Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Pr 2.1-2 et suivants. En effet, avant de reprendre en main l’éducation de son fils, la Sagesse sonde ses dispositions. Est-il décidé à se laisser instruire pour trouver la connaissance de Dieu? (verset 5). Est-ce de bon gré qu’il se plie à la discipline de cette «école»? En effet, aucun enseignement n’est vraiment profitable s’il n’est accompagné du désir personnel d’acquérir cette connaissance, et du sentiment de son importance. Il arrive qu’un mauvais écolier devienne un bon élève à partir du moment où il a compris que son avenir dépend de son travail. Voici donc la sagesse et l’intelligence qui s’offrent à nous. Dieu ne limite pas les dons de son Esprit (Jean 3.31-36). Mais en même temps nous avons à les poursuivre, à les rechercher activement par la prière (verset 3; 1 Cor. 14.1-5). Les v. 1 à 4 invitent le croyant à un septuple effort. En effet, si notre cœur n’est pas fermement et personnellement engagé, la meilleure des éducations ne pourra pas nous préserver longtemps (comparer versets 10, 11; voir Daniel 1.3-9). Nous tendrons à nous aligner sur le milieu dans lequel nous nous trouverons, et nous serons donc à la merci des mauvaises influences (versets 12 à 22). Et le jour du départ de la maison paternelle risquera de marquer un tournant fatal. Car, ne l’oublions jamais, «les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs» (1 Cor 15.33-34).
Le fils de la Sagesse «comprend la crainte de l’Éternel» et «trouve la connaissance de Dieu» quand l’état de son âme correspond aux révélations qui lui sont faites (v. 1-5). Cet état d’âme consiste en ce que nous sommes disposés à recevoir les paroles que la Sagesse nous adresse; à garder dans le secret de notre cœur et à écouter attentivement, pour nous y soumettre, ce que l’autorité divine nous impose; disposés à adresser notre voix à l’intelligence pour lui demander de nous découvrir ce qui nous est obscur (on voit ici le bienfait de la prière pour découvrir la pensée de Dieu); à rechercher cette connaissance et à l’approfondir comme un trésor caché, comme une chose infiniment précieuse qu’on cherche à posséder. Ceci est une grande vérité pratique: La manifestation éclatante des pensées de Dieu à certains de ses serviteurs dépend de leur état moral et d’une communion habituelle avec le Seigneur. Ces instruments de Sa grâce ne se contentent pas d’une connaissance superficielle, facile à acquérir, des pensées de Dieu; ils désirent les sonder, non pas afin de s’en faire valoir aux yeux des autres, mais afin de croître personnellement dans cette précieuse connaissance.
Les versets 6 à 9 appuient cette pensée. Après la description de l’état du cœur qui convient à la connaissance des pensées de Dieu, ils nous montrent ce que l’Éternel fait pour ceux qui sont dans cet état: L’Éternel donne la sagesse. Tel fut le don de la Sagesse à Salomon (1 Rois 3). Il réunissait les caractères susmentionnés et nous savons combien fut complète la Sagesse dont il fut revêtu. «De Sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence». La parole de Dieu communique l’intelligence de ce que la Sagesse met en lumière. «Il réserve de sains conseils pour les hommes droits»; Dieu fait de ces derniers les dépositaires de sains conseils pour d’autres; il prend la défense de ceux qui sont intègres dans leur conduite; il protège les sentiers de ceux dont le jugement est conforme à Son caractère; il garde la voie de ceux qui marchent selon la piété. Il y a de sa part une protection incessante sur ceux qui suivent, avec des cœurs non partagés, le chemin de la crainte de l’Éternel.
Cet état moral nous rend capables de discerner (v. 9) tout ce qui plaît à Dieu dans les saints: justice, juste jugement, droiture, toute bonne voie; et attire sur nous toute la faveur de Dieu qui nous communique ses pensées secrètes et nous protège merveilleusement tout le long de notre marche à travers ce monde.
Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.
La sagesse, un trésor caché :
- Loi dans le cœur
Ps 37.31 La loi de son Dieu est dans son coeur; Ses pas ne chancellent point. Ps 40.9 Je veux faire ta volonté, mon Dieu! Et ta loi est au fond de mon coeur. Rm 2.15 ils montrent que l’oeuvre de la loi est écrite dans leurs coeurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour. 2 Co 3.3 Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les coeurs.
- Oreille attentive
Ps 40.7 Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, Tu m’as ouvert les oreilles; Tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Pr 18.15 Un coeur intelligent acquiert la science, Et l’oreille des sages cherche la science. Pr 25.12 Comme un anneau d’or et une parure d’or fin, Ainsi pour une oreille docile est le sage qui réprimande. Mt 13.16 Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme?
- Mauvaises conversations, références générales
Ps 5.10 Car il n’y a point de sincérité dans leur bouche; Leur coeur est rempli de malice, Leur gosier est un sépulcre ouvert, Et ils ont sur la langue des paroles flatteuses. Ps 55.22 Sa bouche est plus douce que la crème, Mais la guerre est dans son coeur; Ses paroles sont plus onctueuses que l’huile, Mais ce sont des épées nues. Mt 12.34 Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l’êtes? Car c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle. Rm 3.13 Leur gosier est un sépulcre ouvert; Ils se servent de leurs langues pour tromper; Ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic;
- Héritage des justes, terrestre
Ps 37.11, 22 Les misérables possèdent le pays, Et ils jouissent abondamment de la paix. 22 Car ceux que bénit l’Éternel possèdent le pays, Et ceux qu’il maudit sont retranchés. Esa 57.13 Quand tu crieras, la foule de tes idoles te délivrera-t-elle? Le vent les emportera toutes, un souffle les enlèvera. Mais celui qui se confie en moi héritera le pays, Et possédera ma montagne sainte. Mt 5.5 Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre! Rm 4.13 En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi.
De tout ce qui précède, nous notons que lorsque la sagesse est reçue dans le cœur, au centre des affections, et que l’âme trouve son plaisir à l’instruction reçue, la réflexion et l’intelligence nous sont acquises pour nous sauver de deux dangers: 1° du mauvais chemin conseillé par les pervers pour nous séparer de Dieu (cf. 12-15; 1:10-19); 2° de la femme étrangère qui a abandonné ses relations avec son premier mari, le guide de sa jeunesse, pour lui devenir étrangère en se prostituant à d’autres. C’est l’image de l’abandon de relations selon Dieu pour entrer dans une alliance coupable avec le monde. Cette femme use de paroles flatteuses, car – notre homme naturel ne le sait que trop – il y a des attraits dans la corruption. Ah! si le jeune homme insouciant avait réfléchi que ce chemin conduit à la mort et qu’il n’y a pas de retour possible aux sentiers de la vie pour celui qui est entré vers cette femme, comme il aurait reculé avec horreur de tout contact avec elle! Si cet avertissement est reçu par le fils de la Sagesse et s’il s’éloigne de ces voies tortueuses, il y aura bénédiction sur la terre pour lui, selon le gouvernement de Dieu, tandis que les méchants seront retranchés du pays et arrachés. Car l’attachement à la sagesse fait connaître Dieu et garde du mal. La soumission du cœur aux paroles de la sagesse et l’ardente recherche de cette sagesse, ont pour effet la connaissance de la crainte de l’Éternel, et la connaissance de Dieu lui-même. Celui qui s’applique à ces choses sera gardé : non seulement il n’aura pas de part avec le méchant, mais il sera gardé de la femme trompeuse – de la corruption. Le jugement de la terre et la prospérité du juste sont annoncés. Nos prières vous y accompagnent tous.
PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL
J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :
Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi.
Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.
Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.
Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen !
Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ la sagesse apporte beaucoup de bienfaits (Pr 3).
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.
David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.