Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 10.1 et suivants. En effet, les plus belles expériences de la puissance et de l’amour de Dieu n’ont pas le pouvoir de rendre l’homme meilleur (Gn 8.20-22). Établi pour gouverner la terre, Noé donne la preuve qu’il ne sait pas se gouverner lui-même. Cham « qui se moque d’un père » (Pr 30.17) et s’amuse du péché, comme fait le monde aujourd’hui, attire la malédiction sur ses descendants, les Cananéens. Nous verrons qu’en effet plusieurs nations issues de Cham et mentionnées dans ce chapitre deviendront les ennemies du peuple de Dieu: Babylone (Shinhar), l’Égypte (Mitsraïm), Ninive, les Philistins et les Cananéens dont le pays sera donné en possession à Israël. Sem et Japheth ont honoré leur père et prospéreront sur la terre (Éph 6.1-3).

Ce chapitre 10 révèle l’origine des nations du monde (Deut. 32.7-10). Pour connaître et apprécier une chose sous son vrai caractère, il faut remonter à sa source. Babel (Babylone) et Assur (l’Assyrie) ont comme point de départ le royaume de Nimrod. Le nom de cet homme signifie « le rebelle », ce que confirment ses actes. Avec lui nous voyons l’homme commencer à saccager la terre, y faisant régner la peur et la souffrance en tuant, pour son plaisir et pour affirmer sa puissance, les animaux que Dieu avait donnés pour sa nourriture (Gn 9.1-7). Ce chapitre contient les générations des trois fils de Noé, et fait spécialement mention de Nimrod, fondateur du royaume de Babel ou de Babylone, dont le nom occupe une place importante dans les pages du saint livre de Dieu. Babylone est un nom et un principe bien connus. Depuis le chapitre 10 de la Genèse jusqu’au chapitre 18 de l’Apocalypse, Babylone reparaît sans cesse sur la scène, et toujours comme ennemie de ceux qui sont appelés à rendre à Dieu un témoignage public sur la terre: il n’en faut pas conclure que la Babylone de l’Ancien Testament soit identique avec celle du Nouveau Testament. La première, nous n’en doutons pas, est une ville; la dernière, un système; et l’une et l’autre exercent une puissante influence, hostile au peuple de Dieu. Israël était à peine entré en guerre avec les peuples de Canaan, qu’un « manteau de Shinhar » introduit la souillure et le trouble, la défaite et la confusion dans l’armée (voyez Jos. 7). C’est le récit authentique le plus ancien que nous ayons de l’influence pernicieuse de Babylone sur le peuple de Dieu. Tout lecteur attentif de l’Écriture sait, d’ailleurs, quelle place Babylone occupe dans l’histoire du peuple d’Israël.

Sans citer ici en détail les divers passages qui font mention de Babylone, nous ferons remarquer que toutes les fois que Dieu a un corps de témoins sur la terre, Satan y a une Babylone pour corrompre et gâter le témoignage. Lorsque Dieu unit son nom à une ville du monde, Babylone prend la forme d’une ville; lorsque Dieu unit son nom à l’Église, Babylone prend la forme d’un système religieux corrompu, appelé « la grande prostituée » « la mère des prostituées et des abominations », etc. (Ap 17.1-14). En d’autres termes, la Babylone de Satan paraît toujours comme un instrument formé et façonné par sa main, dans le but d’entraver l’œuvre de Dieu, soit anciennement en Israël, soit maintenant dans l’Église. D’un bout à l’autre de l’Ancien Testament, on voit Israël et Babylone opposés l’un à l’autre; quand l’un monte, l’autre descend. Ainsi, lorsque Israël a complètement failli comme témoin de l’Éternel, « le roi de Babylone lui a brisé les os » (Jér. 50:17), et l’engloutit; et les vaisseaux de la maison de Dieu, qui devaient demeurer dans la ville de Jérusalem, sont emportés dans la ville de Babylone.

Mais Ésaïe, dans la sublime prophétie du chapitre 14 de son livre, nous transporte en face d’un état de choses tout opposé, et nous fait voir, dans un magnifique tableau, l’étoile d’Israël croissante et glorieuse et Babylone entièrement renversée: « Et il arrivera, au jour où l’Éternel te donnera du repos de ton labeur et de ton trouble et du dur service auquel on t’a asservi, que tu prononceras ce cantique sentencieux sur le roi de Babylone, et tu diras: Comment l’oppresseur a-t-il cessé? Comment l’exactrice a-t-elle cessé ?… Depuis que tu es tombé, l’abatteur n’est plus monté contre nous » (Esa 14.3-23). Voilà pour ce qui concerne la Babylone de l’Ancien Testament. Quant à celle de l’Apocalypse, le lecteur n’a qu’à lire les chapitres 17 et 18 de ce livre, pour en connaître le caractère et voir quelle en est la fin: elle apparaît dans un contraste frappant avec l’Épouse, la femme de l’Agneau; elle est jetée dans la mer comme une grande pierre de meule; et puis viennent les noces de l’Agneau et tout le bonheur et la gloire qui s’y rattachent.

« Et Cush engendra Nimrod: lui, commença à être puissant sur la terre; il fut un puissant chasseur devant l’Éternel; c’est pourquoi on dit: Comme Nimrod, puissant chasseur devant l’Éternel. Et le commencement de son royaume fut Babel, et Érec, et Accad, et Calné, au pays de Shinhar » (v. 8-10). Voilà le caractère du fondateur de Babylone. Il fut «puissant sur la terre», «un puissant chasseur devant l’Éternel»; et le caractère de Babylone, d’un bout à l’autre de l’Écriture, correspond d’une manière remarquable à son origine. Babylone paraît toujours comme une influence puissante sur la terre, luttant contre tout ce qui est d’origine céleste; et ce n’est que quand elle est entièrement détruite, que s’élève dans le ciel, au milieu de la grande multitude, le cri: «Alléluia! car le Seigneur, notre Dieu, le Tout-Puissant, est entré dans son règne» (Apoc. 19:6). Alors Babylone prend fin: toute sa puissance et sa gloire, tout son orgueil et ses richesses, tout son éclat et ses puissants attraits et sa vaste influence auront cessé pour toujours. Elle sera balayée et plongée dans les ténèbres, les frayeurs et la désolation d’une nuit sans fin. – O Éternel! jusques à quand?

Car aucune histoire n’est marquée par des signes de puissance vivante qui ne s’avancent vers quelque grande et noble fin. Dans les choses les plus élevées, comme les histoires des principales nations de l’humanité ont été sans but ! Certains détails de l’histoire de la Bible peuvent être considérés comme sans importance, et même méprisables, par rapport aux annales plus majestueuses et dignes des nations environnantes ; pourtant ils montrent la marche en avant de l’humanité vers une fin : Ils montrent comment cette humanité gravitait vers son centre en Sem, Abraham et Christ. Combien de temps l’histoire sacrée laisse-t-elle beaucoup de grands noms enregistrés ici, certains d’entre eux fondateurs de grands empires ; et des forces importantes, comme le compte le monde – et procède à la délimitation des vies individuelles qui, à l’aube et au matin gris du monde, reflètent la lumière du Soleil de justice ! Les grandes nations de la terre sont ensuite peu remarquées, sauf lorsqu’elles sont un moment, mises en rapport avec le peuple élu. La raison de cette particularité est que la Bible n’est pas une histoire du monde, mais une histoire du royaume de Dieu.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

L’origine des divers peuples :

  • Vaillants hommes

Gn 10.8 Cusch engendra aussi Nimrod; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. 1 S 14.52 Pendant toute la vie de Saül, il y eut une guerre acharnée contre les Philistins; et dès que Saül apercevait quelque homme fort et vaillant, il le prenait à son service. 2 S 23.8 Voici les noms des vaillants hommes qui étaient au service de David. Joscheb Basschébeth, le Tachkemonite, l’un des principaux officiers. Il brandit sa lance sur huit cents hommes, qu’il fit périr en une seule fois. 1 Ch 11.10 Voici les chefs des vaillants hommes qui étaient au service de David, et qui l’aidèrent avec tout Israël à assurer sa domination, afin de l’établir roi, selon la parole de l’Éternel au sujet d’Israël.

  • Babylone, références générales

Gn 10.10  Il régna d’abord sur Babel, Érec, Accad et Calné, au pays de Schinear. Esa 14.4 Alors tu prononceras ce chant sur le roi de Babylone, Et tu diras: Eh quoi! le tyran n’est plus! L’oppression a cessé! Jr 51.8 Soudain Babylone tombe, elle est brisée! Gémissez sur elle, prenez du baume pour sa plaie: Peut-être guérira-t-elle. – 1 P 5.13 L’Église des élus qui est à Babylone vous salue, ainsi que Marc, mon fils.

  • Sem, fils de Noé

Gn 5.32 Noé, âgé de cinq cents ans, engendra Sem, Cham et Japhet. Gn 6.10 Noé engendra trois fils: Sem, Cham et Japhet. Gn 10.21 Il naquit aussi des fils à Sem, père de tous les fils d’Héber, et frère de Japhet l’aîné. Lc 3.36 fils de Kaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamech,

  • Dispersion des nations après le déluge

Gn 11.8 Et l’Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville. Dt 32.8 Quand le Très Haut donna un héritage aux nations, Quand il sépara les enfants des hommes, Il fixa les limites des peuples D’après le nombre des enfants d’Israël,

De tout ce qui précède, nous notons que tous les intérêts se concentrent successivement sur un peuple, une tribu et une famille ; puis dans celui qui devait sortir de cette famille, apportant la rédemption à l’humanité. « Le salut vient des Juifs. » Car l’idée la plus noble de l’histoire ne se réalise que dans la Bible : Ceux du monde n’avaient aucune Parole vivante de Dieu pour inspirer cette idée. Nous voyons l’origine de nombreuses nations dans toutes les parties du monde, et donc la puissance de la bénédiction que Dieu, après le déluge, avait renouvelée aux hommes en ce qui concerne leur multiplication et leur propagation ; et ainsi, finalement, nous apprenons les pères dont le Christ est né selon la chair. Ni Noé ni ses fils n’ont engendré de progéniture pendant le temps du déluge. On peut supposer qu’il en va de même pour les animaux qui étaient enfermés avec lui dans un cachot sombre, et comme au milieu de la mort. Dans cet aperçu de l’histoire de toutes les nations, nous avons une suggestion de l’universalité des desseins gracieux de Dieu envers l’humanité. Le ciel attirera des habitants de chaque royaume, peuple, nation et langue. La relation est entre l’histoire du royaume de Dieu et l’histoire du monde. Ce pouvoir que la grâce divine s’empare – le raffine et le sanctifie, de sorte que le chrétien devient un homme marqué parmi ses semblables – éminent non pas pour la conquête sur les autres autant que sur lui-même, et distingué par la plus haute de toutes les ambitions de se conformer à l’image de Dieu. Avec un tel pouvoir, l’ambition devient une vertu : et enfin autour de son front brillera « dans le ciel de la source de la gloire le rayon le plus pur, dont l’aspect ici, reflète la beauté la plus divine. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « La tour de Babel. » (Gn 11)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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