Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 34.1 et suivants. En effet, après que l’Éternel a eu changé le nom d’Abraham, son ancien nom d’Abram a définitivement disparu. Au contraire, le nom de Jacob subsiste jusqu’à la fin et le nouveau nom d’Israël n’alterne couramment avec lui que longtemps après Peniel. Signe que le vieux Jacob, le supplanteur, n’a pas fini de se manifester. Pourtant la grâce divine était évidente envers lui et les siens. L’Éternel avait répondu à sa prière en Gn 32.9-12 en inclinant le cœur d’Ésaü (ch. 33 v. 4). Et pour souligner que c’était bien l’œuvre de Dieu, que les cadeaux prudemment préparés par Jacob n’étaient pour rien dans les bonnes dispositions de son frère, le v. 8 du ch. 33 montre que ce dernier n’avait même pas compris leur but. Nous voyons cependant réapparaître les craintes du pauvre Jacob. À Ésaü qui voulait le protéger, il aurait pu rendre témoignage de sa confiance dans la protection du Dieu Tout-Puissant: au lieu de cela il se dérobe par un mensonge, disant aller à Séir et se rendant à Succoth. Après quoi, ce qui est pire encore, il se bâtit une maison (ch. 33 v. 17), achète un champ (ch. 33 v. 19), reniant ainsi doublement son caractère d’étranger. Les conséquences ne tardent pas: des fréquentations s’ensuivent qui amènent le déshonneur sur sa fille et l’odieuse vengeance de deux de ses fils, triste sujet du ch. 34.

Nous verrons, au chapitre 35, Jacob amené à se faire de Dieu une idée bien plus grande et plus glorieuse; mais à Sichem, il est évidemment dans une situation morale peu élevée; et il en souffre, comme il arrive toujours quand nous ne savons pas saisir la position que Dieu nous a faite. Les deux tribus et demie qui s’établirent en deçà du Jourdain tombèrent les premières entre les mains de l’ennemi: il en fut de même pour Jacob: le chapitre 34 nous apprend quels furent les fruits amers de son séjour à Sichem, quelle tache en résulta pour sa famille, malgré les efforts de Siméon et de Lévi qui avaient voulu l’effacer par la violence et l’énergie de la nature, et qui avaient commis ainsi un acte qui ajoute un surcroît de chagrin à la peine de Jacob. Jacob est même plus vivement affecté de leur violence que de l’insulte faite à sa fille. « Et Jacob dit à Siméon et à Lévi: Vous m’avez troublé, en me mettant en mauvaise odeur auprès des habitants du pays, les Cananéens et les Phéréziens, et moi je n’ai qu’un petit nombre d’hommes; et ils s’assembleront contre moi, et me frapperont, et je serai détruit, moi et ma maison » (v. 30). Ce sont les conséquences qui pourront résulter de cette affaire pour lui-même et pour sa maison qui affectent le plus Jacob. Il semble avoir vécu dans une crainte constante de quelque danger pour lui-même et pour sa famille, montrant partout un esprit inquiet, craintif, calculateur, incompatible avec une vie de foi réelle en Dieu.

Ce n’est pas à dire que Jacob ne fût pas un croyant; nous savons qu’il a sa place au milieu de « la grande nuée de témoins » (Hébreux 11.1-12.2); mais il ne marcha pas dans l’exercice habituel de ce principe divin, et en conséquence il fit de tristes chutes. La foi l’aurait-elle conduit à dire: « Je serai détruit moi et ma maison »? alors que Dieu lui avait fait cette promesse: « Je te garderai…; je ne t’abandonnerai pas » (Gn 28.10-15). La promesse de Dieu eût dû tranquilliser son cœur; mais, dans le fait, Jacob était plus occupé du danger qu’il courait au milieu des Sichémites, que de la sécurité dans laquelle il se trouvait entre les mains du Dieu de la promesse. Il eût dû savoir que pas un cheveu de sa tête ne serait touché; et au lieu de regarder à Siméon et à Lévi, ou aux conséquences de leur action précipitée, il eut dû se juger lui-même, car pourquoi s’était-il établi à Sichem? S’il ne l’eût pas fait, Dina n’eût pas été déshonorée, et la violence de ses fils n’eût pas été manifestée. Que de chrétiens ne voit-on pas se plonger dans le chagrin et la peine par leur propre infidélité, puis accuser les circonstances au lieu de se juger eux-mêmes!

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La vengeance de Siméon et Lévi :

  • Convoitise

Pr 6.29 Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain: Quiconque la touche ne restera pas impuni. Mt 5.28 Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son coeur. Ga 5.16 Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Col 3.5 Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie.

  • Amour conjugal

Gn 24.67 Isaac conduisit Rebecca dans la tente de Sara, sa mère; il prit Rebecca, qui devint sa femme, et il l’aima. Ainsi fut consolé Isaac, après avoir perdu sa mère.  Esth 2.17 Le roi aima Esther plus que toutes les autres femmes, et elle obtint grâce et faveur devant lui plus que toutes les autres jeunes filles. Il mit la couronne royale sur sa tête, et la fit reine à la place de Vasthi. Ep 5.28 C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Col 3.19 Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles.

  • Courroux de l’homme, exemples

Gn 4. mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.1 S 18.8 Saül fut très irrité, et cela lui déplut. Il dit: On en donne dix mille à David, et c’est à moi que l’on donne les mille! Il ne lui manque plus que la royauté. Ac 19.28 Ces paroles les ayant remplis de colère, ils se mirent à crier: Grande est la Diane des Éphésiens! Jc 1.20 car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.

  • Tromperie, exemples généraux

Gn 3.4 Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; Jos 9.4 eurent recours à la ruse, et se mirent en route avec des provisions de voyage. Ils prirent de vieux sacs pour leurs ânes, et de vieilles outres à vin déchirées et recousues, Jg 3.20 Éhud l’aborda comme il était assis seul dans sa chambre d’été, et il dit: J’ai une parole de Dieu pour toi. Églon se leva de son siège. Mt 2.8 Puis il les envoya à Bethléhem, en disant: Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille aussi moi-même l’adorer.

De tout ce qui précède, mous notons qu’un grand nombre de parents chrétiens sont dans l’angoisse et gémissent en voyant la turbulence, l’insubordination et la mondanité de leurs enfants; mais en général ils n’ont à blâmer qu’eux-mêmes de tout cela, parce qu’ils n’ont pas marché fidèlement devant Dieu à l’égard de leur famille. Il en fut ainsi de Jacob. Il n’aurait pas dû s’établir à Sichem; et comme il manquait de cette sensibilité délicate qui lui aurait fait découvrir sa fausse position, Dieu, dans sa fidélité, se sert des circonstances pour le châtier. «On ne se moque pas de Dieu; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera» (Gal. 6:7). C’est là un principe qui découle du gouvernement moral de Dieu, et à l’application duquel nul ne saurait échapper; et, pour l’enfant de Dieu, c’est une grâce positive qu’il soit appelé à recueillir les fruits de ses erreurs. C’est une grâce que d’être amené à sentir, d’une manière ou d’une autre, combien c’est une chose amère que de s’éloigner ou de se tenir à distance du Dieu vivant. Il faut que nous apprenions qu’ici n’est pas le lieu de notre repos; car Dieu ne veut pas nous donner un repos souillé. Que son nom en soit béni! Le désir de Dieu est que nous demeurions en lui et avec lui. Telle est la perfection de sa grâce. Et quand nous nous égarons ou que nous restons en arrière, il nous dit: «Si tu reviens, ô Israël, dit l’Éternel, reviens à moi » (Jér. 4:1). Une fausse humilité, fruit de l’incrédulité, porte celui qui s’est égaré ou qui est resté en arrière, à prendre une position inférieure à celle qu’il tient de Dieu, parce qu’il ne connaît pas le principe sur lequel Dieu restaure ceux qui sont tombés, ni dans quelle mesure il les restaure. L’enfant prodigue demande à être fait serviteur, ignorant que, quant à lui, il n’a pas plus droit à la place de serviteur qu’à celle de fils, et que, en outre, il serait indigne du caractère du père de le placer dans une telle position. Il faut que nous venions à Dieu sur un principe et d’une manière qui soit dignes de lui, ou bien il faut rester loin de lui. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Retour de Jacob à Béthel. » (Gn 35)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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