Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Pr 22.1 et suivants. En effet, de la même poussière l’Éternel a fait et le riche et le pauvre. Leur âme a la même valeur à ses yeux (Pr 29.13; Job 31.13-15). La prospérité avec la puissance qui en découle (versets 7, 16) sont donc des choses bien éphémères, sans commune mesure avec celles qui ont des conséquences éternelles: «une bonne renommée», «la bonne grâce» (verset 1). La seule richesse à désirer est celle qu’avec la gloire et la vie, Dieu donnera aux humbles et à tous ceux qui Le craignent (verset 4; Matthieu 5.3-12). Les différences de fortune sur la terre ne devraient être que l’occasion pour les plus favorisés d’exercer leurs yeux, leur cœur et leur main (verset 9). Commencer par voir les besoins qui nous entourent, en être ému, enfin y répondre selon notre pouvoir, c’est agir comme notre cher Sauveur. «Jésus vit… fut ému de compassion… rompit les pains et les donna…» (Marc 6.33-44).

Certains philosophes incrédules ont soutenu que l’enfant naît innocent et que c’est son milieu qui le corrompt. Le verset 15 affirme le contraire (Genèse 8.20-22; Psaumes 51.6-8). Mais le jeune garçon qui aura été élevé selon la règle de la Parole (verset 6) portera après sa conversion, pendant toute sa vie, les fruits de cette éducation.

Dans cette nouvelle division des Proverbes, la Sagesse cesse de s’exprimer en maximes balancées et reprend les exhortations directes comme dans les chapitres 1 à 9. Mais c’est peine perdue de parler à quelqu’un qui n’est pas attentif. Avant tout enseignement, le jeune disciple est donc invité à incliner son oreille, à appliquer son cœur aux «choses excellentes» (verset 20; Philippiens 1.9-11), à en faire ses sujets de méditation et de conversation. Et quel est le but de cette instruction? En premier lieu, amener le disciple à placer sa confiance dans un Dieu connu. Puis mettre à sa disposition une «sûre norme», autrement dit des certitudes auxquelles il sera en mesure de comparer, pour en faire justice, toute autre connaissance. Enfin l’inciter à propager lui-même «les paroles de vérité» (versets 17 à 21).

Les avertissements qui suivent ont un caractère négatif. Arrêtons-nous au verset 28: «Ne recule pas la borne ancienne que tes pères ont faite» (Pr 23.10-11). Beaucoup trouvent trop étroites les bases spirituelles sur lesquelles les croyants des générations précédentes ont vécu heureux et approuvés de Dieu. «Attention, Danger!», leur crie ce verset. D’ailleurs empiéter sur les divers domaines de ce monde, c’est fatalement négliger celui qui nous est réservé et où le Seigneur se trouve (Ps 16.1-7). Une bonne renommée est préférable à de grandes richesses, et la bonne grâce à l’argent et à l’or. Il y a des bénédictions terrestres dues à des qualités morales. Les richesses donnent de la considération, une bonne renommée inspire le respect. L’argent et l’or procurent beaucoup de choses, mais pas l’amour et l’affection qu’inspire la bonne grâce. 

Le riche et le pauvre se rencontrent: l’Éternel les a tous faits. Comme la différence entre le riche et le pauvre est insignifiante! Tous deux sont formés de la même manière, tous deux se rencontrent aussi dans la mort. En ces points ils sont parfaitement égaux. Et comme ils sont égaux à leur naissance et à leur fin, ils le sont aujourd’hui devant Celui auquel ils doivent leur origine. Job dit: «Celui qui m’a fait dans le sein de ma mère», n’a-t-il pas fait mon serviteur et ma servante, eux aussi, «et un seul et même Dieu ne nous a-t-il pas formés dans le sein maternel?» (Job 31:15). L’homme avisé voit le mal et se cache; mais les simples passent outre et en portent la peine. Car l’homme avisé a les yeux ouverts pour voir venir le mal et se cacher avant d’en être atteint. L’homme privé de sens est incapable de discerner le danger. Il ne soupçonne pas les embûches, n’ayant pas les sens exercés à discerner le bien et le mal. Il y a toujours chez «le simple», du fait de son ignorance, une certaine confiance en lui-même, aussi il passe outre, et en porte la peine.

La fin de la débonnaireté, de la crainte de l’Éternel, c’est la richesse, et la gloire, et la vie. Nous avons vu au v. 1 ce que les hommes désirent et ce que le fils de la sagesse possède. Au v. 2 un homme n’est pas supérieur à l’autre aux yeux de Celui qui les a faits. Le v. 3 parle du chemin de la ruine. Le v. 4 nous montre à quoi aboutissent la débonnaireté et la crainte de l’Éternel. Un débonnaire est un homme qui est humble et n’a aucune confiance en lui-même. Il est le contraire du simple au v. 3; mais il est simple de cœur. Il donne à l’Éternel la place qui lui appartient et garde celle que Dieu lui donne; il aime ce que l’Éternel aime et hait ce que Dieu hait, car c’est en cela que consiste la crainte de l’Éternel. La débonnaireté s’identifie dans ce passage avec la crainte et en est inséparable. Au chap. 21:21: «Qui poursuit la justice et la bonté trouvera la vie, la justice et la gloire». Ici le débonnaire trouve la richesse, et la gloire, et la vie. La richesse, parce que les débonnaires hériteront de la terre (Matt. 5:5; Ps. 37:11). La gloire et la vie sont aussi des promesses en rapport avec le royaume.

Il y a des épines, des pièges, sur la voie du pervers; celui qui garde son âme s’en éloigne : La voie du pervers porte son châtiment avec elle; le méchant y trouve des épines qui le déchirent, des pièges qu’il ne peut éviter. Celui qui veille sur son âme s’éloigne de cette voie, sachant qu’il y trouvera, non la paix, mais douleur et tourment. Élève le jeune garçon selon la règle de sa voie; même lorsqu’il vieillira, il ne s’en détournera point : Il faut au jeune garçon cette discipline dès le début de sa vie, elle comporte une règle et il doit être élevé à la suivre. Lorsque vient la maturité le pli est pris et se conservera même dans la vieillesse. Sous cette direction les habitudes prises sont donc dignes d’une grande estime.

Le riche gouverne les pauvres et celui qui emprunte est serviteur de l’homme qui prête : Le riche use de ses avantages matériels sur les pauvres pendant la durée de la vie, car, v. 2, au début et à la fin ils se rencontrent. On s’asservit au riche quand on lui emprunte. C’est le contraire de la débonnaireté et de la crainte de Dieu qui donnent la richesse au v. 4. Qui sème l’injustice moissonnera le malheur, et la verge de son courroux prendra fin. On récolte cependant toujours ce qu’on a semé (Job 4:8). Les richesses ne font pas le riche prospère; c’est la justice qui moissonne le bien. Dieu peut employer l’injuste comme verge de son courroux; elle prendra fin et «le bâton de la méchanceté ne reposera pas sur le lot des justes» (Ps. 125:3). L’œil bienveillant sera béni, car il donne de son pain au pauvre : Autres sont les principes divins. L’esprit de bienveillance en fait partie et sera béni. Dieu tient compte de ce qui est fait pour le pauvre. Il ne s’agit pas ici de richesses à administrer, mais de partager avec le pauvre ce qui nous fait vivre, notre subsistance. Dieu regarde au cœur.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

  • Approbation humaine

Ex 3.21 Je ferai même trouver grâce à ce peuple aux yeux des Égyptiens, et quand vous partirez, vous ne partirez point à vide. 1 S 16.22 Saül fit dire à Isaï: Je te prie de laisser David à mon service, car il a trouvé grâce à mes yeux. Ac 2.47 louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés. Rm 14.18 Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.

  • Égalité de l’homme

Pr 22.2 Le riche et le pauvre se rencontrent; C’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre. Mt 23.8 Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. Ac 10.28 Vous savez, leur dit-il, qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur.  Jc 2.5 Écoutez, mes frères bien-aimés: Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu’ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment?

  • Rendre témoignage à la vérité

Es 43.10 Vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, Vous, et mon serviteur que j’ai choisi, Afin que vous le sachiez, Que vous me croyiez et compreniez que c’est moi: Avant moi il n’a point été formé de Dieu, Et après moi il n’y en aura point. Jn 15.27 et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement. Ac 5.20-21 Allez, tenez-vous dans le temple, et annoncez au peuple toutes les paroles de cette vie. 21 Ayant entendu cela, ils entrèrent dès le matin dans le temple, et se mirent à enseigner. Le souverain sacrificateur et ceux qui étaient avec lui étant survenus, ils convoquèrent le sanhédrin et tous les anciens des fils d’Israël, et ils envoyèrent chercher les apôtres à la prison. Tt 2.15 Dis ces choses, exhorte, et reprends, avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise.

  • Pièges du monde

-Faux dieux Ex 23.33 Il y aura sur une branche trois calices en forme d’amande, avec pommes et fleurs, et sur une autre branche trois calices en forme d’amande, avec pommes et fleurs; il en sera de même pour les six branches sortant du chandelier.

-Alliances coupables Ex 34.12 Garde-toi de faire alliance avec les habitants du pays où tu dois entrer, de peur qu’ils ne soient un piège pour toi.

-Argent et or Dt 7.25 Vous brûlerez au feu les images taillées de leurs dieux. Tu ne convoiteras point et tu ne prendras point pour toi l’argent et l’or qui sont sur elles, de peur que ces choses ne te deviennent un piège; car elles sont en abomination à l’Éternel, ton Dieu.

-Mauvaises compagnies Jos 23.13 soyez certains que l’Éternel, votre Dieu, ne continuera pas à chasser ces nations devant vous; mais elles seront pour vous un filet et un piège, un fouet dans vos côtés et des épines dans vos yeux, jusqu’à ce que vous ayez péri de dessus ce bon pays que l’Éternel, votre Dieu, vous a donné.

– Idolâtrie Ps 106.36 Ils servirent leurs idoles, Qui furent pour eux un piège;

-Vœux non accomplis Pr 20.25 C’est un piège pour l’homme que de prendre à la légère un engagement sacré, Et de ne réfléchir qu’après avoir fait un voeu.

-Amitié avec des hommes violents Pr 22.25 De peur que tu ne t’habitues à ses sentiers, Et qu’ils ne deviennent un piège pour ton âme.

-Moquerie Pr 29.8 Les moqueurs soufflent le feu dans la ville, Mais les sages calment la colère.

-Avidité 1 Tim 6.9 Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.

De tout ce qui précède, nous notons que des versets réveillent l’attention du fils après l’avoir occupée de beaucoup de questions de détail. Il est tenu non seulement d’écouter soigneusement, mais de laisser pénétrer dans son cœur la science que la Sagesse lui inculque par les paroles des sages. S’il fait cela, quel bonheur pour lui de les garder comme un vrai trésor! Alors, de l’abondance du cœur sa bouche parlera; les paroles «seront disposées ensemble sur ses lèvres», de manière à former un tout bien cohérent que les auditeurs pourront saisir. Mais une chose plus précieuse encore, c’est que ces paroles auront pour résultat d’ôter à celui qui les reçoit toute confiance en lui-même et de lui faire mettre toute sa confiance en l’Éternel. C’est en effet le résultat final des Proverbes où la Sagesse nous fraie un chemin dans ce monde, que seule une confiance incessante en notre Dieu pourra suivre. – Ces choses excellentes, Salomon nous les a écrites. Elles sont sous nos yeux comme Parole inspirée, afin que nous puissions constamment y revenir. Elles ne sont pas des discours confiés à notre mémoire, mais nous pouvons y trouver chaque jour «la sûre norme des paroles de vérité», c’est-à-dire la loi certaine d’après laquelle nous avons à nous diriger pour marcher dans la vérité et avoir l’approbation de ceux qui nous l’ont confiée. C’est une chose qui attire le jugement de Dieu de profiter du pauvre parce qu’il est pauvre, et de le piller, parce qu’étant dans le besoin il est obligé de passer par où veut celui qui l’opprime. Le pauvre, comme nous l’avons vu tant de fois, est l’objet spécial des soins de Dieu. Bienheureux celui qui le comprend (Ps. 41:2)! Toute relation d’amitié avec l’homme colère ou violent est une association avec le monde, caractérisé par ce trait principal de sa nature (Gen. 6:13). Si l’on a habituellement cet exemple sous les yeux, on ne tarde pas à l’imiter; l’âme est prise au piège et les pieds sortent du chemin de la sagesse. Que le sage se garde de cautionner autrui. Celui qui se confie à l’homme et ne tient pas compte de Dieu attire le jugement de Dieu sur lui. Il sera dépouillé même du strict nécessaire (Pr 20:16; 27:13). Ne recule pas l’ancienne borne que tes pères ont faite. Que le sage soit satisfait des limites marquées par ses pères sans se laisser aller à l’ambition et à la convoitise de les étendre; il sera ainsi porté à des actes déshonnêtes (Pr 23:10-11; Deut. 19:14; 27:17; Job 24:2). As-tu vu un homme diligent dans son travail? Il se tiendra devant les rois, il ne se tiendra pas devant les gens obscurs. Qu’il soit, à l’inverse du paresseux, diligent dans son travail. Cela implique de la conscience. Les rois estiment cette activité et cette industrie et accordent à celui qui les manifeste une place dans le royaume, position terrestre qui caractérise l’Ancien Testament. Un tel homme prospère et ne reste pas en compagnie des gens obscurs avec lesquels il avait commencé sa carrière. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “Suite des proverbes sur la vie morale (Pr 23).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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