Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Job 36.1-2 et suivants. En effet, Élihu poursuit son discours: Il justifie Dieu (v. 3) en réfutant deux fausses pensées à son sujet: D’abord, malgré sa puissance, le Créateur s’occupe de sa créature et ne la méprise nullement (v. 5). Le juste, autrement dit le croyant, est l’objet de ses soins particuliers. Qu’Il l’élève (v. 7) ou au contraire lui envoie des épreuves (v. 8), ses yeux sont toujours sur lui. Ensuite, Dieu n’agit pas d’une manière capricieuse, comme Job l’avait laissé entendre. En permettant l’épreuve, il poursuit un but précis: montrer aux siens ce qu’ils ont fait, ouvrir leurs oreilles à la discipline, les faire revenir s’il y a lieu de leur iniquité. La discipline forme les disciples. Hb 12.4-13, nous rappelle qu’elle est réservée aux «fils de Dieu» de même que des parents corrigent leurs propres enfants et non ceux des autres. Elle est donc une preuve de notre relation avec notre Père. Mais, selon le même passage, l’âme qui y est soumise peut ou bien la mépriser: ne pas l’écouter, ni y attacher d’importance (v. 12; Jb 5.17-19); ou au contraire perdre courage: c’est-à-dire oublier que c’est le fidèle amour du Seigneur qui l’a préparée (Ps 119.75). Une troisième attitude est la bonne: être exercé par cette discipline, autrement dit se demander dans quel but Dieu nous l’envoie (Hb 12.4-13).

Maintenant une autre leçon solennelle est placée devant nous. «Et Élihu continua et dit: Attends-moi un peu, et je te montrerai que j’ai encore des paroles pour Dieu. J’apporterai de loin ce que je sais, et je donnerai justice à mon créateur». Il demeure toujours sur ce terrain-ci: Il est impossible que Dieu dise ou fasse quoi que ce soit qui soit indigne de lui-même. «Car certainement mes discours ne sont pas des mensonges; celui qui est parfait en connaissances est avec toi. Voici, Dieu est puissant et ne méprise personne; il est puissant en force d’intelligence». Nous avons là la déclaration précieuse de sa grâce. «Il ne fait pas vivre le méchant»; il le supporte; c’est pourquoi on ne peut pas dire qu’il le fasse vivre. «Il fait droit aux malheureux. Il ne retire pas ses yeux de dessus le juste, et celui-ci est avec les rois sur le trône»; peu importe que ce soient les malheureux ou les rois sur le trône: ils sont tous sous le regard de Dieu. «Il les fait asseoir à toujours, et ils sont élevés. Et si, liés dans les chaînes, ils sont pris dans les cordeaux du malheur, il leur montre ce qu’ils ont fait, et leurs transgressions, parce qu’elles sont devenues grandes; et il ouvre leurs oreilles à la discipline, et leur dit de revenir de l’iniquité».

Ici, semble-t-il, il n’est pas question des inconvertis amenés dans la faveur de Dieu. Il s’agit plutôt de la discipline exercée envers les justes sous sa bonne main. Ce sont les voies de Dieu et son juste gouvernement qu’Il maintient à l’égard des siens. Mais ces derniers peuvent faillir. Hélas! qui n’en a connaissance? Ici donc nous voyons que, dès le commencement, les voies de Dieu étaient en substance les mêmes qu’aujourd’hui. Nous parlons de ses dispensations morales à l’égard de l’âme individuellement, non de la position, des conseils, de la puissance ou des privilèges que nous révèle sa Parole. Naturellement il n’y a aucune comparaison quelconque à faire entre ce qui était la part de ces saints d’autrefois et les richesses de la grâce et de la gloire manifestées maintenant en Christ. Nous ne voudrions tirer aucun parallèle semblable. Mais les grands principes moraux sont des plus instructifs et, comme dès le commencement, Dieu agissait dans les âmes pour les amener à Lui, Il opérait ensuite dans les siens pour les faire progresser et les instruire. La discipline des saints est donc le grand sujet que nous présente ce chapitre. «S’ils écoutent et le servent, ils accompliront leurs jours dans la prospérité et leurs années dans les choses agréables de la vie. Mais s’ils n’écoutent pas, ils s’en iront par l’épée et expireront sans connaissance. Les hypocrites de cœur amassent la colère; ils ne crient pas quand Dieu les lie».

Nous ne voulons pas dire, sans doute, que chaque mot de ce chapitre s’applique uniquement aux fidèles. En effet, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, au milieu de la description des privilèges qui appartiennent à la famille de la foi, nous trouvons des paroles d’avertissement adressées aux hypocrites: «Ils mourront dans la jeunesse, et leur vie est parmi les hommes voués à l’infamie. Il délivre le malheureux dans son malheur, et lui ouvre l’oreille dans l’oppression ». Il applique maintenant à Job lui-même les principes qu’il avait exposés: «Il t’aurait aussi tiré de la gueule de la détresse et mis au large, là où il n’y a point de gêne, et la graisse abonderait dans les mets de ta table. Mais tu es plein des jugements des méchants; le jugement et la justice te saisiront. Puisqu’il y a de la colère, prends garde qu’elle ne t’enlève par le châtiment; et une grande rançon ne te le fera pas éviter. Tiendra-t-il compte de tes richesses? Non; – ni de l’or, ni de toutes les ressources de la puissance. Ne soupire pas après la nuit qui enlèvera les peuples de leur place ». C’est ce que Job avait désiré. «Prends garde à toi! Ne te tourne pas vers l’iniquité, car c’est ce que tu as choisi plutôt que l’affliction. Voici, Dieu se montre élevé dans sa puissance: qui enseigne comme lui? » Ainsi, le point sur lequel Élihu insiste ici est l’enseignement que Dieu donne; non seulement le fait qu’Il sauve une âme pour qu’elle ne descende pas dans la fosse, mais la manière dont Il l’instruit. « Qui lui a prescrit son chemin, et qui a dit: Tu as mal agi? » C’est-à-dire: qui est-ce qui peut dire cela à Dieu? « Souviens-toi de glorifier son œuvre, que les hommes célèbrent: Tout homme la contemple, le mortel la regarde de loin. Voici, Dieu est grand, et nous ne le connaissons pas; le nombre de ses années, nul ne le sonde ». Élihu continue à développer ce sujet jusqu’à la fin du chapitre.

Le passage suivant, commençant par Job 35:9, semble être un acte d’accusation contre ceux qui, en grande difficulté, ne voient pas et ne reconnaissent pas les bénédictions divines qui sont la compensation de leur sort. Beaucoup dans le monde sont cruellement opprimés. Elihu a entendu leurs cris pitoyables. Mais il a cette accusation contre eux, qu’ils ne réalisent pas ce que c’est d’être sujets du Roi céleste. On dit que la sensation de vêtements secs et chauds est très notable dans la saison des siroccos ou des vents du sud, ainsi que l’extraordinaire immobilité de la nature sous la même influence oppressante. « Il n’y a aucune chose vivante à l’étranger pour faire du bruit. L’air est trop faible et langoureux pour remuer les feuilles pendantes même des grands peupliers. »

Enfin, la vaste étendue du ciel, comme un miroir de métal bruni étendu au-dessus de la mer et de la terre, symbolise l’immensité du pouvoir divin. « Peux-tu avec lui étendre le ciel Qu’est-ce qui est fort comme un miroir en fusion ? Et maintenant les hommes ne voient pas la lumière qui brille dans les cieux : Pourtant le vent passe et les nettoie. » Il fait toujours clair au-delà. Les nuages ​​ne cachent le splendide soleil que pour un temps. Un vent se lève et emporte les vapeurs du glorieux dôme du ciel. « Du nord vient la splendeur d’or » – car c’est le vent du nord qui pousse les nuages ​​qui, lorsqu’ils volent vers le sud, sont dorés par les rayons du soleil. Mais avec Dieu est une splendeur bien plus grande, celle d’une majesté terrible.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Comment Dieu éduque les humains :

  • Droiture de Dieu

Esd 9.15 Éternel, Dieu d’Israël, tu es juste, car nous sommes aujourd’hui un reste de réchappés. Nous voici devant toi comme des coupables, et nous ne saurions ainsi subsister devant ta face. Ps 48.11 Comme ton nom, ô Dieu! Ta louange retentit jusqu’aux extrémités de la terre; Ta droite est pleine de justice. Ps 119.137 Tu es juste, ô Éternel! Et tes jugements sont équitables; Jr 23.6 En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure; Et voici le nom dont on l’appellera: L’Éternel notre justice.

  • Œuvres de Dieu merveilleuses

Ps 8.4 Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées: Ps 19.2 Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains. Ps 111.4 Il a laissé la mémoire de ses prodiges, L’Éternel est miséricordieux et compatissant. Ap 15.3 Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant: Tes oeuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations!

  • Dieu éternel

Jb 36.26 Dieu est grand, mais sa grandeur nous échappe, Le nombre de ses années est impénétrable. Ps 9.8 L’Éternel règne à jamais, Il a dressé son trône pour le jugement; Ps 135.13 Éternel! ton nom subsiste à toujours, Éternel! ta mémoire dure de génération en génération. 2 P 3.8 Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour.

  • Jugement dernier, jugement selon les œuvres

Ps 62.13 A toi aussi, Seigneur! la bonté; Car tu rends à chacun selon ses oeuvres. Jr 17.10 Moi, l’Éternel, j’éprouve le coeur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses oeuvres. Mt 6.27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? Ap 20.12 Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres.

De tout ce qui précède, nous notons que l’ode se termine brusquement et Elihu énonce sa propre conclusion : « Le Tout-Puissant ! nous ne pouvons pas Le découvrir ; Il est excellent en puissance. Et dans le jugement et la justice abondante; Il n’affligera pas. Les hommes le craignent donc ; Il ne considère pas ceux qui ont le cœur sage. » Job est-il sage dans sa propre vanité ? Pense-t-il pouvoir défier le gouvernement divin et montrer comment les affaires du monde auraient pu être mieux ordonnées ? Pense-t-il qu’il est lui-même traité injustement parce que la perte et la maladie lui ont été assignées ? Les bonnes pensées de Dieu vérifieront toutes ces notions ignorantes et ramèneront un pénitent sur le trône de l’Éternel. C’est une bonne et sage déduction ; mais Elihu n’a pas justifié Dieu en montrant en harmonie avec les idées les plus nobles et les plus fines de la justice que les hommes ont, Dieu suprêmement juste, et au-delà de la miséricorde la meilleure et la plus noble que les hommes aiment, Dieu transcendantalement miséricordieux. En effet, son argument était le suivant : le Tout-Puissant doit être tout droit, et quiconque critique la vie est impie. Toute la question entre Job et les amis reste en suspens. L’échec d’Elihu est significatif. C’est l’échec d’une tentative faite, comme nous l’avons vu, des siècles après la rédaction du livre de Job, pour le ramener dans la ligne de l’opinion religieuse actuelle. Notre examen d’ensemble révèle le fondement étroit sur lequel s’est élevée l’orthodoxie hébraïque et explique les développements d’une époque ultérieure. On peut dire que Job n’a laissé aucun disciple en Israël. Son courageux espoir personnel et son désir passionné d’union avec Dieu semblent avoir été perdus dans le sectarisme national fervent des âges post-exiliques ; et tandis qu’ils se fanaient, le pharisien et le sadducéen d’autrefois commencèrent à exister. Ils sont tous les deux ici en germe. Issu d’une même semence, ils se ressemblent dans leur ignorance de la justice divine ; et nous ne nous étonnons pas que Christ, venant accomplir et plus qu’accomplir l’espérance de l’humanité, soit apparu à la fois au pharisien et au sadducéen de son temps comme un ennemi de la religion, du pays et de Dieu. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Cinquième discours d’Élihu : Dieu est puissant et majestueux dans ses œuvres. » (Jb 37)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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