Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Pr 9.1-2 et suivants. En effet, la Parole qui était «au commencement auprès de Dieu», qui «était Dieu», est descendue pour parler aux hommes et leur apporter la révélation du Père (sujet de l’Évangile de Jean). Ainsi en est-il de la Sagesse. Elle n’est pas restée «à côté» de l’Éternel. Elle a bâti sa maison au milieu des hommes (Jean 1.14), et les y invite: «Venez, mangez… buvez…» (Jean 6.47-59). Elle rassasie d’abord; elle instruit ensuite. Jésus remplit le cœur avant de garnir l’esprit et la mémoire. Car si l’amour pour Lui ne précède pas la connaissance de «ses commandements», nous ne serons pas capables de les garder. De plus l’instruction de la sagesse doit commencer par son commencement qui est la crainte de l’Éternel (verset 10): C’est le sentiment de l’autorité de celui qui dispense l’enseignement. On se tient avec respect devant Dieu en mesurant l’importance de chacune de ses paroles. Nous ne devrions pas lire autrement la Bible.

Dans le monde une autre voix cherche à détourner les hommes: celle de la folie – et du péché! Elle prend l’apparence de la Sagesse (comparer versets 4 et 16) et nous offre «de jouir pour un temps des joies du péché» (Hb 11.24-26). Mais regardons de plus près le visage de ses invités: ce sont des morts. À son sinistre festin sont attablés des trépassés (Pr 2.10-22). Au chap. 1, v. 20 des Proverbes, «la Sagesse crie au dehors, elle fait retentir sa voix sur les places; elle crie à l’entrée des lieux bruyants, aux ouvertures des portes; elle prononce ses paroles dans la ville». Elle s’adresse aux hommes dans leur état naturel: aux simples qui sont dépourvus de sens, aux moqueurs qui renient la parole de Dieu, aux sots qui haïssent la connaissance de la Sagesse et de l’instruction. Mais il arrivera un moment où la Sagesse abandonnera tout espoir de ramener les moqueurs et estimera bienheureux les fidèles qui refusent d’avoir des rapports avec eux!

Au chap. 8:1-11, la Sagesse se tient debout «au sommet des hauteurs, sur le chemin, aux carrefours, … à côté des portes, à l’entrée de la ville, là où l’on passe pour entrer». C’est en un mot au milieu du bruit et du tumulte du monde qu’elle appelle «les hommes et les fils des hommes». Ici, comme au chap. 1, elle crie. Sa voix est assez élevée pour être entendue. Tout ce qu’elle propose, toutes les paroles de sa bouche, apportent aux hommes la justice, la lumière, la droiture, la connaissance (v. 8-9) et l’instruction (v. 10).

Au commencement du chapitre 9, v. 1-6, nous avons un autre aspect de la Sagesse. «Elle a bâti sa maison». Il y a un lieu où elle habite et qui lui appartient, mais c’est là qu’elle convie ceux qui sont dépourvus de sens et d’intelligence à venir s’abriter, car elle leur offre un refuge. «Elle a taillé ses sept colonnes», les colonnes qui parent sa maison, une plénitude de force et de puissance fermement établies, et qui en font un asile qui ne peut être ébranlé. Mais elle ne se borne pas seulement à offrir chez elle un abri sûr à tous ceux qu’elle appelle. Elle a sacrifié ses bêtes, mixtionné son vin, dressé sa table. Cela ne rappelle-t-il pas le grand souper, le souper de la grâce en Luc 14? Dans ce dernier chapitre, le maître envoie ses esclaves; ici la Sagesse invite au souper par ses servantes. Comme pour le grand souper, elle ne s’adresse pas aux sages, aux opulents, aux intelligents de ce monde, mais à ceux qui sont dépourvus de sens, qui suivent le chemin de la folie. Elle leur dit: Venez! Elle crie. Comme aux chap. 1 et 8, elle cherche le monde là où il se trouve; elle invite ici les hommes à entrer dans sa maison, à s’asseoir à sa table, à prendre leur part de la nourriture excellente qu’elle leur a préparée. Elle dit «mon pain» (v. 5) en contraste avec le pain de la folie (v. 17). Elle convie à la joie (son vin mixtionné) que donne un salut accompli, une table où «déjà tout est prêt».

Celui qui reçoit cet appel devient, par ce fait même, un fils de la sagesse, un sage. Mais c’en est fini des moqueurs auxquels la Sagesse s’adressait au chapitre 1:22. Ils n’ont pas voulu recevoir l’instruction; leur sort est désormais fixé; ils n’ont aucune part avec les sages. Il faut être sage pour croître en science et pour aimer même la répréhension. Le sage n’estime pas être quelque chose; il est humble, sachant d’où il a été tiré, et désire croître en science par l’instruction de la Sagesse. Or comment devient-on sage? Le commencement, le principe même de la sagesse, est la crainte de l’Éternel (v. 10). Elle consiste à donner à Dieu la place qui lui appartient; mais on n’entre pas en sa sainte présence sans haïr immédiatement le mal (8:13) et sans vouloir le bien que Dieu veut. Cela suppose une relation connue entre l’homme et Dieu: il hait ce que Dieu hait; il aime ce que Dieu aime. Ce n’est pas que le sage, une fois entré dans la maison de la Sagesse et assis à son festin ait atteint la perfection. Il ne peut l’atteindre dans ce monde. S’il est sage et juste il a besoin d’être continuellement repris, instruit, enseigné – car «Dieu ne retire pas ses yeux de dessus le juste» (Job 36:7) – pour croître en sagesse et en science. L’intelligence lui vient par la connaissance du Saint, de Celui qui est personnellement la Sagesse même, mais il n’aura atteint cette pleine connaissance que lorsque, le voyant tel qu’Il est, il Lui sera semblable.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

L’invitation de la sagesse :

  • Aliments spirituels préparés en abondance pour les croyants

Esa 25.6 L’Éternel des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, Un festin de mets succulents, Un festin de vins vieux, De mets succulents, pleins de moelle, De vins vieux, clarifiés. Mt 22.4 Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant: Dites aux conviés: Voici, j’ai préparé mon festin; mes boeufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. Mc 14.22 Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Prenez, ceci est mon corps. Lc 14.16 Et Jésus lui répondit: Un homme donna un grand souper, et il invita beaucoup de gens.

  • Sagesse promise

Pr 2.6 Car l’Éternel donne la sagesse; De sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence; Ec 2.26 Car il donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. Lc 21.15 car je vous donnerai une bouche et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront résister ou contredire. Jc 1.5 Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée.

  • Droit chemin

Esa 26.7 Le chemin du juste est la droiture; Toi qui es juste, tu aplanis le sentier du juste. Jr 42.3 et que l’Éternel, ton Dieu, nous montre le chemin que nous devons suivre, et ce que nous avons à faire! Mt 7.14 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Lc 1.79 Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, Pour diriger nos pas dans le chemin de la paix.

  • Incompréhension, exemples de ceux qui sont lents à croire

Ps 32.9 Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence; On les bride avec un frein et un mors, dont on les pare, Afin qu’ils ne s’approchent point de toi. Ps 49.21 L’homme qui est en honneur, et qui n’a pas d’intelligence, Est semblable aux bêtes que l’on égorge. Esa 27.11 Quand les rameaux sèchent, on les brise; Des femmes viennent, pour les brûler. C’était un peuple sans intelligence: Aussi celui qui l’a fait n’a point eu pitié de lui, Celui qui l’a formé ne lui a point fait grâce. Mt 13.19 Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le malin vient et enlève ce qui a été semé dans son coeur: cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin.

De tout ce qui précède, nous notons qu’en contraste avec la Sagesse, nous avons la «femme folle». Combien de fois ne revient-elle pas dans ces premiers chapitres (2:16-19; 5:3-6, 20; 6:24-26, 27-35; 7:5; enfin ici 9:13-18)! La femme folle est la chair corrompue qui attire les insensés, les hommes sans réflexion, sans connaissance, sans crainte de Dieu. Tout manque à cette femme: Elle est folle, sotte, ignorante et ne peut instruire personne. Elle entoure de bruit (v. 13) ceux qui s’égarent. C’est, en effet, dans le bruit continuel du monde que les hommes s’étourdissent et sont incapables d’entendre la voix de la Sagesse, quelque hautement que son cri retentisse. Tandis que la Sagesse se tient debout (8:2), toute à sa mission, la folie s’assied (v. 14). Elle cherche ses aises et simule le repos aux yeux de ceux qu’elle appelle. Ils se laissent prendre à ce mensonge. Elle se tient «à l’entrée de sa maison», cachant à tous que cette maison est vide, chancelante, sans colonnes et ne contient rien qui puisse nourrir ou donner une vraie joie. Elle est «sur un trône, dans les lieux élevés de la ville», elle parle à l’ambition des hommes, leur promet la domination qui répond à «l’orgueil de la vie», et leur donne la preuve que c’est elle (non la Sagesse) qui a atteint cette domination. Sa pensée est de détourner du «droit chemin» (v. 15), tandis que la Sagesse fait précisément le contraire. «Qui est simple, dit la femme folle, qu’il se retire ici» (v. 16). Elle prononce les mêmes paroles que la Sagesse au v. 4, afin de tromper ceux qui sont privés de sens, car elle ne leur ouvre pas la porte et n’a point de repas préparé pour eux. Chez la Sagesse tout est grâce, vérité, lumière; chez la femme folle, tout est mensonge, mystère et ténèbres. Elle conseille aux fous de s’approprier en cachette ce qui ne leur appartient pas. Elle dit: «Les eaux dérobées sont douces, et le pain mangé en secret est agréable» (v. 17). La mauvaise foi sera toujours à la base de la recherche des choses du monde. C’est ce que les hommes appellent de l’habileté. La folie dit: Elles sont douces quand on les dérobe; elles sont agréables quand on peut se les approprier sans que personne en sache rien. Toutes ces choses, la folie les murmure à l’oreille; elle ne les crie pas; car comment pourrait-elle produire en public ses mauvais conseils? Au contraire la Sagesse crie; elle veut être entendue (1:20; 8:4; 9:3). Comment la grâce et la vérité, adressées à tous, craindraient-elles d’élever la voix? Voyez Jean-Baptiste, rendant témoignage à Celui qui vient après lui (Jean 1:15). Voyez le Seigneur rendant témoignage à sa propre mission (Jean 7:28; 12:44)! Hélas! la femme folle parle à l’homme selon le cœur de l’homme, cœur ténébreux qui le conduit aux ténèbres éternelles! Quel contraste entre les profondeurs du shéol, où la folie précipite ses victimes, et la vie, la faveur de l’Éternel, les délices, que la Sagesse trouve dans les fils des hommes en les amenant à Dieu (8:31, 35)! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Contraste entre la marche du juste et celle du méchant (Pr 10).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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