Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Pr 18.1 et suivants. En effet, se tenir à l’écart en vivant pour soi-même, c’est faire preuve d’égoïsme et souvent d’orgueil. Romains 15.1-4, en citant l’exemple du Seigneur Jésus, nous exhorte à ne pas rechercher ce qui plaît à nous-mêmes (verset 1), mais ce qui plaît à notre prochain, «en vue du bien, pour l’édification». Or la langue constitue le moyen de communiquer avec ce prochain pour son bien ou pour son mal. La bouche peut être «la source de la sagesse» (verset 4). Mais elle peut aussi faire jaillir des disputes (verset 6), des rapportages (verset 8), de la vantardise (verset 12; Jacques 3.1-6), des réponses précipitées (verset 13), des choses dures (verset 23)… Eh bien! ces tristes fruits de la chair seront mangés par celui-là même qui les a produits (versets 20, 21; Luc 6.36-38). Ils lui vaudront des coups (verset 6), la ruine, un piège pour son âme (verset 7), la confusion (verset 13), la mort… (verset 21). Quel poison, quel arrière-goût amer est caché dans ces «friandises»! (verset 8). Les versets 11 et 12 nous montrent un autre genre de folie: celle de l’homme hautain, qui met sa confiance dans l’incertitude des richesses et s’imagine être protégé par elles (Marc 10.17-27; 1 Tim 6.17-19). Le juste, lui, n’a pas d’autre retraite que le nom de l’Éternel, plus puissant que la plus forte tour (verset 10; Ps 91.1-2).

Celui qui se tient à l’écart recherche ce qui lui plaît; il conteste contre toute sagesse (v. 1). Se tenir à l’écart, c’est se mettre, en vivant pour soi, à l’abri des difficultés, de la peine, de la nécessité d’un travail autre que celui qu’on a choisi; c’est se séparer du commerce des hommes, au lieu de marcher, non pas avec, mais au milieu d’eux; c’est rechercher ce qui nous plaît. On s’affranchit ainsi de devoirs et d’obligations. De fait, c’est l’égoïsme et l’indépendance, le principe même du péché. On conteste ainsi contre toute sagesse (ou plutôt «sain conseil», Pr 2:7; 3:21), contre la dépendance, l’obéissance, le jugement de soi-même.

Le sot ne prend pas plaisir à l’intelligence, mais à ce que son cœur soit manifesté (v. 2). Chercher ce qui nous plaît, c’est faire preuve d’ignorance, de non-compréhension des pensées de Dieu, que les Proverbes appellent «sottise». Aussi le sot ne peut-il prendre plaisir à l’intelligence qui est exactement le contraire des pensées de l’homme. Il ne peut que mettre au jour ce qu’il y a dans son cœur, égoïsme, propre volonté, indépendance. Quand vient le méchant, le mépris vient aussi, et avec l’ignominie, l’opprobre (v. 3). Quand le méchant entre en scène, il apporte avec lui le mépris des autres et l’opprobre qui s’attache à ceux qui reçoivent sa personne ignominieuse. Les paroles de la bouche d’un homme sont des eaux profondes, et la fontaine de la sagesse est un torrent qui coule (v. 4). Prenez garde aux paroles qui sortent de la bouche d’un homme! Elles proviennent du cœur et dans le cœur se trouvent des eaux profondes où l’on peut puiser soit du mal, soit du bien (20:5). Au contraire, la fontaine de la sagesse coule à ciel ouvert; la source s’élargit en torrent; c’est un fleuve d’eau vive; plus il coule, plus il s’élargit et s’approfondit, comme le fleuve d’Ézéchiel 47.

Ce n’est pas bien d’avoir acception de la personne du méchant pour faire frustrer le juste dans le jugement (v. 5).«N’avoir pas acception de personnes»: combien souvent cela nous est dit de Dieu! et combien le contraire, dit des hommes, est mauvais et blâmable – bien plus mauvais encore, quand l’on fait acception de la personne du méchant pour faire tort au juste dans le jugement et le priver de ses droits. Dieu saura les revendiquer et punir une telle iniquité. Les lèvres du sot entrent en dispute, et sa bouche appelle les coups (v. 6). Les lèvres sont toujours l’expression du cœur, ici l’expression de la folie du sot. Son manque de sagesse le fait entrer en dispute par les paroles qu’il prononce, et ces paroles ont pour suite la rixe et les coups qui n’épargnent pas celui qui a provoqué la querelle (19:29). La bouche du sot est sa ruine, et ses lèvres sont un piège pour son âme (v. 7). Le sot est condamné par ses paroles témoins de son ignorance et de son obstination; il se ruine lui-même, car ses paroles le font tomber dans le piège. Les paroles du rapporteur sont comme des friandises, et elles descendent jusqu’au dedans des entrailles (v. 8). Il y a aussi les paroles malveillantes du rapporteur; on aime à les entendre, on les accueille et on les goûte parce qu’elles conviennent à l’état du cœur naturel qui aime le mal. Ces rapports pénètrent celui qui les reçoit si profondément, qu’ils sont désormais bien difficiles à déloger. Celui-là aussi qui est lâche dans son ouvrage est frère du destructeur (v. 9). Ce ne sont pas les paroles et les rapports seuls qui détruisent, mais aussi la fainéantise, le laisser-aller quant à l’activité. Quel résultat peuvent-ils produire, si ce n’est la ruine?

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le Seigneur et la vie quotidienne :

  • Incompréhension, exemples de ceux qui sont lents à croire 

Ps 32.9 Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu’ils ne s’approchent point de toi. Pr 24.30 J’ai passé près du champ d’un paresseux, Et près de la vigne d’un homme dépourvu de sens. Jr 4.22 Certainement mon peuple est fou, il ne me connaît pas; Ce sont des enfants insensés, dépourvus d’intelligence; Ils sont habiles pour faire le mal, Mais ils ne savent pas faire le bien.  Mt 13.19 Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son coeur: cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin.  

  • Esprit querelleur   

Ps 120.7 Je suis pour la paix; mais dès que je parle, Ils sont pour la guerre. Ps 140.3 Qui méditent de mauvais desseins dans leur coeur, Et sont toujours prêts à faire la guerre! Pr 17.19 Celui qui aime les querelles aime le péché; Celui qui élève sa porte cherche la ruine. Pr 26.21 Le charbon produit un brasier, et le bois du feu; Ainsi un homme querelleur échauffe une dispute.   

  • Fausse confiance, références générales

Ps 52.9 Voilà l’homme qui ne prenait point Dieu pour protecteur, Mais qui se confiait en ses grandes richesses, Et qui triomphait dans sa malice! Ps 146.3 Ne vous confiez pas aux grands, Aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver. Pr 28.6 Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité, Que celui qui a des voies tortueuses et qui est riche. Esa 31.1 Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour avoir du secours, Qui s’appuient sur des chevaux, Et se fient à la multitude des chars et à la force des cavaliers, Mais qui ne regardent pas vers le Saint d’Israël, Et ne recherchent pas l’Éternel!

  • Approbation divine, exemples

Gn 4.4 et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; Ex 2.25 Dieu regarda les enfants d’Israël, et il en eut compassion. Lc 1.30 L’ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Lc 2.52 Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

De tout ce qui précède, nous notons que l’activité dans la parole rassasie celui même qui la déploie. Il ne peut la présenter aux autres sans en être nourri lui-même. La parole est un revenu par lequel la vie est abondamment entretenue chez celui qui la présente. Appliquez cela au mal, vous pourrez en tirer des conséquences semblables. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue, et celui qui l’aime mangera de son fruit. La parole a le pouvoir de dispenser la mort ou la vie. Celui qui aime la parole mangera du fruit qu’elle apporte, car elle est un arbre de vie pour celui qui la reçoit. Pour celui qui méprise son témoignage elle est une odeur de mort pour la mort. Celui qui a trouvé une femme a trouvé une bonne chose, et il a obtenu faveur de la part de l’Éternel. Car ce ne serait pas tout d’avoir trouvé la vie par la parole. L’homme a besoin d’une aide, d’une compagne dans le chemin de la vie. En la trouvant il a obtenu une faveur de l’Éternel. Le pauvre parle en supplications, mais le riche répond des choses dures. Encore une sentence, mais combien triste, sur la parole. Au moins le pauvre parle en supplications. Dieu les trouve agréables et y répond, mais que le pauvre n’espère pas dépendre du riche. Ce n’est pas de ce côté-là qu’il trouvera pitié, aide et secours. Y perdra-t-il? La sentence ne va pas plus loin, mais d’autres paroles nous montrent ce que Dieu pense de celui «qui a méprisé le pauvre» et que Dieu lui-même s’est fait pauvre pour nous enrichir. L’homme qui a beaucoup de compagnons va se ruinant, mais il est tel ami plus attaché qu’un frère. Le verset précédent nous a montré le pauvre isolé. Car Dieu est sa seule ressource. Celui-ci nous montre le riche entouré de compagnons avides qui mangent son bien. Heureux celui qui possède un ami! Chose précieuse entre toutes. Il est plus attaché qu’un frère. Tel fut Jonathan pour David. Nous chrétiens, nous connaissons cet ami, et bien plus, il n’a pas pris à honte de nous appeler ses frères! À côté de proverbes isolés, ce chapitre offre quelques suites importantes de sentences: Les avantages et les désavantages des paroles et le moyen d’échapper au destructeur; les procès et les querelles ; et enfin le pouvoir de la parole. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “Suite des proverbes sur la vie morale (Pr 19).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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