Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ec 8.1 et suivants. En effet, «Pour toute chose il y a un temps et un jugement» (v. 6). Lorsqu’un candidat passe un examen, deux jours sont importants: celui des épreuves puis celui des résultats. Le «temps» que Dieu alloue à chacun sur la terre correspond au premier de ces jours; mais celui du jugement suivra inévitablement. Le pécheur dans son inconscience profite de ce que «la sentence contre les mauvaises œuvres ne s’exécute pas immédiatement» (à cause de la patience de Dieu) pour abonder dans le mal (v. 11)… et dans la misère (v. 7). Comme à Paul, la pensée du tribunal de Christ lui donne de la crainte. Réalisant le sérieux du temps actuel, la solennité du jugement (v. 5), il s’applique avec ardeur à être agréable au Seigneur (2 Co 5.6-11).

Car le prédicateur n’a pas comme nous de révélation au sujet de l’avenir. Il connaît néanmoins l’importance de cette crainte de Dieu et affirme que «tout ira bien pour ceux qui craignent Dieu». Ils rencontreront peut-être la persécution, mais personne n’a le pouvoir d’emprisonner leur esprit (v. 8, 9). Rien ne pourra les séparer de l’amour du Christ (Rm 8.31-39). L’expérience dont le Prédicateur vient de parler, expérience si humiliante pour lui, ne diminue en rien la valeur de la sagesse: «Qui est comme le sage? et qui sait l’explication des choses? La sagesse d’un homme illumine son visage, et l’arrogance de son visage en est changée». Elle est d’un immense avantage pour l’homme; il a par elle l’explication des choses qui ont lieu sous le soleil. Elle lui donne une apparence extérieure qui attire et inspire confiance, car la sagesse rend humble et l’humilité se lit sur les traits du visage.

Il en était ainsi de Salomon. Son autorité était rendue aimable par sa sagesse, mais il était d’autant plus nécessaire de s’y soumettre et de lui obéir. Le roi est le représentant de l’autorité de Dieu pour punir le mal et récompenser le bien. Il est bon de rester en contact habituel avec lui pour être empêché de persévérer dans le mal et être maintenu dans le bien. Dieu lui a confié la puissance, en sorte qu’il fait ce qui lui plaît et ne doit rendre de compte à personne. Cette soumission aux ordres de l’autorité met l’homme à l’abri de tout mal. Il est question ici du gouvernement de Dieu confié à l’autorité et considéré dans son principe comme en Rom. 13:1-5. Le sage, lui, va plus loin. Il connaît «le temps et le jugement; car pour toute chose il y a un temps et un jugement». Il sait que, s’il lui faut obéir et s’il y a un temps pour l’exercice de l’autorité, celui qui l’exerce est responsable à Dieu et que tout viendra en jugement (3:16, 17). En attendant, l’homme, par suite de la misère de son état de péché, est tenu dans l’ignorance de ce qui adviendra et du comment cela adviendra. L’au-delà, comme nous l’avons remarqué si souvent, lui est caché.

Cependant, si la puissance est confiée au roi, il y a un domaine, celui de l’esprit, sur lequel il n’a aucun pouvoir. Cela est aussi vrai de l’esprit de l’homme que de l’Esprit de Dieu. L’Esprit est libre. Il n’y a pas non plus chez l’homme de pouvoir contre la vie du corps. C’est Dieu qui détermine seul le jour de la mort, malgré toutes les apparences contraires et celui qui croit avoir le dessus par la méchanceté subira un sort où il n’y aura pas pour lui de délivrance. Il y a des temps où l’autorité s’exerce sur les hommes pour leur mal, en contradiction avec ce que nous avons vu au commencement de ce chapitre. Car ce Livre fait toujours ressortir le contraste entre ce que Dieu a établi et ce que l’homme en a fait. De même on voit les méchants s’en aller avec les honneurs des funérailles, tandis que ceux qui avaient fait le bien et s’étaient tenus devant Dieu dans le lieu saint quittaient à la fois cette présence et la mémoire de leurs concitoyens. Remarquez qu’ici, comme partout dans ce Livre, la présence de Dieu se borne à la terre, et qu’un voile est établi entre la mort et ce qui vient après. L’oubli plane sur les morts et le Prédicateur peut s’écrier: Cela aussi est vanité! Il relie pour ainsi dire ses pensées à sa thèse initiale: «Tout est vanité».

Et d’être indifférent aux torts publics : Le monde, nous pouvons en être sûrs, ne lui en veut pas plus mal. Une fois de plus, il s’est avéré être un homme dont l’œil est résolument tourné vers « la chance principale », et qui sait saisir les occasions qui se présentent. Mais lui, qui a ainsi profané le sanctuaire intérieur de sa propre âme, n’est pas susceptible d’être sensible aux grandes revendications du devoir public. S’il voit l’oppression, si la tyrannie d’un homme ou d’une classe atteint un sommet qui appelle la réprimande et l’opposition, il n’est pas susceptible de sacrifier le confort et de risquer la propriété ou la popularité pour attaquer l’iniquité dans ses places fortes. Ce ne sont pas des hommes tels que lui qui, quand les temps sont en désaccord, se sentent nés pour les redresser.

« Mais les hommes sont bien lents à croire qu’ils ont perdu leur temps et leurs forces, qu’ils se sont complètement trompés de chemin ; ils sont réticents à croire qu’un peu plus de ce dont ils ont déjà tant acquis, et qu’ils ont toujours considéré comme le meilleur, ne leur donnera pas la satisfaction qu’ils recherchent. C’est pourquoi le sage Prédicateur, au lieu de nous dire tout de suite où se trouve le vrai Bien, s’efforce de nous convaincre qu’il ne se trouve pas là où nous ont eu l’habitude de le chercher. Il place devant nous un homme de la plus grande sagesse, dont les plaisirs étaient délicieusement variés et combinés, un homme dont le dévouement aux affaires était le plus parfait et le plus réussi, un homme de nature et de richesse impériales, et dont le cœur avait rayonné de toutes les ferveurs de l’amour : et cet homme-lui-même sous un mince déguisement – si rarement doué et de si grandes conditions, avoue qu’il n’a pu trouver le Grand Bien dans aucune des directions dans lesquelles nous le cherchons communément, bien qu’il ait voyagé plus loin dans chaque direction que nous pouvons espérer aller.

Si nous sommes d’un tempérament rationnel, si nous sommes ouverts à l’argumentation et à la persuasion, si nous ne sommes pas résolus à acheter notre propre expérience à un prix élevé, voire ruineux, comment pouvons-nous ne pas accepter le conseil du sage hébreu et cesser de chercher le Bien satisfaisant dans des quartiers où il nous assure qu’il ne se trouve pas ? Nous avons déjà considéré son argumentation telle qu’elle portait sur les hommes de son temps ; nous devons maintenant en faire l’application à notre époque. Comme c’est son habitude, le prédicateur ne développe pas son argumentation dans une séquence logique ouverte ; il n’écrit pas un essai moral, mais nous peint un tableau dramatique.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le sage face au pouvoir du roi, le mystère de l’œuvre de Dieu :

  • Vies resplendissantes des saints

Ps 34.6 Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de honte. Ec 8.1 Qui est comme le sage, et qui connaît l’explication des choses? La sagesse d’un homme fait briller son visage, et la sévérité de sa face est changée. Jn 5.35 Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. 2 Co 3.18 Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit.

  • La grande Valeur de la sagesse

Pr 3.14 Car le gain qu’elle procure est préférable à celui de l’argent, Et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or; Pr 8.11 Car la sagesse vaut mieux que les perles, Elle a plus de valeur que tous les objets de prix. Ec 2.13 Et j’ai vu que la sagesse a de l’avantage sur la folie, comme la lumière a de l’avantage sur les ténèbres; Ec 7.19 La sagesse rend le sage plus fort que dix chefs qui sont dans une ville.  

  • Dieu insondable, ses voies et ses œuvres

Jb 11.7 Prétends-tu sonder les pensées de Dieu, Parvenir à la connaissance parfaite du Tout Puissant? Ec 3.11 Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur coeur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. Esa 40.28 Ne le sais-tu pas? ne l’as-tu pas appris? C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, Qui a créé les extrémités de la terre; Il ne se fatigue point, il ne se lasse point; On ne peut sonder son intelligence. 1 Co 2.16 Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ.

  • Choses secrètes, connaissance refusée à l’homme

Dt 29.29 Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. Dn 12.9 Il répondit: Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin. Mc 13.32 Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. Ap 10.4 Et quand les sept tonnerres eurent fait entendre leurs voix, j’allais écrire; et j’entendis du ciel une voix qui disait: Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres, et ne l’écris pas.

De tout ce qui précède, nous notons qu’il n’y a pas de jugement immédiat sur les méchants (la vérité du jugement est toujours maintenue dans l’Ecclésiaste) aussi profitent-ils de cette impunité pour penser au mal et le faire; comptant sur elle, ils prolongent leurs jours (cf. 7:15), mais tout va bien en fin de compte, pour ceux qui craignent Dieu (cf. 7:18), tandis que le malheur du méchant et sa ruine finale proviennent de l’absence de cette crainte: «Il ne prolongera pas ses jours». Cela semble contredire le v. 12, mais Dieu ne se contredit jamais : Dans le premier cas, il s’agit de l’apparence, le jugement ne s’exerçant pas tout de suite sur le méchant; dans le second cas, c’est Dieu qui met fin à la vie du méchant quand l’heure de son jugement est venue. Il n’a pas craint la face de Dieu. À mesure que l’on avance dans l’étude de ce Livre, on voit que la crainte de Dieu est le seul point lumineux au milieu des questions que la sagesse, aux prises avec l’énigme du monde, tel qu’il existe, cherche en vain à résoudre. La vanité consiste ici à ce «qu’il y a des justes auxquels il arrive selon l’œuvre des méchants, et… des méchants auxquels il arrive selon l’œuvre des justes». Livrée à elle-même, la sagesse ne peut en découvrir la cause, parce qu’elle est bornée à la sphère des choses visibles. «Cela aussi est vanité». Il ne reste donc «rien de bon pour l’homme, sous le soleil, que de manger et boire et de se réjouir» (Voyez 2:24; 3:12, 13, 22; 5:18; 6:7). Conclusion désolante, car où est-ce que cela aboutit? C’est tout ce qui reste du travail de l’homme. Et l’homme est incapable, malgré tout son travail, de trouver l’œuvre qui se fait sous le soleil. Il faut donc remettre à Dieu son œuvre; l’homme ne peut la comprendre et le sage lui-même est obligé de reconnaître son ignorance! Car «L’homme ne connaît pas son temps» (Ec 9.11-12; Jér 8.5-7), ni «ce qui adviendra», tandis que le sage, enseigné par Dieu, discerne toutes choses (v. 1; 1 Co 2.11-16). Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “ Le sage ne peut pas comprendre les voies de Dieu et se contente de jouir des biens que Dieu lui accorde (Ec 9).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *