Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 22.1 et suivants. En effet, nous savons que cette scène est une image de la croix. Qui est le Fils unique, celui que le Père aime, sinon le Seigneur Jésus? Il devait être offert en holocauste. Le lieu est vu de loin dans les conseils éternels de Dieu. C’est le mont Morija où plus tard David offrira le sacrifice expiatoire et où le temple sera bâti (2 Ch 3.1-2). Ce lieu du sacrifice est bien en même temps celui de l’adoration (v. 5). Que de motifs nous trouvons là pour adorer et le Père et le Fils, allant tous les deux ensemble, autrement dit n’ayant qu’une seule et même pensée pour accomplir l’œuvre du salut! L’obéissance d’Isaac nous fait souvenir de celle du Seigneur à Gethsémané: « Non ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux! » (Marc 14.32-39). Mais en contraste avec Isaac qui s’est simplement soumis, le Fils s’est présenté de lui-même: « Voici, je viens pour faire ta volonté » (Héb 10.5-10). En contraste encore avec Isaac qui ne savait pas ce que son père allait faire, il nous est dit: « Jésus… sachant toutes les choses qui devaient lui arriver, s’avança… » (Jean 18.1-9). En contraste enfin avec le cri de l’Ange qui arrêta la main d’Abraham, aucune voix ne se fit entendre à Golgotha pour détourner l’épée qui devait frapper le Fils de Dieu.

Dieu s’est pourvu d’un Agneau pour l’holocauste. Quand le Seigneur Jésus est apparu au milieu du peuple sur les bords du Jourdain, Jean le Baptiseur s’est écrié: «Voilà l’Agneau de Dieu» (Jean 1:29 j 1.29-31). Il était la réponse divine à tous les péchés qui venaient d’être confessés. De sorte que le grand mystère dont nous avons une ombre dans ce chapitre est maintenant révélé. Et quelle assurance ce «Jéhovah-Jiré» continue d’apporter à tous ceux qui sont tourmentés par le fardeau de leurs péchés! En figure Isaac est ressuscité (Héb. 11:19 hb 11.17-19); Christ l’est en réalité avec toutes les conséquences pour lui et pour nous. Il va recevoir une épouse. C’est pour cette raison que Rebecca est nommée au v. 23. Et nous recevrons les bénédictions célestes dont nous avons l’image dans les v. 17 et 18. La foi d’Abraham a été montrée par cette œuvre (Jacq. 2:21 jq 2.20-24). L’épreuve fait la preuve, dit-on. Dieu connaissait son cœur et savait qu’il possédait cette foi, mais il fallait que celle-ci soit rendue publique. En ce qui nous concerne, si nous avons pu confesser: «je crois au Seigneur Jésus», nous aurons tôt ou tard l’occasion de le montrer. Les épreuves des chrétiens n’ont souvent pas d’autre but que de mettre en évidence la réalité de la foi qui est en eux.

Abraham se présente maintenant à nous dans un état moral qui permet que son cœur soit mis à une épreuve des plus douloureuses. Il a, au chapitre 20, confessé et jugé la réserve qu’il avait longtemps nourrie dans son cœur; au chapitre 21, il a mis hors de la maison la servante et son fils; et maintenant il se présente à nous dans la position la plus favorisée dans laquelle une âme puisse être placée: nous le voyons dans l’épreuve sous la main de Dieu lui-même. Il y a divers genres d’épreuves: l’épreuve dont le diable est l’auteur; l’épreuve qui vient des circonstances extérieures; mais la plus grande de toutes, dans son caractère, c’est l’épreuve qui vient directement de Dieu, lorsqu’il place son enfant bien-aimé dans la fournaise pour éprouver la réalité de sa foi. Dieu le fait, parce qu’il veut de la réalité. Il ne suffit pas de dire: «Seigneur, Seigneur», ou: «J’y vais, Seigneur»; il faut que le cœur soit éprouvé jusqu’au fond, afin qu’aucun élément d’hypocrisie ou de fausse protection ne s’y abrite.

Dieu dit: «Mon fils, donne-moi ton cœur» (Prov. 23:26); non pas: «donne-moi ta tête, ou ton intelligence, ou tes talents, ou ta langue, ou ton argent»; mais: «donne-moi ton cœur»; et afin d’éprouver la sincérité de notre réponse aux ordres de sa grâce, il met la main sur ce qui touche le plus directement notre cœur. Il dit à Abraham: «Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai» (v. 2). C’était visiter de bien près le cœur d’Abraham; c’était le faire passer au creuset jusqu’au fond. Dieu «aime la vérité dans l’homme intérieur» (Ps. 51:8). Il peut y avoir beaucoup de vérité sur les lèvres et dans l’intelligence; mais Dieu la cherche dans le cœur. Des preuves ordinaires d’amour ne le satisfont pas; lui-même ne s’est pas contenté de nous donner une preuve ordinaire de son amour envers nous; il a donné son Fils! Et nous, ne devrions-nous pas aspirer à donner des preuves marquantes de notre amour pour Celui qui nous a ainsi aimés, alors même que nous étions morts dans nos fautes et dans nos péchés? Il est bon, toutefois, que nous nous rendions compte qu’en nous éprouvant ainsi, Dieu nous honore hautement. Nous ne lisons pas que «Dieu éprouva Lot»; — non, mais Sodome éprouva Lot. Il ne parvint jamais assez haut pour pouvoir être éprouvé par la main de l’Éternel: l’état de son âme était trop évident, pour que la fournaise fût nécessaire pour le mettre au jour.

L’âme, qui a trouvé en Dieu «toutes ses sources» (Ps. 87:7), peut, sans hésiter, abandonner toutes les citernes humaines. Nous pouvons renoncer à la créature en proportion de la connaissance que nous acquérons du Créateur, et nous ne pouvons pas au delà: et vouloir abandonner les choses visibles, autrement que dans l’énergie de la foi qui saisit les choses invisibles, est le travail le plus stérile qui se puisse imaginer. L’âme retiendra son Isaac jusqu’à ce qu’elle ait trouvé son tout en Dieu; mais quand nous pouvons dire par la foi: «Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses», nous pouvons ajouter aussi: «C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait transportée de sa place, et que les montagnes seraient remuées et jetées au cœur des mers» (Ps. 46:2, 3).

Il y a encore une autre chose qui s’unit au vrai dévouement: c’est l’esprit d’adoration. «Moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons» (v. 5). Un serviteur vraiment dévoué tient ses yeux, non sur son service, quelque considérable qu’il puisse être, mais sur le Maître; et c’est ce qui produit l’esprit d’adoration. Abraham démontra l’excellence de sa foi en faisant voir qu’il savait compter sur Dieu et la promesse d’une innombrable postérité, non seulement pendant qu’Isaac était devant lui plein de santé et de force, mais encore tout autant, quand il voyait Isaac, comme victime sur l’autel. Glorieuse confiance! — confiance sans mélange, non pas appuyée en partie sur le Créateur et en partie sur la créature, mais fondée sur un fondement solide, sur Dieu lui-même. Il estima que Dieu pouvait; et ne pensa jamais qu’Isaac pût. Isaac, sans Dieu, n’était rien; Dieu, sans Isaac, était tout. Il y a là un principe de la plus haute importance et une pierre de touche pour éprouver le cœur jusqu’au fond. Ma confiance diminue-t-elle quand je vois le canal apparent de mes bénédictions se dessécher? Ou demeure-je assez près de la source,  là où elle jaillit, pour qu’il me soit possible de voir, dans un esprit d’adoration, tous les ruisseaux humains tarir? Est-ce que je crois, avec assez de simplicité, que Dieu suffit à tout, pour pouvoir, en quelque sorte, «étendre ma main et prendre le couteau pour égorger mon fils?» Abraham en fut rendu capable, parce qu’il regardait au Dieu de résurrection: «Ayant estimé que Dieu pouvait le ressusciter même d’entre les morts» (Héb  11.17-19).

En un mot, c’est à Dieu qu’il avait affaire, et cela suffisait. Dieu ne permit pas qu’il portât le coup de mort. Il était allé jusqu’aux dernières limites le Dieu de grâce ne pouvait le laisser aller au delà il épargna au cœur du père l’angoisse qu’il ne s’est point épargnée à lui-même, la douleur de frapper son fils. Lui, il est allé jusqu’au bout, que son nom en soit béni! «Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous.» «Mais il plut à l’Éternel de le meurtrir; il l’a soumis à la souffrance» (Rom. 8:32; Ésa. 53:10). Aucune voix ne se fit entendre du ciel, alors que, sur le Calvaire, le Père offrait son Fils unique. Non, le sacrifice fut parfaitement accompli, et dans son accomplissement notre éternelle paix a été scellée. Néanmoins, le dévouement d’Abraham fut entièrement démontré et pleinement accepté. «Car maintenant je sais que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique» (v. 12). Prêtez attention à ces paroles: «Maintenant je sais». Jusqu’alors la preuve n’avait pas été donnée; la foi existait, et Dieu le savait; mais le point important ici, c’est que Dieu fait dépendre la connaissance qu’il a de cette foi, de la preuve palpable qu’Abraham en a donnée lui-même devant l’autel sur le mont Morija.

La foi se montre toujours par ses œuvres, et la crainte de Dieu par les fruits qui en découlent. «Abraham, notre père, n’a-t-il pas été justifié par des œuvres, ayant offert son fils Isaac sur l’autel?» (Jacques 2:21). Il est aussi impossible que deux hommes divinement inspirés se contredisent, qu’il est impossible que deux corps célestes, se mouvant chacun dans l’orbite que Dieu leur a tracé, se rencontrent et se heurtent. Il y a en réalité, et on pouvait s’y attendre, la plus complète et la plus parfaite harmonie entre ces deux apôtres; pour ce qui regarde la question de la justification, l’un est la contrepartie, l’interprète de l’autre. L’apôtre Paul nous donne le principe intérieur; Jacques, le développement extérieur du principe. Le premier nous occupe de la vie cachée; le dernier, de la vie manifestée; le premier envisage l’homme en connexion avec Dieu; le dernier le considère dans ses rapports avec ses semblables. Nous avons besoin de l’un aussi bien que de l’autre, car le principe intérieur ne va pas sans la vie extérieure; tout comme celle-ci n’aurait ni valeur, ni puissance, sans le principe intérieur. «Abraham fut justifié» alors «qu’il crut Dieu», et «Abraham fut justifié» alors «qu’il offrit son fils Isaac».

Le premier de ces deux cas nous dit le secret de la position d’Abraham; le second nous montre Abraham publiquement reconnu du ciel et de la terre. Il est bon de comprendre cette différence. Il n’y eut point de voix du ciel alors qu’«Abraham crut Dieu», quoique Dieu l’ait vu là, alors, et l’ait tenu ainsi pour juste; mais «quand il eut offert son fils Isaac sur l’autel», Dieu put lui dire: «Maintenant j’ai connu», et le monde entier eut la puissante et irrécusable preuve du fait qu’Abraham était un homme justifié. Il en sera toujours de même. Là où le principe intérieur existe, là aussi il y aura l’action extérieure, et toute la valeur de celle-ci découle de son rapport avec le premier. Séparez, pour un moment, l’œuvre d’Abraham, telle que Jacques nous la présente, de la foi d’Abraham, telle que Paul l’expose, et demandez-vous quelle vertu justifiante elle posséderait? Aucune quelconque! Toute sa valeur, toute son efficacité découlent du fait qu’elle est la manifestation extérieure de cette foi, en vertu de laquelle Abraham a déjà été tenu pour juste devant Dieu. Telle est l’harmonie parfaite qui existe entre Jacques et Paul; ou telle est, plutôt, l’unité de la voix du Saint Esprit, soit qu’il se fasse entendre par l’instrumentalité de Paul ou par celle de Jacques.

Il est fort intéressant de voir comment, par l’épreuve de sa foi, Abraham est conduit à une connaissance plus profonde du caractère de Dieu. Quand il nous est donné de supporter l’épreuve que Dieu lui-même nous dispense, nous sommes sûrs de faire de nouvelles expériences relativement au caractère de Dieu, et d’apprendre ainsi à apprécier la valeur de l’épreuve. Si Abraham n’eût pas étendu sa main pour égorger son fils, jamais il n’eût connu toute l’excellente grandeur des richesses exquises du nom qu’il donne ici à Dieu: «Jéhovah-Jiré» ou «l’Éternel y pourvoira». Ce n’est que quand nous sommes véritablement mis à l’épreuve, que nous découvrons ce que Dieu est. Sans épreuves nous ne pouvons jamais être que des théoriciens; mais Dieu ne veut pas que nous ne soyons que cela; il veut que nous pénétrions dans les profondeurs de la vie qui est en lui-même, dans les réalités d’une communion personnelle avec lui. Avec quelles convictions et quels sentiments différents Abraham ne dut-il pas retourner sur ses pas, de Morija à Beër-Shéba! Combien ses pensées à l’égard de Dieu, à l’égard d’Isaac, à l’égard de toutes choses, devaient être différentes! Nous pouvons dire, en vérité: «Bienheureux est l’homme qui endure la tentation» (Jacques 1:12). L’épreuve est un honneur conféré par l’Éternel lui-même, et il serait difficile d’apprécier tout le bonheur qui résulte de l’expérience qu’elle produit. C’est quand les hommes sont amenés à parler le langage du Psaume 107 (voyez v. 27): «Toute leur sagesse est venue à néant», qu’ils font la découverte de ce que Dieu est. Que Dieu nous donne d’endurer l’épreuve, afin que son œuvre paraisse et que son nom soit glorifié en nous!

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Abraham prêt à sacrifier Isaac :

  • Épreuves spirituelles, méthodes divines utilisées pour éprouver les croyants

-En demandant de grands sacrifices Gn 22.1-2 Après ces choses, Dieu mit Abraham à l’épreuve, et lui dit: Abraham! Et il répondit: Me voici! 2 Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai.

-En conduisant les hommes sur un chemin difficile Dt 8.2 Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de l’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur et si tu garderais ou non ses commandements.

-En leur donnant l’occasion de choisir 1 Rois 3.5 A Gabaon, l’Éternel apparut en songe à Salomon pendant la nuit, et Dieu lui dit: Demande ce que tu veux que je te donne.

-En leur proposant des tâches difficiles Jn 6.5-6 Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe: Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger? 6 Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire.

-En permettant aux hommes de souffrir quand ils sont fidèles (Paul et Silas) Ac 16.23-24 Ils les chargèrent d’une lettre ainsi conçue: Les apôtres, les anciens, et les frères, aux frères d’entre les païens, qui sont à Antioche, en Syrie, et en Cilicie, salut! 24 Ayant appris que quelques hommes partis de chez nous, et auxquels nous n’avions donné aucun ordre, vous ont troublés par leurs discours et ont ébranlé vos âmes,

-En permettant la tentation Jac 1.2-3 Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, 3 sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.

  • Foi éprouvée, exemples de

-Par un plan étrange de campagne Jos 6.3 Faites le tour de la ville, vous tous les hommes de guerre, faites une fois le tour de la ville. Tu feras ainsi pendant six jours.

-En réduisant l’effectif d’un général Jg 7.7 Et l’Éternel dit à Gédéon: C’est par les trois cents hommes qui ont lapé, que je vous sauverai et que je livrerai Madian entre tes mains. Que tout le reste du peuple s’en aille chacun chez soi.

-En exigeant que l’on dépende d’une pauvre veuve 1 Rois 17.9 Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir.

-En réclamant le dernier morceau de pain 1 Rois 17.13 Élie lui dit: Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu me l’apporteras; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils.

-En exigeant ce qui semblait être un travail inutile 2 Rois 3.16 Et il dit: Ainsi parle l’Éternel: Faites dans cette vallée des fosses, des fosses!

-En exigeant une préparation importante sans bénédiction en vue 2 Rois 4.3 Et il dit: Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre.

-Autres exemples Mt 9.28 Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit: Croyez-vous que je puisse faire cela? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils. Mc 7.27 Laisse d’abord les enfants se rassasier; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. 1 P 1.7 afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus Christ apparaîtra,

  • Amour paternel, exemples d’

-Laban Gn 31.28 Tu ne m’as pas permis d’embrasser mes fils et mes filles! C’est en insensé que tu as agi.

-Jacob Gn 37.35 Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler; mais il ne voulut recevoir aucune consolation. Il disait: C’est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts! Et il pleurait son fils.

-David 2 S 12.16 David pria Dieu pour l’enfant, et jeûna; et quand il rentra, il passa la nuit couché par terre.

-Jaïrus Mc 5.23 et lui adressa cette instante prière: Ma petite fille est à l’extrémité, viens, impose-lui les mains, afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive.

-Le père du fils prodigue Lc 15.20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.

  • Crainte de Dieu, exemples d’hommes justes dominés par la

Neh 5.15 Avant moi, les premiers gouverneurs accablaient le peuple, et recevaient de lui du pain et du vin, outre quarante sicles d’argent; leurs serviteurs mêmes opprimaient le peuple. Je n’ai point agi de la sorte, par crainte de Dieu. Jb 1.8 L’Éternel dit à Satan: As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n’y a personne comme lui sur la terre; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Ac 9.31 L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint Esprit. Ac 10.2 Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.

De tout ce qui précède, nous notons la bienveillance avec laquelle l’Éternel rend témoignage à Abraham d’avoir accompli l’acte qu’il s’était montré si bien préparé à accomplir. « J’ai juré par moi-même, dit l’Éternel: parce que tu as fait cette chose-là, et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, certainement je te bénirai, et je multiplierai abondamment ta semence comme les étoiles des cieux et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta semence possédera la porte de ses ennemis. Et toutes les nations de la terre se béniront en ta semence, parce que tu as écouté ma voix » (v. 16-18). Ceci correspond d’une manière admirable avec la manière dont le Saint Esprit rapporte l’œuvre d’Abraham, au chapitre 11 de l’épître aux Hébreux, et dans l’épître de Jacques au chapitre 2. Dans l’une et l’autre de ces portions de l’Écriture, Abraham est considéré comme ayant offert son fils sur l’autel. Le grand principe qui ressort de tous ces témoignages, c’est qu’Abraham démontra qu’il était prêt à tout abandonner, excepté Dieu; et c’est ce même principe qui, à la fois, le constitua homme juste et prouva qu’il était juste. La foi peut se passer de tout, excepté de Dieu; elle a la pleine conscience que Dieu suffit à tout. C’est pourquoi Abraham pouvait apprécier à leur juste valeur ces paroles: « J’ai juré par moi-même ». Oui, cette merveilleuse parole: « moi-même », était tout pour l’homme de foi. « Car lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, puisqu’il n’avait personne de plus grand par qui jurer, il jura par lui-même… Car les hommes jurent par quelqu’un qui est plus grand qu’eux, et le serment est pour eux un terme à toute dispute, pour rendre ferme ce qui est convenu. Et Dieu, voulant en cela montrer plus abondamment aux héritiers de la promesse l’immutabilité de son conseil, est intervenu par un serment » (Héb. 6:13, 16, 17). La parole et le serment du Dieu vivant devraient mettre fin à toutes les contestations et à toutes les opérations de la volonté de l’homme, et être l’ancre immuable de l’âme au milieu de la houle et du tumulte de ce monde orageux. Nous avons à nous juger sans cesse, à cause du peu de puissance que la promesse de Dieu exerce sur nos cœurs. La promesse est là, et nous faisons profession d’y croire, mais, hélas! elle n’est pas pour nous cette immuable et puissante réalité qu’elle devrait être toujours! aussi, n’en retirons-nous pas cette « ferme consolation » qu’elle a pour but de communiquer. Combien peu nous sommes prêts à sacrifier, dans la puissance de la foi, notre Isaac! Demandons à Dieu qu’il daigne nous accorder une connaissance plus profonde de la bienheureuse réalité d’une voie de foi en lui, afin que nous comprenions ainsi mieux la portée de ces paroles de Jean: « C’est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir notre foi ». Ce n’est que par la foi que nous pouvons surmonter le monde. L’incrédulité nous place sous la puissance des choses présentes, ou, en d’autres termes, donne au monde la victoire sur nous; tandis que l’âme qui, par l’enseignement du Saint Esprit, a appris à connaître que Dieu suffit parfaitement, est entièrement indépendante des choses d’ici-bas. Puissions-nous, cher lecteur, en faire l’expérience pour notre paix et notre joie en Dieu, et pour qu’il soit glorifié en nous! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « La mort de Sara. » (Gn 23)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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