Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Job 27.1 et suivants. En effet, il ne faudra pas moins de six chapitres à Job pour établir sa propre justice. C’est trop et ce n’est pas assez! Y en aurait-il 100 que cela ne suffirait pas, car rien de ce qui vient de l’homme ne peut faire le poids dans la balance de la justice divine. Mais d’autre part, cette justification est chose faite, entièrement en dehors de ses propres efforts. Remarquons que le fait de se justifier lui-même, revient implicitement pour Job à accuser d’injustice ce Dieu qui le frappe à tort (Jb 40.6-10). De plus il se permet ouvertement de faire des reproches au Tout-puissant qui a écarté son droit et qui le tourmente sans raison (v. 2).
Il y aurait de l’orgueil dans cette attitude. «Je tiendrai ferme ma justice… – dit Job – mon cœur ne me reproche aucun de mes jours» (v. 6). Mais que répond la parole de Dieu? «Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous» (1 Jean 1.8-10). D’ailleurs, si notre propre cœur ne nous reproche rien, cela ne prouve pas que nous sommes sans péché. Dieu est infiniment plus sensible au mal que ne l’est notre conscience (1 Co 4.1-5). Dans la pénombre, nos vêtements peuvent nous paraître propres tandis qu’en plein soleil – celui de la lumière de Dieu – la moindre tache apparaîtra (Pr 4.18-19). Au chapitre 27, Job examine un autre sujet, non la gloire de Dieu, mais la misère de l’hypocrite et sa fin terrible en termes plus saisissants que ne l’avaient fait ses amis. En traçant ce tableau, il maintient fermement son intégrité, bien que Dieu ne lui eût pas encore rendu justice et que ses amis lui eussent fait tort.
Cette portion est suivie d’une autre encore plus remarquable (chapitre 28) dans laquelle Job dépeint l’homme dans la poursuite ardente des choses rares de ce monde, sa recherche incessante de l’or, de l’argent et des pierres précieuses de toute espèce. Mais où se trouve la sagesse? L’homme peut sans doute se frayer un chemin à travers les eaux; il peut creuser une route dans les rochers. Dans son désir intense d’atteindre le but qu’il se propose, il peut non seulement bouleverser les montagnes et combler les vallées, mais atteindre des lieux que l’oiseau de proie ne connaît pas et que l’œil du vautour n’a pas aperçus. Il peut arriver où aucune bête sauvage n’a jamais pénétré; il creuse un puits dans les entrailles de la terre et, dans la recherche de ce à quoi il attache de la valeur, il pénètre dans des endroits où aucune bête n’a jamais fait son abri et où les plus sauvages craindraient de le suivre. Mais où faut-il aller pour trouver la sagesse?
L’or le plus fin ne peut la procurer, les pierres les plus précieuses et les œuvres d’art les plus belles ne sauraient être données en échange; les trésors de l’abîme, même les perles, sont sans valeur en comparaison. L’homme n’a aucune connaissance de la sagesse, mais elle n’est pas ici-bas. La mort et la destruction en ont entendu la rumeur; elles ont appris qu’elle se trouve quelque part. Elle n’est pas dans ce monde, elle n’est pas en l’homme tel qu’il est maintenant; la poursuite avide des choses présentes ne fait qu’exclure la sagesse; il n’y en a point ici-bas. Dans la mort et la destruction du moins, il y a une triste réalité. «Mais la sagesse, d’où vient-elle? et où est le lieu de l’intelligence?» La réponse vient de Dieu lui-même à la fin du débat et la voici: «Voici, la crainte au Seigneur, c’est là la sagesse, et se retirer du mal est l’intelligence». C’est à cette conclusion que Job amène toute son argumentation. N’est-ce pas solennel et cependant le fondement de toute connaissance, ainsi que le prouve la conversion de tout pécheur? Telle est la fin merveilleuse de ce chapitre remarquable.
Dans ce qui suit, nous avons la défense finale de Job. S’il en avait été capable, Tsophar aurait pu introduire ici son petit mot, mais il est complètement réduit au silence. Si Bildad avait peu à dire, Tsophar avait la bouche tout à fait fermée. Ainsi les amis de Job sont entièrement réfutés par leur frère malade et dans la souffrance. Pour le moment, et de fait, pour autant que ses amis sont en question, il a le champ tout à fait libre et (chap. 29) dépeint d’une manière touchante sa splendeur passée. Il continue à parler longuement de la douloureuse catastrophe qui l’avait atteint, lui et les siens (chap. 30). Au chapitre 31, il proteste de son innocence de la manière la plus solennelle, ainsi que de sa pureté personnelle, de son équité, de la considération qu’il avait pour ses serviteurs, de ses soins des pauvres, de son horreur de l’idolâtrie, de l’absence de tout esprit de vengeance qui le caractérisait, de ses habitudes hospitalières, du fait qu’il n’avait jamais caché aucune iniquité et cela sans crainte du Tout-Puissant. Si ses champs pouvaient rendre témoignage de quelque fraude ou d’actes de violence commis par lui, il demande que des épines y croissent, au lieu de froment et de l’ivraie au lieu d’orge. Je ne connais pas de plaidoyer plus éloquent, dans son genre, si ce n’est le fruit de l’expérience d’un homme qui exprime non seulement ses sentiments sous le poids de la plus terrible adversité de la part de Dieu, mais encore ceux qui sont produits dans son âme lorsqu’il se courbe sous la main de Dieu dans une parfaite soumission à sa volonté. Mais je ne m’étendrai pas sur ce sujet maintenant, réservant pour la suite de notre étude l’examen de la grande leçon finale du livre.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
Réplique de Job(suite) : un coupable ferait-il appel à Dieu?
- Afflictions, viennent de Dieu
Dt 8.5 Reconnais en ton coeur que l’Éternel, ton Dieu, te châtie comme un homme châtie son enfant. Rt 1.20 Elle leur dit: Ne m’appelez pas Naomi; appelez-moi Mara, car le Tout Puissant m’a remplie d’amertume. Ps 66.11 Tu nous as amenés dans le filet, Tu as mis sur nos reins un pesant fardeau, Ps 102.10-11 Ceux qui avaient pour demeure les ténèbres et l’ombre de la mort Vivaient captifs dans la misère et dans les chaînes, 11 Parce qu’ils s’étaient révoltés contre les paroles de Dieu, Parce qu’ils avaient méprisé le conseil du Très Haut.
- Salaire du péché, n’apporte aucun gain
Jb 15.31 S’il a confiance dans le mal, il se trompe, Car le mal sera sa récompense. Jb 27.13 Voici la part que Dieu réserve au méchant, L’héritage que le Tout Puissant destine à l’impie. Hb 2.2 Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution, 2 P 2.13 recevant ainsi le salaire de leur iniquité. Ils trouvent leurs délices à se livrer au plaisir en plein jour; hommes tarés et souillés, ils se délectent dans leurs tromperies, en faisant bonne chère avec vous.
- Jugements de Dieu, références générales
Ex 6.6 C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël: Je suis l’Éternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Égyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements. Ps 9.17 L’Éternel se montre, il fait justice, Il enlace le méchant dans l’oeuvre de ses mains. -Jeu d’instruments. Pause. Ez 25.11 J’exercerai mes jugements contre Moab. Et ils sauront que je suis l’Éternel. Ez 30.14 Je dévasterai Pathros, Je mettrai le feu à Tsoan, Et j’exercerai mes jugements sur No.
- Châtiment du péché, inévitable
Pr 11.21 Certes, le méchant ne restera pas impuni, Mais la postérité des justes sera sauvée. Jr 11.11 C’est pourquoi ainsi parle l’Éternel: Voici, je vais faire venir sur eux des malheurs Dont ils ne pourront se délivrer. Ils crieront vers moi, Et je ne les écouterai pas. 1 Th 5.3 Quand les hommes diront: Paix et sûreté! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. Hb 2.3 comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu,
De tout ce qui précède, nous notons que tout au long de l’affirmation de Job, bien qu’un malfaiteur ne puisse avoir de communion avec Dieu, aucune joie en Dieu, pourtant un tel homme peut réussir dans ses plans, et même amasser des richesses, vivre dans la gloire, descendre dans sa tombe en paix. Oui, il pourrait être déposé dans une tombe majestueuse et les mottes mêmes de la vallée pourraient lui être douces. Job n’a pas affirmé que c’était toujours l’histoire de celui qui défie la loi divine. Mais il a dit que c’est souvent le cas ; et les ténèbres profondes dans lesquelles il repose lui-même n’est pas tant causée par sa calamité et sa maladie que par le doute qui lui a été imposé quant à savoir si le Très-Haut règne avec une justice inébranlable sur cette terre. Comment se fait-il, a-t-il crié maintes et maintes fois, que les méchants prospèrent et les bons soient souvent réduits à la pauvreté et à la douleur ? Ensuite, il décrit le sort du méchant oppresseur dans un langage fort : défaite, désolation, terreur, rejet de Dieu, rejet des hommes. Ses enfants ne se multiplient que pour l’épée. Les fils meurent et les veuves restent inconsolables. Ses trésors, ses vêtements ne seront pas pour son plaisir ; l’innocent jouira de sa substance. Sa mort subite sera dans la honte et l’agonie, et les hommes frapperont leurs mains contre lui et le siffleront hors de sa place. De toute évidence, si Job est l’orateur, il doit abandonner tout ce pour quoi il a combattu jusqu’à présent, admettant que ses amis ont vraiment argumenté qu’après tout, le jugement tombe dans ce monde sur des hommes arrogants : Le motif de toute la controverse serait perdu si Job cédait ce point. Ce n’est pas comme si le passage courait, ceci ou cela peut avoir lieu, ceci ou cela peut arriver au malfaiteur. Car Eliphaz, Bildad et Tsophar ne présentent jamais plus fortement leur propre point de vue tel que ce point de vue est présenté ici. On ne peut pas non plus dire que l’écrivain se prépare à la confession que Job fait après que le Tout-Puissant a parlé de la tempête. Quand il cède donc, ce n’est que dans la mesure où il retire ses doutes sur la sagesse et la justice de la règle divine. Mais la suggestion que Job récite ici les déclarations de ses amis ne peut pas être acceptée : Il montre ainsi à ses amis qu’il sait aussi bien qu’eux, ce qu’enseigne la sagesse traditionnelle, mais que celle-ci s’avère trop simpliste, d’autant plus qu’il montre plus loin que la science et les techniques humaines sont en contraste avec l’incapacité humaine à trouver la sagesse et notamment à expliquer la souffrance. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Qui peut avoir la sagesse? » (Jb 28)
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.