Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Gn 1. 1-2 et suivants. En effet, l’Esprit saint ouvre ce livre d’une manière particulièrement frappante. Il nous amène sans préambule devant Dieu, dans la plénitude essentielle de son être, et nous le montre au milieu de cette scène où Lui seul est à l’œuvre et opère. Nous entendons Dieu rompre le silence de la terre, nous le voyons luire dans les ténèbres qui la couvrent, afin de créer pour Lui-même une sphère dans laquelle il puisse manifester sa puissance éternelle et sa divinité.

Il n’y a rien ici qui satisfasse une vaine curiosité, rien sur quoi l’esprit de l’homme soit appelé à spéculer; c’est la sublimité et la réalité de la vérité divine, dans sa puissance morale, agissant sur le cœur et sur l’intelligence. L’Esprit de Dieu ne veut pas fournir des aliments à la curiosité de l’homme ou la satisfaire par de subtiles théories. Les géologues peuvent sonder les entrailles de la terre, et en tirer des matériaux par le moyen desquels ils prétendent compléter ou contredire les écrits divins; ils peuvent étendre leurs spéculations sur les débris fossiles mais le disciple docile s’attache aux pages inspirées il lit, il croit, il adore. Que ce soit dans cet esprit que nous poursuivions l’étude de ce livre, et puissions-nous réaliser ainsi ce que c’est que de « s’enquérir diligemment de l’Éternel dans son temple! » (Ps 27.2-6).

« Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. » Les premières paroles du livre sacré nous placent dans la présence de Celui qui est la source infinie de toute vraie bénédiction. L’Esprit saint ne raisonne pas laborieusement pour nous prouver l’existence de Dieu; il n’entre point dans cette voie: Dieu se révèle, il se fait connaître par ses œuvres. « Les cieux racontent la gloire du Dieu fort et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains. » « Toutes tes œuvres te célébreront, ô Éternel! » Il n’y a que l’incrédule ou l’athée qui cherchent des preuves raisonnées de l’existence de Celui qui, par la parole de ses lèvres, appela les mondes à l’existence, et se révéla Lui-même comme le Dieu souverainement sage, le Tout-puissant, le Dieu éternel.

Quel autre que Dieu a pu créer quoi que ce soit? « C’est lui qui fait sortir par nombre leur armée; il les appelle toutes par nom. Par la grandeur de son pouvoir et de sa force puissante, pas une ne manque! » (Ésaïe 40.25-26). « Les dieux des peuples sont des idoles, mais l’Éternel a fait les cieux ». Dans le livre de Job, chapitres 38 à 41, Jéhovah lui-même en appelle à la création comme preuve irrécusable de sa souveraineté. Cet appel, tout en présentant à l’intelligence la démonstration la plus claire et la plus convaincante de la toute-puissance de Dieu, touche en même temps le cœur par son étonnante condescendance. Tout y est divin: la majesté et l’amour, la puissance et la tendresse!

« Et la terre était désolation et vide, et il y avait des ténèbres sur la face de l’abîme. » Voilà assurément un champ dans lequel Dieu seul pouvait agir. L’homme, sans doute, dans l’orgueil de son cœur, ne s’est montré que trop disposé à intervenir dans l’œuvre de Dieu, dans des sphères d’action d’un ordre bien supérieur; mais, ici, l’homme n’a aucune place jusqu’au moment où, comme toute chose, il devient l’objet de la puissance créatrice. Dieu est seul dans l’œuvre de la création. Il regarde de la lumière éternelle de sa demeure, et considère cette sphère sans forme et vide, sur laquelle il déploiera et exécutera ses plans et ses conseils merveilleux, et où la seconde personne de la Trinité vivra, travaillera et mourra, afin de manifester, à la vue des mondes étonnés, les glorieuses perfections de la Divinité.

Nous tenons pour parfaitement certain que toutes les découvertes vraies, soit « dans les cieux en haut, soit sur la terre en bas, ou dans les eaux qui sont sous la terre », sont en harmonie avec ce qui est écrit dans la Parole de Dieu; toutes autres prétendues découvertes ne sont dignes que d’être entièrement rejetées. Il faut que le cœur soit parfaitement assuré de la plénitude, de l’autorité, de la perfection, de la majesté et de l’inspiration pleine et entière du volume sacré. Ce sera la seule sauvegarde efficace contre le rationalisme et la superstition. Une connaissance exacte de la Parole et une soumission entière à son contenu, sont les deux grands objets désirables au jour actuel.

Il y a « les enfants de lumière », et « les enfants de ténèbres »; la différence est tranchée et solennelle. Les étoiles sont des luminaires éloignés qui brillent dans d’autres sphères; nous voyons leurs scintillations; du reste, elles n’ont guère de rapport avec notre système. « Une étoile diffère d’une autre étoile en gloire. » Ainsi en sera-t-il dans le royaume à venir du Fils: Soleil de gloire, il brillera lui-même d’un éclat vivant et éternel; et l’Église reflétera fidèlement ses rayons tout alentour, tandis que les saints, chacun individuellement, reluiront dans la gloire spéciale que le juste Juge distribuera à chacun en récompense de son service fidèle durant la sombre nuit de son absence. Cette pensée devrait nous encourager à marcher avec plus d’ardeur et d’énergie sur les traces de notre Seigneur absent (Luc 19.12-27).

Les parties inférieures de la création viennent ensuite: la mer et la terre produisent en abondance des êtres vivants. Toutes choses ayant été mises en ordre maintenant, il ne manquait plus qu’un chef : « Et Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils dominent sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tout animal rampant qui rampe sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image; il le créa à l’image de Dieu; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit; et Dieu leur dit: Fructifiez, et multipliez, et remplissez la terre et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant qui se meut sur la terre. » Le lecteur remarquera qu’après avoir parlé de l’homme au singulier, l’Écriture en parle au pluriel; après avoir dit: « il le créa », elle dit « il les créa », et: « Dieu les bénit » (v. 27-28).

La formation de la femme n’est introduite de fait que dans le chapitre suivant, bien que, déjà ici, Dieu « les » bénisse et « leur » remette le gouvernement universel. Tous les ordres inférieurs de la création sont placés sous leur commune domination: Ève est bénie de toutes bénédictions en Adam, et c’est aussi de lui qu’elle tire toute sa dignité. Quoique non encore appelée de fait à l’existence, elle est, dans les desseins de Dieu, considérée comme une partie de l’homme: « Tes yeux ont vu ma substance informe, et dans ton livre mes membres étaient tous écrits; de jour en jour ils se formaient, lorsqu’il n’y en avait encore aucun » (Psaume 139:16).

Alors le second Homme, le Seigneur venu du ciel, siégera sur son trône et, avec l’Église son épouse, il régnera sur la création renouvelée. Cette Église est née de la tombe du Christ, elle fait partie « de son corps », « de sa chair et de ses os ». Lui, la Tête; elle, le corps, ne font ensemble qu’un Homme. L’Église, faisant ainsi partie de Christ, occupera dans la gloire une place unique. Aucune créature n’était unie à Adam comme l’était Ève, parce que nulle autre qu’elle n’était une partie de lui-même. Ainsi aussi l’Église occupera la place la plus rapprochée de Christ dans la gloire à venir. Ce n’est pas seulement ce que l’Église sera, mais ce qu’elle est qui mérite notre admiration. Elle est maintenant le corps dont Christ est la tête, « le chef »; elle est le temple dans lequel Dieu habite.

L’ordre de cette œuvre créatrice de Dieu a été celui-ci : Dans les quatre premiers jours, Dieu fait sortir la lumière et l’ordre du sein des ténèbres et de la confusion. Le premier jour, la lumière ; la scène de la puissance céleste au-dessus de la terre, le second jour ; Il sépara ce qui était formé et en ordre, d’une part, d’avec la masse puissante mais sans forme, des eaux, d’une autre part ; puis, il orna de beauté et de fertilité la scène habitable et mise en ordre, dans le troisième jour. Les symboles d’une puissance directrice furent mis, d’une manière visible, à leur place, le quatrième jour. Le théâtre du développement et de la domination de l’homme était formé ; l’homme n’y était pas encore. Mais avant de créer l’homme, Dieu créa des êtres vivants de toute espèce dans les mers, sur la terre et dans l’air, qui devaient se propager et multiplier les preuves de la puissance vivifiante de Dieu, par laquelle il pouvait communiquer à la matière une énergie vivante. Ainsi, non seulement fut formée une scène où les conseils de Dieu envers l’homme pouvaient se déployer, mais encore apparurent ces existences que l’homme devait gouverner de manière à manifester ses énergies et ses droits, selon la volonté de Dieu et comme tenant Sa place, comme étant Son ‘vice-gérant’ sur la terre. L’homme est à part et distinct de tout, le centre de tout, le dominateur de toutes les créatures, auxquelles il s’intéresse parce qu’elles lui appartiennent, vivant dans sa propre sphère de bonheur selon sa nature, en ordonnant, quant aux autres créatures, toutes choses en bénédiction, car toutes lui sont assujetties.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La création de l’univers :

  • Les cieux, création des

Gn 1.1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 1 Ch 16.26 Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et l’Éternel a fait les cieux. Ps 102.26 Tu as anciennement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Esa 40.22 C’est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure.

  • Créateur

Neh 9.6 C’est toi, Éternel, toi seul, qui as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu’elles renferment. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l’armée des cieux se prosterne devant toi. Jb 26.7 Il étend le septentrion sur le vide, Il suspend la terre sur le néant. Ac 14.15 en s’écriant: O hommes, pourquoi agissez-vous de la sorte? Nous aussi, nous sommes des hommes de la même nature que vous; et, vous apportant une bonne nouvelle, nous vous exhortons à renoncer à ces choses vaines, pour vous tourner vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve. Hb 11.3 C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles.

  • Terre, faits relatifs à la

Gn 10.25 Il naquit à Héber deux fils: le nom de l’un était Péleg, parce que de son temps la terre fut partagée, et le nom de son frère était Jokthan. 2 S 22.8 La terre fut ébranlée et trembla, Les fondements des cieux frémirent, Et ils furent ébranlés, parce qu’il était irrité. Jb 26.7 Il étend le septentrion sur le vide, Il suspend la terre sur le néant.  Ps 24.1 Psaume de David. A l’Éternel la terre et ce qu’elle renferme, Le monde et ceux qui l’habitent!

  • Puissance de Dieu, est infinie

Jb 42.2 Je reconnais que tu peux tout, Et que rien ne s’oppose à tes pensées. Ps 115.3 Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu’il veut. Mt 19.26 Jésus les regarda, et leur dit: Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. Lc 1.37 Car rien n’est impossible à Dieu.

De tout ce qui précède, nous notons qu’en un mot, l’homme est placé au milieu de toute cette création ainsi préparée. Mais ce n’est pas tout : il ne devait pas sortir de la matière par un simple acte de la volonté de Dieu, comme les animaux créés par cette puissance qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient, et elles existent (Rom. 4:17). Dieu forma l’homme de la poussière, puis il souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante, en relation immédiate avec Dieu. Comme l’apôtre le dit quelque part dans une citation : Nous sommes sa race (Ac 17:28). Il n’est pas dit à son sujet : « Que la terre produise ! » mais : « Faisons l’homme ! » et il créa l’homme à son image ; il le créa, sans doute, pour multiplier comme les autres créatures vivantes, mais il lui donna la domination sur elles et en fit le centre et le chef de la Création de Dieu sur la terre. Les semences de cette terre féconde lui furent données pour nourriture ; l’herbe verte qu’elle produisait fut de même donnée aux animaux. La violence et la mort n’existaient pas encore. Nous verrons, dans le chapitre 2, un autre principe d’une immense importance, qui apparaît relativement à l’homme, quand la question de ses relations avec Dieu est mise en avant. Ici, c’est la création de l’homme, comme distincte de toute autre ; il est présenté comme l’ouvrage ou la créature de Dieu, le chef et le centre de tout le reste, le dominateur sur tous les êtres créés. Mais nous pouvons remarquer que quoique l’homme représente Dieu et soit fait à sa ressemblance, il n’est question ici ni de justice, ni de sainteté ; celles-ci ont été introduites par la rédemption et la participation à la nature divine. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Formation de l’homme et de la femme, le jardin d’Éden. » (Gn 2)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *