Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Job 19.1-2 et suivants. En effet, «Jusqu’à quand?» – avait demandé Bildad (Jb 18.2). – jusqu’à quand?… réplique Job dont le ton s’échauffe. Il n’y a en effet pas de raison pour que prenne fin ce «dialogue de sourds» où chacun poursuit son idée : «Job pense que Dieu est contre lui sans raison; ses amis que Dieu est s combien Job a dû se sentir seul dans une telle douleur sans pouvoir ouvrir son cœur à personne! Les v. 13 à 19 nous donnent un écho poignant de ce sentiment de solitude d’autant plus grande qu’il croit précisément avoir Dieu contre lui: «Il enflammé sa colère contre moi…» s’écrie-t-il Non Job! La colère divine que nous avions toi et moi méritée a frappé quelqu’un d’autre à notre place. Ceux qui appartiennent à Jésus ne la connaîtront jamais. Ayancontre lui avec raison. En fait tous se trompent; car Dieu est pour Job» (Lm 3.1-20). Nous qui sommes, pour la plupart, entourés de l’affection et de la compréhension des nôtres – et que dire de celle de l’Ami suprême! – pensont devant lui l’abandon de Dieu, Christ n’a pu confier sa douleur à personne. Il a été incompris de tous et délaissé par les siens (Marc 14.35-50). Dans une souffrance qui n’eut jamais son égale, personne jamais ne fut seul comme lui.

Comme ce discours était le pire de tous ceux qui avaient été prononcés jusque-là, Job étant sous la main de Dieu, est entraîné bien loin et hors de lui-même. Ce peut être lentement et seulement pour un peu de temps, mais le fait est là. Toutefois, après cet écart, apparaît une brillante lueur concernant Celui qui doit venir, la semence de la femme, que les saints ont attendu dès le commencement. «Jusques à quand affligerez-vous mon âme, et m’accablerez-vous de paroles?» Job savait que, dans leurs reproches, il n’y avait point de fondement, rien que des paroles. Considérons maintenant ce qu’il dit, en réponse à Bildad. «Mais si vraiment j’ai erré, mon erreur demeure avec moi». Il sentait que ses amis ne l’avaient nullement corrigé. «Si réellement vous voulez vous élever contre moi et faire valoir mon opprobre contre moi» (car ils étaient trop précipités en prenant occasion de ses afflictions profondes et multipliées), «sachez donc que c’est Dieu qui me renverse et qui m’entoure de son filet». Avec quelle hardiesse il parle maintenant. Et ce langage n’aurait pu, dans un certain sens, être tenu sans une foi réelle, quoiqu’elle fût bien au-dessous de l’humble soumission de notre précieux Sauveur. Ses amis disaient que Dieu était contre Job. Il le reconnaît: «C’est Dieu qui me renverse». Si c’était une consolation pour eux de le savoir, il confesse que son épreuve venait de Sa main et déclare: Il «m’entoure de son filet. Voici, je crie à la violence, et je ne suis pas exaucé; je pousse des cris, et il n’y a pas de jugement. Il a fermé mon chemin et je ne puis passer, et il a mis des ténèbres sur mes sentiers. Il m’a dépouillé de ma gloire, et a ôté la couronne de dessus ma tête. Il m’a détruit de tous côtés, et je m’en vais; il a arraché mon espérance comme un arbre. »

«Ayez pitié de moi, ayez pitié de moi, vous mes amis! car la main de Dieu m’a atteint». Ceci paraît excellent jusqu’à un certain point de la part de Job. Ce n’était pas la vérité entière, mais c’était réel, et le fait qu’il tenait ferme l’assurance que ce n’était pas pour quelque iniquité qui se fût attachée à lui qu’il était frappé, n’affaiblissait pas cette vérité. Il n’avait pas caressé consciemment un mal quelconque, et cependant il était manifeste à tous que Dieu le frappait. Il ne rejetait pas la faute sur d’autres; il ne cherchait pas à l’expliquer par des raisonnements humains. Précisément parce qu’il sentait que l’épreuve venait de Dieu, elle lui paraissait d’autant plus douloureuse. Quels qu’en fussent les instruments, c’est Dieu qui l’avait permise, Celui qui jusque-là l’avait entouré d’une haie de protection et l’avait continuellement béni. Aussi il ne savait comment concilier le présent avec le passé; pour cela il devait attendre. La réponse vint à la fin, lorsque la patience avait eu son œuvre parfaite.

Pour le moment, Job n’épargne pas les remontrances et les répréhensions à ses amis: «Pourquoi, comme Dieu, me poursuivez-vous et n’êtes-vous pas rassasiés de ma chair?» La détresse amenée par une telle souffrance était suffisante, sans les reproches de ses amis. Étaient-ils dans le vrai en détruisant sa confiance en Dieu? Le résultat de leur démarche était de l’amener à douter de la sincérité de sa propre foi, ce qui était manifestement l’œuvre de l’Ennemi. L’Esprit de Dieu ne nous conduit jamais au doute: «Oh! si seulement mes paroles étaient écrites! si seulement elles étaient inscrites dans un livre, avec un style de fer et du plomb, et gravées dans le roc pour toujours! Et moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, et que, le dernier, il sera debout sur la terre». Nous arrivons ici à la confiance très formelle de sa foi. Combien elle est touchante dans un moment pareil, dans la désolation et la détresse la plus profonde, lorsque Job n’avait pas un seul ami parmi les hommes et que Dieu lui-même le frappait! Quelle ressemblance avec Christ jusqu’à un certain point dans les circonstances qu’Il a traversées! Mais aussi quelle différence entre la confession inébranlable de la sainteté de Dieu faite par l’Homme de douleurs, aussi étrangère à tout sentiment d’indifférence que de plainte, et les lamentations de Job! Toutefois nous avons eu une déclaration bénie, d’autant plus belle qu’elle fut faite au sein de la tristesse, de la souffrance et de l’abandon. «Et après ma peau, ceci sera détruit, et de ma chair je verrai Dieu» (Jb 19:26).

En résumé donc, Job dit: «De ma chair je verrai Dieu, que je verrai, moi, pour moi-même». Ce n’est pas seulement l’espérance de la bénédiction pour lui-même, mais une jouissance réelle et personnelle de Dieu, et cela sans la moindre crainte ni aucune arrière-pensée. «Et mes yeux le verront, et non un autre; mes reins se consument dans mon sein». En attendant, il peut être réduit à rien, mais dans ce jour-là, Dieu sera tout, et Il en donnera la preuve, en établissant les siens devant Lui dans leur personnalité entière. «Si vous dites: Comment le poursuivrons-nous? et que la racine de la chose se trouve en moi, tremblez pour vous-mêmes devant l’épée!» Job voit aussi que, dans ce jour-là, le jugement divin sera exécuté. Non seulement il y a la perspective de la manifestation du Rédempteur, du «Proche parent» qui prendra la défense de son peuple, mais, comme toute l’Écriture le déclare, il y aura à ce moment-là un temps de jugement: «Car l’épée est l’instrument de la fureur contre les iniquités; afin que vous sachiez qu’il y a un jugement!».

Avec un art simple et fort soutenu par une éloquence exubérante, l’auteur a maintenant jeté son héros sur nos sympathies, mélangeant une tension d’attente avec une émotion tendre. Dans la honte et la douleur, malade presque à mort, déconcerté dans ses tentatives pour surmonter l’apparente indifférence du Ciel, le malade ment, brisé et abattu. Le dernier discours de Bildad décrivant le sort de l’homme impie a été délibérément planifié pour frapper Job sous le couvert d’une déclaration générale sur la méthode de rétribution. Les images d’une personne saisie par le « premier-né de la mort », de l’habitation sans lumière et désolée, des branches desséchées et du souvenir en décomposition des méchants, sont clairement conçues pour refléter l’état actuel de Job et prédire son destin à venir. Au début, l’effet est presque irrésistible. Le jugement des hommes est tourné en arrière et comme les forces de la nature et de la providence est devenu implacable. La pression unie sur un esprit affaibli par la maladie du corps va loin pour provoquer le désespoir.

Mais c’est Dieu, dit Job, qui m’a entouré de son filet. Plongeant ainsi à nouveau dans l’énoncé de sa condition désespérée d’homme décrié, déshonoré, brisé, l’orateur a toujours en vue le dur jugement humain qui le compte parmi les impies. Il ferait fondre le cœur de ses critiques implacables en plaidant que leur inimitié n’est pas à sa place. Si le Tout-Puissant est son ennemi et l’a rapproché de la poussière de la mort, pourquoi les hommes le persécuteraient-ils comme Dieu ? N’auraient-ils pas pitié ? Il y a en effet du ressentiment contre la providence dans son esprit ; mais le désir anxieux de sympathie humaine réagit sur son langage et le rend beaucoup moins féroce et amer que dans les discours précédents. Le deuil plutôt que la révolte est maintenant son humeur.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

À la fin, mon rédempteur interviendra :

  • Ennemis spirituels

Ps 71.10 Car mes ennemis parlent de moi, Et ceux qui guettent ma vie se consultent entre eux, Ps 86.14 O Dieu! des orgueilleux se sont levés contre moi, Une troupe d’hommes violents en veulent à ma vie; Ils ne portent pas leurs pensées sur toi. Lc 22.31 Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Ep 6.12 Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

  • Souffrir l’opprobre

Lc 6.22 Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme! 1 Tim 4.10 Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants. Hb 10.33 d’une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l’autre, vous associant à ceux dont la position était la même. 1 P 4.14 Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.

  • Limitations humaines, l’homme assujetti aux

-Chemin fermé Jb 3.23 A l’homme qui ne sait où aller, Et que Dieu cerne de toutes parts?

-Pieds enfermés dans des entraves Jb 13.27 Pourquoi mettre mes pieds dans les ceps, Surveiller tous mes mouvements, Tracer une limite à mes pas, Jb 19.8 Il m’a fermé toute issue, et je ne puis passer; Il a répandu des ténèbres sur mes sentiers.

-Temps limité Ps 90.10 Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans; Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons. Ec 8.8 L’homme n’est pas maître de son souffle pour pouvoir le retenir, et il n’a aucune puissance sur le jour de la mort; il n’y a point de délivrance dans ce combat, et la méchanceté ne saurait sauver les méchants.

-Limites de la vie Ps 139.5 Tu m’entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi. Lm 3.7 Il m’a entouré d’un mur, pour que je ne sorte pas; Il m’a donné de pesantes chaînes.

-Incapable de changer un seul cheveu Mt 5.36 Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu.

-Incapable d’augmenter la taille Mt 6.27 Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie?

  • Épée du Seigneur

Dt 32.41 Si j’aiguise l’éclair de mon épée Et si ma main saisit la justice, Je me vengerai de mes adversaires Et je punirai ceux qui me haïssent; Ps 45.3 Tu es le plus beau des fils de l’homme, La grâce est répandue sur tes lèvres: C’est pourquoi Dieu t’a béni pour toujours. Esa 34.6 L’épée de l’Éternel est pleine de sang, couverte de graisse, Du sang des agneaux et des boucs, De la graisse des reins des béliers; Car il y a des victimes de l’Éternel à Botsra, Et un grand carnage dans le pays d’Édom, Ap 19.5 Et une voix sortit du trône, disant: Louez notre Dieu, vous tous ses serviteurs, vous qui le craignez, petits et grands!

De tout ce qui précède, nous notons que par de lents cycles de changement, le vaste plan de la providence divine se dirige vers une glorieuse consommation. Le croyant l’attend, voyant Celui qui l’a précédé et viendra après lui, l’Alpha et l’Oméga de toute vie. La plénitude des temps arrivera enfin, le temps d’avance, ordonné par Dieu, prédit par Christ, quand le trône sera établi, le jugement sera rendu, et les éons de la manifestation commenceront. Et qui en ce jour-là seront les fils de Dieu ? Lequel de nous peut dire qu’il se sait digne de l’immortalité ? Combien la vie humaine la plus noble est imparfaite, combien souvent elle tombe dans la folie et le mal du monde ! Nous en avons besoin pour nous délivrer de l’imperfection qui donne à tout ce que nous sommes et faire le caractère d’évanescence, pour nous libérer de nos enchevêtrements et nous amener à la liberté. Nous sommes de pauvres créatures égarées. Ce n’est que s’il existe un dessein divin de la grâce qui s’étend aux indignes et aux frêles, que s’il y a une rédemption pour les terrestres, que si un divin Sauveur s’est engagé à justifier notre existence en tant qu’êtres moraux, que nous pouvons nous tourner vers l’avenir avec espoir. Job cherchait un Rédempteur qui mettrait en lumière une justice qu’il prétendait posséder. Mais notre Rédempteur doit pouvoir éveiller en nous l’amour d’une justice que nous seuls ne pourrions jamais voir et nous revêtir d’une sainteté que nous ne pourrions jamais atteindre par nous-mêmes. Le problème de la justice dans la vie humaine sera résolu parce que notre race a un Rédempteur dont le jugement lorsqu’il tombera dans la plus tendre miséricorde, qui a supporté notre injustice pour nous et justifiera pour nous cette justice transcendante qui est à jamais un avec l’amour. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume en marchant selon tes voies.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain « Second discours de Tsophar à Job. » (Jb 20)

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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