob est de toute beauté. Le bon pays de Goshen où il a passé les 17 dernières années de sa vie ne lui a pas fait oublier celui de Canaan ni les promesses que l’Éternel lui a faites à Beër-Shéba (Gn 46.1-4). Et il a montré à ses fils le prix qu’il y attachait en leur donnant des ordres formels pour sa sépulture. Il doit reposer dans cette caverne de Macpéla, où les membres de la famille de la foi attendent le jour de la résurrection. Le prix a été payé autrefois pour lui en assurer le droit. Une grande solennité est donnée aux funérailles du patriarche. D’une manière générale dans l’Ancien Testament, nous voyons l’ensevelissement d’un homme correspondre à sa fidélité. La sépulture de Jéhoïada et celle du roi Ezéchias honorèrent aussi leur piété (2. Ch 24.13-16; 2 Ch 32.32-33). Aujourd’hui, quand un croyant quitte ce monde, cela ne donne pas lieu à de grandes cérémonies. La mort pour l’enfant de Dieu a perdu son terrible pouvoir; elle est assimilée à un simple sommeil qui prendra fin par la résurrection (1 Th 4.13-18). Mais si la mort a perdu son aiguillon, n’oublions jamais ce qu’il en a coûté à son Vainqueur.

Un chagrin était encore réservé à Joseph après la mort de son père. Ses frères doutent de son amour. Ils pensent que, Jacob disparu, il va maintenant se venger. Avec quelle tendresse il les rassure, leur explique la pensée de Dieu et leur confirme sa promesse de les prendre en charge avec leurs petits enfants! Beaucoup de chrétiens ressemblent à ces frères de Joseph. Ils n’osent pas croire qu’ils sont pleinement pardonnés (1 Jean 4.17-21). D’une manière générale, ne nous arrive-t-il pas de mettre en doute l’amour du Seigneur, dont il nous a pourtant donné tant de preuves? Son cœur est infiniment sensible à ce manque de confiance. C’est comme s’il nous disait alors: « Je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne me connais pas…? » (Jean 14.4-11).

En terminant la Genèse, nous constatons que presque tous les mystères de Dieu s’y trouvent esquissés. Mais avant que le livre ne s’achève, nous entendons encore le « certainement » de la foi (v. 24). « Certainement, Dieu interviendra en votre faveur » sont les derniers mots de Joseph à ses frères, le seul de tous ses actes qui nous soit rapporté en Hb 11.22. Tout en étant encore au milieu de l’abondance et du bien-être de l’Égypte, il envisage le départ de ses frères et le transfert de ses os en Canaan. Imitons la foi de Joseph!

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Les funérailles de Jacob.

  • Deuil, exemples de peine

Gn 23.2 Sara mourut à Kirjath Arba, qui est Hébron, dans le pays de Canaan; et Abraham vint pour mener deuil sur Sara et pour la pleurer. Gn 37.35 Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler; mais il ne voulut recevoir aucune consolation. Il disait: C’est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts! Et il pleurait son fils. Gn 42.38 Jacob dit: Mon fils ne descendra point avec vous; car son frère est mort, et il reste seul; s’il lui arrivait un malheur dans le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts. Jn 11.33 Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému.

  • Lamentation, exemples

-Pour Jacob Gn 50.10 Arrivés à l’aire d’Athad, qui est au-delà du Jourdain, ils firent entendre de grandes et profondes lamentations; et Joseph fit en l’honneur de son père un deuil de sept jours.

-Pour la fille de Jephté Jg 11.40 que tous les ans les filles d’Israël s’en vont célébrer la fille de Jephthé, le Galaadite, quatre jours par année.

-Pour le roi Saül 1 S 1.17 Éli reprit la parole, et dit: Va en paix, et que le Dieu d’Israël exauce la prière que tu lui as adressée!

-Pour Josias 2 Ch 35.25 Jérémie fit une complainte sur Josias; tous les chanteurs et toutes les chanteuses ont parlé de Josias dans leurs complaintes jusqu’à ce jour, et en ont établi la coutume en Israël. Ces chants sont écrits dans les Complaintes.

-Pour les Juifs Esth 4.1 Mardochée, ayant appris tout ce qui se passait, déchira ses vêtements, s’enveloppa d’un sac et se couvrit de cendre. Puis il alla au milieu de la ville en poussant avec force des cris amers,

-Pour les innocents massacrés Mt 2.18 On a entendu des cris à Rama, Des pleurs et de grandes lamentations: Rachel pleure ses enfants, Et n’a pas voulu être consolée, Parce qu’ils ne sont plus.

-Pour Christ Lc 23.27 Il était suivi d’une grande multitude des gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui.

– Pour Étienne Ac 8.2 Des hommes pieux ensevelirent Étienne, et le pleurèrent à grand bruit.

  • Lieux de Sépulture, références générales

Gn 47.30 Quand je serai couché avec mes pères, tu me transporteras hors de l’Égypte, et tu m’enterreras dans leur sépulcre. Joseph répondit: Je ferai selon ta parole. Jg 16.31 Ses frères et toute la maison de son père descendirent, et l’emportèrent. Lorsqu’ils furent remontés, ils l’enterrèrent entre Tsorea et Eschthaol dans le sépulcre de Manoach, son père. Il avait été juge en Israël pendant vingt ans. 1 S 25.1 Samuel mourut. Tout Israël s’étant assemblé le pleura, et on l’enterra dans sa demeure à Rama. Ce fut alors que David se leva et descendit au désert de Paran. Mt 27.7 Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers.

  • Confiance en Dieu, exemples de

Nb 14.8 Si l’Éternel nous est favorable, il nous mènera dans ce pays, et nous le donnera: c’est un pays où coulent le lait et le miel. Ps 3.7 Je ne crains pas les myriades de peuples Qui m’assiègent de toutes parts. Ps 20.8 Eux, ils plient, et ils tombent; Nous, nous tenons ferme, et restons debout. Ps 23.4 Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent.  

De tout ce qui précède, nous notons que dans ce chapitre, ce qui s’est passé après la mort de Jacob est brièvement relaté. Et Moïse déclare que la mort de Jacob a été honorée par un double deuil – naturel (pour ainsi dire) et cérémonial. Que Joseph tombe sur le visage de son père et verse des larmes, découle d’une affection vraie et pure; que les Égyptiens pleurent pour lui soixante-dix jours, car cela est fait pour l’honneur et conformément à la coutume, c’est plus par ostentation et vaine pompe, que par vrai chagrin; et pourtant les morts sont généralement pleurés de cette manière, que la dernière dette qui leur est due puisse être acquittée. D’où vient aussi le proverbe, que le deuil de l’héritier est rire sous un masque. Et bien que parfois les esprits soient pénétrés d’une véritable douleur; mais quelque chose y est ajouté, par l’affectation de faire un spectacle de pieux chagrin, pour qu’ils se livrent largement aux larmes en présence des autres, qui pleureraient plus avec parcimonie s’il n’y avait pas de témoins de leur chagrin. D’où ces amis qui se réunissent, sous prétexte d’administrer la consolation, poursuivent souvent un cours si différent, qu’ils provoquent des pleurs plus abondants. Et bien que la cérémonie de deuil sur les morts provienne d’un bon principe; à savoir, que les vivants doivent méditer sur la malédiction qu’entraîne le péché sur la race humaine, pourtant elle a toujours été ternie par de nombreux maux; parce qu’il n’a été ni dirigé vers sa véritable fin, ni réglé par la modération qui lui est due. Quant à la douleur authentique qui n’est pas provoquée de manière anormale, mais qui jaillit du fond de nos cœurs, elle ne doit pas, en soi, être censurée, si elle est maintenue dans les limites qui s’imposent. Car Joseph n’est pas ici réprimandé parce qu’il manifeste sa douleur en pleurant; mais sa piété filiale est plutôt louée. Nous avons cependant besoin de la maîtrise et de l’autonomie gouvernementale, de peur que, par un chagrin intempestif, nous ne soyons pressés, par une impulsion aveugle, de murmurer contre Dieu : car une douleur excessive nous précipite toujours dans la rébellion. De plus, l’atténuation du chagrin est principalement à rechercher, dans l’espoir d’une vie future, selon la doctrine de Paul. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Introduction à l’Exode. »  

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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