Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Pr 10.1 et suivants. En effet, à partir de ce chapitre, les Proverbes se présentent comme une suite de sentences successives inspirées par la Sagesse. Il n’est pas toujours facile d’en saisir l’ordre ni d’en dégager les pensées principales. Le premier sert d’introduction générale: «Un fils sage réjouit son père». Il se complète par Pr 23.24-25: «Le père du juste aura beaucoup de joie…» (Pr 15.20; Pr 17.21-25; Pr 29.3). Pensons à la satisfaction de nos parents quand nous montrons ces caractères de justice et de sagesse selon Dieu. Mais élevons-nous en même temps plus haut pour admirer le Fils dont l’excellente sagesse faisait les joies continuelles de son Père. Non seulement dans l’éternité passée, mais aussi pendant son chemin sur la terre (Pr 4.1-6; Mt 3.13-17; Mt 17.1-8).

Les versets qui suivent nous montrent en détail de quelle manière un fils sage honore et réjouit son père: Justice pratique dans l’activité (versets 4, 5), dans la marche (verset 9), dans les paroles (versets 11, 13, 14), voilà ce qu’a manifesté Jésus, et ce qui a réjoui infiniment le cœur du Père (Jean 8.28-30). C’est en particulier par son langage qu’un juste se fait reconnaître (Mt 26.69-75). Est-ce que nous y prêtons assez d’attention? Absence de mots grossiers, de paroles inconvenantes ou folles (Éph 4.29-30; Eph 5.3-5). Si nous avons l’habitude de dire tout ce qui traverse notre esprit, c’est à nous que s’adressent les versets 19 et 20. Mais «la langue du juste est de l’argent choisi». Elle filtre les impuretés et ne laisse passer que ce qui a de la valeur. Le cœur du croyant contient deux sources qui s’écoulent par la même issue de nos lèvres (Jac 3.1-12): La fontaine de vie (verset 11; Jean 4.13-14), capable d’en paître plusieurs (verset 21). Et la source impure de notre chair qui laisse sourdre toute mauvaise pensée (Matthieu 15.10-20; Pr 12.18). L’enseignement de la Sagesse nous apprendra à parler comme à nous taire (lire la prière de Ps 141.1-4).

Le sort du juste et celui de l’impie sont comparés dans les versets 24 à 30. Le méchant a une crainte (verset 24); ce n’est pas celle de l’Éternel, mais une terreur vague et superstitieuse, avec à l’arrière-plan la mort à laquelle il n’est pas préparé (Job 15.20-26). Combien différente est la part du chrétien! Pour la vie présente, Dieu lui accorde ses justes désirs (verset 24). Et quant à l’avenir, son cœur est réjoui par une bienheureuse attente (verset 28). Car un fils sage réjouit son père, mais un fils insensé (sot) est le chagrin de sa mère. Ce verset est initial et sert d’introduction, non seulement à ce chapitre, mais à tous les chapitres suivants. Nous y trouvons les caractères du fils, placé sous l’enseignement des parents qui lui communiquent le fruit de leur expérience. Le fils est toujours considéré comme étant dans une relation connue avec l’Éternel, et jamais le méchant ne peut prétendre à cette relation. Le fils peut être sage ou insensé (hébreu: Kesil) (ou sot, quand même ce terme «sot» (Kesil) est habituellement appliqué à ceux qui sont entièrement étrangers à toute relation avec l’Éternel, d’où notre traduction «insensé» quand il s’agit de cette relation). Notre relation avec Dieu comme fils, ou notre relation avec nos parents qui représentent Dieu dans son gouvernement, ne nous délivrent pas des pièges du monde ou des caractères de la chair dans nos propres cœurs. Or ces caractères sont naturels, constants et invariables chez tous ceux qui ne sont pas fils de la sagesse, car tous sont dans la chair, tandis que, pour le fils, la chair qui est en lui peut être domptée ou réduite au silence par l’instruction et la discipline.

Il peut y avoir, selon le caractère que montre le fils, de la joie ou du chagrin dans la relation avec ses parents et le chagrin est d’autant plus profond que la sollicitude et l’amour (représentés ici par la mère) ont été plus prompts à se manifester. Quelle insensibilité a donc le cœur du fils, quand il chagrine l’amour. Les lèvres du juste en repaissent plusieurs, mais les fous mourront faute de sens (v. 21). Les paroles du juste sont une nourriture pour un grand nombre. Il en était ainsi de Christ et tout croyant peut suivre ses traces. Ce n’est pas seulement que ces paroles ont une vie intrinsèque comme au v. 20, mais elles apportent ou entretiennent la vie chez un grand nombre. Les insensés sont les seuls qui n’en profitent pas, qui n’en veulent pas, qui rejettent cette nourriture. Aussi la mort est leur part certaine. La bénédiction de l’Éternel est ce qui enrichit, et il n’y ajoute aucune peine (v. 22).

Les versets précédents nous ont parlé de richesses, d’argent choisi, de nourriture apportée par les lèvres du juste, mais il ne faut pas oublier que toutes ces bénédictions viennent directement de l’Éternel et que les instruments qu’il emploie n’en sont point la source. Ces bénédictions sont gratuites et le Seigneur n’a statué ni peine, ni condition pour les acquérir. C’est comme une plaisanterie pour le sot que de commettre un crime, mais la sagesse est pour l’homme intelligent (v. 23). Commettre une action mauvaise est pour le sot, pour l’ignorant qui n’attribue aucune valeur à la connaissance des pensées de Dieu, une chose passagère et sans conséquence, comme une plaisanterie: mettre la sagesse en action ne coûte pas davantage à l’homme intelligent. Ce que craint le méchant lui arrive, mais le désir des justes, Dieu l’accorde (v. 24). Le méchant est toujours hanté par la frayeur de quelque malheur. De là les superstitions dont le monde est rempli. Le malheur qu’il craint l’atteint. Quand les justes ont un désir, c’est en accord avec la volonté et les pensées de Dieu; autrement ils ne seraient pas des justes. Le méchant craint le mal et il lui arrive; le juste désire le bien et il lui est accordé.

Comme passe le tourbillon, ainsi le méchant n’est plus; mais le juste est un fondement pour toujours (v. 25). Pour terminer l’ordre de pensées présenté dans les versets précédents, ce verset met en regard la fin du méchant et la durée éternelle du juste. Le premier passe comme dans un tourbillon. «Comme ils sont détruits en un moment!» dit le Psalmiste. «Les cieux passeront avec un bruit sifflant de tempête» et comment subsisteront les méchants au milieu de l’embrasement universel? Le juste est en revanche un fondement établi pour toujours. Cela n’est-il pas vrai de Christ? Il est la pierre de l’angle, et comme des pierres vivantes nous sommes édifiés pour toujours sur Lui. Ce que le vinaigre est aux dents, et la fumée aux yeux, tel est le paresseux pour ceux qui l’envoient. Ce verset reprend le sujet de la paresse déjà mentionné au commencement de ce chapitre (v. 4-5), mais ne semble pas être en liaison avec les versets qui le précèdent immédiatement. Il nous parle d’une activité à laquelle l’homme est destiné. Il a une mission, un travail à faire dans ce monde. Chacun doit s’y employer, les uns pour envoyer les ouvriers et ces derniers pour accomplir le travail. S’ils s’acquittent de leur tâche en paresseux, toute l’œuvre est compromise. À quoi sert dès lors l’énergie de ceux qui la dirigent? Quelle honte pour eux! Quel agacement, quelle irritation la paresse de l’une des parties produit, compromettant tous les résultats de l’œuvre! N’en avons-nous pas un exemple dans le cas du serviteur auquel un talent avait été confié (Mat 25:24-30)?

La crainte de l’Éternel ajoute des jours, mais les années des méchants seront raccourcies (v. 27). Jusqu’à la fin du chap. 9, nous avons vu ce qu’est la crainte de l’Éternel, en quoi elle consiste (1:7, 29; 2:5; 8:13; 9:10); nous voyons ici ce qu’elle fait : «Elle ajoute des jours». Ne pas craindre l’Éternel, ne pas lui donner dans notre vie la place qui lui est due, nous expose à la discipline, au châtiment, à voir notre vie raccourcie, notre carrière interrompue avant la fin; le craindre ajoute des jours. Cette vérité est en rapport avec le gouvernement de Dieu sur la terre, car notre caractère céleste nous introduit dans une tout autre sphère que celle-là. La «durée des jours» n’est pas pour le chrétien ici-bas, mais le gouvernement de Dieu demeure et la crainte de Dieu comporte cette prolongation pour le juste. Au contraire, les années des méchants sont raccourcies. Cela sera vu d’une manière éclatante dans le millénium. Ce verset nous ramène à l’opposition entre le juste et le méchant, sujet capital de ce chapitre. L’attente des justes est une joie, mais l’espérance des méchants périra (v. 28). Ce que les justes attendent est en contraste avec ce que les méchants craignent au v. 24. Ce n’est pas seulement que l’attente des justes ne sera pas trompée, mais elle est une joie actuelle, actualité pleine de bonheur pour leur âme. Les méchants espèrent que le bien leur arrivera une fois, mais ils n’ont que l’espérance stérile et qui périt comme leurs années (v. 27) comme eux-mêmes (v. 25). 

La voie de l’Éternel est la force pour l’homme intègre, mais elle est la ruine pour les ouvriers d’iniquité (v. 29). L’homme intègre, parfait, qui reproduit le caractère de l’Éternel, a en outre devant lui «la voie de l’Éternel» pour y marcher. Cette voie, Christ l’a suivie dans la perfection. Le caractère et le chemin de cet homme sont tous deux divins, tous deux d’accord. Quoi d’étonnant que ce soit le chemin de la force comme au Psaume 84? Mais c’est aussi le chemin de la sécurité. Mais que produira la voie de l’Éternel, si elle rencontre les ouvriers d’iniquité dont le caractère lui est entièrement opposé? De cette opposition résultera leur ruine, car Dieu ne peut supporter l’iniquité.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Collection de maximes diverses :

  • Joie parentale (sentiments et émotions des parents)

Pr 15.20 Un fils sage fait la joie de son père, Et un homme insensé méprise sa mère. Pr 29.3 Un homme qui aime la sagesse réjouit son père, Mais celui qui fréquente des prostituées dissipe son bien. Lc 15.23-24 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.  

  • Droiture commandée

Dt 4.24 Car l’Éternel, ton Dieu, est un feu dévorant, un Dieu jaloux. Os 10.12 Semez selon la justice, moissonnez selon la miséricorde, Défrichez-vous un champ nouveau! Il est temps de chercher l’Éternel, Jusqu’à ce qu’il vienne, et répande pour vous la justice. Mt 5.20 Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. Ep 6.14 Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice;

  • Chute des méchants, prophétisée

Pr 11.5 La justice de l’homme intègre aplanit sa voie, Mais le méchant tombe par sa méchanceté. Ec 10.8 Celui qui creuse une fosse y tombera, et celui qui renverse une muraille sera mordu par un serpent. Jr 6.15 Ils seront confus, car ils commettent des abominations; Ils ne rougissent pas, ils ne connaissent pas la honte; C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent, Ils seront renversés quand je les châtierai, Dit l’Éternel. Jr 8.4 Dis-leur: Ainsi parle l’Éternel: Est-ce que l’on tombe sans se relever? Ou se détourne-t-on sans revenir?

  • Bouche du juste

Ps 37.30 La bouche du juste annonce la sagesse, Et sa langue proclame la justice. Pr 10.11 La bouche du juste est une source de vie, Mais la violence couvre la bouche des méchants. Rm 15.6 afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ. Ap 14.5 et dans leur bouche il ne s’est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles.

De tout ce qui précède, nous notons que le juste ne sera jamais ébranlé, mais les méchants n’habiteront pas le pays (v. 30). Le v. 25 a déjà montré le juste comme «un fondement pour toujours». Que c’est une chose bonne à répéter en présence des terreurs d’une ruine imminente (v. 29)! Cette sécurité est celle du millénium, en contraste avec le sort des méchants qui ne pourront habiter dans la terre d’Israël. La bouche du juste produit la sagesse, mais la langue perverse sera retranchée (v. 31). Ce verset se relie au v. 21. Le juste (voilà l’état du cœur) produit (c’est l’activité) par sa bouche (la porte de sortie du cœur) la sagesse (l’expression de toutes les pensées de Dieu). Mais que restera-t-il de celui qui a exprimé la perversité? Les lèvres du juste savent ce qui est agréable, mais la bouche des méchants n’est que perversité (v.32). Le juste qui n’a que le Seigneur en vue et dont Il est le seul objet, connaît, pour les avoir savourés lui-même, quels sont les discours agréables à Dieu et aux hommes, et ces discours ont toujours Christ pour sujet. La bouche des méchants qui s’alimente à la source de leur cœur ne peut exprimer que la perversité. Il est remarquable de voir comment dans ce chapitre tout s’enchaîne, non pas selon la logique des hommes, mais selon les pensées de Dieu qui sont révélées aux sages et aux intelligents. Nous pourrons constater le même fait dans la suite. Le caractère du fils de la sagesse est établi en premier lieu et sert à l’intelligence de tout le chapitre; il est du reste le sujet principal des Proverbes. Ensuite ce chapitre parle en particulier du juste opposé au méchant, de leurs voies respectives, de l’état de leur cœur qui se manifeste spécialement au dehors par leurs paroles, puis de la fin de l’un et de l’autre. D’autre part, nous trouvons dans ce chapitre, en principes généraux, les caractères de la chair et ceux de la vie de Dieu, pouvant s’appliquer aussi bien au croyant lui-même, qu’aux deux familles, des justes et des méchants, opposées l’une à l’autre dans le monde. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “Collections de maximes diverses (Pr 11).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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