Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ec 1.1-2 et suivants. En effet, les versets 2 et 3 du premier chapitre indiquent le contenu et le but du livre de l’Ecclésiaste: «Vanité des vanités, dit le prédicateur; vanité des vanités! Tout est vanité. Quel profit a l’homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil?» La question fondamentale à la base du livre de l’Ecclésiaste pourrait être formulée de la manière suivante: Comment l’homme passe-t-il au mieux sa vie? Les réponses apportées à cette interrogation sont la plupart du temps présentées d’un point de vue humain. Aussi donnent-elles l’impression que le rédacteur demeurait bien éloigné de la vérité divine. Nous trouvons quelques exemples de telles conclusions erronées dans les passages suivants: Ecclésiaste 3:19-­22; 7:16, 17; 8:15; 9:6, 10.

Des déclarations de cette sorte pourraient amener le lecteur du livre de l’Ecclésiaste à demander: Comment est-il possible que des choses semblables aient leur place dans la parole de Dieu? L’explication n’est pas difficile à donner. Ces raisonnements humains ne relèvent pas d’une révélation divine (comme, par exemple, l’épître aux Ephésiens dans le Nouveau Testament), mais ils ont été consignés dans la Bible par l’inspiration divine. Les expériences et les pensées de Salomon sont rapportées comme les paroles d’un être déçu par la vie, même si l’homme n’y est pas vu dans une relation (la foi vivante avec Dieu quoique, comme créature, tout homme soit responsable envers son créateur). Ainsi on a souvent conféré au livre de l’Ecclésiaste un caractère sceptique ou pessimiste. Effectivement, on ne trouve pas un mot de louange à Dieu dans l’Ecclésiaste, et rien concernant la grâce et la rédemption. Lorsque le nom de Dieu est mentionné, il ne l’est jamais en tant que l’Éternel, mais seulement comme Elohim (plus d’une quarantaine de fois en tout).

L’enseignement direct de l’homme par Dieu ne paraît dans ce livre qu’aux versets 11 à 14 du chapitre 12. Ces paroles qui terminent l’Ecclésiaste peuvent aussi être considérées comme une bonne introduction au livre des Proverbes. Ceux-ci précèdent, il est vrai, le texte de l’Ecclésiaste dans les bibles en langue française; mais, du point de vue spirituel, les premiers représentent un progrès par rapport au second. Comme nous l’avons dit en commençant, Salomon prend dans ce livre le caractère d’un Prédicateur. Il veut faire profiter ses auditeurs des expériences qu’il a faites au moyen de la sagesse que Dieu lui a donnée. Il ne se contente pas de l’exercer dans le gouvernement de son peuple, car c’était pour cela qu’il l’avait demandée à Dieu (2 Chron. 1:9-12); mais il nous est dit qu’il avait reçu de Dieu «de la sagesse et une très grande intelligence, et un cœur large comme le sable qui est sur le bord de la mer. Et la sagesse de Salomon était plus grande que la sagesse de tous les fils de l’Orient et toute la sagesse de l’Égypte. Et il était plus sage qu’aucun homme, plus qu’Ethan, l’Ezrakhite, et qu’Héman, et Calcol, et Darda, les fils de Makhol. Et sa renommée était répandue parmi toutes les nations, à l’entour. Et il proféra trois mille proverbes, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq. Et il parla sur les arbres, depuis le cèdre qui est sur le Liban, jusqu’à l’hysope qui sort du mur; et il parla sur les bêtes, et sur les oiseaux, et sur les reptiles, et sur les poissons. Et de tous les peuples on venait pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre qui avaient entendu parler de sa sagesse» (1 Rois 4:29-34). C’est ce qui avait fait de lui «le Prédicateur».

En outre, toutes choses étaient à sa disposition: tout ce que les richesses pouvaient acquérir, tout ce que la puissance pouvait obtenir, tout ce que la sagesse pouvait sonder et s’approprier. Il avait goûté à toutes les jouissances; il avait scruté toutes les œuvres de Dieu et connu les lois par lesquelles sont réglée la vie des hommes et l’ordre de l’univers. Il n’avait donc aucune raison de se plaindre du monde (2 Ch 9:22-24). Dès le début, selon l’usage des Prédicateurs, celui-ci indique son sujet et établit son texte: «Vanité des vanités, dit le Prédicateur; vanité des vanités! Tout est vanité!» (v. 2). Puis, dans toute la suite du Livre il traite ce sujet en détail, pour aboutir enfin à la conclusion, à la somme de toutes les expériences qu’il a faites: «Vanité des vanités, dit le Prédicateur; tout est vanité» (12:8). Vanité! un souffle, une ombre qui passe, une existence sans lendemain, la vie de l’éphémère ailée qui dure à peine un jour!

Le verset 3: «Quel profit a l’homme de tout son labeur dont il se tourmente sous le soleil?» pose la question qui sera développée sous toutes ses faces dans le cours de ce livre, car celui-ci prend l’homme engagé dans les affaires de la vie, occupé, habitué au travail et à une activité souvent dévorante. À cette question, les vers. 4-11 nous fournissent la réponse: «Une génération s’en va, et une génération vient; et la terre subsiste toujours». L’homme, le seul être intelligent, ne dure pas, tandis que le monde dure et que le cours de la nature est immuable. Elle suit des lois fixes, toujours les mêmes et se renouvelant sans cesse. L’esprit se fatigue à suivre ce travail continuel, à voir, à entendre, à connaître; il en revient toujours au même point: il n’y a rien de nouveau sous le soleil, et même le souvenir des choses qui ont précédé s’efface invariablement. Le Prédicateur s’est appliqué à sonder et à comprendre ces choses; il avait à sa disposition deux moyens pour explorer tout ce qui se fait sous les cieux: un pouvoir royal que nul avant lui ne put égaler, une sagesse d’origine divine qui dépassait toutes les autres. Tous les travaux qui se font sous le soleil ont passé devant ses yeux et son intelligence s’en est rendu compte. Le résultat est que tout est vanité, une poursuite qui ne peut jamais atteindre ce qu’elle cherche à saisir. Trouvez le moyen de saisir le vent! «Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté»: L’obstacle à une connaissance fructueuse, c’est que le mal est là et a tout déformé. Par suite du péché les anneaux de la chaîne des choses sont dispersés. Partout des lacunes sans aucun moyen de combler les vides.

Ainsi, dès le début, le fait que, malgré la régularité de ses lois, le monde est une ruine, devient l’obstacle à toute connaissance et à toute jouissance véritable. Les choses étant ainsi: d’un côté la persistance d’un ordre régulier dans la création, de l’autre le désordre amené par le péché, le Prédicateur s’est appliqué à sonder d’une part ce qui est conforme à la sagesse, d’autre part la déraison et la folie qui ont troublé cet ordre, et il a connu que «cela aussi, c’est la poursuite du vent». Mais le bonheur qu’il espérait atteindre par cette connaissance s’est trouvé converti en chagrin et en douleur: «À beaucoup de sagesse, beaucoup de chagrin; et qui augmente la connaissance, augmente la douleur». Comment le sage pourrait-il se réjouir quand il voit, malgré ce qui subsiste de la merveilleuse création de Dieu, toutes les choses matérielles et morales fanées dans leur beauté et corrompues par le mal? Or cette expérience atteint tout homme sage. Au milieu du naufrage produit par le péché, l’homme lui-même ne subsiste que comme une triste épave de ses bénédictions passées. Ainsi donc, tout dans la nature, malgré la régularité des phénomènes, est dans un travail continuel. Il n’y a point de repos pour l’homme – et pour compléter le tableau de son état, la vanité de tout et l’oubli des choses passées le caractérisent. Il est en outre incapable d’y remédier, car il ne peut redresser ce qui est tordu.

Car le livre de l’Ecclésiaste peut être résumé par cette parole du Seigneur Jésus: «Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif»… (Jean 4.10-15). La source de Sichar était l’image d’un monde aride et décevant où ne se trouve pas de bonheur durable. Or la plupart des hommes ressemblent à la pauvre Samaritaine. Ils ne sont prêts à recevoir l’eau vive, don gratuit du Fils de Dieu, qu’après avoir fait maintes fois l’expérience que «l’eau» d’ici-bas ne peut en aucune manière étancher la soif de l’âme (Jér 2.11-13). Eh bien! Cette expérience a été faite; elle se trouve consignée dans ce livre pour que nous n’ayons pas besoin de la recommencer. Et elle a été faite par quelqu’un qui, du fait de sa grandeur et de sa sagesse, était particulièrement qualifié pour explorer «tout ce qui se fait sous les cieux» (v. 13). Le Prédicateur n’est autre que Salomon, roi à Jérusalem. Son témoignage a toujours la même valeur car «il n’y a rien de nouveau sous le soleil». Bien des choses sans doute ont changé d’apparence, mais le cœur de l’homme est resté identique à lui-même et les conséquences du péché sont toujours là: «Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté» (v. 15).

Car le livre de l’Ecclésiaste est, jusqu’à un certain point, l’inverse de celui des Proverbes. Il nous montre l’expérience de l’homme qui, gardant la sagesse afin de pouvoir en juger, fait l’essai de tout ce qu’il peut supposer propre à le rendre heureux par la jouissance de toutes les choses que la capacité humaine peut se procurer comme moyen de joie. Cette tentative a eu pour effet la découverte que tout est vanité et rongement d’esprit, et que tout effort pour être heureux par la possession de la terre, de quelque manière que ce soit, n’aboutit à rien. Il y a un ver rongeur à la racine. Plus la capacité de jouissance est grande, plus l’expérience que tout est désappointement et rongement d’esprit, est étendue et profonde. Le plaisir ne satisfait pas; et vouloir s’assurer le bonheur dans ce monde, en étant extraordinairement juste, c’est une idée qui ne se réalise pas. Le mal est là, et le gouvernement de Dieu dans le monde, tel qu’il est, ne s’excuse pas pour assurer à l’homme le bonheur ici-bas, bonheur qui est toujours tiré des choses de la terre et qui s’appuie sur leur fermeté; quoique en règle générale ce gouvernement protège ceux qui marchent avec Dieu: «Et qui est-ce qui vous fera du mal, si vous êtes devenus les imitateurs de celui qui est bon?» Les épîtres de Pierre, après avoir posé le fondement de la rédemption et la nouvelle naissance, s’occupent de savoir à quel degré est applicable maintenant ce qui était immédiat (en promesse) au milieu des Juifs. Dans la première épître, il y a l’application de cela aux saints; dans la seconde, au monde et aux méchants ici-bas; ensuite, il est question des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Il n’est pas fait allusion à la vérité que nous sommes morts dans nos fautes et dans nos péchés. C’est, dans l’esprit de l’écrivain, le résultat de l’expérience qu’il a faite et qu’il place devant nous: quant à ce qui nous entoure, il n’y a rien de meilleur que de jouir des choses que Dieu nous a données; et enfin, la crainte de l’Éternel est le tout de l’homme, comme règle de sa marche ici-bas. Sa capacité, à lui, ne peut le rendre heureux, non plus que la satisfaction de sa propre volonté, même quand il dispose de tout. «Car que fera l’homme qui viendra après le roi?» L’homme ne peut s’assurer la joie; et une joie permanente n’existe pas pour l’homme. Par conséquent, s’il y a de la joie, c’est avec le sentiment qu’on ne peut la garder.

La morale de ce livre va plus loin même que celle des Proverbes – d’un côté du moins; car souvenons-nous qu’il s’agit de ce monde (sous le soleil). La sagesse ne vaut pas plus que la folie. Entre elles la différence est aussi grande que de la lumière aux ténèbres; mais la même chose arrive à tous, et beaucoup de réflexions ont pour effet de nous faire haïr la vie. Le cœur se fatigue à force de sonder et après tout, on meurt comme un autre. Le monde, comme système, est ruiné, et la mort coupe le fil des pensées et des projets, et anéantit tout rapport entre le plus habile ouvrier et le fruit de son travail. Qu’y a-t-il gagné? Il y a un temps pour tout; il faut faire chaque chose en sa saison, et jouir, en passant, de ce que Dieu donne. Mais Dieu est le même en tout ce qu’il fait, afin qu’on le craigne. Dieu jugera le juste et l’injuste, mais, quant à ce qu’il sait, l’homme finira comme la bête; et qui peut dire ce qu’il devient ensuite? Il ne s’agit pas ici de la révélation du monde à venir, mais des conséquences tirées des expériences de ce qui se fait dans ce monde. La connaissance de Dieu enseigne qu’il y a un jugement; pour l’homme, tout est ténèbres au-delà de la vie présente.

C’est pourquoi le chap. 4 exprime le profond chagrin que causent les injustices criantes d’un monde de péché, ces torts jamais redressés dont est remplie l’histoire de notre race, et qui, pour l’âme douée d’un sentiment de justice naturelle, rendent en effet l’histoire de l’homme insupportable et produisent le désir qu’il n’y en ait plus. Le travail et la paresse apportent également leur quote-part de misère. Cependant, du milieu de ce sable mouvant où l’homme s’enfonce, on voit le sentiment de Dieu s’élever et donner un appui solide au cœur et aux pensées. Au commencement du chap. 5, Dieu réclame de l’homme le respect. La folie du cœur est vraiment de la folie devant Lui. Dès lors nous voyons que ce qui ôte au cœur l’espérance insensée du bonheur terrestre, donne plus de vraie joie au cœur qui devient sage, et par conséquent joyeux, en se séparant du monde. Il y a donc aussi la grâce de la patience. L’effort prétentieux d’être juste n’aboutit qu’à la honte; se remuer pour le mal n’aboutit qu’à la mort. Enfin, c’est travailler en vain que de s’efforcer d’acquérir la sagesse par la connaissance des choses d’ici-bas. L’Ecclésiaste a trouvé deux choses: ayant jugé la femme d’après l’expérience de ce monde, il n’en a point rencontré de bonne, tandis qu’il a trouvé un homme entre mille; en un mot, Dieu a fait l’homme droit, mais il a cherché beaucoup de raisonnements loin de Lui.

Il faut respecter Dieu et celui à qui il a donné l’autorité, le roi. On voit encore aux chap. 9 et 10, combien peu les choses répondent à la capacité apparente de l’homme; et même, si cette capacité est réelle, combien peu elle est estimée. Cependant la sagesse du juste et la folie du fou portent chacune leurs conséquences, et Dieu juge après tout. En résumé, il faut se souvenir de Dieu, et cela avant que la faiblesse et la vieillesse nous atteignent; car la conclusion évidente de tout ce qui a été dit, c’est: «Crains Dieu, et garde ses commandements; car c’est là le tout de l’homme».

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

La vie n’a pas de sens :

  • Vide ou vanité de la vie mondaine

Ps 39.12 Tu châties l’homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu’il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. -Pause. Ps 62.10 Oui, vanité, les fils de l’homme! Mensonge, les fils de l’homme! Dans une balance ils monteraient Tous ensemble, plus légers qu’un souffle. Ec 1.2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. Ec 2.1 J’ai dit en mon coeur: Allons! je t’éprouverai par la joie, et tu goûteras le bonheur. Et voici, c’est encore là une vanité.

  • Travail terrestre parfois décevant

Ec 1.3 Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil? Ec 2.11 Puis, j’ai considéré tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les exécuter; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil. Ec 4.8 Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n’a ni fils ni frère, et pourtant son travail n’a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissances? C’est encore là une vanité et une chose mauvaise. Esa 55.2 Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, Et votre âme se délectera de mets succulents.

  • Insatisfaction des hommes avec les choses temporelles

-Occasions de voir et d’entendre Ec 1.8 Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu’on peut dire; l’oeil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.

-Travail sans but Ec 4.8 Tel homme est seul et sans personne qui lui tienne de près, il n’a ni fils ni frère, et pourtant son travail n’a point de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille, et que je prive mon âme de jouissances? C’est encore là une vanité et une chose mauvaise.

-Accumulation des richesses Ec 5.9 Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent, et celui qui aime les richesses n’en profite pas. C’est encore là une vanité.

-Satisfaction de l’appétit Ec 6.7 Tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant ses désirs ne sont jamais satisfaits.

-Recherche d’objectifs mondains Esa 55.2 Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, Et votre âme se délectera de mets succulents.

-Prodigalité Lc 15.14 Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.

  • Sagesse recherchée (la recherche de sagesse)

Ps 119.169 Que mon cri parvienne jusqu’à toi, ô Éternel! Donne-moi l’intelligence, selon ta promesse! Pr 2.4 Si tu la cherches comme l’argent, Si tu la poursuis comme un trésor, Ec 1.13 J’ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c’est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. Ec 7.25 Je me suis appliqué dans mon coeur à connaître, à sonder, et à chercher la sagesse et la raison des choses, et à connaître la folie de la méchanceté et la stupidité de la sottise.

De tout ce qui précède, nous notons que si l’on se souvient que c’est là l’expérience de l’homme, que ce sont les raisonnements de l’homme sur ce qui se passe sous le soleil, on ne verra aucune difficulté dans les passages qui ont l’apparence de l’incrédulité. L’expérience de l’homme est nécessairement incrédule. Il confesse son ignorance; car au-delà de ce qu’on peut voir, elle ne peut rien savoir. Or la solution de tous les problèmes moraux est au-dessus et au-delà de ce qu’on voit. Le livre de l’Ecclésiaste rend cela manifeste. La seule règle de vie donc, c’est de craindre Dieu qui dispose de la vie, et qui juge tout ce que l’homme fait tous les jours de la vie de sa vanité. Il ne s’agit ici ni de grâce, ni de rachat, mais de l’expérience de la vie prescrite et de ce que Dieu a dit à cet égard, c’est-à-dire de sa loi, de ses commandements, et du jugement qui suivra – ce qui est ordonné aux hommes. C’est ce qu’un Juif sous la loi pouvait dire, après avoir fait l’expérience de tout ce que Dieu pouvait donner à l’homme pour le favoriser dans cette position, et en vue du jugement de Dieu qui en dépendait. Dans les Proverbes, nous avons une direction pratique et morale à travers le monde; l’Ecclésiaste donne le résultat de tous les efforts de la volonté de l’homme pour trouver le bonheur par tous les moyens dont il dispose. Mais, dans toutes les recherches auxquelles se livre l’Ecclésiaste, il n’y a ni relation d’alliance, ni révélation. C’est l’homme avec ses facultés naturelles, tel qu’il est, ayant sans doute la conscience de ce qu’il a à dire à Dieu, mais cherchant, par ses propres pensées, où il peut trouver le bonheur. Seulement il faut admettre que la conscience a sa part dans la question et que la crainte de Dieu est reconnue à la fin. Dieu est réellement reconnu, mais on trouve ici l’homme dans le monde avec la pleine expérience qu’il a de tout ce qui s’y trouve. Le principal sujet de ce livre, c’est donc la folie de tous les efforts de l’homme dans la recherche du bonheur ici-bas. Il montre aussi que la sagesse, qui juge tout cela, ne fait que rendre l’homme encore plus malheureux. Puis, toute cette expérience de l’homme de la plus haute capacité est mise en contraste avec le simple principe de toute vraie sagesse, savoir la soumission et l’obéissance à Celui qui sait tout et qui gouverne tout, parce que: «Dieu amènera toute œuvre en jugement». Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “Vanité des plaisirs, des richesses et du travail (Ec 2).

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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