Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 26.1 et suivants. En effet, Isaac n’a pas tiré profit des tristes expériences de son père en Gn 12.10-20 et Gn 20.1-7. Mis à l’épreuve par la famine, lui aussi séjourne à Guérar et, par crainte, y renie sa femme en trompant Abimélec. Les fréquentations mondaines nous exposent aux mêmes conséquences: manque de courage pour confesser notre relation avec Christ, peur de l’opprobre, faux témoignage devant le monde. Mais, sitôt après, nous lisons une belle page de l’histoire du patriarche. Pour se mettre lui et les siens à l’abri de la famine, il sème et récolte, Dieu bénissant son travail. Sa prospérité éveille la jalousie des Philistins (v. 14). Comme au temps d’Abraham, ces derniers cherchent à priver l’homme de Dieu de l’eau nécessaire à la vie (Gn 21.22-34). Elle est fournie par les anciens puits, image de la Parole et des sources de rafraîchissement spirituel dont les générations qui nous précèdent ont joui avant nous, où nous avons à puiser pour nous-mêmes. Et ces Philistins malveillants qui bouchent les puits avec de la terre nous font penser à l’Ennemi de nos âmes. Il s’efforce, de remplir notre vie des choses de la terre et de créer toujours de nouveaux besoins dans nos cœurs pour nous priver de la Parole vivante indispensable à notre prospérité spirituelle.

Ces puits d’Abraham, bouchés par les Philistins, Isaac les recreuse l’un après l’autre. Demandons au Seigneur la même énergie, la même persévérance pour nous approprier les vérités dont nos devanciers ont vécu, afin que, par un effort personnel, elles deviennent pour ainsi dire notre propriété. À chaque effort de l’ennemi pour le priver des fruits de son travail, Isaac répond en creusant ailleurs, sans se décourager. Mais il s’abstient de contester, illustrant l’exhortation de 2 Tim 2.22-26. Sa douceur peut être connue de tous (Ph 4.4-7). Souffrant l’injustice, il ne menace pas mais s’en remet à Celui qui juge justement (1 P 2.20-25). En même temps, il rend ainsi témoignage de sa foi. L’héritage lui appartient; à quoi bon l’arracher par la force? L’Éternel a promis « tous ces pays » à sa descendance (Gn 26.2-4). Isaac s’attend à lui pour les recevoir le moment venu. Les v. 34 et 35 nous montrent Ésaü méprisant de nouveau la volonté divine en choisissant ses femmes parmi ces Cananéens dont l’Éternel avait absolument séparé sa famille (Gn 24.1-4, 37 Gn 24.34-38). Il cause ainsi un profond chagrin à Isaac et à Rebecca. Quel contraste avec leur propre histoire vécue dans la confiance et la dépendance de Dieu!

Le premier verset de ce chapitre se rattache au chapitre 12. « Il y eut une famine dans le pays, outre la première famine qui avait eu lieu aux jours d’Abraham. » Les épreuves, que les enfants de Dieu rencontrent pendant leur course ici-bas, sont toutes à peu près de même nature et tendent toujours à manifester jusqu’à quel point leur cœur a trouvé son tout en Dieu. C’est une chose difficile et à laquelle on parvient rarement, que de marcher avec Dieu dans une intimité de communion telle que l’âme soit entièrement indépendante et des hommes et des choses. Les Égypte et les Guérar, qui sont à notre droite et à notre gauche, nous offrent de puissantes tentations, soit pour nous détourner du droit chemin, soit pour nous faire demeurer au-dessous de notre véritable position comme serviteurs du Dieu vivant et vrai.

« Et Isaac s’en alla vers Abimélec, roi des Philistins, à Guérar. » Il y a entre l’Égypte et Guérar une différence manifeste. L’Égypte est l’expression du monde avec ses ressources naturelles et son indépendance de Dieu. « Ma rivière est à moi », disait un Égyptien qui ne connaissait pas l’Éternel, et ne songeait pas à regarder à lui pour quoi que ce fût. Par sa situation, l’Égypte était plus éloignée de Canaan que Guérar, et moralement, elle exprimait un état d’âme plus éloigné de Dieu. Il est fait mention de Guérar au chapitre 10, en ces termes: « Et les limites des Cananéens furent depuis Sidon, quand tu viens vers Guérar, jusqu’à Gaza; quand tu viens vers Sodome et Gomorrhe et Adma et Tseboïm, jusqu’à Lésha » (v. 19). Nous apprenons aussi que « de Guérar à Jérusalem, il y avait le chemin de trois jours ». Guérar était donc rapprochée, comparativement à l’Égypte; mais elle était dans les limites de bien dangereuses influences. Abraham y rencontra des difficultés et du travail; il en est de même pour Isaac. Abraham renia sa femme, Isaac en fait autant. C’est quelque chose de solennel que de voir le père et le fils tomber l’un après l’autre dans le même péché, et y tomber au même lieu; ce fait prouve que l’influence de ce lieu n’était pas bonne.

Si Isaac n’était pas allé vers Abimélec, roi de Guérar, il ne se serait pas trouvé dans le cas de renier sa femme; mais la plus petite déviation dans la voie droite est accompagnée de faiblesse spirituelle. Ce fut pendant que Pierre se chauffait près du feu, dans le palais du souverain sacrificateur, qu’il renia son Maître. Quant à Isaac, il est évident qu’il n’était pas réellement heureux à Guérar. L’Éternel lui dit: « Demeure dans le pays », c’est vrai; mais combien n’arrive-t-il pas souvent que l’Éternel donne aux siens des ordres moralement adaptés à l’état dans lequel il les voit, et propres à les amener à un juste sentiment de cet état? L’Éternel ordonna à Moïse (Nb 13.1-20) d’envoyer des hommes pour reconnaître le pays de Canaan; mais si l’état moral du peuple n’eût pas été bien bas, cette démarche n’eût pas été nécessaire. Nous savons que la foi n’a pas besoin « de reconnaître » ce que la promesse de Dieu lui assure. De même l’Éternel ordonne à Moïse (Nb 11.1-17) de choisir et d’assembler soixante et dix hommes d’entre les anciens d’Israël, pour qu’ils portent avec lui la charge du peuple; mais si Moïse avait pleinement compris sa haute position et le bonheur qui y était attaché, ce commandement n’eût pas été nécessaire. Il en est de même de l’ordre que l’Éternel donne à Samuel d’établir un roi sur le peuple d’Israël (1 S 8.1-9). Le peuple n’aurait pas dû être dans le cas d’avoir besoin d’un roi. Il est donc nécessaire, pour bien juger d’un ordre donné, soit à un individu, soit à un peuple, de prendre en considération l’état de cet individu ou de ce peuple.

Mais, dira-t-on peut-être, si Isaac était dans une fausse position à Guérar, pourquoi lisons-nous qu’il « sema dans cette terre; et il recueillit cette année-là le centuple; et l’Éternel le bénit »? (v. 12). Nous répondrons que la prospérité extérieure ne prouve pas que l’on soit dans la position voulue de Dieu. Ainsi que nous avons déjà eu l’occasion de le dire, il y a une grande différence entre la bénédiction du Seigneur et sa présence. Bon nombre de personnes jouissent de la première sans jouir de la dernière; néanmoins, le cœur est porté à prendre l’une pour l’autre, à confondre la bénédiction avec la présence de Dieu, ou tout au moins à se persuader que l’une doit nécessairement accompagner l’autre. C’est là une grande erreur. Combien ne voyons-nous pas de personnes qui, bien qu’entourées des bénédictions de Dieu, ne jouissent pas de sa présence et ne la désirent même pas? Il est important de discerner ceci. Un homme peut grandir et aller grandissant de plus en plus, jusqu’à ce qu’il soit fort grand; et qu’il ait des troupeaux de menu bétail, et des troupeaux de gros bétail et beaucoup de serviteurs (v. 13, 15), sans que pour tout cela il jouisse pleinement et librement de la présence de Dieu. Du gros et du menu bétail ne sont pas le Seigneur: ces biens pouvaient exciter l’envie des Philistins, ce que n’eût pas fait la présence du Seigneur. Isaac aurait pu jouir de la communion la plus heureuse avec Dieu sans que les Philistins y eussent pris garde, par la raison toute simple qu’ils étaient incapables d’en comprendre et d’en apprécier la valeur.

Cependant, à la fin, Isaac s’éloigna des Philistins et monta à Beër-Shéba. « Et l’Éternel lui apparut cette nuit-là et dit: Je suis le Dieu d’Abraham ton père; ne crains pas, car je suis avec toi; et je te bénirai » (v. 24). Ce n’était pas seulement la bénédiction du Seigneur, mais le Seigneur lui-même, qui était avec lui. Et pourquoi? Parce qu’Isaac s’en était allé, laissant derrière lui les Philistins avec toute leur envie, et leurs démêlés, et leurs contestations, pour se rendre à Beër-Shéba. Là, l’Éternel pouvait se manifester à son serviteur, tandis qu’il ne pouvait l’accompagner de sa présence à Guérar, bien que, d’une main libérale, il eût répandu sur lui ses bénédictions pendant qu’il était en ce lieu. Pour jouir de la présence de Dieu, il faut être là où il est, et ce n’est pas au milieu des querelles et des contestations d’un monde impie que nous le trouverons; aussi, plus l’enfant de Dieu se hâtera de quitter ces choses, mieux il s’en trouvera. Ce fut l’expérience que fit Isaac. Aussi longtemps qu’il séjourna parmi les Philistins, il n’exerça aucune influence salutaire sur eux et n’eut pas de repos dans son âme. Le véritable moyen d’être utile aux hommes de ce monde, c’est de se tenir séparé d’eux, dans la puissance de la communion avec Dieu, leur montrant ainsi le modèle d’un « chemin plus excellent ».

Le progrès spirituel qu’a fait Isaac se manifeste ici avec l’effet moral produit par sa marche. De là, il monta à Beër-Shéba. Et l’Éternel lui apparut, et il bâtit là un autel; il invoqua l’Éternel, il y dressa ses tentes, et ses serviteurs y creusèrent un puits. Il y a là un heureux progrès. Dès qu’Isaac eut fait le premier pas dans la voie droite, il marcha de force en force; il entra dans la joie de la présence de Dieu et goûta les douceurs d’un vrai culte; il montra qu’il était étranger et voyageur, et trouva paix et repos, et un puits incontesté que les Philistins ne pouvaient lui boucher, car ils n’étaient pas là. Ces résultats, heureux pour Isaac lui-même, produisirent aussi un salutaire effet sur les autres: « Et Abimélec alla de Guérar vers lui, avec Akhuzzath, son ami, et Picol, chef de son armée. Et Isaac leur dit: Pourquoi venez-vous vers moi, puisque vous me haïssez et que vous m’avez renvoyé d’auprès de vous? Et ils dirent: Nous avons vu clairement que l’Éternel est avec toi, et nous avons dit: qu’il y ait donc un serment entre nous », etc. Pour pouvoir agir sur le cœur et la conscience des gens du monde, il faut vivre dans une séparation complète d’avec eux, tout en usant d’une parfaite grâce.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Isaac et Abimélec :

  • Famine, exemples

Gn 26.1 Il y eut une famine dans le pays, outre la première famine qui eut lieu du temps d’Abraham; et Isaac alla vers Abimélec, roi des Philistins, à Guérar. Rt 1.1 Du temps des juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléhem de Juda partit, avec sa femme et ses deux fils, pour faire un séjour dans le pays de Moab. 2 S 21.1 Du temps de David, il y eut une famine qui dura trois ans. David chercha la face de l’Éternel, et l’Éternel dit: C’est à cause de Saül et de sa maison sanguinaire, c’est parce qu’il a fait périr les Gabaonites. 1 Rois 17.12 Et elle répondit: L’Éternel, ton Dieu, est vivant! je n’ai rien de cuit, je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour mon fils; nous mangerons, après quoi nous mourrons.  

  • Apparitions de Dieu à l’homme

Gn 12.7 L’Éternel apparut à Abram, et dit: Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu. Gn 26.2 L’Éternel lui apparut, et dit: Ne descends pas en Égypte, demeure dans le pays que je te dirai. Ex 3.16 Va, rassemble les anciens d’Israël, et dis-leur: L’Éternel, le Dieu de vos pères, m’est apparu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a dit: Je vous ai vus, et j’ai vu ce qu’on vous fait en Égypte, 1 Rois 3.5 A Gabaon, l’Éternel apparut en songe à Salomon pendant la nuit, et Dieu lui dit: Demande ce que tu veux que je te donne.

  • Postérité promise

Gn 15.5, 18 Et après l’avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité. 18 En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abram, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate, Gn 22.17 je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Gn 26.24 L’Éternel lui apparut dans la nuit, et dit: Je suis le Dieu d’Abraham, ton père; ne crains point, car je suis avec toi; je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Rm 4.18 Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité.  

  • Beauté physique, exemples

Gn 12.14 Lorsque Abram fut arrivé en Égypte, les Égyptiens virent que la femme était fort belle. Gn 24.16 C’était une jeune fille très belle de figure; elle était vierge, et aucun homme ne l’avait connue. Elle descendit à la source, remplit sa cruche, et remonta. Esth 1.11 d’amener en sa présence la reine Vasthi, avec la couronne royale, pour montrer sa beauté aux peuples et aux grands, car elle était belle de figure. Ac 7.20 A cette époque, naquit Moïse, qui était beau aux yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de son père;

De tout ce qui précède, nous notons qu’aussi longtemps qu’Isaac demeura à Guérar, il n’y eut entre lui et eux que querelles et contestations; Isaac recueillit du chagrin pour lui et ne fit aucun bien à ceux qui l’entouraient. Mais dès qu’il les eut quittés, leurs cœurs furent touchés, ils le suivirent et voulurent conclure une alliance avec lui. Car l’histoire des enfants de Dieu offre de nombreux exemples du même genre. Ce qui doit nous importer avant tout, c’est de savoir que nous sommes dans la position dans laquelle Dieu nous veut, et que nous sommes en règle avec lui non seulement dans notre position, mais dans la condition morale de notre âme. Si nous sommes en règle avec Dieu, nous pouvons espérer d’agir sur les autres d’une manière salutaire. Dès qu’Isaac fut monté à Beër-Shéba, dès qu’il eut pris la position d’adorateur, son âme fut restaurée et Dieu se servit de lui pour agir sur ceux qui l’entouraient. La pauvreté spirituelle nous prive de beaucoup de bénédictions et nous fait faillir à notre témoignage et à notre service. Nous ne devons pas non plus, quand nous nous trouvons dans une fausse position, nous arrêter, comme il arrive souvent, pour nous demander: Où trouverons-nous quelque chose de meilleur? Le commandement de Dieu est: « Cessez de mal faire »; puis, quand – nous avons obéi à ce saint commandement, Dieu nous en fait entendre un autre: « Apprenez à bien faire » (Ésa 1:16). Nous sommes dans une complète erreur si nous comptons « apprendre à bien faire », avant que de « cesser de mal faire ». « Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi » (Éph. 5:14). Lecteur, si vous faites ce que vous savez être mal, ou si vous participez en quelque manière que ce soit à ce que vous savez être contraire à l’Écriture, écoutez (avec attention) la parole du Seigneur: « Cessez de mal faire »; et soyez sûr que si vous obéissez à cette parole, vous ne serez pas longtemps dans l’ignorance quant à la route que vous avez à suivre. L’incrédulité seule nous conduit à penser que nous ne pouvons pas cesser de mal faire avant d’avoir trouvé quelque chose de mieux à faire. Que le Seigneur nous donne un œil simple et un esprit docile. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Tromperie de Jacob pour obtenir la bénédiction paternelle. » (Gn 27)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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