Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ec 2.1 et suivants. En effet, le Prédicateur a d’abord appliqué son cœur à la connaissance. Que de choses passionnantes à découvrir dans tous les domaines: arts, sciences, tourisme, archéologie…! Elles sont mises aujourd’hui à la portée de la jeunesse par des moyens modernes. Mais plus le sage avance dans ses recherches, plus ardus deviennent les problèmes et plus il est découragé. L’esprit humain est emprisonné dans les murs de ses propres raisonnements. Seule la Parole de Dieu affranchit la pensée et communique la vraie connaissance. Occupation ingrate, fatigue, chagrin, douleur, telle a été la triste conclusion du sage (Ec 1.12-18; Ec 12.11-12). Allons – se dit-il alors – ne pensons plus qu’aux plaisirs de la vie (Ec 2.1-3)! Mais là aussi son expérience tourne court; vanité et déraison sont les mots qui cette fois la résument. Toute joie humaine est gâtée au départ par le sentiment qu’elle n’est pas durable (Pr 14.13). Est-ce peut-être l’abondance des biens terrestres qui pourra le satisfaire? Qui était mieux placé que Salomon pour accumuler et gérer des richesses, accomplir les «grandes choses» que l’ambition humaine ne cesse de se proposer (2 Ch 9.22-23)? Eh bien! Ecoutons comment finalement il les apprécie: «vanité et poursuite du vent» (v. 11).

Avant de continuer cette étude, souvenons-nous que l’Au-delà et l’Invisible sont entièrement étrangers au Prédicateur et sont considérés ici comme lui étant inconnus, car ils ne peuvent être connus que par une Révélation divine, et le but de l’Esprit de Dieu dans ce Livre est précisément de nous faire considérer tout ce qui «est sous le soleil» en dehors de cette Révélation. Sauf donc la connaissance de Dieu, du Dieu souverain, propre à l’homme qui n’est pas dégradé par l’idolâtrie, le sage ne peut considérer ici que les choses visibles. «Quel profit a l’homme de tout son labeur…?» était la première question posée par le prédicateur (Ec 1.1-3). «Aucun profit» a répondu le v. 11 Ec 2.10-11. Sur le moment il se tourmente, ses jours sont douleur et son occupation chagrin; la nuit même il ne se repose pas (v. 22, 23). Et quant à l’avenir, il réalise que rien n’est stable. Devant ce tableau désespérant (v. 20) que fera l’enfant de Dieu? Il ne lui est pas défendu d’aimer la vie et de voir d’heureux jours ici-bas. Mais ce ne sera pas en parcourant le monde à la recherche d’un bonheur illusoire. C’est à lui-même qu’il appartient d’en réaliser les conditions: «… qu’il garde sa langue du mal… qu’il fasse le bien… qu’il recherche la paix…» (1 P 3.8-12; quand nous ne sommes pas heureux, nous accusons si volontiers les autres!). Et d’autre part le travail est nécessaire, mais il faut qu’il soit paisible, accompli pour le Seigneur et non pour servir sa propre ambition (2 Th 3.10-13; Col 3.22-25).           

Bien-aimés, que chacun de nous s’interroge: Quel est le but de mon travail? Car les choses n’ont pas du tout le même aspect selon qu’elles sont considérées à la lumière du soleil ou à celle de l’éternité. Seule cette dernière nous révèlera ce qui est vraiment profitable. Pour acquérir la connaissance dont il a parlé au chap. 1, le Prédicateur s’est livré à la joie et au bien-être de la vie. Mais voici, le rire s’est trouvé déraison pour le sage, et il a dit à la joie: «Que fait-elle?» Elle était sans but et sans objet! Peut-être faudrait-il chercher le bien dans la folie? N’est-il pas dit dans les Proverbes: «Donnez… du vin à ceux qui ont l’amertume dans le cœur: qu’il boive et qu’il oublie sa pauvreté, et ne se souvienne plus de ses peines»? (31:6, 7). C’est ce que le sage a essayé de faire, dans la mesure où il ne s’y abandonnait pas et gardait intacte la sagesse que Dieu lui avait donnée. Et voici, tout cela s’est trouvé être la vanité, le vide, sans durée, sans profit pour les hommes. Alors, v. 4-11, le Prédicateur a essayé de tout ce que peut donner la puissance royale et la fortune.         

Il a fait de grandes choses: Plaisir des yeux, bonheur de la possession, palais et jardins, embellissement de la nature, culture, soin des troupeaux, intérêt pour l’agriculture et ses produits, un monde de serviteurs et de servantes; de l’argent et de l’or à foison; toutes les richesses des provinces affluant dans ses trésors; la musique et le chant qui élèvent l’âme dans les régions sereines; la satisfaction des sens dans l’amour terrestre, l’accroissement du pouvoir; en un mot, tout ce que Salomon pouvait désirer, son faste royal l’a obtenu, et «pourtant, dit-il, ma sagesse est demeurée avec moi». Mais il ajoute: «Je me suis tourné vers toutes les œuvres que mes mains avaient faites, et vers tout le travail dont je m’étais travaillé pour les faire; et voici, tout était vanité et poursuite du vent, et il n’y en avait aucun profit sous le soleil».

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Le même sort atteint tous les hommes :              

  • Plaisir du monde, fruit d’une vie consacrée à la recherche du plaisir

-La pauvreté Pr 21.17 Celui qui aime la joie reste dans l’indigence; Celui qui aime le vin et l’huile ne s’enrichit pas.

-La fausse sécurité Esa 47.8-9 Écoute maintenant ceci, voluptueuse, Qui t’assieds avec assurance, Et qui dis en ton coeur: Moi, et rien que moi! Je ne serai jamais veuve, Et je ne serai jamais privée d’enfants! 9 Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, La privation d’enfants et le veuvage; Elles fondront en plein sur toi, Malgré la multitude de tes sortilèges, Malgré le grand nombre de tes enchantements.

-La stérilité spirituelle Lc 8.14 Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s’en vont, et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité.

-La présomption Lc 12.19 et je dirai à mon âme: Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi.

-La recherche incessante de divertissement 2 P 2.13 recevant ainsi le salaire de leur iniquité. Ils trouvent leurs délices à se livrer au plaisir en plein jour; hommes tarés et souillés, ils se délectent dans leurs tromperies, en faisant bonne chère avec vous.

  • Hommes sages, exemples d’hommes possédant la sagesse

1 Rois 5.11 Et Salomon donna à Hiram vingt mille cors de froment pour l’entretien de sa maison et vingt cors d’huile d’olives concassées; c’est ce que Salomon donna chaque année à Hiram. 1 Rois 10.3 Salomon répondit à toutes ses questions, et il n’y eut rien que le roi ne sût lui expliquer. Dn 1.20 Sur tous les objets qui réclamaient de la sagesse et de l’intelligence, et sur lesquels le roi les interrogeait, il les trouvait dix fois supérieurs à tous les magiciens et astrologues qui étaient dans tout son royaume. Ac 6.10 mais ils ne pouvaient résister à sa sagesse et à l’Esprit par lequel il parlait.

  • La vision terrestre, une source de tentation

-Pour Eve Gn 3.6 La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.

-Pour Loth Gn 13.10 Lot leva les yeux, et vit toute la plaine du Jourdain, qui était entièrement arrosée. Avant que l’Éternel eût détruit Sodome et Gomorrhe, c’était, jusqu’à Tsoar, comme un jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte. Gn 13.12 Abram habita dans le pays de Canaan; et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome.

-Pour Acan Jos 7.21 J’ai vu dans le butin un beau manteau de Schinear, deux cent sicles d’argent, et un lingot d’or du poids de cinquante sicles; je les ai convoités, et je les ai pris; ils sont cachés dans la terre au milieu de ma tente, et l’argent est dessous.

-Pour Christ Mt 4.8 Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire,

  • Souvenir des fidèles

Ps 112.6 Car il ne chancelle jamais; La mémoire du juste dure toujours. Pr 10. La mémoire du juste est en bénédiction, Mais le nom des méchants tombe en pourriture. Mt 26.13 Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait. 2 Tim 1.5 gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi.

De tout ce qui précède, nous notons que la sagesse a, sans doute, et qui pourrait le contester, un avantage sur la folie. Car le sage est dans la lumière et voit; le fou est plongé dans les ténèbres et y marche. Et cependant le sort des deux est le même! Où est le profit? La mort arrive, atteignant sage et fou. Le ver destructeur est à la racine de toute jouissance (2:16; 3:19, 20; 5:15; 6:6; 9:3). Et remarquons ici que la mort, dans l’Ecclésiaste, selon le plan de tout le Livre, ne conduit pas dans l’Au-delà, mais sépare du présent, de tous les fruits du travail, au moment où l’homme va les récolter. Quel est donc le profit? Aussi le sage s’écrie: «J’ai haï la vie, parce que l’œuvre qui se fait sous le soleil m’a été à charge, car tout est vanité et poursuite du vent». Il a même «haï tout le travail» auquel il a travaillé sous le soleil. Si au moins son héritier faisait bon usage de ce qu’il lui laissera! Mais non, le travail du sage devient l’héritage du fou! Ces considérations conduisent le Prédicateur à désespérer de tout. Tout le travail le plus captivant, le plus productif de l’homme, ne procure à tous ses jours que douleur et chagrin et lui crée des nuits sans repos pour son cœur. Ainsi de chapitre en chapitre se répète cette plainte désolée, cette constatation toujours renouvelée de la vanité de toute chose, jusqu’à ce qu’enfin le sage ait trouvé le dernier mot de toutes les voies à travers lesquelles Dieu le fait passer. Il reste cependant une conséquence du gouvernement de Dieu, c’est qu’Il donne sagesse, connaissance et joie à celui qui lui est agréable; et qu’il y ajoute encore, comme il le fit pour Salomon, la jouissance matérielle des biens de ce monde: manger, boire et profit de son travail; tandis que le pécheur est obligé de rassembler et d’amasser pour celui qui est agréable à Dieu. Mais cet ordre établi par le gouvernement de Dieu a-t-il pour l’homme des conséquences durables? Cela aussi est vanité et poursuite du vent. Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “Un temps pour chaque chose (Ec 3).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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