Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 49.1 et suivants. En effet, nous nous trouvons à nouveau devant un chapitre à caractère prophétique. Dans ces dernières paroles de Jacob à ses fils, toute l’histoire du peuple d’Israël se trouve comme tracée d’avance et résumée. Sous les juges et les rois, il s’est corrompu tel Ruben (Gn 35.22); il a abandonné l’Éternel pour les idoles. Puis, comme en Siméon et Lévi en Gn 34.25-31, la violence s’est manifestée dans le rejet des prophètes et du Messie lui-même, provoquant la dispersion du peuple juif parmi les nations. Christ est représenté par Juda, tribu qui est la sienne par la naissance. À Lui est le sceptre du royaume et la domination. Nous retrouvons ensuite Israël dispersé sous le jugement de Dieu, dans l’activité commerciale et en même temps sous la servitude des nations. C’est la période actuelle personnifiée par Zabulon et Issacar. Quant à Dan, il représente l’Antichrist, personnage juif qui dans un proche avenir sera reçu par Israël comme son Messie. « Un serpent sur le chemin », c’est la figure des puissances sataniques qui agiront alors sans retenue. Devant cette perspective effrayante le restant fidèle ne pourra plus compter que sur la délivrance d’en haut: « J’ai attendu ton salut, ô Éternel! » (v.18).

Tout en sachant qu’il ne sera plus à ce moment-là sur la terre, l’enfant de Dieu s’intéresse à ces sujets et se réjouit en pensant que le vrai Joseph, Christ, qui a été haï et rejeté, aura le pouvoir suprême et sera en bénédiction au monde entier. « Joseph est une branche qui porte du fruit… ses rameaux poussent par-dessus la muraille » (v. 22), au-delà des limites d’Israël. La bénédiction s’étendra aux nations, étrangères aux promesses. Jésus, le vrai Joseph, a été « mis à part de ses frères » (littéralement naziréen). Jadis « provoqué amèrement » et « haï » (v. 23), Dieu l’a maintenant « élevé à la plus haute position et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom… » (Ph 2.5-11). Ce nom à part de tous les autres, ce nom de Jésus (= Dieu Sauveur), est-il grand dès à présent pour votre cœur et pour le mien? Les derniers chapitres du livre de la Genèse traitent du départ de Jacob et de sa famille, et de leur établissement en Égypte; des actes de Joseph pendant les années de famine, de la bénédiction des douze patriarches par Jacob; de la mort de Jacob et de son ensevelissement. Nous ne nous arrêterons pas en détail sur ces divers sujets, bien qu’ils renferment matière à méditation pour tout homme spirituel.

A mesure que cesse la dispensation patriarcale, elle assure aux tribus toute la bénédiction qu’elle a elle-même contenue. Chaque père désire laisser à ses fils tout ce qu’il a lui-même trouvé utile, mais tandis qu’ils se rassemblent autour de son lit de mort, ou pendant qu’il s’assoit pour mettre de l’ordre dans sa maison, et considérant quelle portion est appropriée pour chacun, il reconnaît que pour certains d’entre eux il est bien inutile de léguer les parties les plus précieuses de sa propriété, tandis que dans d’autres il discerne une capacité qui promet l’amélioration de tout ce qui lui est confié. Et dès les premiers temps les divers caractères des tribus étaient destinés à modifier la bénédiction que leur avait transmise leur père. La bénédiction d’Israël est maintenant distribuée, et chacun reçoit ce que chacun peut prendre ; et tandis que dans certaines tribus individuelles, il peut sembler y avoir très peu de bénédictions du tout, pourtant, prises ensemble, elles forment une image des caractéristiques communes exceptionnelles de la nature humaine, et de cette nature telle qu’elle est agie par la bénédiction de Dieu, et formant ensemble un corps ou une Église.

Un intérêt particulier s’attache à l’histoire de quelques nations, et n’est pas tout à fait absent de la nôtre, de la précision avec laquelle nous pouvons retracer le caractère des familles, descendant souvent avec le même intérêt. On sait tout de suite à quelles familles chercher des esprits turbulents, prêts à la conspiration et à la révolution ; et l’on sait aussi où chercher une loyauté constante et fidèle, un civisme ou une capacité indigène. Et dans le caractère national d’Israël, il y avait de la place pour les grands traits distinctifs des tribus, et pour montrer la richesse et la variété avec lesquelles la promesse de Dieu pouvait s’accomplir partout où elle était reçue. Les traits distinctifs que Jacob dépeint dans les bénédictions de ses fils sont nécessairement voilés sous les figures poétiques de la prophétie, et évoqués comme ils se révéleraient dans les affaires mondaines ; mais ces traits se retrouvèrent dans toutes les générations des tribus, et se manifestèrent aussi dans les choses spirituelles.

Car un homme n’a pas deux caractères, mais un ; et ce qu’il est dans le monde, qu’il est dans sa religion. Dans nos propres pays, on voit comment les formes de culte, et même les doctrines crues, et certainement les modes de pensée et de sentiment religieux, dépendent du caractère naturel, et le caractère naturel de la situation locale des sections respectives du communauté. Sans doute, dans un pays comme le nôtre, où les hommes migrent si constamment d’un endroit à l’autre, et où une même littérature tend à nous modeler tous sur la même manière de penser, vous avez partout des hommes de toutes sortes ; pourtant même parmi nous le caractère d’un lieu est généralement encore visible, et prédomine sur tout ce qui s’y mêle. Bien plus ce caractère doit avoir été conservé dans un pays où chaque homme pouvait retracer ses ancêtres jusqu’au père de la tribu, et cultivait avec fierté les caractéristiques familiales, et avait peu de relations, littéraires ou personnelles, avec d’autres esprits et d’autres manières. Comme nous le savons par le dialecte et par les mœurs du peuple lorsque nous passons dans un nouveau pays, l’Israélite devait le savoir à l’œil et à l’oreille lorsqu’il avait franchi la frontière du comté, lorsqu’il conversait avec un Benjaminite, et lorsqu’il était un descendant de Juda.

Nous ne devons donc pas supposer qu’aucune de ces déclarations de Jacob ne soient de simples prédictions géographiques, ou qu’elles décrivent des caractéristiques qui pourraient apparaître dans la vie civile, mais pas dans la religion et l’Église, ou qu’elles disparaîtraient avec la première génération. Dans ces bénédictions, nous avons donc l’histoire de l’Église sous sa forme la plus intéressante. Dans ces fils réunis autour de lui, le patriarche voit sa propre nature reflétée pièce par pièce, et il voit aussi l’esquisse générale de tout ce qui doit être produit par de telles natures que ces hommes ont. Toute la destinée d’Israël est ici en germe, et l’esprit de prophétie en Jacob la voit et la déclare. On a souvent remarqué qu’à mesure qu’un homme s’approche de la mort, il semble voir beaucoup de choses sous un jour beaucoup plus clair, et surtout a des aperçus dans l’avenir, qui sont cachés aux autres : « La chaumière sombre de l’âme, battue et délabrée, Laisse entrer une nouvelle lumière à travers les interstices que le temps a creusés. »

Étant plus proche de l’éternité, il mesure instinctivement les choses par son étalon, et se rapproche ainsi d’une juste évaluation de toutes les choses devant son esprit, et peut mieux distinguer la réalité de l’apparence. Jacob a étudié ces fils pendant cinquante ans, et a eu assez douloureusement sa perception aiguë du caractère pour s’exercer sur eux. Il a toute sa vie aimé analyser la vie runique des hommes, sachant que, quand il comprend cela, il peut mieux les utiliser à ses propres fins ; et ces fils à lui, lui ont coûté la réflexion au-delà de cet intérêt parfois pénétrant qu’un père prend à la croissance du caractère d’un fils ; et maintenant il les connaît à fond, comprend leurs tentations, leurs faiblesses, leurs capacités, et, en tant que sage chef de maison, peut, avec une habileté délicate et inaperçue, équilibrer les uns contre les autres, éviter les collisions gênantes et empêcher le mal de détruire le bien. Cette connaissance de Jacob le prépare à être l’agent intelligent par lequel Dieu prédit dans les grandes lignes l’avenir de son Église.

On ne peut qu’admirer aussi la foi qui permet à Jacob de répartir à ses fils les bienfaits d’une terre qui n’avait pas été pour lui un grand repos, et sur l’occupation dont ses fils auraient pu lui confier des questions difficiles. Et nous admirons d’autant plus cette foi digne en réfléchissant qu’elle a souvent fait cruellement défaut dans notre propre cas, que nous avons eu presque honte d’avoir si peu de présent tangible à offrir, et d’être obligés de ne parler que d’invisible, et les bénédictions futures ; opposer une consolation spirituelle à une douleur mondaine ; diriger un homme dont la fortune est ruinée vers un héritage éternel ; ou parler à quelqu’un qui se sait tout à fait au pouvoir du péché d’un remède qui nous a souvent semblé illusoire.

Certains d’entre nous ont nous-mêmes si peu de réconfort ou de force de la religion, que nous n’avons pas le cœur de l’offrir aux autres ; et la plupart d’entre nous ont le sentiment que nous serions dérisoires si nous proposions une aide invisible contre une calamité très visible. Du moins sentons-nous que nous faisons une chose audacieuse en faisant une telle offre, et pouvons à peine surmonter le désir d’avoir quelque chose à parler dont la vue pût apprécier, et qui n’exigeait pas l’exercice de la foi. Encore et encore le souhait montre en nous qu’au malade nous puissions apporter la santé ainsi que la promesse du pardon, et qu’aux pauvres nous puissions accorder un héritage terrestre, tandis que nous faisons connaître un héritage céleste. Celui qui a éprouvé ces scrupules, et sait combien il est difficile de s’en débarrasser, saura aussi honorer la foi de Jacob, par laquelle il s’arroge le droit de bénir Pharaon, bien qu’il ne soit lui-même qu’un simple voyageur par souffrance dans la terre de Pharaon, et vivant de sa générosité – et par laquelle il rassemble ses enfants autour de lui et leur partage une terre qui lui semblait avoir été la plus stérile, et qui semblait maintenant tout à fait hors de sa portée.

Les plaisirs de celui-ci, qu’il n’avait pas lui-même goûté très profondément, il savait pourtant qu’ils étaient réels ; et s’il y avait un regard de scepticisme ou de mépris sur le visage de l’un de ses fils ; si l’incrédulité de quelqu’un recevait les paroles prophétiques comme les délires du délire, ou les fantaisies d’un esprit imbécile et épuisé remontant aux scènes de sa jeunesse, en Jacob lui-même il y avait une foi si simple et sans méfiance en la promesse de Dieu, qu’il traitait le pays comme s’il s’agissait de la seule portion digne d’être léguée à ses fils, comme si tous les Cananéens en étaient déjà chassés, et comme s’il savait que ses fils ne pourraient jamais être tentés par la richesse de l’Égypte de se tourner avec mépris de la terre promise.

Et si nous voulons atteindre cette audace qui est la sienne et être capables de parler de bénédictions spirituelles et futures comme très substantielles et précieuses, nous devons nous-mêmes apprendre à faire grand cas de la promesse de Dieu, et ne laisser aucune trace d’incrédulité dans notre réception de celle-ci. Et souvent, nous sommes réprimandés en découvrant que lorsque nous offrons des choses spirituelles, même ceux qui sont enveloppés dans le confort terrestre apprécient et acceptent les meilleurs cadeaux. C’était ainsi dans le cas de Joseph. Sans doute les plus hautes fonctions en Egypte étaient ouvertes à ses fils ; ils auraient pu être naturalisés, comme il l’avait été lui-même, et, jetant leur sort avec la terre de leur adoption, auraient pu tourner à leur avantage le rang de leur père et la réputation qu’il s’était acquise.

Mais Joseph se détourne de cette perspective attrayante, les apporte à son père et les remet à la vie de berger méprisée d’Israël. Il est à peine besoin de souligner à quel point ce fut un grand sacrifice de la part de Joseph. Le désir est si universellement reconnu et légitime de transmettre à ses enfants l’honneur obtenu par une vie d’effort, que les États n’ont pas de plus haute récompense à conférer à leurs plus utiles serviteurs qu’un titre que leurs descendants peuvent porter. Mais Joseph ne permettrait pas à ses enfants de risquer la perte de leur part dans la bénédiction particulière de Dieu, pas pour les ouvertures les plus prometteuses dans la vie, ou les plus hauts honneurs civils. Si l’identification tout à fait ouverte d’eux avec les bergers, et leur profession d’une croyance en un héritage lointain, qui a dû les faire paraître fous aux yeux des Égyptiens, si cela devait les couper de l’avancement du monde, Joseph n’était pas attentif à cela, car résolu qu’il était à tout prix, ils devraient être parmi le peuple de Dieu. Et sa foi reçut sa récompense : les deux tribus qui naquirent de lui reçurent à peu près autant de la terre promise qu’il en revenait à toutes les autres tribus réunies.

Vous remarquerez qu’Éphraïm et Manassé ont été adoptés comme fils de Jacob. Jacob dit à Joseph : « Ils seront à moi », pas mes petits-fils, mais comme Ruben et Siméon. Aucun autre fils que Joseph pourrait avoir ne devait être reçu en cet honneur, mais ces deux-là devaient prendre leur place au niveau de leur oncle, en tant que chefs de tribus, de sorte que Joseph est représenté à travers toute l’histoire par les deux populeux et puissants tribus d’Ephraïm et de Manassé. Aucun plus grand honneur n’aurait pu être mis sur Joseph, ni aucune reconnaissance plus distincte et durable faite de la dette de sa famille envers lui, et de la manière dont il avait été en tant que père apportant une nouvelle vie à ses frères, que ceci, que ses fils devraient être élevés au rang de chefs de tribus, au niveau des fils immédiats de Jacob. Et aucun plus grand honneur n’aurait pu être accordé aux deux garçons eux-mêmes que d’être ainsi traités comme s’ils étaient leur père Joseph, comme s’ils avaient sa valeur et son rang.


Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Jacob bénit ses douze fils :

  • Derniers jours de l’Histoire

Esa 2.2 Il arrivera, dans la suite des temps, Que la montagne de la maison de l’Éternel Sera fondée sur le sommet des montagnes, Qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, Et que toutes les nations y afflueront. Dn 12.9 Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin. Ac 2.17 Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes. 2 P 3.3 enseigné par vos apôtres, sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises,

  • Instabilité, exemples

Ps 106.13 Mais ils oublièrent bientôt ses oeuvres, Ils n’attendirent pas l’exécution de ses desseins. Mt 13.6 Ac 13.13 mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. Ga 1.6 Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile.

  • Cruauté, références générales

Gn 49.5 Siméon et Lévi sont frères; Leurs glaives sont des instruments de violence. Ps 27.12 Ne me livre pas au bon plaisir de mes adversaires, Car il s’élève contre moi de faux témoins Et des gens qui ne respirent que la violence. Pr 11.17 L’homme bon fait du bien à son âme, Mais l’homme cruel trouble sa propre chair.

  • Main divine, sur les hommes pour les bénir

2 Ch 30.12 Dans Juda aussi la main de Dieu se déploya pour leur donner un même coeur et leur faire exécuter l’ordre du roi et des chefs, selon la parole de l’Éternel. Esd 7.9 il était parti de Babylone le premier jour du premier mois, et il arriva à Jérusalem le premier jour du cinquième mois, la bonne main de son Dieu étant sur lui. Ps 37.24 S’il tombe, il n’est pas terrassé, Car l’Éternel lui prend la main. Jn 10.28 Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.

De tout ce qui précède, nous notons que nous ferons remarquer seulement les craintes, mal fondées de Jacob, dissipées à la vue de son fils vivant et exalté; la grâce manifestée dans sa puissance souveraine qui gouverne et dirige tout, grâce accompagnée de jugement, parce que les fils de Jacob sont obligés de descendre au pays même où ils avaient envoyé leur frère. La grâce qui paraît en Joseph d’un bout à l’autre de sa vie n’est pas moins remarquable: bien qu’élevé à la gloire par Pharaon, il se cache en quelque sorte, et lie le peuple à son roi sous une obligation perpétuelle. Pharaon dit au peuple: « Allez à Joseph », et Joseph leur dit de fait: Tout ce que vous avez, et tout ce que vous êtes, appartient à Pharaon. Tout cela est d’un grand et touchant intérêt, et transporte l’âme, par anticipation, au temps où, par le décret de Dieu, le Fils de l’homme prendra en main les rênes du gouvernement et régnera sur toute la création rachetée; son Église, l’Épouse de l’Agneau, occupant alors la place la plus intime et la plus rapprochée de lui, selon les conseils éternels de Dieu; la maison d’Israël pleinement restaurée sera nourrie et soutenue par sa main bienfaisante, et toute la terre connaîtra le bonheur inexprimable de se trouver sous son sceptre. Mais quand toutes choses lui auront été assujetties, alors le Fils aussi lui-même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que « soit tout en tous » (1 Co 15:28). Dans la Genèse, comme dans l’épître aux Éphésiens; dans les prophètes de l’Ancien Testament comme dans ceux du Nouveau, nous retrouvons partout les mêmes vérités. Cette attente du salut est le leitmotiv des Ps 130.1-131.3. Et nous, attendons-nous le Seigneur? Quand l’Église aura été enlevée, « l’heure de l’épreuve » viendra « sur la terre habitée tout entière » (Ap 3.7-13). Le restant croyant d’Israël traversera cette détresse terrible. Nous pouvons le reconnaître dans les paroles adressées par Jacob à GadBenjamin nous parle du Roi (Christ) inaugurant son règne après la destruction de ses ennemis, tandis qu’Aser et Nephthali représentent le peuple enfin béni par l’établissement du royaume. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Les funérailles de Jacob dans le pays de Canaan. » (Gn 50)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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