Bien-aimés, j’ai la joie de partager avec vous aujourd’hui le thème ci-dessus tiré de Ps 120.1 et suivants. En effet, Les 15 cantiques des degrés (Psaume 120 à 134) retracent d’une manière ascendante la délivrance et la restauration du résidu d’Israël. Car le Psaume 120 trouve ces fidèles dans leur captivité au milieu des nations et nous fait entendre leurs soupirs. Ils souffrent d’avoir à séjourner au milieu de «ceux qui haïssent la paix». Il ignore la paix; encore moins peut-il la donner. Mais que dit le Seigneur aux siens? «… Je vous donne ma paix; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne» (Jean 14.25-27). Détournant ses regards de la scène de son affliction, le fidèle au Psaume 121 les élève vers les montagnes (Sion, objet de son espérance: voir Ps 87.1-3). Mais son secours viendra de plus haut, d’auprès du Créateur qui a établi ces montagnes. L’Éternel répond à cette confiance par de touchantes promesses personnelles (versets 3 à 8). Chaque croyant peut entendre le Seigneur les lui adresser. Il est dans le monde, mais il y sera gardé (verbe six fois répété) partout et toujours en réponse à cette prière de son Sauveur. « Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal » (verset 7; Jean 17.14-17).

Car les psaumes 120 à 134 portent le titre de Cantiques des degrés. On a supposé qu’ils avaient été réunis et avaient ensemble reçu ce titre, parce qu’ils furent chantés dans une occasion particulière, ou qu’ils avaient trait à quelque fait particulier dont ils retraçaient les différentes étapes: par exemple le retour des captifs de Babylone à Jérusalem. Bien que dictés par l’Esprit en des moments différents ils furent peut-être chantés dans l’ordre où ils apparaissent ici par les captifs remontant de Babylone1, à différentes étapes de leur marche vers leur patrie – de même que les différentes parties du Ps. 68 furent probablement chantées pendant les divers arrêts du cortège qui ramenait l’arche vers la cité de David. Dans ces psaumes, en effet, nous verrons que s’affermit le sentiment d’approcher de plus en plus de la maison, du lieu du repos, jusqu’à ce qu’enfin ce but soit atteint avec chants de louange.

(Remarque importante: Depuis que ces Méditations ont été écrites (19° siècle), des études approfondies de la prophétie en rapport avec les psaumes ont conduit à appliquer ceux-ci, et spécialement les Cantiques des degrés, plus directement, aux circonstances comme aux sentiments du résidu juif futur. Il traverse ici ses dernières afflictions. Rentrant dans son pays après la grande tribulation, il y trouve encore le dernier ennemi, l’Assyrien et ses partisans, et il passe par des épreuves dans lesquelles sa foi est fortifiée, son espérance rendue plus sûre et plus éclairée, pour être enfin glorieusement couronnée.)

Car la sortie de Babylone est célébrée de façon anticipée par les prophètes en un langage sublime (És. 48:20; 52:11-12). Mais il est parlé de la délivrance du joug de Babylone après que les captifs en furent remontés aux jours de Cyrus (Zach. 2:6-7). En sorte que ce retour fut, en type, le gage du retour d’Israël d’un autre exil, à savoir leur dispersion actuelle. Ces psaumes peuvent donc aussi répondre aux soupirs du résidu des derniers jours quand il traversera les diverses périodes de ses tribulations, jusqu’au moment où il sera introduit dans le repos du règne. Ils peuvent encore, en esprit, dans certaines circonstances et certaines expériences, être l’expression appropriée des sentiments de tout croyant dans le pèlerinage qui le conduit de ce monde jusque dans la gloire et la présence du Seigneur – pèlerin cheminant en compagnie de Jésus.

Ces psaumes furent probablement chantés par les Juifs remontant de captivité, car 200 chanteurs sont mentionnés en même temps que Zorobabel, et d’autres également avec Esdras, lors de leurs retours respectifs de Babylone (voir Esdras 2:64-65; 7:7). Et, suivant un si heureux exemple, nous devrions nous aussi, en esprit, chanter, puisque nous sommes en marche de Babylone à Jérusalem – de la ville de l’homme à la ville de Dieu, – de ce présent siècle mauvais à celui qui est à venir. Notre appel nous a fait quitter le premier, nous tendons vers le second. Et le fait d’en prendre conscience devrait mettre dans nos cœurs un cantique. Pourtant nous devrions nous sentir «en route» seulement, nos âmes ne pouvant être satisfaites d’autre chose que de la Jérusalem céleste. Les puits d’eau vive et les chants de joie ne peuvent faire du lieu de notre pèlerinage notre patrie. Les 300 hommes que choisit Gédéon en sont une illustration. L’eau rafraîchissante ne pouvait les arrêter dans leur course. Ils ne la prenaient que pour pouvoir poursuivre, c’est-à-dire comme doit le faire un peuple en marche. Ils lapèrent l’eau comme fait un chien dans sa course, sans se mettre à genoux comme s’ils s’abandonnaient à ce délassement.

C’est dans une telle disposition d’esprit que nous devrions être. Nous sommes sauvés en espérance. Le Saint Esprit, vraie source de toute consolation dans le chemin, habite en nous pour nous faire abonder en espérance (Rom. 15:13). Mais sa présence en nous n’est pas pour nous Jérusalem; et les rafraîchissements qu’il nous procure ne sont pas le banquet de l’Agneau. Ces psaumes sont appelés dans la version syriaque (IIème ou IIIème siècle ap. J.-C.): «Cantiques de la sortie de Babylone», ce qui correspond à la manière dont nous les avons considérés ici. Nous examinerons maintenant chacun d’entre eux plus en détail.

Les versets ci-après ont été compilés pour votre édification et regroupés pour votre meilleure compréhension.

Prière d’un homme injustement accusé :

  • Délivrance cherchée par le Psalmiste

Ps 25.20 Garde mon âme et sauve-moi! Que je ne sois pas confus, Quand je cherche auprès de toi mon refuge! Ps 43.1 Rends-moi justice, ô Dieu, défends ma cause contre une nation infidèle! Délivre-moi des hommes de fraude et d’iniquité! Ps 59.3 Délivre-moi des malfaiteurs, Et sauve-moi des hommes de sang! Ps 119.134 Délivre-moi de l’oppression des hommes, Afin que je garde tes ordonnances!

  • Prière, la prière authentique exaucée

Jb 34.28 Ils ont fait monter à Dieu le cri du pauvre, Ils l’ont rendu attentif aux cris des malheureux. Ps 4.4 Sachez que l’Éternel s’est choisi un homme pieux; L’Éternel entend, quand je crie à lui. Ps 34.18 Je te louerai dans la grande assemblée, Je te célébrerai au milieu d’un peuple nombreux. Pr 15.29 L’Éternel s’éloigne des méchants, Mais il écoute la prière des justes.

  • Fausseté, mise en garde contre la

Ps 5.7 Tu fais périr les menteurs; L’Éternel abhorre les hommes de sang et de fraude. Ps 101.7 Celui qui se livre à la fraude n’habitera pas dans ma maison; Celui qui dit des mensonges ne subsistera pas en ma présence. Pr 12.22 Les lèvres fausses sont en horreur à l’Éternel, Mais ceux qui agissent avec vérité lui sont agréables. Col 3.9 Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses oeuvres,

  • Paix sociale, l’obligation de maintenir la

Mc 9.51 Jésus, prenant la parole, lui dit: Que veux-tu que je te fasse? Rabbouni, lui répondit l’aveugle, que je recouvre la vue. Rm 12.18 S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Rm 14.19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. Hb 12.14 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.

De tout ce qui précède, nous notons que ce psaume est bien le langage qui convient à un Israélite retenu loin de Jérusalem – les demeures de la méchanceté – bien que sur le point d’en partir. La langue (v. 2-4) est souvent, comme ici présentée comme particulièrement responsable des offenses contre Dieu et contre son peuple. Ce fut le péché de Doëg, le témoin perfide (Ps. 52). Ce sera celui du dernier ennemi (Jude 15-16) selon ce qui est dit de la petite corne qui le représente (Daniel 7:25). Mais des charbons ardents de genêt et les flèches aiguës de l’homme puissant (c’est-à-dire Christ – Apoc. 19) lui sont réservés; et le captif, bien qu’encore en captivité, nourrit l’espoir de ce jugement sur ses ennemis. L’habitant de Jérusalem peut bien tenir le langage des versets 6 et 7, tout en étant encore en exil car Jérusalem, cité de Dieu, est la «cité de paix» et Babylone, cité de l’homme, est la «cité de la confusion». Les Juifs eux-mêmes considèrent ce psaume comme parlant de la captivité actuelle que celle de Babylone représentait et annonçait. Nous arrivons maintenant, avec les Psaumes 120-134, aux cantiques appelés « Cantiques des degrés ». Ils décrivent, les circonstances extérieures de la même période dont nous venons de parler, alors qu’Israël est dans le pays, mais que la puissance de Gog n’est pas encore détruite. Car le Ps. 120 est la première expression du cri que le fidèle dans la détresse fait monter vers l’Éternel qui l’a exaucé. Ici la plainte est particulièrement relative au mensonge et à la tromperie : le jugement atteindra tout cela. Mais il ne s’agit point de l’oppression et de la violence contre Jérusalem, ni de celles qu’exerce le peuple apostat ; il s’agit des mensonges et des tromperies proférées contre le fidèle lui-même : son malheur est de séjourner en Méshec, et de demeurer dans les tentes de Kédar. Le mal est dans le cœur de ceux qui sont devant lui ; et lorsque le fidèle parle de paix, ils sont pour la guerre. Il semble que ce Psaume ne traite pas de l’oppression exercée à Jérusalem par l’antichrist ou par la Bête, mais qu’il s’applique à ceux qui, dans le pays, se trouvaient là où le dernier ennemi qui avait feint de les favoriser, et en avait amené plusieurs à apostasier pour l’amour du repos et de la prospérité, se manifeste maintenant comme n’étant qu’un perfide oppresseur. Car ceci est en rapport avec Daniel 8, non pas avec Daniel 9. Chers amis, puissions-nous réaliser davantage combien le monde est opposé à Dieu et par conséquent à Ses enfants! Nos prières vous y accompagnent tous.

PRIÈRE D’ACCEPTATION DE JESUS-CHRIST COMME SEIGNEUR ET SAUVEUR PERSONNEL

J’invite à présent toute personne qui veut devenir une nouvelle création en marchant dans la vérité, à faire avec moi la prière suivante :  

Seigneur Jésus, j’ai longtemps marché dans les convoitises du monde en ignorant ton amour pour les humains. Je reconnais avoir péché contre toi et te demande pardon pour tous mes péchés, car aujourd’hui j’ai décidé de te donner ma vie en te prenant comme Seigneur et Sauveur personnel. Je reconnais que tu es mort à la croix du Calvaire et que tu es ressuscité des morts pour moi. 

Je suis maintenant sauvé(e) et né(e) de nouveau par la puissance du Saint-Esprit. Conduis-moi chaque jour vers la vie éternelle que tu donnes à tous ceux qui obéissent à ta Parole. Révèle-toi à moi et fortifie mon coeur et ma foi, afin que ta lumière luise dans ma vie dès maintenant.

Merci, Seigneur Jésus de m’accepter dans ta famille divine, afin que je puisse aussi contempler les merveilles de ton royaume.

Je vais choisir maintenant un point d’eau tout proche où me baptiser par immersion, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

A toi toute l’adoration, la puissance et la gloire, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen ! 

Je serais content de réagir à vos questions et commentaires éventuels, avant de partager avec vous demain “Le fidèle humilié demande et attend le pardon de l’Éternel (Ps 130).”

Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse abondamment.

David Feze, Serviteur de l’Éternel des armées.

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